• il y a 17 heures

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00:00Les propos de Brigitte Macron hier sur TF1, lors de cette interview elle a été interrogée sur son mari Emmanuel Macron, son rapport au français,
00:06parfois ce qu'il entend ça le meurtrit, à telle dit je vous propose d'écouter Brigitte Macron.
00:11Parfois ce qu'il entend ça le meurtrit, c'est très difficile, mais il ne le dit pas, il garde pour lui.
00:17Avant il parlait beaucoup plus facilement, maintenant il ne le dit pas, et ça je comprends parce que s'il y a une chose qu'Emmanuel mérite c'est le respect.
00:25Alors je vous ai écouté ce matin Laurent à 6h15 et évidemment j'entends qu'il faut respecter le Président de la République et pour tout dire je pense que nous le respectons,
00:35et même j'ajoute souvent que ça m'ennuie de critiquer le Président de la République, je trouve que nous n'avons pas vocation à le critiquer,
00:43nous aimerions finalement n'en dire que du bien, en revanche effectivement son action a parfois été scrutée et critiquée pour de bonnes raisons.
00:54Et ce matin je vous écoutais Laurent Tessier, vous avez rappelé les fameuses petites phrases d'Emmanuel Macron où il y avait parfois, disons-le, un peu de mépris, en tout cas ça a été senti, ressenti comme tel.
01:05Le gaulois réfractaire au changement.
01:08On met un peu de nion de dalle dans des minimas sociaux, les gens ils sont quand même pauvres.
01:11Et je ne céderai rien, ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes.
01:16Et une gare c'est un lieu où on croise, les gens qui réussissent c'est les gens qui ne sont rien.
01:21Nous sommes devenus une nation de 66 millions de procureurs.
01:24Bon c'est effectivement des phrases qui ont choqué, alors il a répondu à ces petites phrases en 2019 et 2021, écoutons-le là encore.
01:32Et voilà, le raccourcissement, la sortie du contexte, le monde où on vit.
01:36Nous sommes dans une société de la décontextualisation.
01:39Vous dites deux mots, on les sort de leur contexte, ils paraissent affreux.
01:42Ce qui est ennuyeux, je veux dire ce qui est ennuyeux avec Emmanuel Macron, au fond, c'est qu'il ne reconnaît jamais une de ses erreurs.
01:49Et c'est peut-être ça le plus ennuyeux.
01:51C'est-à-dire qu'on fait tous des erreurs.
01:53Et à partir du moment, que ce soit d'ailleurs dans notre vie privée ou dans notre vie professionnelle,
01:58si simplement vous dites à l'autre, écoute je me suis trompé, ou je ne referai pas les choses de la même manière.
02:06Moi ça m'arrive parfois de dire dans mon univers personnel, tu vois ce que j'ai fait là il y a quelques jours, je ne le referai pas de la même manière.
02:18Je peux dire ce genre de choses.
02:20Et bien dans ces cas-là, je ne dis pas que c'est efficace, mais au moins l'autre dit et entend que tu reconnais vraiment l'erreur que tu as faite.
02:29Mais bien souvent les gens reconnaissent une erreur sans la reconnaître vraiment.
02:34C'est-à-dire que sur la dissolution d'Emmanuel Macron, il a dit c'est une erreur pour l'instant.
02:38Tu vois, pour l'instant. Alors ça agace, parce que qu'est-ce qui va changer pour l'instant, on ne sait pas dans dix ans que ça aura changé.
02:45Et puis de la même manière sur la dissolution toujours, le 31 décembre, il a dit les Allemands ont dissous.
02:51C'est une manière de dire la dissolution il n'y a pas que moi, il y a l'Allemagne.
02:54Donc on a toujours l'impression qu'il retire sa responsabilité et que ce n'est jamais de sa faute.
02:59Donc ça c'est particulièrement agaçant, disons-le.
03:03Robert Ménard, maire d'Hiver droite de Béziers, invité ce matin de Sonia Mabrouk, il a commenté l'action, si j'ose dire, la parole de Brigitte Macron.
03:13Des fois, je me dis, ça va vous paraître pas une grande analyse politique, des fois, je me dis avec ce qu'on dirait, mais moi, je serais meurtri, meurtri.
03:22Et je pense qu'ils ont le beau faire les malins, les hommes politiques, ce n'est pas vrai.
03:25Les saloperies qu'on dit sur ton compte, ça doit te toucher au plus profond d'elle.
03:30Le respect dans les deux sens.
03:31Oui, mais en même temps, j'imagine qu'elle l'aime.
