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00:00Carl Olive, bonjour, vous êtes député ensemble pour la République des Yvelines.
00:06On attendait le gouvernement hier, finalement l'annonce a encore été repoussée.
00:10On nous parle maintenant d'une annonce possible aujourd'hui.
00:13Est-ce que le Premier ministre doit annoncer son gouvernement
00:16alors que nous sommes dans une journée de deuil national pour les victimes de Mayotte ?
00:20Estelle Youssoupha, députée de Mayotte, parle d'indécence voire de mépris ce matin.
00:26Bonjour Thomas Bonneda, merci pour l'invitation.
00:29D'abord, moi je veux rendre hommage évidemment au peuple maorais,
00:33leur faire part du soutien de toute la communauté, évidemment.
00:38Saluer les gendarmes, les policiers, les pompiers.
00:42J'étais vendredi à Enedis dans les Yvelines, qui envoient des cohortes.
00:46Je trouve que l'élan et la solidarité nationale est exceptionnelle.
00:49Je veux aussi rendre hommage, vous l'avez souligné, à Estelle Youssoupha,
00:53qui est pour moi une des très grandes ambassadrices de notre pays,
00:56qui plus est sur le travail qu'elle mène pour Mayotte, je l'appelle l'étoile d'outre-mer.
01:01Typiquement, je pense que Estelle Youssoupha serait une très bonne première ministre d'outre-mer.
01:07Elle sait de quoi elle parle, et c'est important,
01:09parce que la reconstruction de Mayotte ne se fera pas en un claquement de doigts, évidemment.
01:15Il n'est pas d'usage, et je ne vois pas comment aujourd'hui une journée de deuil national
01:20pourrait être traduite par une journée de casting gouvernemental.
01:24Je ne vois pas comment aujourd'hui on ne puisse pas respecter à la lettre
01:28cette journée de deuil national voulue par le Président de la République.
01:31François Beyrou, je serai à 11h ce matin pour cette minute de silence
01:36qui sera instaurée dans les Yvelines, notamment à Poissy.
01:40Évidemment qu'il faut respecter ça, de la dignité en lettres majuscules.
01:45Parmi les problématiques qui sont soulevées par Estelle Youssoupha, dont on parlait à l'instant,
01:48il y a la question de l'immigration, le droit du sol à Mayotte.
01:51Comment on peut régler véritablement cette question, ce dossier, pour la reconstruction à venir ?
01:57D'abord, vous avez des experts en la matière, vous avez des spécialistes.
02:00Vous parlez à juste titre de ma collègue que j'apprécie beaucoup, on l'aura compris, Estelle Youssoupha.
02:05Par exemple, l'ancien préfet des Yvelines, Jean-Jacques Brault, est un fin connaisseur du terrain,
02:10tout comme peut l'être Sébastien Lecornu.
02:13Adossons-nous à celles et ceux qui sont experts en la matière
02:17et partageons avec eux le diagnostic de la situation comme avait commencé de le faire Gérald Darmanin.
02:22Mais je vois bien aujourd'hui, il y a un sujet d'eau, il y a un sujet potentiel d'épidémie,
02:26comme il y en a eu un au mois de mars dernier, d'épidémie de choléra.
02:29A l'époque, il y avait 230 personnes qui avaient été contaminées, ça avait entraîné 7 décès.
02:34Malheureusement, on va avoir un diagnostic qui va être terrible.
02:37C'est la raison pour laquelle, oui, il nous faut une concorde nationale
02:41et certainement pas de la politique politicienne dont les Français exsacrent.
02:45J'y reviens quand même à cette politique politicienne, cette annonce du gouvernement.
02:48Pourquoi est-ce que ça bloque ? Pourquoi est-ce que François Bayrou a autant de peine à annoncer son équipe gouvernementale ?
