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Après la dissolution et la sidération, place à l'information. Dans un pays fracturé et polarisé, informer n'a jamais été aussi compliqué. L'opinion a remplacé les faits et le Service Public de l'information est attaqué de toute part. La France traverse un moment de bascule politique. La rédaction de la matinale de France Info aussi. Face à la brutalité du débat, à l'urgence, aux fakes news et aux invectives, il faut réussir à choisir un camp : celui de la vérité, des faits et du journalisme. À travers ce film, une mission : filmer la fabrication de l'information, la vie de la rédaction, les conversations off avec les personnalités politiques en campagne et le travail des reporters sur le terrain pour montrer simplement qu'informer est un devoir, mais avant tout un métier. Un métier en danger. Un documentaire pour faire fronts contre front.

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Transcription
00:00J'ai décidé de vous redonner le choix de notre avenir parlementaire, par le vote.
00:08Je dissous donc ce soir l'Assemblée nationale.
00:12Je suis désolée, je suis en retard. Je n'ai pas un patient qui a mes consultations,
00:29il ne me parle pas du contexte politique. Je suis allée le voir en complète hasteur,
00:32il m'a dit que je suis en retard et que tout le monde est en retard.
00:35Et il me dit de tous les trucs, c'est-à-dire les gens me disent qu'on n'est pas sûr.
00:39Il était un peu en stress, j'ai dit t'es en stress, c'est normal, c'est le bac.
00:47Il me dit non non, c'est la politique.
00:49Il a quel âge ?
00:51Il a 16 ans. En fait, ils en parlent entre eux.
00:54Dans le cabinet du psychologue Sébastien Pellissier, toutes les générations expriment cette inquiétude.
00:59Pratiquement tous les patients qui à un moment donné de la consultation ont abordé ce sujet.
01:05Des patients qui n'avaient jamais forcément abordé de questions politiques contre l'anxiété.
01:09Ce psychologue donne deux conseils simples.
01:11Non mais c'est un...
01:13C'est fou.
01:15Je croyais qu'il y avait que nous les journalistes parce qu'on a travaillé dedans.
01:18Non, et en plus c'est de tout bord et de tout milieu.
01:21C'est vraiment des trucs, c'est sur l'incertitude.
01:23Mon toupie me l'a dit, je sais pas, j'ai dit vous prenez quand vos vacances pour des histoires d'ordonnance ?
01:27Il m'a dit je sais pas si je vais partir, je sais pas si on pourra partir.
01:31Thank you.
01:37Mais tu crois pas, au sursaut.
01:40Mais te parler ne me fait pas du bien Renaud.
01:42Te parler...
01:44Moi ce qui est pratique d'avance c'est surtout l'après-midi.
01:46A partir du 8 juillet ça va vraiment être un tout point de vue.
01:50Politiquement, socialement, médiatiquement.
01:54Ça va être courant.
01:56Donc il va falloir...
02:00...
02:05La situation, on parlait d'anxiété, des Français qui sont anxieux etc.
02:09Mais en fait ici tu le sens aussi.
02:11Des gens qui disent c'est incertain.
02:13Cette situation elle pèse.
02:16Les gens sont inquiets.
02:19C'est l'incertitude, c'est que tu sais pas du tout ce qui va se passer, peu importe qui gagne à la fin.
02:24Donc t'as une peur du futur.
02:26Et puis en plus après les gens regardent aussi leur propre situation.
02:30La holding, la fusion, maintenant la privatisation.
02:35Et forcément ça déstabilise.
02:37Maintenant moi je reste persuadé, tu vois quand j'entends...
02:42Y compris dans cette maison ou à France Télé,
02:46qu'on passe notre temps à poser la question sur...
02:49Alors privatisation, pas privatisation.
02:51Là franchement...
02:54Tu veux dire aux politiques ?
02:55Bien sûr.
02:56Et au Rassemblement National.
02:58Est-ce que c'est la priorité numéro un des Français ?
03:01Quel sentiment ça donne aux gens ?
03:03Vous pensez à votre nombril, vous vous regardez, il n'y a que votre situation qui vous intéresse.
03:07Alors qu'on sait très bien que les gens ont d'autres difficultés.
03:10Boucler leur fin de mois, fin de mois, tout ça.
03:12Donc moi je vous le dis, je vous le redis.
03:16Ça veut pas dire qu'il faut pas faire notre boulot.
03:19Mais ne pas se regarder le nombril quoi.
03:21C'est intéressant parce que hier matin à la conf,
03:25il y avait quelqu'un qui était très préoccupé.
03:30Et là pour le coup c'était clairement préoccupé par l'hypothèse majorité absolue RN.
03:36Mais à quel moment nous on va prendre nos responsabilités ?
03:39Et là t'es obligé de redire.
03:41On était nombreux à être alignés avec ça.
03:43Non mais attends, c'est pas notre rôle.
03:45On peut se dire, t'es journaliste mais t'es aussi citoyen.
03:48Donc à quel moment t'es plus citoyen que journaliste ?
03:51Si tu t'affiches en forgeant une opinion,
03:56quelle responsabilité tu peux avoir après ?
03:58Tout ce que tu vas dire, tout ce que tu vas écrire,
04:01tout ce que tu vas poser comme question
04:03sera lu et entendu à l'aune de cette position là.
04:07C'est ça la difficulté.
04:09Les gens sont assez grands, à nous de les éclairer certes
04:12et de leur donner les clés pour voter.
04:16Mais on va pas leur dire ce qu'il faut faire.
04:18Je pense que les gens en ont aussi ras-le-bol
04:20qu'on leur donne des leçons en permanence.
04:22Et quand on regarde la carte de France
04:25et quand on regarde la carte parisienne,
04:27on se rend compte de la déconnexion qu'il peut y avoir
04:30entre Paris qui est très à gauche, voire Renaissance,
04:34et toute la France qui est rassemblement national.
04:37Il se passe quelque chose là.
04:39À nous de l'analyser, à nous de le comprendre.
04:42Le sprint est donc lancé et décidément
04:45tout est inédit dans cette campagne express.
04:52Comment ça va ?
04:53Ça va bien.
04:54C'est le moment où vous me faites gagner dix ans, c'est ça ?
04:56C'est exactement ça.
04:58Vous avez Kylian Mbappé qui est contre vous,
05:01une centaine de sportifs,
05:03des influenceurs, des...
05:06des Youtubers comme Squeezie, par exemple,
05:08qui disent qu'il faut faire barrage au rassemblement national.
05:11Oui, mais je crois que...
05:13D'abord, ils ont le droit de s'exprimer,
05:15ça s'appelle la démocratie.
05:16Et puis après, honnêtement,
05:18est-ce qu'ils ont vraiment les mêmes problèmes quotidiens
05:20que les gens ?
05:21Est-ce qu'ils ont à peu près une position morale
05:23sur un ennemi fantasmé ?
05:24Squeezie, c'est dix millions d'abonnés sur les réseaux.
05:27Sur Instagram, justement.
05:28Il est passé par Tibo InShape.
05:30Ah, qui est plus important ?
05:32Qui est plus important ?
05:33Il est passé par Tibo InShape.
05:35Ah, qui est le plus... pour vous, français ?
05:37Non, non, sérieux, je ne suis pas dans les cerveaux.
05:46Bonjour Laurent Jacobelli.
05:47Bonjour.
05:48Le capitaine de l'équipe de France de football,
05:50Kylian Mbappé, a pris la parole en conférence de presse hier
05:53et c'était pour parler politique.
05:55J'ai vraiment envie de m'adresser à tout le peuple français
05:57et surtout à la jeune génération.
05:59On voit très bien que les extrêmes sont aux portes du pouvoir.
06:01J'espère vraiment qu'on va faire le bon choix
06:04et j'espère qu'on sera encore fiers de porter ce maillot le 7.
06:07Votre réaction ?
06:08Bien sûr qu'il sera fier de porter ce maillot
06:10et finalement, je vais peut-être vous étonner,
06:12mais il a raison.
06:15Vous êtes trop gentil avec Mbappé.
06:19Vous n'êtes pas visé.
06:20Je me sens...
06:21Honnêtement, en plus, je ne me sens pas visé.
06:23Même quand Mbappé dit qu'il soutient totalement
06:25les propos de Marcus Thuram,
06:26il lui a dit explicitement qu'il veut faire battre le Rennes.
06:28Vous êtes sûr que Mbappé ne parlait pas de vous ?
06:31Moi, je ne l'ai pas pris pour moi.
06:32Il a le droit de s'exprimer.
06:33Honnêtement, il a le droit de s'exprimer.
06:34Vous ne l'avez pas pris pour vous,
06:35mais il dit qu'il est totalement d'accord avec Thuram
06:37et Thuram dit qu'il faut battre le Rennes.
06:39C'est un indice, quand même.
