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Face aux guerres et aux tensions qui sévissent dans le monde, le trafic aérien s'est considérablement modifié ces dernières années. Les détours sont fréquents, ce qui peut augmenter le temps de vol.

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Transcription
00:00Le ciel n'apparut si petit pour le réseau aérien.
00:03De la guerre en Ukraine au conflit du Moyen-Orient,
00:06il suffit de jeter un œil à Flightradar pour se rendre compte de l'ampleur des zones limitées.
00:11Ukraine, Syrie, Iran, Irak, tous ces pays sont largement évités.
00:17Les détours sont faits en fonction de la compagnie,
00:23si elle est bienvenue ou pas, au-dessus du pays considéré.
00:29La Biélorussie par exemple, elle peut voler Russie.
00:32Ce n'est pas le cas de la France ni des alliés de l'Ukraine,
00:35pour qui le ciel russe est un danger.
00:37S'il y a une panne quelconque, ce qui peut arriver,
00:40et si à partir de cette panne il faut qu'il se pose sur un terrain russe,
00:44il ne redécollera pas parce que les Russes vont confisquer l'appareil.
00:47La compagnie et son pays d'origine ont le dernier mot en accord avec les services de renseignement
00:52pour décider de survoler ou non une zone.
00:54De nombreuses liaisons empruntent ainsi des chemins plus longs,
00:57comme ici un Paris-Tokyo sur une ligne française.
01:01Particulièrement, il y a un pays qui est interdit de survoler,
01:03et les compagnies ne vont pas s'amuser à le survoler.
01:05Donc ils font un détour et ça peut augmenter le temps de vol de quelques heures
01:10et donc augmenter le prix du billet.
01:12Cela peut coûter plusieurs milliers d'euros à une compagnie
01:14pour une heure de vol supplémentaire.
01:16Mais au vu de la sécurité aérienne, cela n'a pas de prix.
01:20Le 1er octobre dernier par exemple,
01:22un voleur France a survolé le ciel irakien
01:25au moment d'une attaque de missiles iranienne.

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