Justice - Jean-Yves Prigent, ancien patron du Kayak Français condamné : Cette vidéo dans laquelle il déshabillait des sportifs

Jean-Yves Prigent, ancien patron du Kayak Français condamné pour agressions sexuelles : Cette vidéo de 2013 qui réapparait dans laquelle il avait déshabillé les sportifs et sportives et qui est publié sur le site internet du Parisien

Jean-Yves Prigent et sa femme Marie-Françoise brandissent fièrement le Gwenn Ha Du, le drapeau breton. On y voit aussi une vingtaine de jeunes kayakistes, garçons et filles, cheminant joyeusement, tous culs nus.

La vidéo se termine par une photo de groupe, toujours fesses à l’air, assortie du hashtag #bzh.

Le 7 novembre 2024, Jean-Yves Prigent a été mis en examen et placé en détention provisoire à Rennes pour viols, agressions et harcèlement sexuels envers trois mineurs. Des faits qu’il reconnaît partiellement.

Le Breton avait déjà été condamné au mois de juillet à quatre ans de prison pour agressions sexuelles sur deux mineurs de plus 15 ans.
Les faits s’étaient déroulés en mars 2024 lors d’un week-end de compétition à Châteauneuf-sur-Cher. Comme il en avait l’habitude, M. Prigent avait proposé d’emmener dans son van aménagé des jeunes espoirs qu’il avait pris sous son aile.

Une dizaine de jours plus tard, l’un des adolescents s’était présenté à la gendarmerie de Bruz, près de Rennes, pour déposer plainte. Il avait expliqué que leur mentor l’avait agressé durant la nuit alors qu’ils dormaient ensemble dans la même couchette.
Il avait commencé par lui caresser le dos, puis les fesses avant de mettre sa main sur son sexe, au-dessus du caleçon. L’adolescent lui avait alors immédiatement demandé d’arrêter et l’avait confronté le lendemain. L’entraîneur s’était excusé.

Cela ne l’avait pas empêché de recommencer la nuit suivante avec un autre adolescent qui dormait aussi dans son van, en allant encore plus loin.

Cette seconde victime avait été réveillée par la main de son entraîneur dans son caleçon en train de saisir ses testicules.

« Quand il m’a repoussé, j’ai tout de suite arrêté et j’ai respecté le sommeil du jeune », a précisé M. Prigent qui reconnaît avoir « déraillé ».