03:38Vous aimez un homme, vous le défendez.
03:40Moi, je trouve ça formidable, les gens qui aiment la personne avec qui ils veulent, c'est le plus important de la vie, l'amour, les enfants et tout.
03:47Qu'elle le défende, mordicus, ou de la même, de toute raison, ça me la rend sympathique, figurez-vous.
03:52Moi, j'aimerais, j'ai une femme qui m'aime, je l'espère, comme je l'aime, et qui me défende en tous les cas, même quand je fais des bêtises.
03:59En tout cas, publiquement, c'est-à-dire qu'en tête-à-tête, on peut dire à l'autre si on l'aime, effectivement, ce qu'on pense,
04:09mais là où Robert Ménard a raison, et pareil, il faut être un fan absolu, à la fois de son mari, de sa femme, et de son mari et de sa femme, voilà.
04:21Et un fan absolu, absolu.
04:23Autrement, ça n'a pas de sens.
04:25On défend sur le bûcher.
04:27On montra sur le bûcher.
04:29Camus avait dit, entre la justice et ma mère, je choisis ma mère.
04:33Vous comprenez, évidemment, cette phrase, monsieur Bobuc.
04:37Bobuc.
04:39Allez, c'est bon, monsieur Bobuc.
04:41Non, mais je ne me fais même pas respecter.
04:43Monsieur Bobuc.
04:45Oui, qu'est-ce qu'il y a ?
04:47Vous vous souvenez d'Albert Camus ?
04:49Non, non, pardonnez-moi. Qu'est-ce que vous me demandez, là ?
04:51Rien, je pense que parmi les raisons du succès de cette émission, la culture littéraire dont vous faites preuve aura marqué les auditeurs.
04:59Très important, bien sûr. Pour être honnête, je ne vous écoutais pas, mais vous êtes avec Frédéric.
05:03Bonjour Frédéric.
05:05Meilleur vœu à votre équipe, aux auditeurs.
05:07Et merci à vous. Alors, vous vouliez peut-être commenter la prise de parole d'Emmanuel Macron, plus exactement celle de Brigitte Macron.
05:13Moi, j'aimerais juste rappeler à madame Macron que le respect, ça se gagne, ça ne se prend pas.
05:19Monsieur Macron n'a eu aucun respect pour vous.
05:21Et pour preuve, regardez tout simplement.
05:23On a voté dernièrement.
05:25Les Français ont bien mis au poteau le parti socialiste, le parti communiste, les écolos,
05:29l'ancien RPR, la droite.
05:35Et que fait-il par respect des Français ?
05:39Il remet les mêmes mots au pouvoir.
05:41Il est où le respect du vote des Français là-dedans ?
05:43Alors, qu'est-ce que vous voulez qu'ils fassent ?
05:45De toute façon, il fallait qu'ils suivent le vote.
05:47Les Français ne veulent plus d'eux.
05:49Ils ne veulent plus d'eux.
05:51Je ne comprends pas.
05:53Les Français d'abord, ce n'est pas clair ce qu'ils veulent.
05:55C'est bien Emmanuel Macron qui accepte le gouvernement ou pas.
05:59On est bien d'accord.
06:01Oui, mais il ne se trouve que les Français n'ont pas dégagé une majorité claire.
06:05Donc que voulez-vous ?
06:07Non, vous n'allez pas me la faire comme ça, monsieur.
06:11Écoutez-moi bien.
06:13Ce n'est pas moi qui l'a fait.
06:15Les Français, par leur vote, ont puni le parti socialiste, les communistes, les verts,
06:21et la droite de l'archier.
06:25Et bien, ils ne sont pas dans le gouvernement.
06:27Oui, mais monsieur Macron accepte un gouvernement.
06:29Qu'est-ce qu'il va y avoir dans ce gouvernement ?
06:31Exactement ce que les Français ont refusé.
06:33Mais lesquels ? Je ne comprends pas.
06:35Le respect du vote des Français.
06:37Alors, vous ne vous mettez que qui dans ce gouvernement pour respecter les Français ?
06:39Écoutez, c'est ceux que les Français ont voté pour.
06:43Soit Mélenchon, soit Le Pen.
06:45C'est tout. Pas un bar. Il n'y a pas d'autre solution.
06:47Mais alors, vous êtes censuré demain matin si vous mettez Mélenchon tout seul.
06:49Il est 11h27. On marque une pause et Frédéric reste avec nous.
06:53Frédéric, là, je ne comprends pas.
