• il y a 7 heures
Un rendez-vous 100% politique présenté par Gauthier Le Bret du lundi au jeudi de 21h à 23h30 et le vendredi de 22h à 23h30.

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Transcription
00:00:00Très heureux de vous retrouver pour un nouveau numéro de 100% politique.
00:00:04On est vendredi, et vendredi, 100% Paul, c'est à partir de 22h jusqu'à 23h30.
00:00:10Et au sommaire, ce soir, la France humiliée.
00:00:14La France, martyrisée par Alger, est très loin d'être libérée de sa lâcheté.
00:00:19Que faut-il pour que nous réagissions enfin ?
00:00:22Hier, l'influenceur Doualem N, expulsé vers l'Algérie, est aussitôt revenu en France.
00:00:28Car le régime algérien a refusé de le récupérer.
00:00:32Il appelait pourtant à s'en prendre aux opposants du régime de Théboune.
00:00:37Et au même moment, l'auteur franco-algérien, Doualem Sansale,
00:00:41croupit toujours dans les geôles algériennes.
00:00:45Jean-Noël Barraud, ministre des Affaires étrangères, promet ce soir
00:00:48que si l'Algérie continue, la France sera obligée de sévir la belle affaire.
00:00:54Pourquoi attendre ? Que faut-il de plus ?
00:00:57La France a donné ces dernières années des dizaines de millions d'euros à l'Algérie.
00:01:03La France favorise Alger grâce à l'accord de 68.
00:01:07Vous connaissez beaucoup de pays qui en favorisent un autre,
00:01:10lui donnent de l'argent et acceptent de se faire cracher dessus.
00:01:13En retour, c'est tout simplement révoltant.
00:01:16Et on va en débattre ce soir avec Éric Revel qui est présent.
00:01:20Bonsoir Gauthier.
00:01:21Quatrième soir de suite.
00:01:22C'est beaucoup ou pas ?
00:01:23Non, c'est bien.
00:01:24C'est trop.
00:01:24Ah ben non.
00:01:25Non, trop bien.
00:01:25Non, justement, ça veut dire que vous êtes, ça y est, dans la bande de 100% politique.
00:01:29Nouvelle formule.
00:01:30Pas touché.
00:01:31Elle a intégré la bande hier soir et elle est de retour.
00:01:33Bonsoir Judith Vintraud.
00:01:34Pas touché aussi, bonsoir.
00:01:35Bonsoir Judith.
00:01:36Bonsoir Éric Tegner.
00:01:36Alors vous, ça y est, c'est le seul, vous avez fait les cinq.
00:01:39Ah oui, le grand chlème.
00:01:40Je vais tenir jusqu'au bout et je suis ravi d'avoir le patriarche aussi qui nous éclaire.
00:01:44Le patriarche.
00:01:47Bonsoir Olivier Dardigolle.
00:01:49Bonsoir.
00:01:49Je serai avec vous, Gauthier, le vendredi quand je suis à Paris, le week-end.
00:01:52Quand vous n'êtes pas à Pau et que vous ne croisez pas un Premier ministre dans l'avion.
00:01:55Voilà.
00:01:56Vous étiez là aussi pour, je rappelle, l'édition spéciale sur la mort de Jean-Marie Le Pen
00:02:00parce que vous étiez dans le documentaire juste avant et dans L'Or des pros aussi juste avant.
00:02:04Vous avez un agenda évidemment chargé.
00:02:06Je vous remercie de m'accorder votre vendredi, cher Olivier, avec l'amitié que je vous porte.
00:02:11L'Algérie.
00:02:12L'Algérie et la France humiliées une nouvelle fois puisque ce fameux influenceur
00:02:18qui appelait à s'en prendre aux opposants politiques de Monsieur Théboune,
00:02:22à peine la roue de l'avion avait-elle touché le tarmac d'Alger que l'Algérie disait on ne le prend pas.
00:02:29Alors le plus phénoménal dans cette histoire, c'est que c'est la première fois,
00:02:33me disait l'entourage du ministre de l'Intérieur, qu'on vit une telle situation.
00:02:36Il a un passeport algérien.
00:02:37Il n'est pas français et son propre pays le refuse et lui interdit le territoire.
00:02:41C'est arrivé en Tunisie, il me semble.
00:02:43Bon, on va écouter la réaction du ministre de l'Intérieur qui était ce matin à Nantes.
00:02:49Je préviens les téléspectateurs, il a des lunettes de soleil et il l'a dit lui-même,
00:02:53il ne se prend pas pour une star hollywoodienne Bruno Rotaillot, il a été opéré de l'oeil hier.
00:02:57C'est pourquoi on l'a vu toute la journée avec ses fameuses lunettes de soleil.
00:03:00On écoute Bruno Rotaillot.
00:03:02Je pense qu'on a atteint avec l'Algérie un seuil extrêmement inquiétant.
00:03:08On voit bien que l'Algérie cherche à humilier la France.
00:03:12La France ne peut pas supporter cette situation.
00:03:15Et je pense qu'en gardant notre sang froid, mais notre détermination à défendre nos intérêts,
00:03:24qu'on doit désormais évaluer tous les moyens qui sont à notre disposition vis-à-vis de l'Algérie.
00:03:35Il y a un éventail de possibilités que je ne détaillerai pas ici,
00:03:40qui doivent être étudiées au plus haut niveau.
00:03:43Bien sûr, gouvernement et président de la République.
00:03:46Mais je pense que l'Algérie est en train de franchir un cap.
00:03:51Bon, Judith, il met la pression sur l'Elysée, Bruno Rotaillot.
00:03:55Parce qu'évidemment, c'est le domaine réservé du président de la République.
00:03:57Et là, il dit qu'il est temps de prendre des mesures de rétorsion.
00:04:00Absolument, mais tout n'est pas du domaine réservé.
00:04:04Nous, au Figaro Magazine, on avait interviewé l'ex-ambassadeur de France en Algérie,
00:04:10Xavier Driancourt, qui nous expliquait notamment que via un simple échange de lettres en 2007
00:04:17entre Bernard Kouchner, qui était à l'époque ministre des Affaires étrangères français,
00:04:21et son homologue algérien, on avait créé un statut hyper favorable,
00:04:28un visa hyper favorable pour les diplomates algériens,
00:04:32qui sont aussi les puissants du régime, ceux qui possèdent les avoirs.