06:40Mbappé ne l'a pas dit.
06:42Non, il ne l'a pas dit comme ça.
06:44Il a dit qu'il faut battre les extrêmes.
06:45Et pas une seconde, je ne me qualifie comme ça.
06:48Voilà, tout simplement.
06:51J'ai entendu la même chose que vous.
06:53C'est un sportif.
06:54Je ne vais pas l'attaquer.
06:55Enfin, je veux dire, il se prononce.
07:01Je pense que Mbappé, c'est extrêmement important
07:02et que ça touche un électorat,
07:04y compris en banlieue, etc.
07:06Il y a un électorat totalement dépolitisé, etc.
07:08Il faut savoir que Marine Le Pen ne veut surtout pas polémiquer
07:10avec Yann Mbappé.
07:11Elle s'est planquée tout de suite.
07:20Sur les équilibres,
07:21on réagit en termes de front populaire,
07:23de RN et de majorité,
07:24ou en tout cas, je m'élimine en termes de majorité.
07:27Les exigences de l'ARCOM,
07:29on doit faire du MODEM,
07:31on doit faire du HORIZON,
07:32on doit faire du PS,
07:34on doit faire du LFI.
07:35C'est-à-dire que dans les temps de parole,
07:37on doit aussi respecter les parties,
07:40et pas les alliances.
07:41Ce matin, par exemple,
07:42on a fait du PS et LFI.
07:45OK, PS, LFI, on est...
07:47Donc, on doit faire aussi des écologies,
07:50c'est tout simple.
07:51Voilà.
07:52Mais du coup, il y a un gros casse-tête.
07:53Chioti, tu le mets dans quelle case ?
07:55D'hiver droite.
07:56D'hiver droite ?
07:57Ou à l'air.
07:58Je ne sais pas comment ça va être tranché, là.
08:00Ah oui, parce que ce n'est pas tranché.
08:01Ce n'est pas à l'air,
08:02ce n'est plus à l'air, mais...
08:03C'est quand même à l'air.
08:04On passe un quart d'heure de l'un,
08:06un quart d'heure de l'autre.
08:07S'il est exclu,
08:08il n'y a pas de raison qu'il compte en...
08:09Non, la justice...
08:10Il est toujours président du parti.
08:13Oui.
08:17Mais qui a appelé en premier ?
08:19C'est ça, la question.
08:20Qui a décroché son téléphone en se disant
08:22« Vas-y, il faut qu'on se réunisse, là ».
08:25Vous n'avez pas remarqué que ça s'est passé ici ?
08:27Comment ça ?
08:28Ça s'est passé ici, lundi matin.
08:30En fait, moi, je dis « Il faut se rassembler ».
08:34Et donc, ça étonne tout le monde.
08:36Ruffin dit « Il faut un front populaire ».
08:38Donc, ça, c'est par médias interposés ?
08:40Voilà, c'est la soirée électorale.
08:42Lundi matin, je suis dans votre studio.
08:45Je sais, oui, vous êtes ici, l'invité de cette circonscription.
08:47Et je dis « Oui, il faut un front populaire ».
08:49Et ils font rentrer Ruffin avant la fin de mon intervention.
08:52Et je reste tout le plateau avec Ruffin.
08:54Et c'est là qu'ensemble, on dit « Oui, on va construire le front populaire ».
08:57Vous voulez dire que c'est Radio France qui a construit la Réunion de la Gauche ?
09:01Bien sûr, et c'est comme ça que ça démarre.
09:02Et c'est comme ça que toutes les réunions démarrent dans la journée.
09:05Une raison de plus à la privatisation.
09:08Merci.
09:13Bonjour.
09:14Bonjour.
09:15Bonjour.
09:16Bonjour.
09:17Bonjour, monsieur.
09:18Bonjour, madame.
09:19Bonjour.
09:20Bonjour, madame.
09:21Bonjour.
09:22Bonjour.
09:24Il y a Gabriel qui arrive.
09:27Ah, il y a Gabriel ?
09:28Oui.
09:29Ah, bonjour.
09:30C'est pour ça.
09:31Tu veux venir avec moi ?
09:32Eh, tu me rejoins au bar ?
09:34Oui.
09:48Bonjour.
09:49Bonjour.
09:50Bonjour, Zamina.
09:51Bonjour.
09:52Bonjour.
09:53Bonjour.
09:54Ça va ?
09:55Ça va ?
09:56Oui.
09:59C'est vrai que vous avez su, après Pascal Praud, ces news, qu'il y avait la dissolution ?
10:03Je ne sais pas qui a su quand.
10:06Je l'ai dit, le président m'a appelé en fin d'après-midi pour me le dire.
10:12Le dimanche ?
10:13Oui.
10:14Les européennes ?
10:15Oui.
10:16Comment ça se fait que Pascal Praud y ait au courant ?
10:17J'en sais rien, moi, de qui y est au courant avant, de quoi.
10:20Oui, vous n'avez pas préparé à ça.
10:22Comment ?
10:23Le président, vous n'avez pas préparé à ça.
10:25Vous n'avez jamais parlé au courant.
10:27Non.
10:30Il vous a un peu sacrifié, quoi.
10:36Est-ce qu'on vous donne le café du service public, filtré, pas bon, pas du tout ?
10:39Moi, je suis extrêmement ORN, je défends le service public.
10:43Vous voulez fusionner ?
10:44Ils veulent vous supprimer.
10:47Vous avez lu l'interview de Jordan Bardella ?
10:49J'ai vu des minutes.
10:53Où il dit qu'on va rouvrir avec ça.
10:55Il est prêt à prendre votre place.
11:00Attends, il dit qu'il ne veut pas venir.
11:01Bonjour, il ne veut pas venir ?
11:03Absolument.
11:04Il dit qu'il ne veut pas venir s'il n'y a pas de majorité absolue.
11:06Ça vous fait rire ?
11:11Bonjour, monsieur le Premier ministre.
11:12Bonjour.
11:13Celui qui veut prendre votre place à Matignon, Jordan Bardella, du Rassemblement National,
11:17dit qu'il n'ira que s'il dispose d'une majorité absolue.
11:21Il a raison, c'est une manière d'inciter les Français à voter pour le Rassemblement National ?
11:25Là, on voit depuis quelques jours que, s'agissant de Jordan Bardella,
11:29il y a de moins en moins de programmes et de plus en plus de conditions.
11:33Ça commence à ressembler à un refus d'obstacle, quand même, tout ça.
11:36Je voudrais que vous concrétisent ce projet l'année prochaine.
11:40C'est quoi la solidarité à la source ?
11:42D'abord, l'important, c'est que vous avez voté pour les Français.
11:44Je ne sais pas.
11:46Mais c'est quoi la solidarité à la source ?
11:50C'est quoi la solidarité à la source ?
11:52D'abord, un constat, c'est que vous avez aujourd'hui des Français
11:54qui peuvent avoir droit à un soutien, à une aide, mais qui ne la demandent pas.
12:02Donc, la solidarité à la source, qui était une promesse de campagne d'Emmanuel Macron,
12:05verra le jour en 2025, c'est ce que vous nous annoncez ce matin.
12:07Si les Français votent pour les candidats, ensemble pour la République.
12:12Voici où vous mettez des conditions.
12:15Et avec des constats.
12:25La campagne percutée par l'affaire de Courbevoie,
12:27le viol d'une jeune fille de 12 ans de confession juive.
12:30Une affaire qui ne cesse d'indigner ces dernières 24 heures.
12:33Plusieurs centaines de personnes se sont réunies en soutien,
12:35hier soir, devant l'hôtel de ville de Paris, Faustine Calmel,
12:38parmi elles, des politiques.
12:41Non mais cette affaire, elle est en même temps tellement, tellement sordide.
12:49C'est normal qu'elle s'invite dans la campagne.
12:51Il y a un truc encore plus horrible d'antisémitisme.
12:55Non mais t'as quand même tous les ingrédients de la chose qui interpelle,
12:59c'est-à-dire le jeune âge.
13:00Le viol.
13:01Le viol.
13:02Collectif.
13:03Les images.
13:06Antisémite.
13:11Les informés de France Info, jusqu'à 9h30,
13:13on commence tout de suite par évoquer le viol d'une jeune fille à Courbevoie,
13:17parce que juive.
13:18Rodan ?
13:19Tout le monde a dénoncé, effectivement,
13:20vous avez raison, parmi les responsables politiques hier,
13:22de façon extrêmement claire et immédiate,
13:24le viol antisémite dont a été victime cette fillette.
13:2712 ans, c'est une fillette, c'est une enfant, c'est même une jeune fille.
13:33Salut, ça va ?
13:35Je ne sais pas si Jérôme t'a appelé, déjà.
13:38Il y a une manif de nouveau à Courbevoie, tu sais,
13:44et on aimerait bien y aller avec un reporter, c'est à 11h.
