[#Reportage] Gabon : Maganga Moussavou revient sur la rencontre avec le Gén. Oligui Nguema à Mouilla
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00:00Mais moi je voudrais répondre, parce que je ne sais pas à quel moment j'ai eu un aparté avec le Président Olivier.
00:20Vous voyez qu'il y a quelque chose qui me fait peur au davant, il ne faut pas partir sans m'expliquer certaines choses.
00:30Quand j'étais tranquillement à Rivoli, je m'apprêtais à aller en Moulin pour le 1er Novembre, comme je le fais tous les ans,
00:39quand j'ai reçu le coup de fil du Directeur Général du Protocole d'État et du Directeur de l'Assemblée du Président,
00:46qui dit, le Président voudrait que je sois à Moulin.
00:50Il me dit qu'à ce moment-là, je serai le 1er Novembre à Moulin. Il est arrivé le 2.
00:56Et le 2, je suis allé à Montpellier, comme s'il avait dit quelque chose, c'est pour me dire,
01:02écoute, nous montons dans la voiture, je ne peux pas faire le tour de Moulin sans le patron de l'avion.
01:08Nous avons fait le tour du chantier, chantier personnel, et au moment de l'essai, il a dit, non, non, on change de voiture,
01:18on va prendre le véhicule avec Fagnon pour faire maintenant le tour des projets officiels.
01:26On a fait le tour, on n'a même pas échangé dans la voiture.
01:31Vous ne pouvez pas échanger, vous ne connaissez pas au moins le tas, le tas et le confiture.
01:39Vous ne pouvez pas échanger dans une voiture avec le chauffeur et le vent.
01:45Vous ne pouvez pas ouvrir des choses dans ces conditions-là.
01:50Vous croyez que c'est bon, mais vous ne voulez pas qu'on vous dise.
01:54Moi, si on avait échangé, je l'aurais mis.
01:58Attendez, c'est bien dommage, parce qu'on a l'impression que nous sommes des adversaires.
02:10Après le tour de ville, après le tour des actions posées par M. Péry, je lui ai dit que je partais à la maison et que je l'invitais,
02:22puisqu'il m'a invité chez lui, je l'invitais aussi chez nous.
02:26Il change de conseiller.
02:28Il m'a dit oui, mais avant de partir, il faut venir au militaire.
02:34Moi, je n'étais pas invité, je n'étais pas prévenu, parce que quand je suis arrivé, il a fallu boussuler les gens pour qu'on leur donne un endroit où m'asseoir.
02:44Et comme moi, j'aime la tradition, vous avez vu que quand M. Péry est sorti,
02:55c'est moi qui ai dit, puisqu'on a eu des organisateurs au 1er mois,
03:00il est sorti, et c'est moi qui ai dit au président, c'est de mon tradition,
03:08et c'est de moi qu'il est sorti avec le bâton,
03:10puisque le soldat ne m'a pas suivi quand il a demandé raison,
03:16je lui ai donné de quoi servir au moment où je l'ai fait.
03:20Et après le midi, je suis parti parce que je devais le recevoir.
03:28Je lui ai dit, échange de bon procès.
03:30Je l'ai reçu, et là dedans, vous ne savez pas comment ça s'est terminé,
03:36recevoir votre président, recevoir un fils chez soi, ce n'est pas une mauvaise chose.
03:43On a ouvert le champagne, et on s'est...
03:49Non, non, non, on a parlé d'autre chose.
03:52Nous, il faut nous laisser avoir ce qu'on s'est dit.
03:55On a parlé, et on a parlé de ce que...
04:06On a parlé de ce qu'il fallait voter le oui,
04:11et il disait aux gens qui étaient autour, moi je dis, moi je vote non.
04:16Tu votes oui, moi je vote non.
04:19Et nous étions en train de le dire parce que chacun avait ses conditions.
04:23A la fin de ce parti, c'est comme ça que j'ai su que bien dit mon fils
04:31devait être coordinateur de la campagne au deuxième arrondissement,
04:37et que mon épouse devait être coordinateur de la campagne du oui à l'ouïa au noël.
04:42Vous voulez tout savoir ?
04:45Et je me suis fâché, le président était parti,
04:50et j'ai fait sortir tout le monde de chez moi.
04:54Ça c'est grave.
04:56Quand on parle d'apparté avec notre premier ministre,
05:02je pensais que...