00:04:37Et que ça, c'était très simple à dénoncer, puisque ce qu'un simple échange de lettres a fait,
00:04:41un simple échange de lettres, évidemment, par définition, peut le défaire.
00:04:45Donc, il y a une marge de 20 œuvres.
00:04:47Mais permettez-moi de souligner quand même l'ironie de l'histoire.
00:04:50L'Algérie a invoqué, pour refuser de reprendre son ressortissant,
00:04:55une loi antiterroriste votée en 2008.
00:04:58Bruno Retailleau a dit, montrez-la moi, montrez-moi le texte auquel vous vous référez
00:05:03pour refuser votre ressortissant.
00:05:05A priori, à l'heure où nous parlerons, il n'a pas de nouvelles du texte en question,
00:05:10il n'a pas de nouvelles d'une décision juridique.
00:05:13Mais c'est quand même paradoxal que l'Algérie prétende avoir institué,
00:05:18en fait, le bannissement, c'est-à-dire la déchéance de nationalité,
00:05:21pour ses propres nationaux, que nous, on n'a pas pu appliquer.
00:05:26Je me pose une question, Gauthier.
00:05:28Olivier, posez-vous.
00:05:29Bruno Retailleau, qui prononce donc cette expulsion et qui la met en œuvre,
00:05:34est-ce qu'il a l'idée que cela va être conclusif,
00:05:40que ce ressortant algérien va rester sur le sol algérien,
00:05:45ou est-ce qu'il crée cette séquence-là, sachant très bien que nous allons le récupérer,
00:05:49pour accentuer une crise qui est déjà très installée ?
00:05:52Alors, moi, j'ai la réponse à votre question.
00:05:54Je pensais, comme vous, que Bruno Retailleau avait fait exprès,
00:05:57sachant pertinemment que ça se passerait mal,
00:05:59pour mettre le focus sur l'Algérie et qu'il y ait enfin des mesures de rétorsion
00:06:04qui mettent des années à arriver.
00:06:07Et s'il n'y a pas des mesures de rétorsion, d'ailleurs,
00:06:09si Bruno Retailleau est empêché, au bout d'un moment, il claquera la porte.
00:06:13C'est ce qui se passera.
00:06:14Mais là, visiblement, vu qu'il y avait un passeport,
00:06:17et je vous rappelle qu'il s'est passé la même chose pour ce fameux OQTF
00:06:20que Robert Ménard avait refusé de marier.
00:06:22Hugues Moutou, qui était préfet à cette époque-là, avait récupéré un passeport,
00:06:26et il l'avait expulsé, et ça avait fonctionné grâce…
00:06:28Pour expliquer qu'il n'y a pas besoin de laisser passer consulat.
00:06:30Exactement, il n'y a pas besoin de laisser passer consulat quand vous avez le fameux passeport.
00:06:33Donc là, je pense sincèrement que Bruno Retailleau, en fait, pensait que ça allait fonctionner,
00:06:37avec le passeport, grâce au passeport, et que ça n'a pas été le cas, Eric Tegner.
00:06:41Surtout que cet Algérien était déjà venu en Algérie en 2022,
00:06:45et là, ils ont essayé d'expliquer, oui, à un moment, justement, on lui a mis une interdiction,
00:06:49sauf que le cabinet de Bruno Retailleau, c'est ce qu'ils essayent de dire à tout le monde,
00:06:53c'est qu'ils pensent que s'il y a eu interdiction, et en effet, il n'y a pas eu la preuve,
00:06:56elle a été faite une heure avant ou au moment de l'atterrissage.
00:06:59Donc c'est évidemment, justement, une excuse qui est mise en avant.
00:07:02En revanche, Xavier Dreyencourt mettait également en avant le fait que, dès l'année dernière,
00:07:06un journaliste avait été bloqué, justement, à l'atterrissage et avait été expulsé.
00:07:11Et à ce moment-là, le gouvernement français n'avait rien dit,
00:07:13et donc, selon l'ancien ambassadeur de France en Algérie, ils ont dû se dire, on n'a qu'à recommencer.
00:07:18Et donc, c'est là où ce que vous disiez est très juste, c'est que si on ne sévit pas tout de suite,
00:07:22ils vont cesser de faire, justement, ce type de blocage de façon arbitraire.
00:07:26Alors, Jordan Bardel a réagi.
00:07:28Éric Revel, lui aussi, propose des mesures de rétorsion, comme le gel des transferts de fonds privés,
00:07:34suspension de la délivrance de visas, de l'aide publique au développement,
00:07:37la remise en cause du traité franco-algérien de 1968.
00:07:42Et d'ailleurs, nouveauté, Gabriel Attal propose, lui aussi, de remettre en cause l'accord de 1968.
00:07:48Comme Édouard Philippe.
00:07:50Juste après avoir quitté Baltine-Montsébac.
00:07:52Voilà, le premier qu'il avait proposé, c'est effectivement Édouard Philippe.
00:07:55Donc, ce que fait Gabriel Attal, c'est peut-être de la politique,
00:07:58mais ça veut dire que la crise est profonde entre l'Algérie et la France.
00:08:00Maintenant, je vais attirer votre attention sur un point très important.
00:08:03Ça, oui, la crise est profonde, je vous le confirme.
00:08:04Non, non, non, non, non.
00:08:05Merci de nous le dire.
00:08:06J'ai regardé dans le détail.
00:08:07Vous savez qu'il y a un lien très fort entre l'accord de 1968,
00:08:11qui donne des possibilités aux Algériens phénoménales de venir en France
00:08:15par rapport aux Tunisiens ou aux Marocains.
00:08:17Il y a un lien très important entre cet accord et les accords déviants de 1962.
00:08:21Pourquoi je vous en parle ?
00:08:22Parce qu'en réalité, les juristes sont en train de se gratter la tête
00:08:25avant qu'une décision politique, éventuellement, soit prise.
00:08:28Parce que si vous dénoncez l'accord de 1968,
00:08:31personne parmi les juristes n'est au clair pour en mesurer les conséquences.
00:08:34Et l'une des conséquences possibles, ce serait de remettre sur la table
00:08:39les accords de 1962.
00:08:40Et les accords de 1962 déviants, qu'est-ce qu'ils disent ?
