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Mirna Cabral est arrivée aux Etats-Unis à l'âge de cinq ans. Mariée à un Américain, elle a eu deux enfants avant de devenir veuve en 2023. Si elle venait à être expulsée après l'arrivée de Trump au pouvoir, ses enfants aujourd'hui âgés de 10 et 12 ans, se retrouveraient sans parents.

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Transcription
00:00J'ai mis une croix devant moi pour que le diable ne me tente pas.
00:05Seule la Vierge Marie ne me laisse pas seule parce que je vais mourir.
00:10Avec Dieu, je m'endors. Avec Dieu, je me lève.
00:20Et c'est tout.
00:23Et c'est juste des photos de nous.
00:26Je suis tellement reconnaissante pour tout ce que ma mère a dû sacrifier.
00:32Parce que même si je n'ai pas encore ce que je veux,
00:37qui est un statut légal,
00:41et c'est un peu comme mettre de la discrimination dans mes enfants,
00:46qu'ils sont des citoyens des Etats-Unis,
00:48mais qu'ils doivent vivre ça à cause de moi.
00:53J'ai l'impression d'avoir tiré les erreurs de mes parents,
01:00et je ne les trouve pas comme erreurs,
01:02parce que nous faisons pour nos enfants ce qui est nécessaire.
01:06Mais on a l'impression d'avoir créé une haine.
01:10Je pense que c'est le top 10, ou le top 5 pour moi.
01:22Voici les ornements que j'ai reçus à l'étudiantat à Washington, D.C.
01:28Pourquoi le gouvernement ne veut pas que je sois ici?
01:31Je paye mes impôts, je vais à l'école, je suis un étudiant.
01:35Qu'est-ce que je vais devoir faire pour prouver à ce gouvernement
01:39que je suis ici et que c'est ma maison?
01:41Si il a été déporté et qu'il a dû se déplacer en Mexique,
01:44je serais allée en Mexique.
01:46Si nous avons décidé de partir d'un pays,
01:49si nous avons décidé de partir en Amérique indéfiniment,
01:53je lui aurais suivi,
01:55tant que c'était difficile de quitter ma communauté
01:58et de quitter mes membres de famille.
02:00J'aime Oscar, et je valide notre relation.
02:03Je valide notre succès et notre unité familiale.
02:06Je lui aurais suivi, et je lui aurais suivi partout où nous allions.
02:20Il y a beaucoup de peur dans nos communautés actuellement.
02:23Il y a la peur de la promesse de la déportation,
02:26de la promesse de séparer les familles d'un autre.
02:30Mais nous allons continuer de faire notre travail,
02:33d'éduquer les familles et d'enseigner leurs droits,
02:36parce que tout le monde, peu importe son statut,
02:39a des droits humains et des droits constitutionnels.

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