13:48Je sais qu'il y a le chiffrage du programme du nouveau Front Populaire à midi,
13:53on s'était dit ça hier soir.
13:54Est-ce que tu penses que c'est jouable de faire les deux,
13:58avec deux techniciens sur chaque événement ?
14:01Comme au jour du Front National, dans les années 95.
14:07Il y a des choses complètement uglesses,
14:09par exemple, d'aller échanger de sexe en mairie.
14:15Et là, c'est Attal qui doit se dire, mais pourquoi ?
14:18Pourquoi il est sorti ?
14:20Pourquoi il va là-dessus ?
14:23Pourquoi il y va ?
14:24Il y va parce qu'il sait que politiquement, ça peut porter.
14:27Il est en Bretagne, sur l'Île-de-Sein.
14:29Je suis sur le point de sexe.
14:30Il sait qu'il a un vieux monsieur en face.
14:33Et donc, du coup, il va le choquer.
14:35C'est ça qui est faux.
14:36Oui, mais nous, après, avec Roussel,
14:39puisque derrière, il y a LFI qui dit...
14:42Nous, on revient sur le fond.
14:44On dit, bon, voilà, il y a cette polémique.
14:46Sur le fond, qu'est-ce qu'il en est ?
14:53Bonjour, madame.
14:54Ça va ?
14:56Ça va ?
14:57Ça va, et vous ?
14:59Vous êtes tombé du nez ?
15:01Euh...
15:03Ouais, donc quoi ?
15:04Ça va, vous êtes en forme ?
15:06Ça va, mais hier soir, j'étais sur BFM jusqu'à minuit, quoi.
15:10Ouais, j'ai vu.
15:11Je suis rentré tard, ça va.
15:13J'ai pas dormi beaucoup.
15:14Ouais.
15:15Et ça fait plusieurs minutes qu'on dort pas beaucoup, de vrai dire.
15:17Ouais.
15:18La campagne, quoi.
15:21D'habitude, vous êtes un peu plus joyeux,
15:23vous faites des blagues et tout.
15:24Là, vous êtes tendu, là.
15:26La situation, elle est tendue.
15:29Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
15:31Il y a un risque de bascule dans notre pays
15:33et il y a un débat qui est caricaturé.
15:35Quand je vois la profession de foi
15:37des candidats d'Emmanuel Macron, de la majorité,
15:40je me dis qu'il y a un débat qui est caricaturé.
15:42C'est-à-dire qu'il y a un débat qui est caricaturé.
15:44C'est-à-dire qu'il y a un débat qui est caricaturé.
15:46Quand je vois la profession de foi des candidats d'Emmanuel Macron, de la majorité,
15:50c'est « dites non aux extrêmes ».
15:53C'est pas de la caricature, ça ?
15:55De présenter chaque camp comme une extrême
15:58et en faire un seul argument.
16:01On est des extrémistes.
16:03Ça, ça vous énerve, ça, là.
16:05C'est pas sain pour le débat démocratique.
16:08Qu'est-ce qui s'est passé en 36 ?
16:10Plutôt Hitler que le Front populaire.
16:12On a eu le Front populaire, trois ans,
16:14les grandes conquêtes sociales, et puis après on a eu Hitler.
16:19Déjà, c'est quoi cette jupe ?
16:21C'est quoi cette jupe ?
16:22Alors, petit créateur espagnol.
16:26Non, pas du tout.
16:28Un petit créateur inconnu.
16:30C'est un hommage à Julien Lassalle, j'ai l'impression de savoir.
16:32Il y a que Christophe Pellet qui suit une vibe de…
16:35Tu vois, tout va bien.
16:39Alors, les fortes chaleurs envahissent les régions du Nord, dis donc.
16:42C'est pas la météo, c'est dans le chnor.
16:44De ton chnor d'origine.
16:47Donc il fait trop chaud dans le Nord.
16:50Est-ce qu'on peut pas le transformer en une bonne nouvelle ?
16:55Tu manipules l'information.
16:57J'essaie de trouver un truc chouette.
16:59Mais oui, journée estivale, tu vois bien.
17:03Comment on peut manipuler la météo ?
17:05Mais on manipule pas la météo, c'est une journée estivale.
17:07Effectivement, le seuil des 30 degrés des fortes chaleurs va être atteint.
17:11Ah, dans le Nord.
17:13J'en ai estivale partout en France ?
17:15Ouais, partout en France.
17:16Alors, dans le sud-est, on a les orages.
17:25Bonjour.
17:27Ça va, vous allez bien ?
17:28Et vous ?
17:29Oui.
17:30Vous voyez, vous revenez.
17:31Vous nous disiez, c'est la dernière fois que vous voyiez.
17:34Ça va Benjamin ?
17:35Ça va.
17:36Malek ?
17:38Bon.
17:39Toujours aussi dépité ?
17:42Bon, c'est pas le mot, mais on va être combattis.
17:49Ils vont pas convaincre.
17:52Vous allez un peu dans des circonstances comme celle-là ?
17:54Ouais, je me balade pas mal.
17:57Bon, on verra, c'est très très dur.
17:59On verra, ouais.
18:02Eren ?
18:04Eren, Eren ?
18:05Ouais.
18:06Non, écoute.
18:07Toi, m'attends, c'est bien.
18:08Et sur le terrain, les gens vous disent quoi ?
18:11Je vous dirais, mais comme Mme Films, je peux rien vous dire.
18:14Ah, d'accord.
18:16Il y a eu des consultations de ministre sur cette lettre.
18:24Ça, on peut pas consulter sur la distribution, on peut consulter sur la lettre.
18:33Il se venge contre les gens.
18:34Un péché de... Enfin, un truc d'orgueil ?
18:37Vous voulez... Ok.
18:40Il se venge contre les Français en disant...
18:42Ok, vous... Ah, d'accord.
18:43Ah, vous êtes comme ça, montant ?
18:45Très bien, eh ben voilà.
18:47Il se venge...
18:48Et je pense qu'il faut pas sous-estimer le fait qu'il se venge contre ça.
18:52Qu'il estime être nul, avec des ministres nuls, avec des ministres nuls.
18:56Tout est dingue dans cette lettre.
18:58Parce qu'il y a ça, c'est-à-dire que même les survivants, les plus anti-macronistes aujourd'hui, c'est les mêmes.
19:02C'est ceux qui taquent le plus sur lui.
19:04Donc même les survivants, s'il en reste 50, 80, 100...
19:08Tout le monde se dégoûte à Macron.
19:10Le seul truc qui va rester de son bien, c'est ça.
19:12Bien sûr.
19:17Bonjour.
19:18Chison.
19:21Et Bautier, qui est avec moi, pour France Info.
19:26Merci.
19:28Bonjour, il faudra juste présenter les sacs, s'il vous plaît.
19:33Merci.
19:40Jamais, je ne résignerai à ce que la peur et la violence aient le dernier mot dans la rue.
19:45Je serai le premier ministre qui remettra l'autorité au cœur de l'action publique.
19:50Bonjour.
19:52Est-ce que vous avez des éléments de chiffrage ?
19:54Est-ce que vous pouvez nous donner quelques chiffres sur le programme économique ?
19:58Bonjour, monsieur Bardella.
19:59Pierre-Yves Bonneau, Radio France Internationale.
20:02J'ai des questions sur le chiffrage également.
20:04Il y a un chiffre qui circule, c'est 100 milliards d'euros pour vos mesures.
20:06Vous semblez le contester.
20:07Est-ce que ce sera plus, moins, à peu près ça ?
20:10On l'a déjà dit la première fois, mais où trouvez-vous ces 100 milliards ?
20:17Ce qui frappe, une fois de plus, c'est que Jordan Bardella avance très peu de chiffres sur son programme.
20:22Seules des mesures d'urgence prévues cet été sont chiffrées.
20:26Pour le reste, il ajustera ses propositions à un audit des finances publiques qu'il veut lancer très rapidement.
20:41Bah si, la gauche a fait un chiffrage quand même.
20:43Non, la gauche était avec M. Coquerel et lui-même a dit que son chiffrage ne valait rien.
20:47Il faut une estimation au moins.
20:49Il va de 106 à 256 milliards.
20:53Vous faites quoi d'estimation ?
21:14Vous êtes tous choqués là.
21:15A l'époque, en 2002, toi t'es à l'IB et vous voyiez pas le truc venir.
21:19Personne n'est venu à l'époque.
21:22Pas du tout, moi j'avais couvert à l'époque à l'IB toute la campagne de Jospin.
21:26J'ai fait des dizaines, peut-être des centaines de papiers pendant la campagne pour raconter tout ce qu'il y avait à l'époque dans la campagne de Jospin.
21:31Et j'avais suivi beaucoup aussi le FN, mais j'aurais jamais imaginé à l'époque que le...