06:55Comme Frédéric, vous pouvez réagir au 01.80.20.39.21.
06:59Frédéric est un va-t'en-guerre.
07:01Parce que s'il met Mélenchon, il y a censure demain.
07:03Si Marine Le Pen, il y a censure demain.
07:05Ces deux forces-là n'ont pas la majorité seule.
07:07A tout de suite.
07:0911h13h, Pascal Praud sur Europe 1.
07:11Alors, on est avec Frédéric.
07:13Frédéric qui nous appelle régulièrement, qui est à la retraite d'ailleurs.
07:15Vous êtes dans le Nord, c'est bien ça maintenant Frédéric ?
07:17C'est bien ça, c'est bien ça. Sous la neige.
07:19Comment ça sous la neige ?
07:21Ah oui, il a bien neigé quand même.
07:23Bon, c'est pas vrai.
07:25Il neige beaucoup ?
07:27On a l'habitude, on a l'habitude.
07:29Il y a moins de neige quand même ces dernières années ?
07:31Oui, oui.
07:33Parce que vous êtes en pleine ?
07:35Euh, non.
07:37Oui, on nous appelle le plein pays.
07:39Vous n'êtes pas en montagne ?
07:41On n'est pas en montagne, on n'est pas en montagne.
07:43On est d'accord.
07:45Bon, et il y a
07:47combien de centimètres de neige
07:49ce matin Frédéric ?
07:51Je ne sais pas, je n'ai pas sorti, je suis en retraite.
07:53Je n'ai pas sorti,
07:55mais il doit y avoir 4-5 centimètres.
07:574-5, c'est pas mal, ça tient !
07:59Oui, oui, ça tient.
08:01Vous n'êtes pas en pyjama là quand même ?
08:03Vous êtes en pyjama ?
08:05Pardon ?
08:07Vous êtes en pyjama encore ?
08:09Non, non, vous savez,
08:11on est toujours levé de bonheur,
08:13on a gardé notre habitude.
08:15On prend la douche, on s'habille, voilà.
08:17Ça c'est important.
08:19Oui, vous avez le droit.
08:21Vous n'êtes pas encore sorti, mais vous allez sortir
08:23peut-être pour faire des petites courses, pour préparer le déjeuner.
08:25Je crois que c'est votre femme qui travaille d'ailleurs ?
08:27Oui, elle travaille pas.
08:29Ils l'ont appelée, comme quoi qu'elle travaillait pas.
08:31Donc on va rester là tranquille à la maison,
08:33et puis on va être bien.
08:35Bon, vous avez préparé le déjeuner. Bon, j'ai pas compris ce que vous vouliez nous dire
08:37exactement sur...
08:39On nous a demandé
08:41de voter.
08:43On a demandé au peuple français de voter.
08:45Dans son vote,
08:47on est bien d'accord qu'il a mis
08:49le parti Mélenchon
08:51et Le Pen en tête.
08:53Oui, mais les deux n'ont pas la majorité.
08:55Laissez-moi développer un tout petit peu.
08:57Maintenant nous avons là
08:59M. Macron qui recueille, qui demande de créer un gouvernement.
09:01Et il met qui dans ce gouvernement ?
09:03Il accepte le gouvernement de qui ?
09:05De ceux que justement les Français ont puni.
09:07Mais non, c'est plus compliqué que ça.
09:09Mais qui ?
09:11Alors faites un sondage demain.
09:13Qui voulait de Bayrou ? Qui voulait des socialistes
09:15dans le gouvernement ?
09:17Mais Frédéric, ça ne tient pas à votre système
09:19puisque Mélenchon, il est tout seul.
09:21Il est censuré de main.
09:23Ah, il n'est pas tout seul d'ailleurs.
09:25Le NFP.
09:27C'est pas question de système, c'est question de respect des votes.
09:29C'est pour nous dire que quand on vote quelque chose
09:31qui ne va pas en l'encontre de ce qu'ils veulent,
09:33on va se mettre d'accord.
09:35Parce qu'en fait, c'est voué à l'échec.
09:37Si vous mettez un premier ministre
09:39du Nouveau Front Populaire,
09:41il est censuré immédiatement
09:43par tous les autres.
09:45Et si vous mettez un premier ministre
09:47du Rassemblement National,
09:49il est censuré immédiatement par tous les autres.
09:51Donc il faut trouver une coalition.
09:53Et donc, il n'y avait qu'une solution.
09:55Non, non, il n'y avait qu'une solution.
09:57Lolito, il a voulu jouer,
09:59il a perdu, il part.
