Regardez Le journal RTL du 04 janvier 2025.
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00:00RTL Soir, Guillaume Ouattara, bonsoir Guillaume.
00:08Bonsoir Isabelle, bonsoir à toutes et à tous, très heureux de vous retrouver en direct
00:12pour une heure d'information avec toute la rédaction de RTL, mobilisée pour vous informer
00:17avec à la une ce soir le grand coup de froid sur le nord-est de la France, vous le vivez
00:21depuis ce matin, il va s'intensifier dans la soirée, bonsoir Valérie Quintin.
00:25Bonsoir Guillaume.
00:26La tendance des prochaines heures pour commencer est cette vigilance à la neige et au verglas
00:30pour 30 départements du nord.
00:32Oui, une trentaine de départements en tout depuis la Normandie et les Hauts-de-France
00:35jusqu'à l'Alsace et au Jura, en passant par le bassin parisien, nous allons assez rapidement
00:40avoir un petit peu de neige, c'est déjà le cas vers le Pas-de-Calais, vers la Picardie
00:43ou encore le département du nord, le plus difficile viendra ensuite avec les pluies
00:47verglaçantes attendues sur tous ces départements pour l'heure, ces pluies verglaçantes sont
00:51concentrées sur la Normandie, la Bourgogne, elles devraient atteindre l'Ile-de-France
00:55avant 19h.
00:56Merci beaucoup Valérie, on y revient dans un instant, on ira dans l'Est où les départements
01:02veulent à tout prix éviter d'avoir des automobilistes coincés sur la route et pour ça ils sortent
01:07les grands moyens.
01:08Dans ce journal également, ce document RTL du surveillant pénitentiaire pris en otage
01:12hier avec quatre de ses collègues, ça s'est passé dans la prison d'Arles dans les bouches
01:16du Rhône, cinq heures d'un calvaire qui aurait pu très mal finir, vous l'entendrez.
01:21L'hôpital public est en crise et la coalition du Nouveau Front Populaire propose ce samedi
01:26des solutions concrètes pour en sortir.
01:28Le député socialiste de la Mayenne, Guillaume Garraud, nous dévoilera ses pistes de sortie
01:32de crise dans cette édition.
01:34Trois semaines après le passage dévastateur du cyclone Chido-Mayotte se remet à peine
01:39de cette catastrophe naturelle, tandis que l'électricité revient peu à peu sur l'archipel
01:43et que Marine Le Pen est attendue sur place demain, vous entendrez le cri du cœur d'un
01:47Mahorais qui nous décrit une situation toujours très compliquée.
01:50Comment la crise de nerfs d'une adolescente a pu engendrer un arrêt d'urgence d'un avion
01:55d'Izzy Jets, histoire à peine croyable à suivre dans ce journal.
01:59La colère des agriculteurs, on y revient également.
02:01La motion de censure le mois dernier a mis un coup d'arrêt à plusieurs mesures annoncées
02:05pour leur venir en aide.
02:06Ils promettent des mobilisations dès demain à Lyon et à Paris notamment.
02:11Et puis, on va parler foot, évidemment, la rencontre en cours pour cette 16e journée
02:15de Ligue 1, Reims mène 1-0 à Saint-Etienne et c'est pour le moment l'almitant.
02:20On vous fait suivre tout ça en direct.
02:22Et puis, dans le mag du samedi soir, on vous parlera de la fermeture du parc aquatique
02:26Marineland, 55 ans après son ouverture.
02:28Cette institution du sud met la clé sous la porte, que deviendront les deux orques
02:33et les milliers d'autres animaux qui y vivent ?
02:35Notre invité enceinte soigneur de Marineland lève le voile sur la suite.
02:44Vous le vivez sans doute chez vous depuis ce matin.
02:45Il fait froid, très froid, une vague qui traverse le nord-est de la France et qui va
02:50continuer à la traverser toute la nuit.
02:52Valérie Quintin, 30 départements sont donc en vigilance.
02:55Orange, neige et verglas.
02:56Oui, les précipitations ont déjà commencé à l'ouest, en Normandie, en Ile-de-France.
03:00La Bretagne a aussi eu de la neige vers la mi-journée, très vite suivie par les pluies.
03:04Alors, pour les prochaines heures, la vigilance reste d'actualité des Hauts-de-France
03:08jusqu'au nord-est, avec de la neige dans un premier temps de l'ordre de 3 à 5 cm.
03:12Puis, les pluies verglaçantes prendront le relais sur des sols gelés.
03:15Les conditions risquent d'être vraiment compliquées sur les routes.
03:18Cette alerte se terminera très tôt demain matin, avec la hausse des températures qui
03:22va intervenir bien avant le lever du jour.
03:25Alors, en Ile-de-France, le préfet de police annonce la mise en place du plan de neige
03:28et verglas niveau 2.
03:29Très concrètement, depuis 17 heures, les limitations de vitesse sont abaissées de 20
03:33km heure sur toute la région, en dehors du boulevard périphérique.
03:37Et puis, il est recommandé d'avoir avec soi un équipement minimum de vêtements,
03:41d'eau et de nourriture.