21:36On voyait pas arriver. Là, on le voit arriver, très clairement.
21:38On le voit très clairement arriver.
21:42C'est à ce moment-là que t'as commencé à travailler sur le FN ?
21:45Non, non, ça faisait déjà 10 ans que je travaillais sur le FN.
21:47Très, très vieux, ouais.
21:49Lui, il a pas connu ça, t'imagines ?
21:50J'avais 33 à l'époque.
21:53Il a pas connu ça, il a pas connu le FN.
21:54T'es pas né en 2002 ?
21:55Non, je suis né 18 jours plus tard.
21:57Ah oui, d'accord.
22:00Tu la connais maintenant ?
22:02Et à l'époque, le PNPR faisait la moitié de ce que le RN fait maintenant, le pourcentage.
22:06Il fait 7% quand il se qualifie au deuxième tour de la présidentielle.
22:10Oui, il y avait eu un sursaut d'obligation, des millions de gens dans la rue,
22:13et 82% au deuxième tour pour l'élection.
22:17C'est pas tout à fait le même.
22:18Non, c'est pas du tout le même climat.
22:22C'est le conseiller.
22:23Demain, je t'apporte des images du congrès de Nuremberg.
22:27En 34, tu verras, je suis au troisième rang, c'est... Voilà.
22:30Allez, ciao à demain.
22:31Salut, Renaud.
22:33C'est vrai que j'ai oublié.
22:34C'est vrai que j'ai oublié.
22:35C'est vrai que j'ai oublié.
22:36C'est vrai que j'ai oublié.
22:38Bonjour.
22:39Bonjour.
22:41Bonjour.
22:43Bonjour, vous allez bien ?
22:45Ça va ?
22:47Oui, nous aussi.
22:50J'avais un gros dîner avec Christine Kelly et Menon de prévu,
22:53on a tout annulé, c'est normal.
22:59Il y a un paquet de Français qui a peur ?
23:02Vous, vous êtes tout l'inverse, vous êtes heureux ?
23:03Disons que mes idées n'ont jamais été aussi puissantes.
23:06On peut dire ça quand même.
23:08Vous êtes d'accord ?
23:09Non, mais c'est vrai.
23:10Vous êtes d'accord ?
23:12Le tout, le combat que je mène depuis 30 ans,
23:15on voit qu'il y a maintenant près d'une majorité de Français
23:18qui sont d'accord avec ce que je disais,
23:19qui était assez minoritaire il y a 30 ans.
23:22C'est comme ça que j'analyse.
23:24Vos idées, elles ont infusé dans la société française.
23:26C'est ce que je pense.
23:27C'est ce que d'autres pensent, d'ailleurs.
23:28Ou alors, vous avez été beaucoup plus radical que Marine Le Pen,
23:31du coup, tout ce que dit Marine Le Pen aujourd'hui, ça passe crème, quoi.
23:35C'est la théorie de la fenêtre d'Overton.
23:37Non, ça, j'ai élargi la fenêtre d'Overton, ça c'est vrai.
23:40C'est pas la même chose.
23:42Je n'ai pas dit des choses radicales, vous savez.
23:44Oui, de votre point de vue.
23:45Mais vous êtes allé tellement loin qu'à côté,
23:47Marine Le Pen, elle passe crème de gentillesse.
23:49Ça, c'est le discours médiatico-lepeniste
23:52avec lequel je ne suis pas d'accord.
23:57Vous savez que notre deuxième invité,
23:58il s'appelle Jean-François Toupet ?
24:01Vous avez un bon roman.
24:02Vous avez un bon roman.
24:03Vous avez tous les deux été trahis par des gens
24:05qui ont rejoint l'Assemblée nationale.
24:08Pas mal.
24:09Vous voyez que là, on en est à l'appétissement du grand remplacement.
24:12Donc moi, si vous voulez, je me bats pour mes convictions.
24:16Je me bats pour mes convictions, tout le monde le sait.
24:18C'est un bras salé, ça, ça.
24:19C'est terrible.
24:20Alors, c'est sûr.
24:21Il n'y a aucun problème.
24:24Ce qu'il a fait est un pardonnable.
24:26Un pardonnable.
24:27Absolument.
24:28Comment vous faites un dessin animé ?
24:29Un pardonnable.
24:30On n'a que vu le monde entier dans 15 jours.
24:34Je n'ai jamais vu un tel niveau d'irresponsabilité.
24:38Un hubris très, très malade.
24:42Très malade.
24:50Bonjour.
24:51Monsieur Toupet, il me sait.
24:57Merci beaucoup.
24:58Bonne journée.
24:59Bonjour.
25:01On ne s'est jamais autant vus.
25:02Oui, c'est vrai.
25:06Vous allez bien ?
25:07Ça va.
25:09Vous avez compté ?
25:15Vous êtes sans voix, carrément.
25:22Tu vois bien qu'ils sont tous tendus, qu'ils ont tous la trouille.
25:25Et finalement, c'est ce qu'on disait.
25:26Ceux qui apparaissent comme étant finalement les plus sereins,
25:29c'est le Rassemblement National, aujourd'hui.
25:39Merci, Christine Peignard.
25:40Bonjour, Jean-Luc Lapierre.
25:41Bonjour, Aurélien.
25:42Bonjour, Claire.
25:43Et bonjour à tous.
25:44Plus que cinq jours de campagne, déjà.
25:46Et vous avez la parole sur France Info, ce matin,
25:49parce que dans cette dernière ligne droite,
25:51vous êtes nombreux à chercher la boussole.
25:54Oui ?
25:55Une question à M. Oudoul, exactement.
25:57Je vais prendre un nom et un prénom, s'il vous plaît.
26:00Oui ?
26:04Je vous souhaite une très belle journée, monsieur,
26:05parce que j'ai beaucoup d'appels.
26:06Excusez-moi.
26:07Bien sûr, bon.
26:10Ce genre d'appels...
26:13C'est scandaleux, ce que vous faites.
26:15Vous êtes finalement un média de gauche.
26:17Ah bon ?
26:18Il est en train de dire ça ?
26:19Oui.
26:20Mais en fait, le problème, c'est que depuis tout à l'heure,
26:22je n'ai pas beaucoup de questions.
26:24J'ai vraiment que des appels de...
26:27Soit j'ai peur, témoignage un peu de ce qui se passe,
26:30soit c'est là, un mec qui...
26:32On crie dessus, en mode,
26:34j'espère que vous allez respecter ce candidat du RL,
26:36parce qu'on n'est pas du tout impartial dans le traitement et tout.
26:38Ah oui ?
26:39Ils vont respecter.
26:41Oui, oui, ils sont vraiment...
26:42Franchement, oui, ils sont...
26:43Bonjour.
26:44Du coup, je ne prends que des questions neutres et bien.
26:47Du coup, je ne prends que des questions neutres et bien pertinentes.
26:51On peut faire la qualité à la quantité.
26:55Merci beaucoup.
27:03Il y a des gens qui vous demandent en circo...
27:07Parce que vous allez à la rencontre des Français.
27:09Oui.
27:10Il y en a qui vous font part de leurs doutes,
27:12de se dire...
27:14Est-ce qu'on peut vraiment confier le pouvoir
27:17à un jeune homme de 28 ans qui n'a que le bac en poche,
27:20qui n'a jamais travaillé ailleurs qu'en politique ?
27:23Non, honnêtement, personne.
27:24Personne, personne.
27:25Personne se pose la question ?
27:26Non, non, non.
27:28Vous savez, on a laissé le pays à des...
27:30Dans ceux que vous rencontrez ?
27:31À des énarques et à des gens surdiplômés,
27:34on voit l'État, quoi.
27:35Donc c'est vrai que...
27:36Donc autant prendre quelqu'un qui n'a pas d'expérience, c'est ça ?
27:38Non, non, mais je veux dire,
27:39le sujet qui intéresse, c'est surtout les idées.
27:42C'est les idées, c'est les propositions,
27:44c'est l'empathie, c'est...
27:46La capacité à gouverner, ça compte, quand même ?
27:48Oui, mais je pense qu'il a la capacité à gouverner.
27:51Puis il y a beaucoup de gens qui nous disent
27:52que ça ne peut pas être pire.
27:53Ah ouais ?
27:54Ah ouais.
27:55Ah non, mais c'est vrai.
27:56Ah ouais, ils sont totalement dépités, quoi.
27:57Pas dépités, mais en disant que ça ne peut être que mieux
28:00vu la situation, quoi.
28:04La suppression du droit du sol est un outil
28:06pour lutter contre l'immigration,
28:08pour lutter contre l'immigration massive aujourd'hui
28:10qui pèse dans le quotidien des Français.
