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00:00Depuis 2021, c'est 1 082 élus municipaux à travers le Québec
00:04qui ont quitté leur fonction.
00:06Le Bas-Saint-Laurent en ressort grand perdant avec 176 postes
00:10vacants. Après près de 30 ans d'expérience dans l'appareil
00:14municipal, Michel Lagacé remarque que les temps ont
00:18changé.
00:20La charge de travail s'est considérablement accrue entre
00:24la fin des années 80 versus aujourd'hui.
00:27Pour les élus, les attentes des citoyens et les exigences du
00:31gouvernement du Québec sont devenues écrasantes. Résultat,
00:34même les vétérans jettent l'éponge.
00:38Parce que moi, j'en connais qui ne se représentent pas en
00:41novembre et qui ont fait deux, trois mandats. Puis c'est
00:44suffisant, là aussi, un moment donné.
00:47Être un élu, c'est plus qu'un simple passe-temps pour un
00:50citoyen qui veut s'engager comme à l'époque.
00:53Quand on s'occupait de la voirie hivernale, estivale,
00:57l'acaduque, les égouts, un peu de loisirs, bien aujourd'hui,
01:00on est en éducation. On se préoccupe d'éducation, de
01:04santé et de services sociaux, d'itinérance.
01:08La fusion est-elle une solution?
01:10Pour plusieurs, les échanges de services sont un bon début.
01:14Les pompiers, peut-être les travaux municipaux aussi,
01:18qu'on peut fusionner entre deux municipalités.
01:22Si le poste d'élu est plus exigeant, il faudra aussi
01:25discuter d'argent.
01:26Il n'y a pas personne qui souhaite augmenter son salaire,
01:30mais on sait bien que...
01:31puis j'en suis un, je me dis que le suivant, il n'acceptera pas
01:34ce que j'ai accepté.
01:36C'est impossible.
01:37À l'aube des prochaines élections municipales de 2025,
01:40dans 10 mois, l'heure est à la réflexion.
01:43Ariane Boyer, CIMT TVA, Rivières-du-Loup.