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En 1967, durant le Mardi gras. Pensionnaire d'un lycée catholique, Françoise est victime d'un inquiétant cauchemar au cours duquel elle assiste à une succession de scènes d'une violence rare. A son réveil, elle se persuade qu'il ne lui reste plus qu'une seule nuit à vivre, et décide de profiter pleinement des dernières heures de son existence. Avec Delphine, une amie, elle fait donc le mur, déterminée à rejoindre une fête qui se déroule à proximité. Sans moyen de locomotion, les deux jeunes femmes se rendent au bar du coin où elles abordent un homme mystérieux qui accepte rapidement de les conduire sur place...
Transcription
00:00Dans le sens des débuts d'une montée, c'est oui. Dans le sens inverse, c'est non.
00:03Est-ce qu'il va m'arriver quelque chose de grave ?
00:09Vous n'êtes pas souffrante. Je dois seulement dormir.
00:12C'est la nuit qu'il faut dormir.
00:14Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras en poussière.
00:18Demain à l'aube, je serai morte. Je le sais.
00:21Mets-moi ça ! Mets-moi ça, stellale !
00:25Ce soir, faites déguiser pour le carnaval dans la maison vide,
00:28pour celles qui n'ont pas peur.
00:30Viens, il ne faut pas se retourner.
00:39J'ai fait un cauchemar. J'en fais souvent, mais jamais comme celui-là.
00:43Qu'est-ce qu'on peut faire en une seule nuit ?
00:45Moins une chose, mademoiselle.
00:48C'était réel comme un prophétie.
00:51Vous attendez ?
00:52Vous faites jeune.
00:53Je suis plus vieux que j'en ai l'air.
00:56Moi, je n'aurai jamais 20 ans.
01:02Cette nuit, c'est ma dernière nuit.
01:06Les gens d'ici ne pensent pas qu'autre chose est possible,
01:08mais ça ne veut pas dire que ça n'existe pas.
01:10C'est pour ça qu'il faut faire un maximum de bruit pour que les dieux nous entendent.
01:20Antoine !
01:21Antoine !
01:25Dans le sens des aiguilles d'une mort si je vis, dans le sens inverse si je mours.