28:12Mais en supprimant le droit du sol,
28:14Julien Andoul, vous assumez donc de créer
28:16des milliers, des centaines de milliers,
28:17voire des millions d'enfants étrangers
28:19dans les 10-15 ans.
28:22Parce qu'ils vont rester en France,
28:23ces enfants qui sont nés en France,
28:25mais de parents étrangers.
28:26Et donc, ça va peut-être contraire de votre logique
28:29qu'il y ait moins d'étrangers en France
28:31pour les prochaines années.
28:33Peut-être qu'ils demanderont la naturalisation française.
28:34Ah bah alors, une fois, dans notre principe,
28:36la nationalité, elle s'hérite ou elle se mérite ?
28:41Quand on est né en France de parents étrangers,
28:43il faut déjà avoir visité au moins 5 ans en France
28:46à partir de 11 ans et faire la demande,
28:48c'est-à-dire faire la démarche.
28:50Il y a quoi de différent avec ce que vous proposez ?
28:53Si on le laisse répondre, on relance pas,
28:55on va au titre.
28:56Thomas Giraudoux.
29:03Ça se passe bien, la campagne ?
29:07Oui, au niveau local.
29:09On s'accroche, c'est dur.
29:10On a une tente à remonter, on se sent quand même.
29:13Vous sentez que c'est un peu différent de 2022 ?
29:15Ouais, complètement.
29:16Qu'est-ce qui a fait que ça ?
29:17Le RN, il a le vent double,
29:19et puis la gauche, elle part, quoi.
29:22Là, ça tourne ou pas ?
29:23Non, non, mais justement, j'allais vous dire,
29:24je me mets à tourner, je peux vous reposer la question.
29:27On fera sur le terrain.
29:29On y va ?
29:30Allez, c'est parti.
29:34Bonjour, madame.
29:35Excusez-moi de vous déranger, je suis votre député.
29:38Bonjour.
29:39Dimanche, il y a des élections ?
29:41Oui, dimanche, là, chez moi.
29:42Pardon ?
29:43Vous n'allez pas voter ?
29:44Non.
29:45Pourquoi donc ?
29:46Non.
29:47C'est quand même un moyen de se défendre, le bulletin de vote.
29:49Pour qu'il y en ait pour les retraites, par exemple.
29:51Si on veut que les retraites,
29:52ça augmente au moins aussi vite que le prix du lait.
29:54Il faut bien voter pour se défendre.
29:56Oui.
29:58Je dirais bien.
29:59Vous êtes dégoûtée de la politique, alors ?
30:01Oui.
30:02D'accord.
30:03De tous, de toutes, de tout le monde ?
30:04Tout le monde.
30:05C'est pas mettre dans le même sac.
30:07Et le sac, vous le mettez à la rivière ?
30:09Non.
30:10Bon, voyons.
30:11J'ai un sacré avenir, moi, madame.
30:12Au revoir.
30:13Au revoir.
30:14Au revoir.
30:16Bonjour, monsieur.
30:17Excusez-moi de vous déranger.
30:18Bonjour, bonjour.
30:19Je suis votre député.
30:20Ah ouais, on le verra ça.
30:21Bon, je vous mets dans la boîte aux lettres, alors ?
30:23Oui.
30:24L'enthousiasme, encore.
30:26C'est frustrant de faire campagne aussi rapidement ?
30:28Oui, j'aime bien faire campagne longtemps.
30:30On peut faire des fêtes.
30:31On peut donner des vrais rendez-vous thématiques
30:33sur la santé, sur les retraites, sur tout ça, aux habitants.
30:36Et là, on ne peut pas.
30:37On est juste obligés d'aller au plus rapide,
30:39c'est-à-dire voter pour moi, quoi.
30:40Sans aborder vraiment les thématiques,
30:42sans intéresser les gens à la politique.
30:44Donc, vraiment, la décision qu'il a prise
30:47n'est pas une décision qui fait du bien à la démocratie du tout.
30:51Bonjour, madame.
30:52Bonjour, monsieur.
30:53Vous êtes nommée habitante de M. Mélenchon.
30:54Donc ça, c'est...
30:55Pour moi, c'est important.
30:56Bonjour, madame.
30:57Vous avez une journaliste politique.
30:58Elle attend tout ça.
30:59Ah, je comprends.
31:00Ça, j'entends.
31:01Non, mais pour moi, parce que c'est vrai
31:03La France insoumise, moi, j'en peux plus.
31:05Moi, je suis de gauche, là.
31:06Je suis des syndiqués, de CGT,
31:09et moi, les insoumises, là, j'en peux plus.
31:12Le spectacle que j'ai vu pendant ces deux années-là,
31:15l'Assemblée nationale, moi, ça m'a révulsée.
31:18Voilà.
31:19Pauvre France, je me suis dit.
31:21Pauvre France.
31:26Donc là, je vais être associable pendant une heure.
31:28Tu n'hésites pas à faire ta live.
31:31Vous êtes là pour François ?
31:32Oui.
31:33Vous l'avez...
31:34Oui, c'est bon.
31:35Mais là, on monte un sujet pour 19h et on y retourne après.
31:37Ok, d'accord.
31:38Merci, c'est gentil.
31:39Merci, merci beaucoup.
31:51Ah, ah, ah, ah.
31:53Les portes s'ouvrent facilement.
31:55François Ruffin tend des tracts à tour de bras.
31:58Devant lui, Dolorès, qui compte voter pour lui.
32:00Mais il lui faut d'ici là...
32:06Les portes s'ouvrent facilement.
32:08Les portes s'ouvrent facilement.
32:10François Ruffin tend des tracts à tour de bras.
32:12La campagne se poursuit pour les candidats.
32:14La campagne est claire.
32:15On le disait notamment pour l'insoumis François Ruffin,
32:17dans sa circonscription de la Somme.
32:19Un candidat de plus en plus isolé au sein de la FI
32:22depuis ses prises de distance avec Jean-Luc Mélenchon
32:25ces derniers jours.
32:27Les portes s'ouvrent facilement.
32:30François Ruffin tend des tracts à tour de bras.
32:33Dolorès, qui compte voter pour lui.
32:39Donc, on va remettre un jour le tableau
32:42puisqu'on a perdu Dati hier après-midi.
32:49Demain, Aurore Berger.
32:53Dimanche...
32:56Arnaud Robinet.
32:57Parce qu'il faut qu'on fasse horizon.
33:02Samedi, on ne sait pas encore.
33:04Et semaine prochaine, il faut qu'on appelle des gens
33:09pour savoir ce qu'on fait.
33:16Je crois que personne n'a envie de me parler.
33:21Personne ne répond, j'ai un tableau vide.
33:23Voilà, tout va bien.
33:25Ça ressemble à ça, notre vie en ce moment.
33:31J'ai un peu l'impression d'être un jongleur sur une jambe
33:35et d'essayer de faire rentrer tout le monde là.
33:40En l'occurrence, là.
33:41Parce que là, on peut pas faire de politique.
33:43Ce qui veut dire que j'ai cinq jours la semaine prochaine
33:45pour faire rentrer tout le monde
33:48pour que tout le monde puisse s'exprimer
33:49et qu'on respecte toutes les règles de temps de parole.
33:52Voilà, c'est un peu une discipline olympique en soi.
33:55C'est un peu mes JO à moi.
34:02Bonjour monsieur, je vais vous accompagner en studio.
34:05Et votre rentrée à Tourcoing, c'est le 26 août, c'est ça ?
34:08C'était le 26 août avant le...
34:11Avant tout ça ?
34:12Avant le bar, mais on va regarder.
34:14On va essayer d'être réus, déjà.
34:16Oui, oui, ça va excellent.
34:18Aurélie, vous savez bien que ma circo n'est pas super simple.
34:21Je sais.
34:22Ah oui, donc je suis d'accord.
34:23Par rapport à votre intervention,
34:24si vous vouliez ne pas parler de votre circonscription,
34:27vous connaissez la règle.
34:28Je vais vous l'expliquer.
34:31S'il vous plaît, ce serait mieux.
34:33Alors qu'Emmanuel Macron prédit une guerre civile
34:35en cas de défaite de la majorité aux législatives,
34:37Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur
34:39est le grand témoin de France Info.
34:41Bonjour Gérald Darmanin.
34:42Bonjour.
34:43Emmanuel Macron a fustigé hier soir le racisme,
34:45l'antisémitisme désinhibé du Rassemblement national
34:48ces derniers jours.
34:49Gabriel Attal a été très virulent
34:50envers Jordan Bardella sur ce même sujet hier soir
34:53lors du débat organisé sur France 2.
34:55Est-ce que ça ne vient pas un peu tard dans cette campagne ?
34:57Vous savez, je pense que dans un moment important
35:00où tout le monde doit entendre des arguments économiques,
35:03stratégiques, de sécurité,
35:05mais aussi des arguments de valeur pour la République.