05:06J'ai eu une apparté avec le président, vous voyez,
05:10vous sortez les choses de leur contexte,
05:14et seulement, le président m'a invité pour les partisans du Nord.
05:23J'ai dit que je n'allais pas à la présidence.
05:26Le président m'a encore invité pour aller à la signature,
05:31en tant que vice-président d'Espagnol à la République,
05:34à la signature du décret,
05:40mais lors de la publication de la constitution,
05:46je me suis prévenu qu'après l'indéfinie d'une agence,
05:53je ne devrais pas aller accompagner quelque chose que j'aurais voulu que je ne connaissais pas.
06:02Donc j'ai voulu, après le référendum,
06:07partir avec le président.
06:11Parce que là, je n'ai rien à cacher.
06:15Voilà ce que j'ai à vous dire, pour que vous soyez informés.
06:19Il y a des choses que je ne vais pas vous dire,
06:21parce que vous vous soyez dit, disons, ça va pas,
06:24mais quand vous vous êtes fuyant de ce qui se vit,
06:28il vaut mieux que j'en vous dise ce qui s'est passé,
06:32plutôt que de penser qu'à la monnaie,
06:35nous le connaissons tous,
06:38même si vous passez tous les jours à l'injecter,
06:42mais quand vous allez chez moi, je vous tente de m'y mettre à l'eau.
06:45C'est simple, on nous a appris,
06:48un chef, nous restons par l'opinion,
06:51il accueille celui qui arrive et qui s'en va,
06:54mais par contre, on a voulu utiliser
06:57cet échange de mots possédés
07:00en quelqu'un qui avait changé sa politique
07:04et qui voulait maintenant retenir.
07:07J'ai tout de suite réagi en me disant,
07:10c'est pas parce que j'appelle chez moi le Président,
07:13que c'est le lien qu'a concluté l'occasion pour penser
07:16que je suis d'accord avec lui.
07:19J'ai avoué aussi
07:22que j'ai eu à rencontrer le Président deux fois
07:25sur les problèmes
07:28de la Constitution et surtout de la Concentration.
07:31La première fois, après la Concentration,
07:34il a réuni un certain nombre de motards
07:37et c'est là que je lui ai dit
07:40que ce qu'il faisait n'était pas bien.
07:43C'est là qu'il m'a répondu
07:46que si le référendum
07:49ne me donnait pas le bon résultat,
07:52il ferait un second débat.
07:55Je lui ai dit que
07:58de tels propos sont irresponsables
08:01en son palais,
08:04devant tous les autres motards.
08:07Et qui avait peur que je publie cela ?
08:10Quand je parle à Olivier,
08:13c'est qu'aujourd'hui il n'a mis rien par rapport à ce qu'on nous donne à nous.
08:16La deuxième fois, il m'a invité
08:19au Palais
08:22une ou deux semaines avant
08:25le référendum.
08:28Je lui ai dit les mêmes choses.
08:31Je lui ai dit que ce qu'il faisait n'était pas bien.
08:34Je lui ai même dit
08:37que les stratagèmes
08:40dans la Rome antique
08:43faisaient en sorte que
08:46le prince recrutait un général
08:49qui recrutait des soldats
08:52pour aller
08:55faire l'affaire
08:58à une entreprise.
09:01Tous les lutins ont tenu de le ramener
09:04chez le commanditaire.
09:07Et ce lutin,
09:10le prince disait
09:13que le général
09:16allait se séparer de ses soldats
09:19pour venir disposer du lutin
09:22tout seul.
09:25Le général repartait, se séparait
09:28de ses soldats. Quand il revenait, il n'était plus général
09:31puisqu'il n'avait plus de soldats.
09:34Je lui ai dit attention, tu veux montrer que t'es civil ?
09:37Quand tu enlèveras la tenue, tu ne seras plus général.
09:40Et quand tu reviendras,
09:43on dirait mais où sont tes soldats ?
09:46Puisque tu as refusé de laisser les soldats comme les autres.
09:49Donc tu seras complètement oublié.
09:52Tu as intérêt à sortir par le haut
09:55et à faire en sorte que tu organises des élections
09:58dans la France avance, sans que tu sois candidat
10:01et le peuple d'Amérique du Sud sera reconnaissant
10:04parce que tu auras permis à ces derniers
10:07de s'unir et de donner un sens au vote.
10:10Voilà ce que je veux dire aujourd'hui.
10:13Merci.