03:43Si jamais vous vous retrouvez coincé dans votre voiture, évidemment, on ne vous le
03:47souhaite pas.
03:47Une autre région est également particulièrement touchée ce soir, c'est le Grand Est.
03:52C'est bien simple, tous les départements sont en vigilance orange.
03:55Bonsoir, Dimitri Ramelot.
03:56Bonsoir.
03:57Vous êtes le correspondant de RTL dans l'Est.
03:59Alors, vous avez pu échanger toute la journée avec de nombreuses préfectures.
04:03Et le moins que l'on puisse dire, c'est que rien n'est laissé au hasard.
04:07Oui, que ce soit dans les deux départements alsaciens, mais aussi en Lorraine ou en
04:10Champagne-Ardenne, les dix préfectures sont mobilisées.
04:13Des réunions de calage ont eu lieu cet après-midi.
04:16Et parmi les mesures prises, celles concernant les poids lourds.
04:18Dans l'aube, depuis quelques minutes, les camions ont l'interdiction de doubler et
04:22doivent réduire leur vitesse de 20 km heure.
04:25Puis, à partir de 19h, leur circulation sera interdite sur les routes nationales et
04:30les autoroutes. Dans le Doubs, le Jura et le territoire de Belfort, ce sont les
04:34poids lourds supérieurs à 7,5 tonnes qui ne pourront plus rouler à partir de 19h.
04:38Interdiction également dans la Marne, la Haute-Marne, le Haut-Rhin, la Haute-Saône
04:43et les Vosges entre 19h et 22h.
04:46Alors, bien sûr, les saleuses de la Direction interdépartementale des routes sont en
04:50alerte, mais aussi des engins de sociétés privées.
04:53Et plus surprenant, les services de l'État mettent également à contribution des
04:57agriculteurs comme Jean-Marc Bastien.
05:00Son exploitation est située à Vignoles, dans le sud-est de Nancy, et il est prêt à
05:05sortir avec son tracteur.
05:07Moi, aujourd'hui, en moins de dix minutes, on est prêt à partir.
05:10Devant, on a de la manège et derrière, un épandeur à sel.
05:14On regarde nos radars météo, à ce moment-là, on prend une décision.
05:17Donc, généralement, c'est tout ce qui est village, les routes souvent pentues où
05:22les saleuses évitent d'aller.
05:24Après, ça arrive aussi de faire des bouts de départementales quand la DDE n'arrive
05:28pas à intervenir.
05:30Et parmi les zones qui seront les plus surveillées ce soir, à l'extrême-est de la région,
05:34au niveau des frontières avec l'Allemagne et le Luxembourg, des salages préventifs
05:38pourraient y être effectués.
05:39Et la crainte, Dimitri, ce sont ces fameux naufragés de la route ce soir, mais aussi
05:44les accidents.
05:45Oui, l'objectif est d'éviter à tout prix des situations de chaos comme il y en a eu,
05:50un peu plus au sud, en Franche-Comté, sur l'autoroute A36, dans la nuit du 22 au 23
05:55novembre dernier, c'était dans le secteur de Belfort et Montbéliard, jusqu'à 5000
06:00camions totalement à l'arrêt pendant plus de 12 heures, suite à d'importantes chutes
06:05de neige.
06:06Les préfectures, sur leur site internet, mais également sur leurs réseaux sociaux,
06:09tentent d'appeler les automobilistes à la prudence, notamment, en cas de verglas,
06:14Saadia Tamé-Likèch, directrice de cabinet du préfet Dudou.
06:17« Ce soir et cette nuit, impérativement, il faut éviter les déplacements.
06:20C'est dangereux à pied, en deux roues, en quatre roues.
06:24Et si on doit vraiment se déplacer, être extrêmement prudent.
06:27Et si on voit qu'on est sur une zone de glace, s'arrêter, laisser le moteur tourner
06:32avec le chauffage et attendre que le verglas redevienne haut.
06:36»
06:37Et patience donc, sachant que l'épisode ne devrait durer que quelques heures, avec
06:41un fort redout annoncé dès demain matin.
06:44Merci beaucoup Dimitri Ramelot, correspondant de Hertel dans l'Est.
06:47Vous le disiez à l'instant, et je me tourne vers Valérie, la bonne nouvelle c'est donc
06:51le redout, les températures vont remonter dès demain Valérie.
06:54« On va gagner pas moins d'une dizaine de degrés d'un seul coup, mais avec un ciel
06:59bien chargé des pluies et du vent sur toute la moitié nord du pays, plus au sud du soleil
07:04excepté du Languedoc au sud du Massif central, ainsi que dans le sud de la Corse où là
07:08on attend quelques pluies.
07:09Enfin attention en montagne et particulièrement dans les Alpes du Nord, il va faire beau,
07:13il y a de la neige, c'est tentant, mais le risque d'avalanche y est très élevé de
07:174 sur 5 en Maurienne, dans le Beaufortin ou encore en Vanoise, donc soyez très prudents
07:21contre la température.
