Plusieurs rassemblements ont eu lieu, ce mardi 7 janvier, à Paris et Lyon pour célébrer la mort du fondateur de Front National, Jean-Marie Le Pen.
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00:00– Quand vous voyez ces scènes d'abord, Robert Ménard,
00:02ces scènes hier soir à Lyon, à Paris, c'est quoi votre réaction à vous ?
00:09– D'abord ça me donne envie de dégueuler, pardon de vous le dire comme ça,
00:12c'est sordide, quelqu'un vient de mourir et vous faites la fête,
00:16vous buvez du champagne, mais qu'est-ce qui peut justifier ça ?
00:19Qu'est-ce qui peut justifier ça ? Rien du tout.
00:22Et je vous rappelle que ce n'est pas si marginal que ça,
00:24au-delà de la réaction de la fille de la France insoumise, de Mme Pannot,
00:29je vous rappelle que le NPA, qui est le parti qui a appelé à ce rassemblement,
00:33il est dans le nouveau front populaire, il y a même des candidats du NPA
00:38qui ont été soutenus au deuxième tour par l'ensemble de la gauche,
00:40mais j'aurais honte si j'étais eux, honte.
00:43Moi je n'ai jamais voté Jean-Marie Le Pen,
00:46je n'imaginais même pas de voter Jean-Marie Le Pen,
00:49je me souviens avec ma femme et ma fille,
00:51on était, vous savez, dans les manifs à la Bastille et tout,
00:54entre les deux tours de 2002, mais je n'ai jamais fait de Jean-Marie Le Pen,
00:58le diable, je n'ai jamais pensé à un instant qu'il menaçait la démocratie,
01:02je combattais ce qu'il disait, les idées, les idées abjectes,
01:07et les jeux de mots absolument abjects qu'il avait,
01:12mais je n'ai jamais été dans une espèce de, vous savez, d'antifascisme, de pacotille.
01:18Les gens qui étaient à la manif demain,
01:20je les enverrais chez un dictateur faire les marioles,
01:22on verrait ce que ça donnerait.
01:24C'est trop facile, après la mort de Jean-Marie Le Pen, de descendre dans la rue,
01:28des dictateurs, il n'y en a pas un paquet,
01:30ils n'ont qu'à aller faire du militantisme là-bas,
01:33on va voir s'ils ont un peu de courage.