00:08:43C'est la libre circulation totale des Algériens en France.
00:08:46Donc, il y a une posture politique, il y a une vraie crise profonde,
00:08:49mais attention à la bombe à fragmentation possible
00:08:53si vous suspendez l'accord de 1968 ou si vous le dénoncez,
00:08:55les implications que ça pourrait avoir derrière.
00:08:58Parce que les deux accords, d'après les juristes, sont extrêmement liés.
00:09:02Qui pourrait dénoncer l'accord de 1968 et se retrouver avec une libre circulation ?
00:09:07Décidément, vous aimez les accords, vous aimez quand c'est technique.
00:09:09Mais non, mais ce n'est pas clair ce que j'ai dit.
00:09:11C'est clair.
00:09:12C'est un sujet.
00:09:13C'est clair, mais ce n'est pas tout à fait complet.
00:09:15Parce qu'il y a une querelle juridique.
00:09:18Attendez, je veux qu'on parle aussi du quai d'Orsay,
00:09:21parce que je vous ai dit, Jean-Noël Barraud a dit qu'il faut sévir,
00:09:25il a plutôt soutenu Bruno Retailleau, mais il faut sévir la prochaine fois.
00:09:28La question, c'est pourquoi on ne sévit pas ?
00:09:30Parce qu'on a besoin de plus pour sévir.
00:09:32Et Jacques Serret d'Europe 1 a révélé ce que pensaient les fameux diplomates du quai d'Orsay.
00:09:37Et ils disent non, non, non, il ne faut pas toucher au visa.
00:09:39Il ne faut absolument pas toucher au visa.
00:09:41Il ne faut pas prendre des mesures de rétorsion.
00:09:43Ce n'est pas comme ça que ça doit se passer.
00:09:45Parce qu'évidemment, on sait ce qu'on dit du quai d'Orsay, parfois, Judith,
00:09:49leur fameux tropisme.
00:09:51Oui, bien sûr.
00:09:52Il y a un tropisme pro-arabe.
00:09:55Il y a vraiment une peur de tout ce qui peut ressembler à un rapport de force avec l'Algérie
00:10:03qui est profondément ancré au quai d'Orsay,
00:10:06quels que soient les ministres qui passent d'ailleurs.
00:10:09Les ministres passent et l'administration survit.
00:10:11L'administration, elle est dans la grande tradition de ce qu'on a appelé la politique arabe de la France.
00:10:16J'entends l'édito sur Paris humilié, Paris blessé,
00:10:20mais il y a une situation particulièrement tendue,
00:10:26tragiquement tendue.
00:10:28C'est, est-ce qu'il y a aujourd'hui des réseaux de diplomatie souterraines
00:10:31sur l'affaire Boalem-Sensal ?
00:10:33Oui ou non ?
00:10:34Donc peut-être que les autorités françaises font en sorte, sans communiquer sur le sujet,
00:10:40qu'ils puissent y avoir...
00:10:41Alors pourquoi Emmanuel Macron a parlé de déshonneur à propos de...
00:10:44Est-ce qu'il y a un...
00:10:46Il semblerait que ce soit le cas, première chose.
00:10:49Deuxième chose.
00:10:50Si tout ce que vous dites n'est pas activé,
00:10:52c'est très certainement qu'une accentuation, une aggravation de la crise algérienne,
00:10:58parlons de ce terme-là,
00:11:00pourrait avoir des conséquences sévères.
00:11:03Qu'en est-il sur nos services de renseignement sur la lutte du terrorisme ?
00:11:09Je pose la question.
00:11:10Puisqu'on nous dit que c'est véritablement quelque chose qui produit des résultats.
00:11:15Qu'en est-il sur...
00:11:17Emmanuel Macron a fait...
00:11:18On fait rien.
00:11:19Emmanuel Macron, en début de son premier quinquennat,
00:11:23a fait tapis sur un accord avec l'Algérie.
00:11:26Du jour au lendemain, il reconnaît, il donne à l'Algérie le Sahara occidental.
00:11:31Changement d'alliance, spectaculaire,
00:11:33alors que le droit international stipule le droit à l'autonomisation du peuple sahraoui.
00:11:38Et donc c'est une politique de gribouille.
00:11:41Je ne sais pas quelle est son intention concernant cette...
00:11:45Je répète la question.
00:11:47Pourquoi ?
00:11:48OK, il y a une diplomatie.
00:11:50Comme à chaque fois qu'il y a des otages,
00:11:52puisque Boilems-Bressal est retenu en otage,
00:11:55OK, il y a des efforts qui doivent être secrets, discrets.
00:11:59Et d'ailleurs, c'est comme ça qu'au départ,
00:12:01l'Élysée justifiait le silence du président de la République.
00:12:04Mais depuis, Emmanuel Macron a parlé du déshonneur...
00:12:10Sur la même conférence de presse devant les ambassadeurs,
00:12:12il dit aussi qu'il faut que les choses soient dites les deux.
00:12:15Je vais vous soumettre un sondage.
00:12:1872% des Français estiment que la France doit geler les avoirs
00:12:22des dignitaires algériens qui résident en France.
00:12:25Je rappelle.
00:12:26Alors oui, il y a des considérations évidemment de lutte contre le terrorisme.
00:12:30Évidemment que l'Algérie et la France se parlent en coulisses.
00:12:32D'ailleurs, on me disait, dans un ministère important,
00:12:36que le discours algérien est totalement différent,
00:12:39face caméra et hors caméra,
00:12:41il faut assez de ce double discours.
00:12:43Ça se parle en coulisses et ça s'injurie en public.
00:12:47Donc c'est ça aussi qui est devenu insupportable avec l'Algérie.
00:12:52Je veux qu'on écoute Sophie Prima,
00:12:54qui est la nouvelle porte-parole du gouvernement,
00:12:57et elle dit qu'aucune raison juridique était là
00:12:59pour que cet influenceur algérien soit refusé.
00:13:02Ce ressortissant devait être récupéré par Alger.
00:13:06Cette expulsion ratée,
00:13:08ou en tout cas de ce retour de cet influenceur en France,
00:13:11j'ai peu d'informations ce matin.
00:13:13Je sais qu'il n'y a aucune raison pour laquelle
00:13:16ce ressortissant a été refusé.
