Au cours des derniers jours, Donald Trump a fait part de ses velléités expansionnistes, visant notamment le Groenland.
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00:00Les déclarations de Donald Trump, on va y revenir, qui n'excluaient pas en début de semaine de recourir à la force pour s'emparer du Groenland,
00:06ça c'était lundi dernier, ces déclarations, elles ont créé la stupeur au Danemark en Europe, le Danemark à qui appartient le Groenland.
00:14Oui, on pourrait même dire la stupeur et le tremblement tant ces petits propos doublés de la visite du fils de Joe Biden au Groenland,
00:23pardon, du fils de Donald Trump au Groenland, s'apparente à une véritable campagne de communication utilisée par son père pour lancer le slogan
00:34« Rendre au Groenland sa grandeur », alors ça, ça n'a échappé à personne dans la communauté internationale et d'Anthony Blinken à Paris jusqu'à l'UE,
00:45des protestations ont fusé, Kaya Kallas, l'ancienne première ministre estonienne et la nouvelle chef de la diplomatie européenne,
00:52a bien sûr fait des déclarations appelant à respecter l'intégrité territoriale et la souveraineté du Groenland et bien sûr côté danois aussi,
01:00on a fortement réagi, d'abord en changeant pour la première fois en 500 ans les armoiries de la famille royale et en donnant toute sa place enfin en majesté
01:10à l'ours qui représente le Groenland et qu'on voyait en bas, peut-être contraint dans un tout petit quart, de partager avec un bélier, un écusson
01:19et qui est désormais joui d'un quart entier, beaucoup plus gros, c'est probable et ça fait partie du problème.
01:26Donc la famille royale a décidé de s'adapter et puis de s'opposer en décidant d'affirmer que le Groenland appartenait aux Groenlandais.
01:34Oui mais là est bien le problème parce que le Groenland, il est peuplé à 80% d'autochtones qui depuis les années 70 sont de plus en plus indépendantistes
01:43et ça Joe Biden l'a très bien compris, les Danois aussi et finalement après avoir protesté, ils se sont rangés et ont déclaré par la première ministre
01:53qu'ils étaient tout à fait prêts à coopérer et étaient ouverts au dialogue avec les Etats-Unis car ils savent bien que Donald Trump saura exploiter
02:02les intérêts indépendantistes des Groenlandais.
02:05Mais alors pourquoi cet intérêt américain pour ce territoire, j'allais dire glacé, est peuplé de quoi ? Un peu plus de 50 000 personnes ?
02:1250 000 personnes, très au nord, c'est même là que les Etats-Unis y ont une base militaire, la plus au nord, elle est à 1500 km du pôle,
02:20on y enregistre des températures qui descendent jusqu'à moins 73 degrés.
02:25C'est bien moins 73.
02:26C'est pas mal, ça rafraîchit, ça tonifie les tissus il paraît.
02:29Mais Donald Trump a d'abord hargué bien sûr de la sécurité nationale, cette base de Thulé gagnée en 1943, aussi bien sûr on suspecte des intérêts miniers,
02:39mais en réalité on parle de sécurité nationale et quand on parle de sécurité nationale, on parle de la Chine, la rivale globale en progression incroyable
02:49à l'échelle mondiale et qui obsède littéralement Donald Trump.
02:54Aux Etats-Unis, les pôles, c'est très important.
02:57Kennedy disait en 1962 qu'il contrôle les pôles, contrôle le monde, et les Chinois l'ont bien compris,
03:03car Xi Jinping, le président maintenant indéboulonnable de la Chine, notamment depuis 2018,
03:10entend faire de son pays une puissance polaire, oui pour améliorer son commerce, oui pour avoir accès à des gisements,
03:17mais surtout pour voulir contester les Etats-Unis et la méthode de Trump, aussi brutale soit-elle, elle porte tous ses fruits.