Sur CNEWS lundi 6 janvier, Anthony Samama explique les raisons de la colère des agriculteurs : «On voit une des conséquences de la censure».
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00:00Les gendarmeries doivent assurer l'ordre, même si je sais que les agriculteurs souhaitent respecter les règles.
00:05Ils le font généralement très bien. A priori, ils ne devraient pas avoir de débordement.
00:09Je souhaite revenir quand même sur deux points.
00:11Le premier point, c'est la raison profonde qui génère cette colère-là.
00:15C'est les normes qui étouffent nos agriculteurs.
00:18Il faut bien se mettre à la place des agriculteurs qui, aujourd'hui, doivent respecter un certain nombre de normes
00:24qu'on leur impose, qui ne sont pas imposées à leurs voisins européens, notamment, ou du monde entier.
00:29Et qui, pour le coup, ont des produits qui sont sur notre marché, qui ne respectent pas le même degré d'exigence.
00:35Il faut faire souffler un grand vent de liberté en France pour tous les entrepreneurs, pour tous les agriculteurs.
00:41Ça dépasse plus largement le cas de l'agriculture.
00:43Et je souhaite revenir aussi sur le Mercosur.
00:46Vous disiez à l'instant, effectivement, que ces manifestations sont notamment générées par le Mercosur.
00:51C'est un des sujets sur lesquels il y a une forme d'unanimité de la classe politique en France.
00:55Ça se joue, d'ailleurs, à l'échelle des pays européens.
00:57Ce qui provient que ce n'est pas la France qui décide, en fait.
00:59Ce n'est pas la France qui décide.
01:00Mais on voit bien, malgré tout, une des conséquences de la censure qui a été votée contre le gouvernement Barnier.
01:07Qu'est-ce qui s'est passé ?
01:08Le gouvernement Barnier est tombé quelques jours à peine après Ursula von der Leyen s'est rendu en Amérique latine
01:13pour signer cet accord de Mercosur, justement, dans le dos de la France.