00:13:19Il n'y a aucune raison.
00:13:21Il avait un passeport algérien.
00:13:23Donc il n'y a aucune raison juridique
00:13:25pour que ce ressortissant ne soit pas accepté en Algérie.
00:13:28Est-ce que le gouvernement va protester auprès des autorités algériennes ?
00:13:31Bien sûr.
00:13:32Je pense que le ministre de l'Intérieur va faire le nécessaire.
00:13:36Ce ressortissant doit être récupéré par l'Algérie.
00:13:39Alors, la belle affaire.
00:13:41Encore une fois, des intentions.
00:13:44On nous dit aussi, Éric Tegner,
00:13:46pourquoi est-ce qu'on ne prend pas de mesures de rétorsion pour le gaz ?
00:13:49Alors ça, c'est le meilleur argument.
00:13:51Parce que le gaz, quand il s'est agi de fermer la vanne du gaz russe,
00:13:55parce qu'il ne fallait surtout plus prendre le gaz russe,
00:13:57on a fermé la vanne.
00:13:58Par contre, Ursula von der Leyen,
00:14:00elle est allée en Azerbaïdjan prendre le gaz de l'Azerbaïdjan
00:14:03avec le dictateur Aliyev qui est en train de massacrer les Arméniens.
00:14:06Ça, ça ne la dérangeait pas.
00:14:07Et en plus, après, on a appris que le gaz de l'Azerbaïdjan
00:14:09provenait probablement de la Russie.
00:14:11Hypocrisie absolue.
00:14:12Donc, au bout d'un moment, j'entends ce que dit Olivier,
00:14:15ce que vous en pensez, Éric, mais on ne fait rien.
00:14:17On se laisse humilier, quoi.
00:14:18Sur le gaz, en fait, la dépendance, quand même, pour l'instant,
00:14:21elle est très faible, justement, parce qu'elle est récente.
00:14:23Ensuite, Emmanuel Macron, il peut ne pas vouloir, par exemple,
00:14:26prendre toutes les mesures qu'on est en train d'évoquer.
00:14:28Tout de suite, trompe l'accord, etc.
00:14:30Mais normalement, quand il y a un rapport de force,
00:14:32si l'autre, il monte, justement, la pression, il faut la monter.
00:14:35Et la clé, c'est quoi ? C'est de ne pas surréagir.
00:14:38Ça, c'est le principe.
00:14:39Donc, en règle générale, il ne faut pas croire.
00:14:41Deux pays qui sont en conflit arrivent à continuer
00:14:43à maintenir le dialogue parce qu'il y a une montée, justement,
00:14:46qui va être proportionnée.
00:14:48Mais ça, là-dessus, il ne fait rien.
00:14:49Alors, c'est là où ça va être intéressant de voir aussi
00:14:51comment Bruno Retailleau va utiliser.
00:14:52Parce qu'il a quelques outils.
00:14:54Vous avez très en courant parlé.
00:14:55Par exemple, on sait qu'en Algérie, les diplomates
00:14:58n'ont pas le droit de sortir d'Alger
00:14:59sans l'autorisation du gouvernement.
00:15:01Et donc, il propose, et ça, le ministre de l'Intérieur,
00:15:03Bruno Retailleau, pourrait le faire dès lundi.
00:15:05Il propose que les diplomates qui sont dans le 17e arrondissement
00:15:08de Paris algérien, ils aient le même dispositif.
00:15:11Par contre, il n'y a plus d'ambassadeur.
00:15:12Il a été rappelé par Alger, c'est ça ?
00:15:14Oui, il a été rappelé par Alger.
00:15:16Au consulat, on a encore du monde.
00:15:18Donc, tout ce qui est diplomate, ça dépasse largement.
00:15:20Il y a le deuxième élément également,
00:15:21c'est les autorités religieuses.
00:15:23L'archevêque à Alger, il sait la même chose.
00:15:25Et donc, le recteur de la mosquée de Paris,
00:15:27dont on sait qu'il est très proche de Théboune,
00:15:29il joue un rôle vraiment important là-dessus,
00:15:31il faut également lui imposer ce type de mesures.
00:15:34Il y a également demain aussi la question,
00:15:36ces avions, les avions de Air Algérie aussi,
00:15:39d'être en capacité de bloquer les départs.
00:15:41Ne sous-estimez pas une dimension,
00:15:42c'est que le pouvoir algérien,
00:15:44qui pourrait être en très grande difficulté
00:15:46sur la scène intérieure,
00:15:47tient, parce qu'il insuive dans son pays,
00:15:49un sentiment anti-français,
00:15:52très fort, très lourd.
00:15:55Et le régime algérien a tout intérêt
00:15:59à accentuer le niveau d'intensité
00:16:02de la crise avec la France,
00:16:03justement pour des raisons de politique intérieure.
00:16:05Mais vous savez quoi, Olivier ?
00:16:08Ça nous demande de faire la distinction
00:16:10entre les pouvoirs algériens
00:16:11et les autorités algériennes.
00:16:12Vous savez quoi, Olivier ?
00:16:13J'en veux plus à la France qu'à l'Algérie.
00:16:15Parce que que le régime algérien
00:16:17insuffle un sentiment anti-français,
00:16:18très bien, on est incapable de se défendre.
00:16:21On leur donne 130 millions d'euros,
00:16:23on leur donne des visas,
00:16:24mais on se fait marcher dessus,
00:16:26on se fait cracher au visage.
00:16:28Il y a un point très important aussi,
00:16:30c'est que, dans le fond,
00:16:31d'ici quelques années,
00:16:32la rupture, elle va exister.
00:16:33L'accord, il va être remis en cause, etc.
00:16:35Et les Algériens, ils le savent pertinemment.
00:16:38Parce que notre dépendance,
00:16:39aujourd'hui, elle n'existe pas
00:16:40même d'un point de vue économique.
00:16:41Donc, qu'est-ce qu'ils veulent ?
00:16:42Ils veulent nous le faire payer
00:16:43le plus cher possible.
00:16:45Et nous, on reste naïfs
00:16:46et on continue justement.
00:16:47Alors, où va aller ce fameux doualème ?
00:16:48Il va aller, N, il va aller dans un crâ.
00:16:51Voilà.
00:16:52Donc déjà, on a trouvé une place.