35:07Vous parlez de racisme.
35:08C'est plusieurs semaines que je reçois périodiquement
35:11sur les réseaux sociaux ou par lettres
35:13des mots qui m'appellent Moussa,
35:14parce que c'est le deuxième prénom de mon grand-père
35:15qui a été tiré au Algérien,
35:16de la part de gens sans doute proches
35:19du candidat au Rassemblement national contre moi.
35:22C'est extrêmement touchant pour quelqu'un qui aime son pays.
35:26Je veux dire à vos collègues journalistes
35:28évidemment que je comprends la blessure que ça peut poser.
35:31Cette libération de la parole raciste
35:33est évidemment extrêmement, extrêmement préoccupante.
35:40Assiste-t-on à une libération de la parole raciste en France
35:43depuis la victoire du Rassemblement national aux européennes ?
35:46Les insultes et les messages se multiplient
35:49même s'il faut bien le rappeler.
35:51Ils existent depuis longtemps.
35:53La différence peut-être depuis quelques semaines,
35:56c'est la décomplexion des militants ou sympathisants RN.
36:01On comprend décomplexion ?
36:03Moi, j'aurais préféré désinhibition.
36:05La désinhibition ?
36:06Ouais.
36:07En ce moment, je suis en train de chercher un nouveau travail.
36:09Je passe des entretiens.
36:10On me pose des questions farfelues
36:12qu'on ne m'avait jamais posées de ma vie entière.
36:14Des questions sur ma religion,
36:16des questions sur l'âme d'où je viens.
36:18On me demande combien de frais d'essor j'ai.
36:20Je pense que c'est juste devenu normal.
36:22Moi, c'est ce que j'observe.
36:23Mon problème, c'est que ma vie va devenir ingérable.
36:26Je m'en fous qu'on me traite de singe.
36:28Maintenant, c'est au niveau de la vie, du quotidien.
36:31Ma vie va juste devenir insupportable.
36:35Il faudrait avoir des chiffres
36:36et je crois que l'agence avait des chiffres.
36:38T'as une dépêche d'agence ?
36:41Ouais.
36:42La CNCDH sépare une augmentation des indicateurs
36:44mesurant le racisme et l'antisémitisme en 2023.
36:47Alors attends, est-ce qu'il y a une augmentation du racisme
36:49depuis deux semaines ?
36:50En 2023, du coup, non.
36:51Les scientifiques ont été rejetés des Français,
36:53leur demandant de se positionner sur certaines approximations.
36:55Depuis la moitié des sondés,
36:56je juge qu'il y a trop d'immigrés en France.
36:5856% des Français pensent qu'il y a trop d'immigrés en France.
37:0255% des personnes interrogées affirment
37:04que les étrangers ne se donnent pas les moyens de s'intégrer.
37:07Putain.
37:08Ce rejet des étrangers s'accompagne
37:10de la progression des actes antisémites,
37:12xénophobes, anti-musulmans,
37:14tout particulièrement ces derniers mois.
37:16Attends, je vais rajouter ça.
37:17Vas-y, lère.
37:19Selon ?
37:20Selon qui ?
37:21La CNCDH.
37:22Pourquoi ?
37:23La Commission nationale consultative des droits de l'homme.
37:262 ans plus tard
37:34Départ pour la France
37:39Majorité, donnez tous les pourcentages.
37:42Allez, on y va. 19h30.
37:44On prend l'antenne à 19h28 d'abord.
37:47On expose le dispositif.
37:4919h28 avant le fil info.
37:50C'est vous qui lancez le fil info.
37:52On lance le journal à 19h30,
37:54On revient à 19h32, France Info, la soirée électorale spéciale.
37:59L'idée c'est d'aller direct dans les points chauds.
38:02Trois endroits où on sera, Marine Le Pen, ensemble, Ruffin, Valentin Dunat.
38:0619h40, file info, et 42, on va dans un bureau de vote
38:10où on dépouille Lauriane Delanoë à Château.
38:13Attends, parce que là, à 19h37, on va chez Ruffin, dans la Somme.
38:18J'ai trois minutes, non deux minutes, pour faire parler deux secondes
38:22de Mathieu Gallard sur la participation qui va être record.
38:25Tu peux en parler après le file info, c'est pas très grave.
38:28Tu fais la tournée des pop-up, les points chauds, file info,
38:31et derrière, il y a une donnée qu'on connaît à 20 minutes du résultat,
38:34c'est la participation qui est énorme.
38:36Il faut insister sur le côté historique.
38:38C'est une législative inédite, historique.
38:41Trois semaines après la dissolution.
38:43RN, ensemble, nous vous confondons.
38:46On termine une campagne express, pour refaire notre truc.
38:50Et donc, après, on pose...
38:53RN, ensemble, Nouveau Front Populaire.
38:55Lequel de ces trois blocs arrivera en tête ?
38:58Combien de duels ? Combien de triangulaires ?
39:01Qui sera éludé le premier tour ?
39:03Qui sera éludé le premier tour.
39:063, 2, 1, top.
39:0819h59 sur France Info, dans une poignée de secondes,
39:12maintenant les toutes premières estimations.
39:14Ipsos, Talents pour Radio France.
39:17Estimation pour ce premier tour des élections législatives.
39:20RN, ensemble, Nouveau Front Populaire.
39:22Lequel des trois blocs arrivera-t-il en tête de ce premier tour des législatives ?
39:26On l'a dit, la participation est forte.
39:28À qui profite cette mobilisation des Français, aujourd'hui ?
39:31Les premiers éléments de réponse à toutes ces questions, c'est maintenant.
39:35Puisqu'il est 20h sur France Info.
39:3740 secondes, c'est très bien.
39:40C'est très bien.
39:43Faut que je fasse une micro-sieste à la Chirac, tout à l'heure.
39:46Tu sais comment ça fonctionne ?
39:48Tu t'endors avec ton trousseau de clé.
39:50Pourquoi ?
39:51Parce que quand il tombe, il te réveille.
39:53Ça dure une seconde.
39:54Ou alors avec tes lunettes, tu peux faire comme ça aussi.
39:57Quand les lunettes tombent.
39:58Mais moi, elles font pas de bruit.
39:59Mais te lave pas, surtout.
40:00Je suis fatiguée.
40:01Encore !
40:04C'est surréaliste.
40:07Vous avez tous craqué.
40:15L'enfance.
40:20T'en as déjà, non ?
40:25Ça, c'est le dispo, là ?
40:26Ça, c'est le dispo.
40:30Ça, c'est les résultats 2022.
40:35Allez, on approche.
40:36Bonne soirée à tous.
40:37Elle va être longue, très longue, cette soirée électorale.
40:40Je passe la main à Virgule, samedi.
40:44Bonsoir à vous deux.
40:45Bonsoir.
40:46Bonsoir, Catherine.
40:47Bienvenue.
40:48Pas trop fort, le tapis.
40:50Emmanuel Macron voulait une clarification.
40:52Quand sera-t-il ?
40:53La réponse, dans une demi-heure, grâce aux premières estimations de notre partenaire
40:57It's So Stalent, représenté par Mathieu Gallard.
41:00Ici, avec moi, au plateau.
41:01Attention, on va prendre Tison.
41:05Vous allez sortir vers 55-40, à peu près.
41:09Donc après, tu peux faire un petit tour de table,
41:11et ensuite, vous arrivez à 58.
41:14On vous amène les résultats très vite.
41:17On va leur donner les sièges,
41:20et moi, j'attends les pourcentages.
41:28C'est assez symbolique de cette bipolarisation
41:32qui est consécutive à cette dissolution.
41:35Le pays est totalement fracturé.
41:38C'est intéressant ce que vous dites, Agathe Lambret,
41:40parce que depuis trois semaines, on parle de peur, Renaud-Eli.
41:42La dissolution, en fait, a créé de la peur dans le pays.
41:45En tout cas, elle a effectivement profondément fracturé le pays,
41:47donc d'un côté, et ça participe évidemment de cette mobilisation record
41:50qu'on évoquait, de cette participation extrêmement forte,
41:52de part et d'autre, parce qu'effectivement, il y a d'un côté
41:56la peur ressentie par une large frange de la population
42:00face à la possibilité que, pour la première fois depuis la libération de l'extrême droite,
42:03l'extrême droite accède au pouvoir, effectivement, dans ce pays.
42:05Donc il y a eu des mobilisations contre cette perspective,
42:08et il pourrait y en avoir d'autres dans le...
42:10Eh bien, c'est maintenant que nous allons savoir,
42:12puisqu'il est 19h59 précisément.
42:14Attention, casser !
42:15Ouais, 221, tu le surlèves.
42:17Merci.
42:18Allez, t'es prêt pour l'indication ?
42:20C'est à l'indicateur.
42:23Là, ça marche.
42:24Tu montes dans ?