02:54Monsieur Bonnet, François Bayrou n'a pas plus de peine que de difficulté, que de responsabilité à former ce gouvernement
03:01comme l'avait eu Michel Barnier. Composer un gouvernement avec l'exigence des Français
03:08qui nous réclament de pouvoir nous entendre, qui est une première dans la Ve République,
03:13c'est-à-dire qu'il n'y a pas de majorité à l'Assemblée, mais des minorités qui entraînent une majorité,
03:19fait que définitivement, et je le redis une énième fois,
03:22il faut que les partis politiques comprennent que le pays doit passer avant les partis.
03:27Si on ne comprend pas ça, alors on pourra voir Monsieur Barnier, Monsieur Bayrou,
03:32une autre Première Ministre, le cas échéant, ça ne fonctionnera pas.
03:36Il y a une grande responsabilité de la part des partis politiques.
03:39Ensuite, le moment venu, il y aura des séquences électorales,
03:42et les Français choisiront et diront qui ils souhaiteront.
03:46Il faut qu'il y ait des personnalités connues au sein de ce gouvernement.
03:49Les noms de Xavier Bertrand ou encore Gérald Darmanin sont régulièrement cités pour entrer dans cette équipe.
03:54Vous, vous êtes favorable à ce qu'il rentre au gouvernement ?
03:56Moi, je suis toujours favorable à ce que des gens, et qui plus est, qui ont été maires,
04:00soient effectivement dans le façonnage de ce qu'on peut imaginer au gouvernement.
04:07Vous parlez de Xavier Bertrand, si il y a bien quelqu'un qui connaît son domaine et son territoire, c'est bien Xavier Bertrand.
04:12Vous parlez de Gérald Darmanin, c'est la même chose.
04:14Je connais également François Rebsamen, qui a été un excellent maire de Dijon.
04:18Et vous voyez, ce n'est pas une question de sensibilité politique.
04:20Oui, on a besoin de celles et ceux qui sont en adéquation avec la réalité du terrain.
04:25Si on s'adosse à celles et ceux qui sont sur la réalité du terrain,
04:28lorsqu'ils ont eu des fonctions locales, alors il n'y aura pas de surprises au niveau national.
04:32Et on sera peut-être un petit peu moins déconnecté de la réalité telle que les Français nous le reprochent parfois.
04:37C'est ça qu'il nous faut. Et ensuite, chacun sera jugé au résultat.
04:41Vous entendez aussi que Xavier Bertrand ne fait pas l'unanimité au sein du RN.
04:45C'est un euphémisme que de le dire. Il pourrait être un problème pour Marine Le Pen.
04:49Ce n'est pas être un problème pour Marine Le Pen ou quiconque, ce n'est pas ça le sujet.
04:53Est-ce que c'est une solution pour faire avancer le pays ?
04:57J'ai toujours dit que, quel que soit le Premier ministre, et disons-le aujourd'hui, M. Bonnet, dans cette 17e législature,
05:03soutenir le gouvernement, c'est faire avancer la France et c'est ce qu'attendent les Français.
05:08Nous en sommes là aujourd'hui. Et c'est finalement mettre en place un nouveau logiciel,
05:12comme ont pu le mettre en place les voisins européens.
05:15On n'est pas un microclimat. De la même manière qu'ici en France, on fait un départ en retraite à 64 ans,
05:21on n'est pas un microclimat. C'est 65-67 chez les voisins européens.
05:25Et on souhaiterait la remettre à 62 ou 60 ans. Il faut arrêter.
05:30Il serait peut-être temps d'ouvrir les yeux et d'écouter tout le monde en se tirant de vous.
05:33J'entends ce matin votre appel à l'unité sur CNews et sur Europe 1, mais force est de constater
05:38que le socle sur lequel va s'appuyer François Bayrou est finalement le même que Michel Barnier.
05:41Le Parti socialiste ne participera pas à cette coalition gouvernementale. Est-ce que c'est un échec pour le Premier ministre ?
05:46Ce n'est pas un échec pour le Premier ministre. Le Parti socialiste prend ses responsabilités.
05:50Le Parti socialiste, c'est formidable, ne veut pas participer. Je souhaite qu'il puisse changer d'avis.