07:22Donc un joli 12 degrés pour Paris, Lille et Macron demain après-midi, 13 à Toulouse,
07:2715 à Grenoble et 16 à Marseille.
07:29Merci beaucoup Valérie Quintin pour ces prévisions.
07:33A 18h07 sur RTL, cette information que l'on vient d'apprendre, c'est la mort de Claude
07:38Allègre, ancien ministre de l'Education Nationale de Lionel Jospin.
07:41Il avait été ministre de l'Education Nationale de la Recherche et de la Technologie de 1997
07:47à 2000.
07:48Il était également géochimiste, en plus d'être un homme politique mort donc à l'âge
07:52de 87 ans.
07:53RTL, il est 18h08, on passe à ce document, ce témoignage d'un surveillant pénitentiaire
08:00à prise en otage hier pendant cinq heures dans la prison d'Arles, dans les bouches
08:03du Rhône.
08:04Cinq heures d'un huis clos sous haute tension où son sang-froid a sans doute sauvé sa
08:08vie et celle de quatre de ses collègues.
08:10Alberto a 54 ans, il est surveillant pénitentiaire depuis plus de 20 ans.
08:14Au lendemain des faits, il reste profondément marqué par cet événement.
08:17Il se confie au micro RTL d'Etienne Baudu.
08:20Moi je l'appelle sur l'étage pour qu'il me l'envoie au niveau de l'infirmerie.
08:24Une fois qu'il arrive, moi je le passe au détecteur de métaux.
08:27Il ne sonne pas, il n'y a rien qui me dit qu'il a quelque chose.
08:29Il reste deux, trois, quatre, cinq minutes et il ressort, il me dit je vais aux toilettes.
08:33Il va aux toilettes et c'est là quand il se tourne, c'est là que je vois qu'il est
08:36armé de deux pointons au niveau de ses mains, qu'il a deux grandes pointes calées entre
08:40ses doigts.
08:41C'est là que ce barricade qui met un lit médical, qui bloque la porte d'entrée
08:45comme ça.
08:46Et après, il a donné ses revendications, ce qu'il voulait, être transféré sur le
08:50champ, n'importe où, ça ne le dérangeait pas, mais il voulait partir aujourd'hui.
08:54Il y avait des phases où il était très énervé parce qu'il ne voulait pas voir
08:58des groupes d'intervention de chez nous, il voulait que ce soit uniquement le maire
09:02de la ville ou la gendarmerie.
09:04Et là, qu'est-ce que vous faites ? Il y a le personnel soignant qui est là, la médecin,
09:08les trois infirmières.
09:09Elles sont éparpillées, une infirmière d'un côté, le médecin, la psychiatre d'un
09:12autre et une autre infirmière qui est à côté de moi, je veux dire, dans mon bureau.
09:15Après, on arrive à nous déplacer.
09:18Petit à petit, on a réussi à se regrouper.
09:21Au moment où ça a duré dans le long terme, quand on a réuni les repas, j'ai fait en
09:25sorte de mettre les repas tous dans la même pièce.
09:27Ça me permettait de les réunir tous au même endroit.
09:29Et donc là, Alberto, ça dure cinq heures ?
09:31C'est ça.
09:32Cinq heures sur lesquelles on essaye de discuter avec lui, qu'il essaie de comprendre par
09:36moments qu'il ne veut pas.
09:37Il a été toujours en boucle sur ces problématiques de racisme, de mécontentement, d'abus de
09:42pouvoir.
09:43Le fait qu'il était un grand sorcier, qu'il pouvait nous faire du mal à tout moment.
09:46Ça partait un peu dans tous les sens.
09:49On essayait de discuter avec lui, mais surtout de ne pas entrer à l'inverse de ce qu'il
09:54pensait.
09:55Il rentrait des fois dans des colères et donc il fallait le faire redescendre.
09:58À un moment donné, il réussit à libérer la médecin.
10:01On lui demande, on lui dit avec une infirmière, on lui dit est-ce que tu peux libérer la
10:06psychiatre ? Elle a un petit bébé à récupérer.
10:08Alors au début, il ne voulait pas l'entendre, il a dit non, je m'en fous, moi aussi j'ai
10:11des enfants.
10:12Je lui dis mais elle, c'est un petit bébé, il faut qu'elle le récupère.
10:15Montre-nous que tu veux faire quelque chose et qu'on puisse aller dans ton sens aussi.
10:19Il dit bon, ok, c'est bon, qu'elle sorte, mais qu'elle.
10:23Le Red est à ce moment-là aussi dans le couloir ou présent ?
10:26Le Red, oui, il est là.
10:27J'avais mon téléphone et le négociateur m'avait déjà contacté.
10:31Petit à petit, je lui dis laisse-le rentrer, au moment où il te discute là, tu vois que
10:34ce n'est pas un gars de chez nous.
10:35Mais à peu près 10-15 minutes après, le négociateur est descendu et le négociateur
10:39lui dit écoute, j'attends justement ton document, j'ai des bonnes nouvelles, tu vas partir.
10:43Et puis après, il rend son premier poinçon et il sort.