42:26Vrai ?
42:27Vrai ?
42:29Ça va pas nous donner, mais...
42:31Ça va pas nous donner, mais...
42:34Maintenant !
42:3520h sur France Info, et donc selon les estimations
42:38hypso-stallants pour France Info,
42:40les candidats du RN et de ses alliés
42:43arrivent en tête de ce premier tour des législatives,
42:46avec 34%.
42:47On va tout de suite chez Marine Le Pen à Hénin-Beaumont,
42:50où vous trouvez Audrey Tison.
42:52Comment ces résultats ont-ils été accueillis ?
42:55Vous l'entendez ?
42:56C'est une véritable explosion de joie
42:59rencontrée ici, dans la salle de l'ABI.
43:03Elle arrive, elle arrive, elle arrive.
43:05Vas-y, coupe-là, coupe-là, coupe-là.
43:07Coupe-là, Jérôme.
43:08Coupe-là.
43:09Tu peux monter.
43:10On va tout de suite à Hénin-Beaumont,
43:12où Marine Le Pen...
43:13La démocratie a parlé.
43:15Pour conduire les réformes dont le pays a besoin,
43:17il nous faut une majorité absolue
43:19pour que Jordan Bardella soit dans 8 jours
43:22nommé Premier ministre par Emmanuel Macron.
43:27Attends, attends, attends.
43:28Oui, oui, c'est bon.
43:29On a du Mélenchon qui parle.
43:31Jean-Luc Mélenchon parle.
43:32Coupe Renault, coupe Renault.
43:33Et vous sortez sur le potard de Victoria.
43:37Et Méprisant...
43:38Très bien.
43:39Président de la République.
43:40Parfait.
43:41Il faut donner une majorité absolue
43:45au Nouveau Front Populaire,
43:47car il est la seule alternative.
43:53Cette image-là est très forte.
43:55Ben oui, vous avez raison.
43:57C'est symbolique que ce soit lui
43:58qui prenne la parole, quand même.
44:04Je remercie tous les Français
44:05qui nous ont fait confiance
44:07dès ce premier tour.
44:08Ce soir n'est pas un soir comme les autres.
44:10Vous me connaissez,
44:11je n'irai pas par quatre chemins.
44:13Pas une voix ne doit aller
44:15au Rassemblement National.
44:17Gabriela qui vient de prendre la parole
44:20depuis l'hôtel de Nation.
44:28Pas de forme ?
44:29Non, mais...
44:33On aurait bien dormi un peu plus.
44:34Je vois ce que tu veux dire.
44:35Moi aussi.
44:36Pourtant, je n'étais pas là hier soir.
44:40On aurait dû prendre là, tu vois.
44:42Et là, il y a la météo.
44:46Non, mais on ne la relance pas
44:47à 6h59, les gars !
44:50Mais pourquoi est-ce qu'ils l'ont relancée ?
44:53Mais ça ne va pas du tout, là !
44:59Il fout en l'air le début de la tranche.
45:00On va prendre à 7h03, là.
45:02Moi, je fais quoi, là ?
45:09Bonjour, Claire et bonjour à tous.
45:10Notre édition spéciale se poursuit
45:11au lendemain de ce premier tour
45:12des législatives.
45:13Bonjour, Clément.
45:14Bonjour, ça va ?
45:15Ça va.
45:16Bon, pas trop déçu ?
45:19Un peu, si.
45:20Si, quand même.
45:21Je m'y attendais un peu, mais bon.
45:22Bonjour, Clément.
45:23Ça va ?
45:24Ça va, et vous ?
45:29Je te salue.
45:30Ça va ?
45:31C'est vrai, toi.
45:32C'est vrai.
45:33C'est pas trop dur, la défaite.
45:34C'est vrai.
45:35C'est vrai.
45:36C'est vrai.
45:37C'est vrai.
45:38C'est vrai.
45:39C'est vrai.
45:40C'est vrai.
45:41C'est vrai.
45:42C'est vrai.
45:43J'ai pas fait la défaite.
45:44Bah, c'est pas très drôle, hein.
45:45On va pas se mentir.
45:46Ouais, je me doute.
45:47Je me doute.
45:48J'espère que vous allez être responsable pour...
45:51Bah, moi, je l'ai été, maintenant.
45:52Je sais.
45:53Je sais.
45:54C'est pour ça que je l'ai dit à toi.
45:55Je l'ai dit à toi.
45:56Mais du coup, c'est un vous collectif
45:57que ta voix pèse en interne.
45:59En cherchant, lui, que je fasse pas trop de provoc'.
46:01Vous avez une responsabilité historique.
46:03Ouais, enfin, on fera le bilan des responsabilités.
46:06Avec grand plaisir.
46:07Mais là, c'est tout de suite maintenant.
46:09Et on parle de la survie de millions de gens.
46:11Je peux pas être plus claire.
46:12Je sais, je sais.
46:13Mais j'espère que les autres seront tout aussi clairs.
46:15Bon, bon courage.
46:16Au plaisir.
46:17À bientôt.
46:18Au Parlement.
46:19Européen.
46:20Ouais, bah écoute, t'es bienvenue quand tu veux,
46:21t'auras un peu de temps libre maintenant, je crois.
46:22Ça c'est sûr.
46:23Pas trop longtemps.
46:29Bon, et le voyage à Sud, comment ?
46:33Euh...
46:35Dans le brouillard.
46:37C'est compliqué.
46:41Maintenant, ce qu'il faut essayer,
46:42c'est d'éviter notre tête absolue pour l'Iran.
46:44C'est ce qui est possible.
46:46Et après tout, il nous fait qu'un tiers des voix.
46:48Il nous fait 51%,
46:49donc faut pas non plus qu'on se mette à se dire
46:51que ce pays va se basculer
46:53totalement dans les mains de l'extrême-droite.
46:56Après,
46:57ça sera...
46:58La recomposition, elle sera compliquée aussi.
47:01Vous parlez avec les macronistes, là ?
47:02En Angleterre ?
47:03C'est pas pour tout de suite ?
47:04C'est pas pour tout de suite, non.
47:05Oui, oui, on se parle.
47:06Oui ? Vous parlez aussi ?
47:08Ben moi, je parle avec Attal.
47:09Hier soir ?
47:10Directement.
47:12Mais moi, je peux pas laisser
47:13à Jean-Luc Mélenchon le privilège de la gauche,
47:15donc je peux pas lui dire
47:16« Ok, moi, je m'en vais faire un truc avec Gabriel Attal.
47:20Pour l'instant, tu prends toutes les voix de gauche.
47:22Parce que si on fait ça,
47:23alors là, la politique, c'est fini. »
47:24Ouais.
47:26C'est compliqué.
47:27C'est compliqué.
47:28C'est compliqué.
47:29C'est compliqué.
47:30C'est compliqué.
47:31C'est compliqué.
47:33Bah je l'espère.
47:36Le débat.
47:40Ce débat donc jusqu'à 9h sur France Info
47:43entre les représentants des deux blocs
47:45arrivés en tête.
47:49Nous sommes très loin devant
47:51chez les ouvriers.
47:52Nous sommes très loin devant chez les employés.
47:54Nous sommes aussi loin devant
47:55chez les personnes, malheureusement,
47:56qui se trouvent au chemin.
47:57Je veux bien qu'on lui donne un bon partenaire.
47:59Mais c'est vrai...
48:00Le mec veut bien qu'il s'occupe d'eux, on le parle à la même fois.
48:07Merci, bonne journée.
48:08Merci à vous.
48:09Au revoir.
48:10Au revoir.
48:12Toi tu le penses ?
48:13Oui, mais sauf que...
48:14C'est impossible qu'il n'ait pas d'amour.
48:16Tu le rêves toujours ?
48:17Non.
48:18Moi je veux la même vie qu'ils ont, comme ils peuvent l'avoir,
48:21mais je ne sais pas ce qu'ils peuvent finir ma vie sans ça.
48:24Parce que leur ligne est claire quand même.
48:27C'est clair quand même, c'est l'épaule dont tu as mis l'enfant,
48:30et la clarification.
48:32Je prends maintenant uniquement six majorités.
48:35Six majorités, voilà.
48:37Absolument.
48:38Et ça tient toujours ça ?
48:39Ah bah oui, bien sûr.
48:40Ça fait un intangible ça ?
48:42Ah bah oui, sinon ça veut dire que le programme ne pourra pas être appliqué comme on l'a promis.
48:46Ah bah plutôt non.
48:47Pour moi on va être majoritaire.
48:49Absolument.
48:51Au revoir.
48:52Au revoir.
48:53Bonne journée.
48:57Bonne journée.
49:02On en discutait avec Laura,
49:04on se disait que l'on pouvait dire
49:06plus de 210 candidats se sont désistés.
49:09Oui.