00:16:53Miracle !
00:16:54Je rappelle que pour les braqueurs
00:16:56de la pharmacie et de VTC,
00:16:58il n'y avait pas de place,
00:16:59donc ils étaient dans la nature.
00:17:00On s'en est marre.
00:17:01Oui.
00:17:02Sauf que vous le connaissez,
00:17:03on a tous appris,
00:17:04avec ce qui s'est passé
00:17:05autour de la mort de Philippine,
00:17:06il y a un délai.
00:17:07Donc, 90 jours, c'est terminé.
00:17:09Et je rappelle que le meurtrier
00:17:10de Philippine,
00:17:11il devait être, après,
00:17:12dans un hôtel dans lequel
00:17:13il n'était pas.
00:17:14Il était totalement dans la nature,
00:17:15il était sous OQTF
00:17:16et il a tué Philippine.
00:17:17Et quelle est la première nationalité
00:17:19qu'on retrouve dans les crâs ?
00:17:20Les Algériens.
00:17:21Explication de Juillet de sa date.
00:17:26En 2023,
00:17:27ce sont près de 17 000 personnes
00:17:29qui sont enfermées dans des crâs
00:17:31partout en France.
00:17:32Attention, toutes ces personnes
00:17:33ne font pas l'objet d'OQTF.
00:17:35Il existe aussi des personnes
00:17:36sous ITF,
00:17:37interdiction de territoire français,
00:17:40même si les OQTF
00:17:41constituent quand même
00:17:42la grande majorité
00:17:43des mesures d'éloignement
00:17:45à l'origine de ce placement en crâs.
00:17:47Les principales nationalités
00:17:48représentées sont d'abord
00:17:49les Algériens,
00:17:5133,2%,
00:17:52viennent ensuite
00:17:53les Tunisiens et les Marocains,
00:17:5511% et 10,5%.
00:17:57Ce qu'on constate aussi,
00:17:58c'est que si ces personnes
00:18:00de nationalité algérienne,
00:18:02marocaine et tunisienne
00:18:03sont majoritaires en crâs,
00:18:05il s'agit en réalité
00:18:06des personnes pour lesquelles
00:18:07les taux d'éloignement
00:18:09sont finalement assez faibles.
00:18:11Seul un ressortissant algérien sur quatre
00:18:13quitte le territoire français,
00:18:15alors même que ce sont eux
00:18:16qui effectuent les plus longs séjours
00:18:18dans ces centres de rétention.
00:18:20Par exemple,
00:18:21chez les Albanais,
00:18:22qui sont la quatrième nationalité
00:18:23représentée,
00:18:24c'est 80% qui effectivement
00:18:26finissent par quitter le territoire
00:18:28et ça, ça s'explique
00:18:29par une plus grande coopération
00:18:31de l'Albanie
00:18:32pour faciliter cet éloignement,
00:18:34donc accueillir de nouveau
00:18:35ces ressortissants.
00:18:38Je voulais dire deux choses
00:18:39si vous permettez.
00:18:40Sur les crâs ?
00:18:41Sur les crâs, oui.
00:18:42Sur les crâs,
00:18:43on manque de places,
00:18:44vous avez raison,
00:18:45au bout de 90 jours,
00:18:46qu'est-ce qui va se passer ?
00:18:47Il va se retrouver dans la nature
00:18:48si on n'arrive pas à l'expulser.
00:18:49Ou s'il n'est pas mis
00:18:50en détention provisoire.
00:18:51Mais deux choses.
00:18:52Il y a le gaz avec l'Algérie,
00:18:54mais il y a autre chose aussi.
00:18:55Alors vous allez me dire
00:18:56que ce n'est pas énorme,
00:18:57mais il y a 12 milliards d'euros
00:18:58d'échanges.
00:18:59La France est déficitaire
00:19:00de 3 milliards quand même,
00:19:01c'est-à-dire qu'on importe
00:19:02plus d'Algérie
00:19:03qu'on exporte vers l'Algérie.
00:19:04Donc 12 milliards,
00:19:05ça ne vous paie pas grand-chose,
00:19:06mais enfin,
00:19:07on a un déficit commercial
00:19:15La crise est sur la table.
00:19:17Si vous affaiblissez considérablement,
00:19:19admettons,
00:19:20le pouvoir algérien,
00:19:21si ce pouvoir algérien
00:19:23explose en vol,
00:19:25que se passe-t-il dans ce pays ?
00:19:27C'est une question aussi
00:19:28que les experts se posent.
00:19:30Mais oui,
00:19:31c'est important de le dire,
00:19:33Gauthier, si je peux me permettre.
00:19:34Tout ce que vous dites est très important.
00:19:36Non, je ne dis pas.
00:19:37Parce que souvent,
00:19:38on se dit qu'on est humilié,
00:19:40ce qui est vrai,
00:19:41on est mortifié, ce qui est vrai,
00:19:42mais le pouvoir algérien
00:19:44qui tient son peuple
00:19:46comme il le tient
00:19:47en agitant la rente mémorielle
00:19:48de la colonisation
00:19:49et de la guerre d'Algérie,
00:19:50s'il devait être affaibli durablement,
00:19:53avant qu'une démocratie
00:19:54ne se mette en place,
00:19:55il se passerait quoi dans ce pays ?
00:19:56Vous vous souvenez du match en 2001
00:19:58entre la France et l'Algérie ?
00:19:59Très bien.
00:20:00Eh bien,
00:20:01il y a une influenceuse franco-algérienne
00:20:03aujourd'hui en garde à vue
00:20:04qui est prolongée jusqu'à samedi,
00:20:06qui avait déjà tenté un coup d'éclat
00:20:09lors de ce match.
00:20:10Elle était entrée sur le terrain
00:20:11avec un drapeau algérien.
00:20:12Elle s'appelle Sofia Benleman,
00:20:14elle est en garde à vue actuellement
00:20:16dans les locaux de la police à Lyon
00:20:18et je vous propose de revoir cette archive.
00:20:24Sofia Benleman,
00:20:25footballeuse professionnelle,
00:20:27jugée aujourd'hui pour avoir perturbé
00:20:29le match France-Algérie.
00:20:31Un match amical,
00:20:32premier de l'histoire,
00:20:34qui bascule à la 76e minute.