10:01Mais s'il ne veut pas partir ?
10:03Eh ben justement,
10:05c'est lui qui nous a mis dans cette situation.
10:07Quel respect il a maintenant ?
10:09On en revient au respect ?
10:11Vous parlez de respect ? Il a été élu en 2022.
10:13Oui, alors on parlait du respect.
10:15On ne parlait pas de l'élection,
10:17on parlait du respect.
10:19Vous trouvez que ce n'est pas respecter que rester à l'Élysée ?
10:21Non, parce que je ne respecte pas le vote des Français.
10:23Bon.
10:25Alors, on nous a demandé de voter.
10:27Alors Julien va vous répondre.
10:29Julien qui est chargé de mission.
10:31Julien, vous habitez où ?
10:33Bonjour, je suis en Savoie et on n'a pas de neige.
10:35Ah ben alors ça c'est extraordinaire.
10:37Je suis dehors, je suis en petite chemisette.
10:39En petite chemisette ?
10:41En Savoie, vous savez, on supporte bien le froid.
10:43Il fait combien ? Il fait moins 3, moins 4 ?
10:45Non, il doit faire 7 degrés à peu près.
10:477 degrés, bon.
10:49Et vous êtes en chemisette à 7 degrés. Vous allez prendre froid ?
10:51Non, tout va bien.
10:53Bon, mais vous êtes en pleine.
10:55C'est ça.
10:57Et alors, qu'est-ce que vous pouvez répondre
10:59à notre ami Frédéric ?
11:01Pour parler de la respectabilité
11:03de M. Macron,
11:05je pense déjà que la première chose, c'est que pour être
11:07respecté, il faut être respectable.
11:09Mais, Emmanuel Macron a été élu.
11:11Moi, je ne suis pas du tout
11:13un de ses soutiens. Et dans la mesure où il est là,
11:15on lui doit le respect, le respect à sa
11:17fonction et à sa personne, comme en fait
11:19on doit le respect à n'importe qui d'autre.
11:21Parce que si on commence
11:23à ne pas respecter la fonction,
11:25déjà, alors que la fonction est déjà bien mise à mal,
11:27notamment à l'international,
11:29par des prises d'opposition du Président
11:31qui dit tout et son contraire sur tous les sujets,
11:33si nous, Français, on commence à ne pas
11:35respecter la fonction présidentielle,
11:37je ne parle pas de l'homme,
11:39mais je pense qu'il
11:41faut à tout prix
11:43respecter la fonction, même si moi, je vous dis,
11:45Emmanuel Macron, ce n'est pas du tout ma tasse de thé.
11:47Mais par cohésion,
11:49il faut quand même respecter la fonction.
11:51Après, moi, je peux vous dire que
11:53j'ai été élu local pendant 15 ans. Quand on est
11:55élu, on sait qu'on va prendre des coups.
11:57Donc, il faut faire en sorte
11:59de concilier, de faire le dialogue,
12:01et je ne suis pas sûr qu'Emmanuel Macron ait ses capacités là.
12:03Il n'a jamais été élu,
12:05donc on voit, voilà.
12:07Oui, mais il n'a jamais été maire,
12:09il n'a jamais été député, il ne sait pas trop ce que c'est
12:11que de se coller aux vrais gens.
12:13Mais par contre,
12:15au niveau respect...
12:17Depuis 8 ans, il a dû apprendre quand même.
12:19Ce qui est agaçant avec Emmanuel Macron,
12:21il n'est pas le seul d'ailleurs, c'est ce sentiment
12:23de toujours avoir
12:25raison. C'est-à-dire que, quand j'écoutais
12:27Mme Macron, que j'aime beaucoup d'ailleurs,
12:29comme tous les Français, je pense parce qu'elle a de l'empathie,
12:31elle est sympathique, et puis
12:33on sent que c'est une femme à l'écoute,
12:35mais on a l'impression qu'au fond,
12:37le couple Macron nous dit
12:39vous êtes heureux, et vous ne vous
12:41en rendez pas compte. Voilà.
12:43Et on va vous expliquer
12:45comment être heureux.
12:47Donc, c'est ça qui est un peu
12:49agaçant.
12:51Et de ne pas, non plus,
12:53prendre la mesure des erreurs
12:55qui ont été faites. Et je le dis,
12:57c'est sans doute très difficile
12:59de reconnaître
13:01ces erreurs. Ce n'est jamais facile.
13:03Qui que nous soyons, sans doute.
13:05Mais c'est peut-être là où
13:07il pêche. On va marquer une pause.

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