49:10Ça me semble sage.
49:15Moi je suis d'avis de donner,
49:16c'est comme les chiffres de l'abstention et de la participation,
49:18soit tu donnes l'un, soit tu donnes l'autre,
49:20mais si tu donnes les deux, il y a un moment où ça fait trop de chiffres,
49:22c'est-à-dire que...
49:24Il y en avait 311 qui étaient possibles.
49:26Il y en a plus de 210 qui ont voulu se retirer.
49:30Sachant en plus que dans les 311, il n'y a pas que des singulaires,
49:32il y avait des canangulaires.
49:33Je pense que c'est ça le décalage.
49:36Donc on est dans un truc qui...
49:38Il ne faut pas donner trop de chiffres.
49:40Petit point,
49:41langage.
49:42J'ai entendu hier beaucoup parler de carte électorale.
49:45Je ne sais pas ce que vous en pensez,
49:47mais pour moi la carte électorale c'est le papier qu'on donne.
49:49Voilà, c'est la carte des circonscriptions,
49:51il ne faut pas dire carte électorale.
49:54Bonjour.
49:55Bonjour.
49:56Philippe Rey, directeur de la rédaction.
49:57Enchanté, enchanté.
49:58Donc, les grandes manœuvres après.
50:00Qu'est-ce qu'il se passe justement ?
50:02Je pense qu'ils vont chercher à...
50:05Vous passez ça après la compagne ?
50:07Oui, oui, oui.
50:11Je pense qu'ils vont chercher à faire, je ne sais pas,
50:13un gouvernement d'union nationale,
50:14un gouvernement de techniciens.
50:17Auxquels vous participez ?
50:18Il y a des tractations déjà ?
50:20Par votre connaissance ?
50:21Pas avec moi, en tout cas.
50:23Avec vos partenaires, vous le savez, non ?
50:27Je ne sais pas s'il y a des tractations.
50:30Je vois bien qu'il y a des initiatives communes.
50:32J'ai vu qu'il y avait une tribune.
50:35Il y a des objets de pied, oui.
50:36Il y a des objets de pied.
50:38Ça vous va ?
50:39Non, parce qu'un gouvernement d'union nationale,
50:41c'est un gouvernement d'union nationale,
50:43c'est un gouvernement d'union nationale,
50:45c'est un gouvernement d'union nationale,
50:47c'est un gouvernement d'union nationale.
50:49Là, je ne peux pas le dire.
50:50Mais si, je le dis.
50:51Non, non, je ne peux pas le dire devant la caméra.
50:54Vous êtes la principale opposition après ?
50:57Je vous laisse faire votre déduction.
51:00Il ne reste plus que huit triangulaires
51:02dans lesquels le RN est en tête
51:03et dans lesquels aucun candidat…
51:07Est-ce qu'il peut encore y avoir
51:08des retraites candidatures RN d'ici dimanche prochain ?
51:11Dans certains cas ?
51:13Je ne sais pas et je ne crois pas,
51:15mais je…
51:17En fait, je vous pose la question
51:18parce qu'il y a certains cas qui sont,
51:20on va dire, problématiques.
51:21Dans le Jura, par exemple,
51:22il y a un candidat qui est toujours en lice
51:24alors qu'il est sous curatel,
51:26donc sur papier inéligible.
51:27Le problème, c'est que s'il est inscrit,
51:28vous ne pouvez pas le désinscrire.
51:30En revanche, en France,
51:31il y aura une autre élection derrière
51:32s'il est élu, je suppose.
51:34Et cet autre candidat en Mayenne
51:35qui a été condamné à dix mois de prison ferme
51:37pour une prise d'otage à main armée en 1995,
51:39est-ce que vous étiez au courant ?
51:40Non, je ne suis pas au courant.
51:42Ça fait partie des quelques curiosités
51:44qu'il peut y avoir dans l'ensemble
51:45de tous les candidats à cette élection législative.
51:48Non, mais je te laisse éclairer.
51:49Caliou, il a vraiment dit que c'était…
51:51Je ne sais pas, j'ai lu ça.
51:52Des curiosités, oui, oui.
51:53Que c'était des curiosités.
51:55Tu le sens qu'il est gêné aux entournures,
51:57il dit « je ne connais pas les cas de tout le monde ».
51:59Oui, la tutelle, si on ne nous le dit pas,
52:01on ne peut pas deviner.
52:02Ils ont bien fait leur…
52:03C'est à la préfecture de faire le travail.
52:06Pourtant, il paraît se préparer depuis longtemps.
52:10Le fameux plan matiné.
52:13Bon.
52:31Je pense que Macron va essayer de jouer
52:34en refusant la démission d'Atta, à la moindre vie,
52:37au lendemain du scrutin,
52:40en disant « écoutez, il n'y a pas de majorité. »
52:44Si on était dans ce cas de figure,
52:46il n'y a pas de majorité RN,
52:48donc je n'ai pas à nommer Bardella.
52:51Il n'y a pas de majorité qui se dégage.
52:55Mais je demande au Premier ministre
52:58de faire les consultations nécessaires.
53:00Et on se revoit à la rentrée.
53:01Oui, je pense qu'il va essayer ça.
53:03Je ne dis pas que ça va marcher,
53:04mais il va essayer ça.
53:05Ne serait-ce que pour avoir un gouvernement
53:07en place pour les jurés.
53:09C'est efficace et efficient.
53:11C'est ce que je ferai à sa place.
53:31IFOP et LAB disent « RN troisième ».
53:35LAB, ils disent « 120 à 160 pour le RN »,
53:39« 140 à 170 pour L'Ensemble »
53:42et « 180 à 210 pour le NFP».
53:46Oui.
53:47« Troisième. Troisième. »
53:48« Troisième. Troisième. »
53:50Oui.
53:52Ils donnent le troisième, eux aussi.
53:54Oui, ils donnent le troisième.
53:59C'est franchement…
54:01c'est incroyable.
54:03C'est hallucinant.
54:04Vous n'aviez pas prévu ça, hein ?
54:06On avait senti que ça commençait à venir, mais pas autant.
54:09On ne sait pas que ça allait descendre.
54:11Vous voulez donner un retour de combien ?
54:13Là, c'est entre 130 et 150.
54:16Ouh là !
54:17Donc, oui, c'est une fessée.
54:20172 à 192.
54:22Tu es le premier ?
54:23Vous annoncez ça ?
54:24Combien vous annoncez ?
54:25172 à 192.
54:29Putain !
54:30On va revoir tous les éléments d'engagement.
54:32On n'était pas partis sur un scénario aussi faux.
54:40En fait, le premier résultat, c'est qu'il m'a conaccréé le chaos.
54:43Les Français sont là.
54:44Première force de l'Assemblée nationale.
54:47Non, d'abord, les Français, avant de les expliquer.
54:49Les gens, d'abord.
54:50C'est d'abord, un, une formidable mobilisation.
54:53Moi, je suis surtout heureuse pour la France et pour les Français.
54:56Et tous les gens qui vivent en France.
54:58Soulagée, soulagée, heureuse.
55:01Attends, et dans ces conditions, nous sommes candidats pour gouverner ?
55:04Bien sûr.
55:05Et dans ces conditions, nous attendons que...
55:08Il faut que je refasse les devoirs.
55:10Non, c'est bon, t'inquiète pas.
55:13Attention.
55:15Ça va aller.
55:16Tu es sûre ?
55:17Ça va aller.
55:19T'es sûre ?
55:20Ça va aller.
55:21Mais si, c'est bien.
55:22Excusez-moi, j'arrive même pas à...
55:24Chut, c'est bien.
55:25Attends, fais voir.
55:26Il y en a encore de la gauche, en bas.
55:27Regarde.
55:28Plus.
55:29Y a une réserve.
55:32Tenteur.
55:33Top !
55:34France Info, édition spéciale,
55:36Agathe Lambret, Jérôme Chapuis.
55:38Les estimations de notre partenaire Ipsos Talent,
55:41pas de majorité absolue dans cette nouvelle assemblée.
55:44C'est le nouveau Front populaire qui arrive en tête
55:47avec 172 à 192 sièges.
55:51Aurélie Trouvé, députée de la France Insoumise de Seine-Saint-Denis,
55:54bonsoir.
55:55Comme beaucoup de Françaises et de Français,
55:56je suis très émue ce soir.
55:58C'est une grande victoire de la mobilisation
56:00dans les quartiers populaires, dans la jeunesse,
56:02dans les Outre-mer, dans toute la France,
56:04quelle que soit la couleur de peau,
56:05quelle que soit l'origine sociale.
56:07Le nouveau Front populaire doit gouverner.
56:09Nous sommes candidats.
56:10Nous sommes prêts à gouverner ce soir.
56:27Sous-titrage Société Radio-Canada
56:57Générique
56:59...
57:27...

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