00:20:37Des dizaines de supporters
00:20:38envahissent le terrain.
00:20:40Sofia est parmi les premiers.
00:20:44D'abord, je trouve que c'est injuste.
00:20:46Sept mois de prison avec sursis et 10 000 francs.
00:20:48J'ai l'impression que ce n'est plus
00:20:49un match footballistique,
00:20:50mais c'est un match politique.
00:20:52Et aujourd'hui donc,
00:20:53elle est en garde à vue.
00:20:54Elle ne s'exprime plus de la même façon.
00:20:56Elle a été très, très policée à l'époque.
00:20:58Vous vous rendez compte,
00:20:59on est plus de 20 ans plus tard
00:21:01et rien n'a changé.
00:21:02On est toujours avec le même individu
00:21:04et les mêmes problèmes.
00:21:05Le problème,
00:21:07regardez pour Boilem N,
00:21:10dont on vient de parler.
00:21:11Le problème, c'est pourquoi
00:21:13est-ce qu'on lui a accordé
00:21:15un titre de séjour en 2010 ?
00:21:17En 2010, il avait déjà à son actif
00:21:20six condamnations.
00:21:22Au total, il devait purger
00:21:24plus de 11 années de prison.
00:21:27A l'époque, il faisait plutôt dans les stups.
00:21:29Il a eu ce titre de séjour.
00:21:31Pourquoi ?
00:21:32Parce qu'il a eu un enfant français.
00:21:34Et voilà comment on installe
00:21:36à demeure quelqu'un qui a une capacité
00:21:39de nuisance absolument redoutable.
00:21:41Et ça, c'était pour la famille
00:21:44du meurtrier de Dominique Bernard.
00:21:46Souvenez-vous, c'est parce qu'il y avait
00:21:47des enfants scolarisés.
00:21:49Et donc, c'est pour ça
00:21:50qu'on n'avait pas pu les expulser.
00:21:51Et qu'il y avait la circulaire Valls
00:21:54et à l'époque, le parti communiste,
00:21:57Olivier, qui avait milité
00:21:59pour que cette famille ne soit pas expulsée.
00:22:01C'est comme ça que ça s'était passé.
00:22:02Il nous reste une minute.
00:22:04Dans un instant,
00:22:05je vais vous passer une séquence absolument folle
00:22:07qui s'est passée chez Jean-Marc Morandini ce matin
00:22:10de Karima Khatim, La France insoumise.
00:22:14Et donc, au moment où Bruno Rotaïo
00:22:17part en guerre contre les influenceurs algériens,
00:22:20ceux qui s'en prennent à la France,
00:22:21ceux qui font des appels aux meurtres,
00:22:23ceux qui tentent de déstabiliser notre pays,
00:22:26au moment où l'Algérie, encore une fois,
00:22:28nous crache dessus, nous humilie,
00:22:30et bien selon cette élue de La France insoumise,
00:22:33où cette représentante de La France insoumise,
00:22:35on fait, les Français font la chasse aux Algériens.
00:22:38Voilà ce qu'elle a dit sur le plateau
00:22:39de Jean-Marc Morandini ce matin.
00:22:41Et vous l'écouterez juste après la pub.
00:22:43On revient.
00:22:48De retour dans la deuxième partie
00:22:50de 100% politique.
00:22:51Une heure sans pub.
00:22:53Et ça va déménager.
00:22:54Dans un instant, on va écouter
00:22:57une séquence absolument folle
00:22:59qui s'est passée chez Jean-Marc Morandini ce matin.
00:23:02Au moment où Bruno Rotailleau lutte
00:23:05contre les influenceurs algériens,
00:23:07essaye de prendre des mesures,
00:23:08de mettre la pression sur l'Elysée
00:23:09pour qu'on prenne des mesures
00:23:10et qu'on se fasse un tout petit peu respecter
00:23:12par l'Algérie, à qui on donne
00:23:14des dizaines de millions d'euros,
00:23:15et bien La France insoumise,
00:23:16une élue de La France insoumise du Blanc-Ménil,
00:23:18réussit à dire qu'en fait,
00:23:20Bruno Rotailleau fait la chasse aux Algériens.
00:23:22C'est absolument lunaire.
00:23:23C'est dans un instant, juste après,
00:23:25l'excellent rappel des titres
00:23:26de l'excellente Maureen Vidal.
00:23:29C'est très gentil, Gauthier.
00:23:32Merci beaucoup.
00:23:33Bonsoir à tous.
00:23:34À l'A1 de l'actualité,
00:23:35face au terrible incendie
00:23:37qui ravage Los Angeles,
00:23:38Joe Biden évoque une scène de guerre.
00:23:41Dix personnes ont perdu la vie
00:23:42selon le dernier bilan.
00:23:44Un couvre-feu nocturne a été décrété
00:23:45dans les zones sinistrées.
00:23:47180 000 habitants ont été évacués.
00:23:49Les feux restent hors de contrôle pour l'heure.
00:23:52Donald Trump dispensé d'une peine de prison
00:23:54après sa condamnation dans l'affaire
00:23:56des paiements cachés
00:23:57à une Starbucks Stormy Daniels.
00:23:59Une décision d'un juge new-yorkais.
00:24:01Pour autant, le président élu
00:24:02qualifie sa condamnation pénale
00:24:04comme une honte pour le système.
00:24:06Il s'agit du premier président américain
00:24:08condamné dans une affaire pénale.
00:24:1087 hôpitaux déclenchent le plan blanc
00:24:12face à l'épidémie de grippe.
00:24:14Ce dispositif permet de déprogrammer
00:24:16certaines opérations
00:24:17ou de rappeler des personnels en congé.
00:24:19L'épidémie hivernale s'est intensifiée
00:24:21début janvier
00:24:22et provoque des hospitalisations
00:24:23d'un niveau exceptionnellement élevé.
00:24:25A observer Santé publique France,
00:24:27le ministre de la Santé appelle à remettre
00:24:29les masques dans les lieux confinés.
00:24:31Merci Maureen et on vous retrouve à 23h
00:24:33pour un nouveau point sur l'actualité.
00:24:35Je vous disais donc,
00:24:36cet élu de la France insoumise
00:24:37dénonce une chasse aux Algériens.
00:24:39Rien que ça.