10:46Et il rend son deuxième poinçon.
10:47Et là, le Red intervient, le maîtrise, il le met au sol et puis c'est parti.
10:52J'imagine que ça a été quand même cinq très longues heures, très stressantes.
10:56Je suis encore à chaud, un peu moins par rapport à hier.
10:59Mais d'ailleurs, même le détenu le dit, ça va que c'est lui.
11:02Parce qu'avec un autre surveillant, je le clavais, je le plantais.
11:05Alors après, bon, nous sur place, à ce moment-là, on ne s'en rend pas trop compte.
11:10Mais après, quand on en parle, quand on voit la chose, on se dit ouais, c'est vrai que
11:15quelque part, heureusement que c'était moi.
11:16Un document RTL signé Etienne Baudu, alors cette prise d'otage, évidemment, elle met
11:21en lumière les difficultés de tout le système carcéral.
11:24Et ce sera au cœur de l'interview de Gérald Darmanin, nouveau ministre de la Justice,
11:29invité de RTL matin lundi à 7h40.
11:31Le lendemain mardi, même heure, ce sera Bruno Retailleau au micro RTL de Thomas Soto.
11:37On vous fait vivre, évidemment, cette 16e journée de Ligue 1 et donc cette évolution
11:41du score.
11:42On est à la 53e minute et c'est un partout entre Saint-Etienne et Reims donc.
11:48Et on va vous faire vivre, évidemment, toute la soirée, le foot sur RTL.
11:53Sortir de la crise de l'hôpital public, c'est l'objectif d'une lettre commune
11:57des différentes forces de gauche unies au sein du Nouveau Front Populaire.
12:00Plusieurs figures de la coalition, dont Lucie Castet, ancienne candidate du NFP pour Matignon,
12:05appellent à des mesures fortes pour réparer un système hospitalier qu'elle juge gravement
12:10affaiblie par des années de gestion budgétaire au détriment des besoins des soignants et
12:13des patients.
12:14Alors, parmi les propositions la gauche, l'installation d'un ratio minimum soignants-patients
12:19et une réforme de la liberté d'installation des médecins dans l'objectif de lutter
12:23contre les déserts médicaux.
12:25Bonsoir, Guillaume Garraud.
12:26Bonsoir.
12:27Vous êtes député PS de la moyenne.
12:29Pourquoi le NFP considère que l'hôpital public traverse ce que vous appelez une crise
12:33systémique ? Quelles sont, selon vous, les causes de cette situation ?
12:36Il y a urgence aujourd'hui parce que les conditions de travail des soignants, donc
12:43les conditions d'accueil des patients se sont largement dégradées année après année.
12:49Vous savez, le 31 décembre au soir, il y a quelques jours, j'étais en visite dans
12:54nos services publics à Laval et je suis allé côté de Madame la Préfète rencontrer les
12:59soignants aux urgences de l'hôpital.
13:02Et je peux vous dire qu'ils sont à bout, ils n'en peuvent plus.
13:06Certains étaient prêts de craquer.
13:09Pourquoi ? Parce que la pression est extrêmement forte et qu'ils n'ont pas les moyens de
13:13bien travailler.
13:14Donc aujourd'hui, l'urgence, c'est de réparer l'hôpital public.
13:18Ça veut dire qu'il faut assumer, mettre davantage de moyens, des moyens humains d'abord
13:23bien évidemment, mais aussi des moyens financiers pour qu'on puisse redresser l'hôpital
13:30qui quand même est un des piliers aujourd'hui, comme il a toujours été dans notre pays,
13:37un des piliers du service public.
13:39Il est indispensable d'en refaire une priorité nationale.
13:42Alors vous appelez notamment à l'instauration d'un ratio minimum de soignants par patient.
13:47Qu'est-ce que ça veut dire et comment vous souhaitez que ça soit mis en place ?
13:50Ça veut dire que d'abord, ça ne peut pas être mis en place du jour au lendemain.
13:53Ça veut dire simplement qu'il faut tracer un cap très clair en disant demain, les soignants
13:58pourront être garantis qu'ils ne seront plus soumis à cette pression dont je parlais
14:02il y a un instant.
14:03En faisant comment ? En donnant des ratios de patients par soignants.
14:09Ça veut dire qu'il n'y aura pas plus de patients par soignants, par infirmiers, par
14:14aides-soignants.
14:15Combien vous en voulez précisément de patients par soignants ? Vous avez une idée ?
14:18Ça, ce n'est pas les députés, ce n'est pas non plus le gouvernement tout seul qui
14:22pourra en décider.
14:23On a décidé, en tout cas on propose, de confier à la haute autorité de santé le
14:31soin de nous dire combien il faut de patients par service, parce qu'il est évident que
14:35en cardiologie ou en pédiatrie ou dans les services d'urgence, ce n'est pas évidemment
14:39le même nombre de soignants qu'il faut.
14:41L'objectif, c'est que chaque patient soit bien accueilli et que chaque patient ait la
14:46certitude, ait la garantie qu'il sera bien accompagné par un soignant.