05:55Ne pas participer à ce gouvernement, mais alors multiplier les exigences.
05:59C'est comme au restaurant. On commande, on commande, on commande, on commande, puis on dit
06:02« Oh, je n'ai pas d'oseille pour payer. Comment on fait ? » Non, il faut arrêter.
06:05Je pense qu'il faut que nous soyons responsables. Et moi, j'appelle les socialistes à un peu plus de responsabilité
06:11parce qu'on voit bien ce qui s'est passé. La motion de censure qui a renversé l'ancien gouvernement,
06:16vous voyez où elle mène, c'est un mois de latence et c'est un mois de retard pour les Français.
06:21Et c'est un peu d'instabilité qui nous est pointée du doigt par les organes, notamment européens.
06:26Ça, c'est irresponsable. Encore une fois, chacun sera jugé au résultat et les Français seront les garants de cela.
06:32Puisqu'on parle du casting de cette prochaine équipe gouvernementale, il y a un homme qui devrait rester.
06:37A priori, c'est Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur démissionnaire.
06:40Dans une interview chez nos confrères du Journal du dimanche, il dit vouloir des mesures fortes sur l'immigration.
06:45Ce sont les garanties qu'il a demandées à François Bayrou. Est-ce que votre groupe, Ensemble pour la République,
06:50présidé, je le rappelle, par Gabriel Attal, est prêt à s'engager dans cette voie ?
06:54Est-ce que vous pouvez assurer que Bruno Retailleau aura le soutien total de ce groupe ?
06:58Alors, moi, je ne suis pas Gabriel Attal, je ne suis pas porte-parole du groupe.
07:02Je suis moi, les autres sont déjà pris. Donc, je vais vous dire ce que je pense, moi.
07:05Je pense que c'est un très bon choix que Bruno Retailleau soit Premier ministre, soit ministre de l'Intérieur.
07:12Parce que les quelques mois, les quelques grandes semaines qu'il a pu passer en tant que ministre de l'Intérieur ont été saluées sur le terrain.
07:18Et moi, j'écoute le terrain. Et moi, je vois bien qu'on a besoin, effectivement, de mesures qui mettent en place la réciprocité entre les droits et les devoirs.
07:26Le sujet de l'immigration, ce n'est pas un sujet, je dirais, ultra prioritaire.
07:30Mais c'est un sujet qui fait que les lois, on ne les interprète pas, on les applique.
07:35Et c'est ce que souhaite M. Retailleau.
07:37Je disais en coulisse tout à l'heure que lorsque j'étais maire de Poissy, on a baissé la délinquance juvénile de près de 30%.
07:43Avec des outils, avec des opérations qui faisaient qu'on était dans la réciprocité entre les droits et les devoirs.
07:49Et on n'a pas oscillé entre laxisme et impunité. C'est ça, ce qu'attendent les Français.
07:54Et donc, je pense que Bruno Retailleau, mais on pourrait parler dans d'autres domaines, Rachid Yadati,
07:59on pourrait parler également dans d'autres domaines de gens comme Sébastien Lecornu,
08:04voilà des personnes qui savent de quoi ils parlent et voilà des personnes qui incarnent, je crois, ce qu'attendent également les Français.
08:09Je pourrais citer d'autres collègues, de gauche par exemple, Jérôme Guedj serait un très bon ministre.
08:15Karim Bouamram...
08:16On l'a appelé ce matin, Jérôme Guedj a accepté une éventuelle offre de...
08:20Encore une fois, on n'est pas sur un truc de casting, c'est pas le Cluedo là.
08:23Mais typiquement, Karim Bouamram, le maire de Saint-Ouen, que je connais très bien, avant même qu'il ait été maire,
08:29voilà des gens qui devraient s'engager. Pourquoi ?
08:31Attention, les trains ne passent pas deux fois et c'est pas un sujet de parti politique, c'est un sujet pour les Français.
08:36Vous parlez des Français justement, comment vous expliquez ce décalage ?