00:24:40Je vous propose de l'écouter.
00:24:41C'était ce matin chez Jean-Marc Morandini.
00:24:44On met tout sur le dos de l'Algérie.
00:24:46On fait de la chasse aux Algériens.
00:24:47Mais vous savez quoi ?
00:24:48Chasse aux Algériens ?
00:24:49Oui, on fait de la chasse aux Algériens.
00:24:51L'Algérie, matin, midi et soir.
00:24:54Vous n'avez pas d'autre raison.
00:24:56Les échanges économiques,
00:24:58les échanges académiques.
00:24:59Comment vous racontez ça ?
00:25:00Ce sont les Franco-Algériens.
00:25:026 millions de Franco-Algériens.
00:25:046 millions d'Algériens.
00:25:05Vous ne parlez pas de gens qui viennent dire
00:25:07nique la France, nique la France,
00:25:09je t'emmerde.
00:25:10Je suis française, monsieur.
00:25:12A 100% française.
00:25:13Mais c'est pas ce qui vous dit.
00:25:15Vous ne parlez pas de gens qui vous disent
00:25:17dans les vidéos, nique la France.
00:25:18Mais bien sûr que oui, Jean-Marc.
00:25:20Bien sûr que oui, qu'on nous condamne.
00:25:23Avec une diplomatie.
00:25:25Il faut reprendre le dialogue.
00:25:27Éric Tegner, les bras m'entombent.
00:25:29Les bras m'entombent.
00:25:31Oui, mais c'est le discours qu'ils ont en permanence
00:25:33qui est choquant.
00:25:34C'est de voir que c'est une élue du Blanc-Ménil.
00:25:36Donc elle est en train de chauffer à bloc sa population
00:25:38qui effectivement va se dire
00:25:39ah oui, on est contre nous, etc.
00:25:41J'aimerais quand même rappeler
00:25:42qu'en France, les Algériens
00:25:44sont à 50% dans des HLM.
00:25:46Que l'AME en Seine-Saint-Denis,
00:25:48les premiers bénéficiaires de l'AME en Seine-Saint-Denis
00:25:50ce sont les Algériens également.
00:25:52Que même si on regarde le taux de fécondité,
00:25:54c'est intéressant parce que ça montre aussi
00:25:56la capacité à se sentir bien, etc.
00:25:58Le taux de fécondité des Algériennes en France
00:26:00est deux fois plus supérieur au taux de fécondité
00:26:02des Françaises et il est même supérieur
00:26:04au taux de fécondité des Algériennes en Algérie.
00:26:07C'est-à-dire qu'ils se sentent beaucoup mieux en France
00:26:09qu'en Algérie.
00:26:10En Algérie, je suis désolé,
00:26:11quand on voit la police,
00:26:12comment ils s'occupent de leur population,
00:26:13ça n'a rien à voir avec ce qui se passe en France.
00:26:15Et quand on voit justement le gouvernement algérien
00:26:17qui rend d'une certaine façon apatride
00:26:19ce monsieur qu'on a tenté de ramener hier
00:26:22et qu'il leur dit comme ça du jour au lendemain
00:26:24on n'en veut plus.
00:26:25Mais nous, on ne se comporte pas comme ça nous.
00:26:27Parce que ce monsieur,
00:26:28on va lui payer son aide juridictionnelle
00:26:29pour qu'il se paye un maximum d'avocats
00:26:31et peut-être qu'un jour on se retrouvera condamné
00:26:33parce qu'en règle générale, il s'en sorte bien.
00:26:35Donc là-dessus, il y a quand même une surprise.
00:26:37Il faut peut-être faire baisser le thermomètre.
00:26:39Parce que, peut-être un peu.
00:26:41Baisser le thermostat, pourquoi ?
00:26:43Je ne partage pas les propos de cet élu pour autant.
00:26:46Sur les 6 millions de franco-algériens,
00:26:49il y a énormément d'entre eux
00:26:52qui participent à la richesse nationale.
00:26:54Qui sont peut-être des travailleurs de première ligne.
00:26:59Qui sont des hospitaliers.
00:27:00Qui sont des policiers.
00:27:02Je ne vous ai pas interrompu.
00:27:04Et le pendant, c'est quand j'écoute
00:27:08Philippe Devilliers ce soir sur la chaîne.
00:27:10Que j'aime écouter.
00:27:12Mais quand il nous dit que les 6 millions
00:27:15de franco-algériens, d'algériens nous menacent.
00:27:18Au regard de la situation créée
00:27:21dans la tension diplomatique avec Alger.
00:27:23Je pense qu'il faut faire baisser la température.
00:27:26Qu'il faut se ressaisir parfois
00:27:28d'un certain commentaire.
00:27:29Parce que nous n'avons pas 6 millions
00:27:31de franco-algériens dans notre pays
00:27:33qui nous menacent.
00:27:34Il y en a beaucoup qui se désolidarisent
00:27:37totalement des propos des influenceurs algériens
00:27:41qui sont des abrutis.
00:27:42Qui veulent aller dans le sens du pouvoir algérien.
00:27:44Qui sont sur un travail de propagande
00:27:46sur les réseaux sociaux.
00:27:47Avec ces franco-algériens qui sont insérés
00:27:49dans notre société.
00:27:50Je ne dis pas qu'il n'y a pas de problème.
00:27:52Je ne dis pas qu'il n'y a pas un entrise islamiste.
00:27:55Je ne dis pas que dans certains quartiers
00:27:57tout ça n'est pas travaillé.
00:27:58Mais il va falloir faire la part des choses.
00:28:00Pourquoi la France ne réagit pas ?
00:28:04Pourquoi la France ne réagit pas ?
00:28:06À ce qui s'est passé ce soir ?
00:28:08Oui, à la non-expulsion.
00:28:10Parce que je pense que la France
00:28:13en procédant à cette expulsion
00:28:14en sachant peut-être qu'elle n'allait pas aboutir.
00:28:16Difficile.
00:28:17Ça doit discuter.
00:28:18Gauthier, ça doit discuter ce soir.
00:28:20Oui, bien sûr.
00:28:21Attendez Eric.
00:28:23J'aimerais que Judith nous refasse
00:28:25la même explication qu'hier.
00:28:27Celle que vous nous avez faite.
00:28:28Pourquoi la France ne réagit pas ?