14:52Et c'est ça qui compte aujourd'hui si on veut redonner de bonnes conditions de travail
14:58aux soignants.
14:59Ça veut dire de bonnes conditions de soins à tous les patients.
15:02Je le disais, ça ne peut pas se faire du jour au lendemain.
15:04En même temps, il faut évidemment former davantage de soignants, mais c'est un objectif
15:10très clair qu'il faut fixer aujourd'hui à la nation.
15:12Alors, est-ce que ce n'est pas paradoxal ? Vous dites qu'il faut soigner plus de patients,
15:17il faut former plus de médecins, mais dans le même temps, vous voulez revenir sur la
15:21liberté d'installation des médecins alors que les syndicats sont contre.
15:24La liberté d'installation, c'est dire je suis diplômé en médecine, je m'installe
15:28où je veux.
15:29Et dans vos projets, vous souhaitez dire aux médecins où ils doivent exercer.
15:32Est-ce que vous n'avez pas peur que ça vienne un peu casser les vocations ?
15:35Il ne s'agit pas de leur dire où ils vont exercer, mais il s'agit de leur dire où
15:40ils ne pourront plus exercer.
15:41Pourquoi ? Parce qu'il y a déjà suffisamment de médecins dans les territoires considérés.
15:46Aujourd'hui, plutôt depuis dix ans, on voit que les inégalités d'accès aux soins
15:50se sont aggravées dans notre pays.
15:52Il y a toujours plus de médecins à s'installer dans des territoires qui étaient déjà bien
15:57dotés il y a dix ans, et il y en a toujours moins dans les territoires qui étaient déjà
16:01les moins bien dotés il y a dix ans.
16:03Et donc, il faut aujourd'hui remettre de la justice, c'est-à-dire mieux répartir
16:08nos médecins en disant la chose suivante, c'est très simple, n'allez plus vous installer
16:11là où il y a suffisamment de vos collègues, mais allez exercer où vous voudrez, je dis
16:15bien où vous voudrez, mais là où vos patients vous attendent.
16:19Et c'est comme ça qu'on va rétablir la justice entre les Français et donc l'accès
16:23aux soins pour tous.
16:24Parce que je suis convaincu d'une chose, notre santé ne peut pas dépendre de notre
16:28code postal.
16:29Alors vous le dites très clairement, il faut que ça passe par une loi.
16:32On a en face de nous une assemblée qui est clairement divisée, qui n'a pas réussi
16:37à avoir d'accord sur le budget.
16:38Il y a des fragmentations de toutes parts.
16:40Vous pensez vraiment que vous allez pouvoir avoir un consensus sur ce sujet ?
16:43Mais je crois que ça fait partie des grands sujets qui peuvent nous rassembler.
16:47Vous savez, les Français, ils attendent aujourd'hui qu'on soit capable d'avancer, de faire avancer
16:51le pays.
16:52Moi, je suis convaincu que sur des grands enjeux, comme celui de la santé, comme celui
16:56de l'accès aux soins, on peut être capable d'avancer ensemble.
16:59Moi, je suis à l'initiative, à l'Assemblée nationale, d'un groupe de travail transpartisan
17:05contre les déserts médicaux.
17:06Il y a des députés de gauche, mais aussi de droite et du centre.
17:09Et ensemble, nous faisons des propositions et nous allons porter à l'Assemblée nationale,
17:14si on veut bien que ce texte soit inscrit à l'ordre du jour, une proposition de loi
17:19transpartisane, justement, pour mieux répartir nos médecins à l'échelle nationale.
17:24C'est pour nous la condition essentielle pour lutter contre les déserts médicaux.
17:30C'est un justice qui frappe aujourd'hui des millions de Français.
17:33Vous avez des millions de Français qui n'ont pas de médecin traitant, pour qui c'est une
17:37vraie galère pour avoir un rendez-vous chez l'ophtalmo, chez le dermato ou même chez
17:41le dentiste.
17:42Et donc, il faut des mesures nouvelles, efficaces, justes et je suis convaincu que l'on peut
17:48dépasser les clivages politiques traditionnels, si on est capable de se mettre d'accord sur l'essentiel.
17:54Pour mener cette réforme, vous souhaitez qu'il y ait une mobilisation citoyenne.
17:58C'est quoi concrètement cette mobilisation ? Qu'est-ce que vous attendez des citoyens aujourd'hui ?
18:02On le voit aujourd'hui, dans les départements où la crise est forte, il y a non seulement
18:07des mobilisations de soignants qu'on comprend, qu'on partage, mais il y a aussi des citoyens
18:11qui se mobilisent en disant qu'on ne peut pas laisser se dégrader davantage l'hôpital public,
18:16qu'on ne peut pas laisser se dégrader davantage l'accès aux soins.
18:19Et donc, il faut que ces mobilisations aient lieu de telle sorte que le dialogue puisse
18:25être fructueux avec le gouvernement.
18:28Je crois que ces propositions, cette lettre ouverte, c'est une main tendue, un appel
18:34à agir que nous lançons en direction du gouvernement.