08:39Vous avez une large majorité des Français qui disent vouloir des mesures de fermeté en matière d'immigration,
08:44pourtant politiquement, on a du mal à voir ces mesures arriver, il y a des oppositions,
08:48je vous parlais tout à l'heure du groupe Ensemble pour la République,
08:50comment vous expliquez ce décalage entre les représentants politiques et puis cette volonté des Français ?
08:56C'est-à-dire qu'il y a des choses qui ne se grèvent pas, Monsieur Bonnet.
08:58C'est ça le sujet, il y a des choses qui ne se grèvent pas.
09:00Et pourtant, quand vous êtes maire, que vous êtes député, que vous êtes ministre,
09:05on doit être en face de la réalité, on doit mettre nos actes face à nos maux.
09:09C'est pas toujours le cas et quand on tergiverse, à un moment donné, on est rattrapé par la patrouille
09:14et on se retrouve avec une dissolution et on se retrouve avec un pays qui est en pleine instabilité.
09:19Moi, j'appelle à de la clarté, il nous faut de la clarté, dans ce domaine comme dans d'autres.
09:23Mais je ne brandis pas l'épouvantail de l'immigration.
09:26Les Français, qu'est-ce qu'ils veulent ? Ils veulent être protégés.
09:28Les Français, ils veulent être respectés.
09:30Il nous faut restaurer l'autorité de l'État dans toutes les strates de la société.
09:34Que ce soit avec les élus, que ce soit avec les policiers, avec les pompiers, avec les enseignants
09:38et je vais même vous dire, les citoyens entre eux, parce que la France est un beau pays.
09:42Ce serait bien qu'on puisse lever un tout petit peu la tête parfois par rapport à cela.
09:45Tout n'est pas parfait, mais la France est un beau pays et la France mérite de rester la France.
09:50Face à cette instabilité politique, il y a deux partis qui semblent se préparer pour une éventuelle présidentielle anticipée.
09:56Il s'agit de la France Insoumise et du Rassemblement National.
09:59Comment vous voyez ces deux partis qui envisagent que l'élection présidentielle intervienne avant 2027 ?
10:05Écoutez, la France Insoumise comme le Rassemblement National, s'ils veulent préparer 2027, c'est leur sujet.
10:11Pardonnez-moi, moi, ce n'est pas le mien.
10:13Moi, notre sujet, notre sujet principal, c'est déjà de préparer les quelques mois qui viennent.
10:17De faire passer un budget. Pas pour nous, pour les Français, encore une fois.
10:20C'est ça, notre intérêt premier.
10:22Et puis derrière, être suffisamment clair.
10:24Encore une fois, je vous le dis, Monsieur Bonnet, être suffisamment clair. Pourquoi ?
10:27Parce que sinon, quand je parle de se faire rattraper par la patrouille, il se passera ce qui a pu se passer ces derniers mois.
10:32C'est que d'un côté, vous aurez un espèce de communautarisme exsangue,
10:35et de l'autre côté, vous allez encore avoir un concours lépine pour savoir pourquoi le Rassemblement National n'est pas aujourd'hui au pouvoir.
10:43C'est ça, ce sur quoi nous devons nous intéresser, et qu'on ait un vrai postulat.
10:48Moi, je suis pour l'intérêt général.
10:50La France Insoumise et le Rassemblement National veulent préparer 2027, c'est leur sujet.
10:55Ce n'est pas le nôtre. Ce n'est pas celui des Français.
10:57Celui des Français, c'est que le frigo se remplisse, encore une fois, qu'il soit protégé,
11:01et finalement, pardonnez-moi, et en cette période de fête, qu'on arrête un tout petit peu de les emmerder.
11:05C'est ça que les Français souhaitent.
11:06Sur le terrain, je vais vous dire, on n'entend pas parler de la présidentielle.
11:09On n'entend même pas parler, je vais vous dire, du cachyme du gouvernement.
