• il y a 20 heures
Le président élu américain doit officiellement être investi le 20 janvier, mais il multiplie déjà les provocations diplomatiques à l'échelle internationale, et refuse désormais d'exclure le recours à la force militaire pour prendre le contrôle du Groenland et du canal de Panama.

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Transcription
00:00Écoutez, la plupart des Américains que j'ai croisés hier se disent atterrés par les dernières déclarations de Donald Trump.
00:05Alors ça n'est pas vraiment surprenant.
00:07À Washington, qui est une ville très démocrate, qui a voté à plus de 90% pour Kamala Harris.
00:12Mais j'ai aussi croisé un électeur trumpiste et même lui se dit choqué.
00:17L'annexion du Canada ou du Groenland, il n'est pas d'accord.
00:20Je vous propose de l'écouter, lui en premier, puis ensuite la réaction de deux électeurs démocrates.
00:26J'adore Donald Trump, mais là, ça va trop loin.
00:29Le Groenland n'appartient pas à l'Amérique, on ne peut pas envoyer l'armée.
00:32Et j'adore le Canada, c'est un pays très puissant.
00:35Je pense que c'est un idiot qui raconte n'importe quoi.
00:39C'est juste des paroles en l'air.
00:41Je suis horrifiée.
00:43J'aimerais être optimiste et me dire que les choses ne vont pas mal tourner, mais je ne sais pas.
00:49Alors tout cela n'est peut-être qu'une nouvelle provocation ou une posture pour négocier.
00:54Mais dans son entourage, on dit que Trump est très sérieux.
00:57Il faut bien voir que cette fois, il a autour de lui une équipe composée exclusivement de fidèles
01:02qui vont dire oui à toutes ses demandes, y compris les plus folles.
01:05C'est la grosse différence avec son premier mandat.
01:07À l'époque, il y avait à la Maison-Blanche, dans l'administration ou dans l'armée,
01:11des personnes pour lui tenir tête.
01:13Mais ça, c'est terminé.
01:14Il n'y a plus de garde-fous et c'est un Donald Trump sans limite
01:18qui va s'installer dans moins de 15 jours maintenant à la Maison-Blanche.

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