18:37On est au moment où le gouvernement élabore le prochain budget du pays et de la sécurité sociale.
18:44Alors, il faut être capable de travailler ensemble pour se mettre, comme je le disais,
18:48sur l'essentiel.
18:49Et l'essentiel, c'est quoi ? C'est le pacte républicain.
18:52C'est cette idée que la France s'est construite autour de ce pacte républicain qui est de
18:56dire qu'il y a un grand service public qui s'appelle l'hôpital.
18:58Il y a un grand droit que nous partageons qui est l'accès aux soins pour tous.
19:02Et c'est comme ça qu'il faut travailler aujourd'hui.
19:03Merci Guillaume Garraud, député PS de la Mayenne d'être venu nous parler de ces projets
19:08pour réformer l'hôpital public.
19:1018h19 sur RTL et trois semaines après le passage dévastateur du cyclone Chido à Mayotte,
19:16la situation reste critique pour des milliers d'habitants.
19:19Selon le dernier point de situation d'électricité de Mayotte, près de 70% des foyers sont à
19:24nouveau raccordés.
19:25Mais dans certaines localités, moins de 5% des habitants ont retrouvé le courant.
19:30Demain soir, Marine Le Pen est attendue sur l'archipel pour rencontrer des sinistrés
19:34et des élus locaux.
19:35Elle entend mettre la pression sur le gouvernement à une semaine de la présentation du projet
19:39de loi d'urgence qui vise à accélérer la reconstruction de Mayotte.
19:42Je vous propose d'écouter le témoignage de Kennedy, c'est un habitant de Mamoudzou
19:47et il raconte les difficultés quotidiennes auxquelles il est confronté.
19:50En fait, nous, notre groupe, on apporte des nourritures pour la population, comme par
19:56exemple du riz et les boîtes de conserve, des sardines, des biscuits, des gâteaux et
20:03aussi des lingettes, des couches et tout.
20:06Et aussi des serviettes pour les femmes, parce qu'il faut savoir ici, pour le moment,
20:09il y a de l'eau, mais ce n'est pas partout qu'il y a de l'eau, comme par exemple
20:12à Vêtiver.
20:13Là-bas, de l'eau, il ne vient pas tous les jours, il ne vient pas tout le temps.
20:16De mon côté, à Vêtiver, la route n'est pas encore dégagée, il y a encore trop de
20:21déchets partout.
20:22Et au niveau de l'électricité, maintenant, c'est presque dans tous les quartiers, il
20:27y a de l'électricité, il n'y a pas assez d'aides et les gens, oui, ils sont en colère
20:32à cause de ça.
20:33Il y a beaucoup de gens qui sont en colère parce qu'ils disent des choses, comme par
20:37exemple, on va vous aider, on va vous aider, après, il n'y a rien, quoi.
20:41Un témoignage recueilli au micro RTL de Célestin Bougère.
20:44Un point sur le foot, évolution encore de la situation, Saint-Etienne Reims, Saint-Etienne
20:50qui mène désormais au score 2 à 1.
20:53Dans un instant, on va vous parler de cette adolescente de 16 ans qui a semé la panique
20:58dans un avion EasyJet la semaine dernière, elle a tout simplement tenté d'ouvrir la
21:01porte en plein vol.
21:03Vous voulez savoir pourquoi ? Restez avec nous.
21:1218h22 sur RTL, la suite de votre édition et on va parler de cette panique en plein
21:17vol à bord d'un vol EasyJet reliant Antalya en Turquie à Londres-Gatwick le 27 décembre
21:25dernier.
21:26Alors, une adolescente de 16 ans, elle a semé la terreur en tentant d'ouvrir la porte
21:29de l'avion.
21:30Après avoir agressé un membre d'équipage et menacé de le poignarder.
21:34L'incident a obligé le pilote à effectuer un atterrissage d'urgence à Bari, en Italie.
21:38Les 180 passagers choqués ont été évacués.
21:41Bonsoir Marie Billon.
21:42Bonsoir.
21:43Alors, racontez-nous un petit peu, l'adolescente, elle voyageait avec sa mère et sa grand-mère
21:47et elle a été interpellée par la police italienne.
21:49Alors en fait, tout aurait recommencé avec une fillette qui toussait dans un avion.
21:55L'enfant d'une dizaine d'années était assise à côté d'une adolescente, cette
21:59adolescente de 16 ans, donc, cette dernière n'a pas apprécié d'être ainsi dérangée
22:03et l'a fait bruyamment savoir à sa petite voisine.
22:05Selon le récit d'une passagère au tableau It's the Sun, la fillette serait alors partie
22:09aux toilettes pour calmer sa toux, mais l'adolescente l'aurait suivie, elle l'aurait empêchée
22:13de sortir des toilettes en criant « laisse-moi tranquille ». La mère de la fillette serait
22:17rapidement intervenue, mais l'adolescente criait de plus belle, apeurée, mère et fille
22:21ont fondu en larmes.
22:22C'est là que le personnel de vol est intervenu, a emmené la famille à l'autre bout de
22:25l'avion.
