De nombreux habitants de Mayotte avaient décidé de quitter leur île pour célébrer les fêtes de fin d'année en métropole. Cependant, leur retour a été marqué par une terrible découverte : les dégâts causés par le cyclone Chido.
## Une mobilisation essentielle trois semaines après le cyclone
Trois semaines après le passage du cyclone, l'État, les collectivités locales et diverses associations continuent d’apporter leur aide aux résidents en leur fournissant des denrées alimentaires, de l'eau et du matériel. Malheureusement, l'assistance est souvent jugée insuffisante. Bien que certains employés aient pu évacuer leurs proches vers des endroits plus sûrs comme la Réunion ou la métropole, de nombreux habitants, qui avaient quitté l'île pour les fêtes, sont aussi de retour. À leur arrivée, la réalité des destructions les frappe, suscitant un choc qui demeure malgré les images vues précédemment à la télévision.
## Un choc visuel évident à l’atterrissage
Dès leur descente de l'avion, la manière dont le paysage a été modifié est impressionnante. Sarati, institutrice du sud de l'île, observe la transformation avec tristesse. "C’est très, très bizarre, ce paysage déraciné, cela choque un peu, on a perdu notre nature, notre belle île", partage-t-elle. Baby, qui était en métropole pour les fêtes, confirme également ce sentiment alors qu'elle prend la barge de Petite terre à Grande terre. Elle admet que les dégâts sont déplorables, mais estime qu'il était nécessaire de revenir avec son mari, informaticien et confronté à son tour à des destructions.
## La situation des maisons et l’angoisse face aux cyclones à venir
Anne, habitante à la pointe de Koungou, retrouve sa maison relativement intacte, bien qu’il y ait des trous dans le toit. Elle est néanmoins perturbée par l’état des infrastructures de son lotissement. "Si vous allez dans la rue, le toit a carrément été soulevé et déposé au milieu de la rue. Cette maison est complètement fichue, la terrasse de l’autre côté est passée par-dessus la maison", raconte-t-elle avec frustration. La pénurie de bâches et de tôles complique les efforts pour protéger les maisons des intempéries.
"Nous avons mal aux tripes pour nos voisins", déclare Anne, la détresse se faisant sentir. De plus, l'inquiétude face à la saison cyclonique qui commence est palpable. En effet, une pré-alerte cyclonique a déjà été émise par la préfecture de Mayotte à l'approche de la dépression Dikeledi, augurant un avenir incertain. Les prévisions de Météo France alarment sur des risques de fortes pluies, des rafales de vent atteignant 90 à 100 km/h, et un danger de submersion marine.
## Une mobilisation essentielle trois semaines après le cyclone
Trois semaines après le passage du cyclone, l'État, les collectivités locales et diverses associations continuent d’apporter leur aide aux résidents en leur fournissant des denrées alimentaires, de l'eau et du matériel. Malheureusement, l'assistance est souvent jugée insuffisante. Bien que certains employés aient pu évacuer leurs proches vers des endroits plus sûrs comme la Réunion ou la métropole, de nombreux habitants, qui avaient quitté l'île pour les fêtes, sont aussi de retour. À leur arrivée, la réalité des destructions les frappe, suscitant un choc qui demeure malgré les images vues précédemment à la télévision.
## Un choc visuel évident à l’atterrissage
Dès leur descente de l'avion, la manière dont le paysage a été modifié est impressionnante. Sarati, institutrice du sud de l'île, observe la transformation avec tristesse. "C’est très, très bizarre, ce paysage déraciné, cela choque un peu, on a perdu notre nature, notre belle île", partage-t-elle. Baby, qui était en métropole pour les fêtes, confirme également ce sentiment alors qu'elle prend la barge de Petite terre à Grande terre. Elle admet que les dégâts sont déplorables, mais estime qu'il était nécessaire de revenir avec son mari, informaticien et confronté à son tour à des destructions.
## La situation des maisons et l’angoisse face aux cyclones à venir
Anne, habitante à la pointe de Koungou, retrouve sa maison relativement intacte, bien qu’il y ait des trous dans le toit. Elle est néanmoins perturbée par l’état des infrastructures de son lotissement. "Si vous allez dans la rue, le toit a carrément été soulevé et déposé au milieu de la rue. Cette maison est complètement fichue, la terrasse de l’autre côté est passée par-dessus la maison", raconte-t-elle avec frustration. La pénurie de bâches et de tôles complique les efforts pour protéger les maisons des intempéries.
"Nous avons mal aux tripes pour nos voisins", déclare Anne, la détresse se faisant sentir. De plus, l'inquiétude face à la saison cyclonique qui commence est palpable. En effet, une pré-alerte cyclonique a déjà été émise par la préfecture de Mayotte à l'approche de la dépression Dikeledi, augurant un avenir incertain. Les prévisions de Météo France alarment sur des risques de fortes pluies, des rafales de vent atteignant 90 à 100 km/h, et un danger de submersion marine.
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00:00De nombreux habitants de Mayotte avaient décidé de quitter leur île pour célébrer les fêtes d'aufins d'un néant métropole.
00:06Cependant, leur retour a été marqué par une terrible découverte, les dégâts causés par le cyclone Shido.
00:12Trois semaines après le passage du cyclone, l'État, les collectivités locales et diverses associations continuent d'apporter leur aide aux résidents
00:20en leur fournissant des denrées alimentaires, de l'eau et du matériel.
00:24Malheureusement, l'assistance est souvent jugée insuffisante,
00:27bien que certains employés aient pu évacuer leurs proches vers des endroits plus sûrs comme la Réunion ou la Métropole.
00:33De nombreux habitants qui avaient quitté l'île pour les fêtes sont aussi de retour.
00:38À leur arrivée, la réalité des destructions les frappe,
00:41suscitant un choc qui demeure malgré les images vues précédemment à la télévision.
00:45Dès leur descente de l'avion, la manière dont le paysage a été modifié est impressionnante.
00:50Sarathi, institutrice du sud de l'île, observe la transformation avec tristesse.
00:55« C'est très, très bizarre ce paysage déraciné, cela choque un peu, on a perdu notre nature. »
01:00L'autre belle île, partage-t-elle.
01:02Babi, qui était en métropole pour les fêtes, confirme également ce sentiment alors qu'elle prend la barge de petite terre à grande terre.
01:09Elle admet que les dégâts sont déplorables, mais estime qu'il était nécessaire de revenir avec son mari.
01:15Informaticien et confronté à son tour à des destructions,
01:18Anne, habitante à la pointe de Kungu, retrouve sa maison relativement intacte.
01:22Bien qu'il y ait des trous dans le toit, elle est néanmoins perturbée par l'état des infrastructures de son lotissement.
01:28« Si vous allez dans la rue, le toit a carrément été soulevé et déposé au milieu de la rue.
01:32Cette maison est complètement fichue, la terrasse de l'autre côté est passée par-dessus la maison. »
01:37Raconte-t-elle avec frustration.
01:39La pénurie de bâches et de tôles compliquent les efforts pour protéger les maisons des intempéries.
01:43« Nous avons mal aux tripes pour nos voisins », déclare Anne, la détresse se faisant sentir.
01:48De plus, l'inquiétude face à la saison cyclonique qui commençait palpable.
01:51En effet.
01:52Une préalerte cyclonique a déjà été mise par la préfecture de Mayotte à l'approche de là.
01:57Des pressions d'écueil dit augurant un avenir incertain.
02:00Les prévisions de Météo France alarment sur des risques de fortes pluies.
02:04Des rafales de vent atteignant 90 à 100 km à l'heure et un danger de submersion marine.
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