11:12Donc, les Français, si on peut leur lâcher un petit peu les baskets, c'est bien aussi.
11:15En tout cas, il y a un climat de tension politique qui est palpable.
11:18Vous avez eu, vous, dans le passé, des mots très durs à l'égard de la France Insoumise.
11:22Vous avez même demandé à ce qu'on interdise ce parti politique.
11:25Et ce climat de tension, il a des répercussions très concrètes.
11:28Il vous est arrivé des problèmes il y a peu de temps.
11:31Vous avez été la cible de menaces.
11:33Est-ce que vous pouvez nous raconter brièvement ce qui vous est arrivé ?
11:36Je ne suis pas plus, je dirais, un homme qui a été menacé que les femmes de ce pays, que les élus de ce pays.
11:43Pour la troisième fois, j'ai eu des menaces de mort trois jours consécutivement.
11:46Et j'ai envie de dire malheureusement, parce que je suis triste pour ce monsieur qui n'est pas bien.
11:51Il est paru en comparution immédiate.
11:54Il y a eu huit mois et quatre mois fermes.
11:57Et je suis triste pour lui parce que c'est un monsieur qui doit souffrir.
12:00On a un vrai sujet de la psychiatrie en France.
12:02Oui, je ne devrais pas forcément dire ça, non pas qu'il y ait un sujet de la psychiatrie, mais que ce monsieur doit souffrir.
12:07Et je pense qu'on devrait aussi en faire une grande cause nationale.
12:09Maintenant, quand un élu est attaqué, je le redis, quel qu'il soit, quand un élu est attaqué, c'est la République qu'on attaque, c'est la France qu'on blesse.
12:16Et tous les élus devraient se manifester par rapport à cela.
12:19Et permettez-moi de, je le dis, comme pour les citoyens, remercier les forces de sécurité, monsieur le préfet, la justice, pour la célérité dont ils ont fait preuve cette fois-ci.
12:29Carloly, vous êtes un homme de terrain, on en parlait, on va approcher du réveillon de Noël.
12:34Il va peut-être être question de politique à table.
12:36A votre avis, de quoi les Français vont parler lors de ce réveillon ?
12:40Est-ce que le lien entre la politique et les Français est un peu distendu, justement à cause de cette instabilité, à votre avis ?
12:46Un bon foie gras, avec un bon chutney, avec du gros sel qu'on peut trouver, avec des coquilles Saint-Jacques.
12:52Elles ne sont pas toutes très chères.
12:54Il y a des affaires à faire aujourd'hui.
12:56J'en profite pour dire que consommer français, c'est aussi une belle chose.
13:00Parce que l'art de la table, c'est quelque chose.
13:02Et c'est d'abord, je crois, ce à cela sur lequel il faut penser.
13:06Et puis avoir une pensée pour toutes ces personnes qui, malheureusement, souffrent dans notre beau pays.
13:12Et elles méritent notre attention.
13:14C'est la raison pour laquelle, samedi, par exemple, j'étais avec les Toits du Coeur, avec les opérations du Rotary.
13:19C'est ça aussi, s'engager.
13:20Je dis souvent qu'aimer les gens, ça ne s'apprend pas dans le dictionnaire.
13:23Quel est le sujet de préoccupation des Français qui vont exposer, pendant ce réveillon, à votre avis ?
13:27C'est quoi ? C'est le pouvoir d'achat ? C'est la dette de la France, par exemple ?
13:30Je pense que c'est d'abord le pouvoir d'achat avant la dette de la France.
13:33Quand on a été maire d'une collectivité, c'était surtout voir comment on pouvait satisfaire nos administrés.
13:39Le désendettement des collectivités venait sur l'échelle de la hiérarchie,
13:44mais n'était pas dans le top 3, si je dois vous dire les choses.
13:46Merci beaucoup, Karl-Oliv, d'avoir répondu en direct à nos questions, en direct sur CNews et sur Europe 1.
13:51Bonne fête, joyeux Noël à vous, Karl-Oliv.
13:53Merci.

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