22:26Mais l'adolescente n'était pas prête à se rasseoir et à se calmer, elle a continué
22:29à crier, menacer l'équipage, donc même avec un couteau, et lancer ses chaussures
22:33sur des passagers.
22:34La jeune fille a ensuite tenté d'ouvrir la porte arrière de l'avion.
22:37Dans ses efforts, elle n'a réussi qu'à casser la poignée et faire peur à tout le
22:40monde.
22:41Le pilote a alors décidé de faire atterrir l'appareil en urgence, il s'est posé à
22:45Bari en Italie.
22:46L'adolescente a été accueillie par la police italienne et le reste des passagers est reparti
22:51vers Londres le lendemain.
22:52Merci beaucoup Marie-Billon, correspondante de RTL à Londres.
22:56Chez nous, dernier week-end d'ouverture pour le parc aquatique Marineland d'Antibes,
23:00il fermera définitivement ses portes demain soir.
23:03Ce lieu emblématique, ouvert depuis 55 ans, abrite notamment les deux derniers orques
23:07en captivité en France.
23:09Bonsoir Valentin Boisset.
23:10Bonsoir.
23:11D'abord, quelles sont les raisons de cette fermeture après plus de cinq décennies d'existence ?
23:15Il y en a plusieurs.
23:16D'abord, il y a la raison qu'invoque la direction de l'établissement, il s'agit
23:20de la loi de 2021 sur l'interdiction des spectacles de cétacés en France.
23:25Et puis, il y a plein d'autres raisons, notamment une fréquentation en berne.
23:29Le parc paye notamment ces dernières années des polémiques à répétition sur le bien-être
23:34animal.
23:35Plusieurs animaux y sont morts trop jeunes et de maladies souvent évitables selon les
23:39associations.
23:40Et est-ce que va-t-il advenir des milliers d'animaux qui sont encore présents dans
23:44le parc, dont ces deux orques ?
23:46Ça, c'est le grand flou.
23:47Il y a 4000 spécimens en tout, dont des orques et des dauphins, qu'il va falloir
23:52sortir du parc aquatique.
23:53Muriel Arnal est la présidente de l'association One Voice.
23:57Les dauphins seront vendus en Chine, pays qui n'a pas de loi de protection animale.
24:01C'est une catastrophe.
24:03Les orques, le combat continue pour elles.
24:06Elles devaient être vendues au Japon.
24:08Nous sommes très inquiets sur la destination des animaux.
24:11Ce que nous voyons, c'est que le parc ferme, certes, mais pour les animaux détenus, ça
24:16va être la continuité d'un enfermement délétère qui tue ces animaux à petit
24:22feu.
24:23Des transferts qui, par ailleurs, représenteront un risque logistique car déplacer ces grands
24:27poissons à des milliers de kilomètres peut avoir un impact sur leur santé.
24:31Merci beaucoup Valentin Boisset.
24:32La fermeture de Marineland, on y revient dans quelques minutes dans le Mac du samedi avec
24:36notre invité Fabien Soubielle, ancien soigneur du parc aquatique.
24:4118h25 sur RTL et la colère monte chez les agriculteurs.
24:44Les appels à la mobilisation se multiplient alors que François Bayrou doit recevoir les
24:48syndicats agricoles le 13 janvier.
24:50Certains justent ce rendez-vous bien trop tardif.
24:52La Coordination rurale, deuxième syndicat agricole de France, appelle dès ce dimanche
24:57à des manifestations partout dans le pays avec des actions ciblées à Paris et à Lyon,
25:01des blocages, des convois en tracteur.
25:03La mobilisation promet d'être musclée.
25:06Bonsoir Célestin Bougère.
25:07Bonsoir.
25:08Alors est-ce que ces appels à agir vont être suivis ?
25:10Difficile à dire à cet instant, c'est le seul syndicat qui appelle à manifester mais
25:15la Coordination rurale a bon espoir de voir de nombreux agriculteurs de toute la France
25:19rejoindre en voiture le mouvement en région parisienne.
25:22Il y avait encore des incertitudes aujourd'hui sur le maintien ou non de cette action mais
25:26la Coordination rurale a confirmé finalement son appel comme prévu, nous indique la présidente
25:30du syndicat Véronique Leflocq.
25:32Nous n'avons toujours pas eu notre rendez-vous avec le Premier ministre donc nous lançons
25:36notre action, m'indique-t-elle.
25:37Plusieurs dizaines de tracteurs sont déjà dispersés et prêts à se positionner, indique
25:41la Coordination rurale.
25:43Des tracteurs qui doivent prendre place sur des axes routiers dans la région parisienne
25:47aux alentours de 17h-18h demain après-midi.
25:50Plusieurs points de rendez-vous ont été définis, notamment dans les Saônes.
25:53Et dans l'heure, on sera sur Paris dimanche soir, assure un membre de la Coordination
25:58rurale.
25:59Pourtant les autorités viennent d'interdire tout rassemblement non déclaré dans le centre
26:03de Paris et dans le secteur du marché de Rungis.
26:05Merci beaucoup Célestin Bougère.
26:07Alors comment vont agir les agriculteurs malgré cette interdiction de la préfecture ? Quelles
26:11actions ? Quelles conséquences demain ? Toutes ces questions, on les pose dans un instant
26:15à Patrick Legra, le porte-parole de la Coordination rurale.
26:18Avant cela, un mot de foot et le trophée des champions 2024 tant attendu se jouera
26:23enfin ce dimanche 5 janvier au stade 974 de Doha au Qatar.
26:28Après de multiples reports et changements de lieux de la Chine à Monaco, c'est finalement
26:32l'Emirat qui accueillera cette confrontation entre le Paris Saint-Germain et l'AS Monaco.
26:36Une affiche de prestige pour lancer la nouvelle année footballistique.
26:40Le stade 974 est connu pour avoir accueilli des rencontres mémorables lors de la Coupe
26:44du Monde 2022.
26:45Il devrait être plein avec environ 44 000 spectateurs.
26:49Pour en parler, direction Doha, bonsoir Nicolas Jargerot.
26:52Vous êtes sur place pour RTL et les joueurs du PSG sont très sollicités à la veille
26:58de ce choc.
26:59Oui, depuis 36 heures, les Parisiens ont passé davantage de temps dans les sollicitations
27:03commerciales que sur un terrain de football.
27:05Séance de dédicaces pour les sponsors, course de voitures télécommandées et ce matin
27:09par exemple un atelier pour le staff de Luis Enrique avec des Parisiens en situation de
27:13handicap.
27:14Ces moments, ils sont importants pour toutes ces personnes, ça fait garder les pieds sur
27:20terre.
27:21Moi, ça me demande seulement une heure de présence et je suis content de le faire.
27:26La fondation PSG joue son rôle à plein, multiplie les initiatives, raconte son dirigeant Fabien
27:31Allègre.
27:32C'est la première fois que des enfants autistes au Qatar se joignent à d'autres enfants pour
27:36un entraînement.
27:37On est arrivé avec ce projet et on est ravi de voir que ça prend aujourd'hui ici et je
27:41suis sûr que ça pourra prendre dans plein d'autres pays pour le bien des enfants et
27:46pour tout le monde.
27:47Même sans star, le PSG soigne son image.
27:49La compagnie aérienne nationale, la banque, l'opérateur téléphonique du pays, tous
27:53ont mis à contribution l'effectif parisien.
27:55Ces dernières heures, El Emir sera présent au stade demain soir.
27:59Merci beaucoup Nicolas Georgerot à Doha pour RTL.
28:02Ce trophée des champions, mais pas que, ça sera au programme dont refait le match Philippe
28:06Sanfourche.
28:07Oui, bonsoir.
28:08Effectivement, à 19h, on refait le match, on va parler de ce trophée des champions
28:10qui oppose traditionnellement le vainqueur du championnat au vainqueur de la Coupe de
28:14France et qui se joue normalement l'été.
28:16Alors, pourquoi maintenant ? Pourquoi au Qatar ? Est-ce bien fair play pour Monaco de devoir
28:21se déplacer à Doha, au Qatar ? Le pays actionnaire du Paris Saint-Germain va se poser
28:26toutes ces questions et puis, tiens, on se projettera un petit peu sur 2025 et on osera
28:30prendre le Paris.
28:31Est-ce que Kylian Mbappé peut être ballon d'or en 2025 ? On verra qui peut se mouiller.
28:36Merci beaucoup Philippe Sanfourche, on vous trouve dès 19h, donc, pour On refait le match.
28:42A 18h29 sur RTL, on prend des nouvelles du skieur alpin français Cyprien Sarraz, un
28:46victime d'une lourde chute sur la piste de Bormio en Italie la semaine dernière.
28:50Transféré hier au MediPol Lyon-Villeurbanne, il est actuellement pris en charge dans un
28:54service de neurochirurgie.
28:56Le médecin de l'équipe de France de ski Stéphane Bulle donne des nouvelles du sportif.
29:01C'est une pathologie qui est relativement sérieuse.
29:04On n'a pas du tout affaire à une commotion, on a affaire à quelque chose de beaucoup
29:07plus grave.
29:08Le bilan définitif n'est pas fait, donc là, dans les semaines à venir, on va essayer
29:13de définir les compétences qu'il a déjà et puis après essayer de voir comment lui
29:18faire regagner les autres, à savoir s'asseoir au bord d'un lit, manger correctement, se
29:23mettre debout.
29:24Maintenant, tout ce qu'on va mettre en place, c'est pour qu'il revienne pour une reprise
29:29du ski.
29:30Je n'ai absolument aucune idée de là où ça va nous mener.
29:34Je ne peux pas vous le dire, mais de toute façon, c'est notre objectif.
29:37Des propos recueillis par Isabelle Langeais du service Ports de RTL.
29:41Courte pause et puis le mag du samedi soir, on va revenir sur cette grogne des agriculteurs.
29:47Plusieurs syndicats qui appellent à la mobilisation.
29:49Dès demain, nous serons avec le porte-parole de la coordination rurale.