00:28:30Vous ne nous parliez pas du gaz, Judith ?
00:28:31Vous ne nous parliez pas ?
00:28:32Sur les électeurs ?
00:28:33Bien sûr.
00:28:34Oui, population.
00:28:35Au-delà des électeurs.
00:28:36J'ai laissé cette dimension
00:28:37parce que je savais que Judith allait la présenter.
00:28:39C'est gentil.
00:28:41C'est complémentaire.
00:28:42Pour répondre à Olivier.
00:28:43Non, parce que vous...
00:28:44Allez-y, Judith.
00:28:45Non, ce que je disais hier,
00:28:47c'est que l'explication de la stratégie de la carpette
00:28:50que vous préconisez...
00:28:53Moi ?
00:28:54Oui.
00:28:55Vous dites, attention, attention,
00:28:56il ne faut pas se...
00:28:57J'ai dit qu'il ne fallait rien faire.
00:28:58J'ai pas dit que...
00:28:59Comment vous allez...
00:29:00Je n'ai pas dit qu'il ne fallait rien faire.
00:29:01Olivier, vous...
00:29:02Je suis pour des mesures très fortes.
00:29:03Je finis...
00:29:04Je suis pour qu'on attaque sur les visas,
00:29:05sur les avoirs financiers.
00:29:06Je finis juste.
00:29:07Vous nous avez énumérés dans la première partie
00:29:09les raisons pour lesquelles, surtout,
00:29:11il ne fallait pas monter dans le rapport de fonds
00:29:13parce que leur enseignement sur le terrain...
00:29:15Vous trompez, je suis pour des mesures de rétorsion très fortes.
00:29:17Vous savez, il suffit de faire un replay
00:29:19et puis on aura tous vos arguments
00:29:21en faveur d'une absence de rations.
00:29:23Mais on peut être sur une réponse très ferme
00:29:25tout en donnant les éléments du puzzle
00:29:27et de sa complexité.
00:29:28Peu importe.
00:29:29Judith va nous faire son explication
00:29:30pourquoi est-ce que la France met du temps à réagir.
00:29:32L'explication n'est ni dans le gaz
00:29:33ni dans les rapports économiques
00:29:36L'enjeu n'est pas du tout à la mesure du danger
00:29:39auquel on est confronté.
00:29:41L'enjeu, c'est la rue algérienne.
00:29:44C'est les Français d'origine algérienne,
00:29:47les Franco-Algériens, les Algériens en France.
00:29:50Cette dame a parfaitement raison de dire
00:29:52que c'est la première communauté algérienne en France.
00:29:55Ses chiffres sont exacts.
00:29:57La raison pour laquelle Emmanuel Macron
00:30:00a expliqué lui-même,
00:30:01ce n'est pas une spéculation de ma part,
00:30:03pourquoi il n'a pas participé à la marche
00:30:05contre l'antisémitisme
00:30:07est la même raison
00:30:09pour laquelle il ne veut pas
00:30:11de mesures de rétorsion à la hauteur
00:30:13contre l'Algérie.
00:30:14Ça vous convainc ou pas Olivier ?
00:30:15On peut être d'accord avec cette dimension-là
00:30:17tout en n'évacuant pas tout ce que je vous ai dit.
00:30:21En fait, ça dépend où est-ce que vous mettez le focus.
00:30:26Dans ce que j'ai dit,
00:30:27il y a des choses réelles.
00:30:29Il y a des choses réelles.
00:30:31Il y a beaucoup de choses surprenantes.
00:30:33Je me permets parce que vous m'avez pris à partie aussi.
00:30:35C'est que déjà,
00:30:37oui, il y a une partie de la population algérienne
00:30:39sur ces 6 millions
00:30:40qui ne sont pas des excités
00:30:42qui vont aller dans la rue.
00:30:43Et qui est la plus emmerdée par les autres.
00:30:45Bien sûr.
00:30:46C'est la première victime des autres.
00:30:47Ce n'est pas le fait que Philippe Devilliers
00:30:49en parle ce soir
00:30:50qui fait que ces gens-là d'un coup
00:30:51vont se réveiller et vont devenir dangereux.
00:30:52Je ne le crois pas.
00:30:53En revanche, effectivement,
00:30:54on s'intéresse plutôt à tous ceux
00:30:55qu'on a déjà vus dans la rue
00:30:56lors des émeutes et lors de Nike.
00:30:59Vous savez que la population algérienne
00:31:01et franco-algérienne,
00:31:02c'est que lorsqu'ils se déplacent,
00:31:03ils ont souvent un drapeau algérien.
00:31:05Donc aujourd'hui,
00:31:06on se retrouve en permanence
00:31:07lorsqu'il y a des rassemblements,
00:31:08lorsqu'il y a des problématiques
00:31:09où justement,
00:31:10ils vont s'identifier.
00:31:11Oui, aujourd'hui,
00:31:12il y a un taux d'incarcération
00:31:13cette fois plus élevé
00:31:14chez les Algériens
00:31:15que chez les Français.
00:31:16Oui, les Algériens étrangers,
00:31:17c'est la première population étrangère
00:31:19justement dans les prisons.
00:31:20Ça, c'est une réalité aujourd'hui.
00:31:22La vérité,
00:31:23c'est qu'il faut être extrêmement ferme.
00:31:24Parce que si les pays,
00:31:25tous les gens du Maghreb le disent,
00:31:26les Marocains l'expliquent,
00:31:27ils ne respectent que la force.
00:31:29C'est la raison pour laquelle
00:31:30souvent justement,
00:31:31ces mêmes gouvernements
00:31:32ne veulent pas récupérer
00:31:33les délinquantes chez nous
00:31:34parce qu'ils savent très bien
00:31:35qu'étant donné qu'on est laxistes
00:31:36envers eux,
00:31:37si vous êtes en train de dire
00:31:38qu'il faut justement
00:31:39avoir un discours mesuré,
00:31:40il faut calmer le jeu.
00:31:41Mais non,
00:31:42avec eux,
00:31:43c'est du rapport de force également
00:31:44puisqu'ils sont habitués,
00:31:45c'est une question de culture.
00:31:46Je dis que nous ne sommes pas en guerre
00:31:47face aux 6 millions de franco-algériens
00:31:48dans le pays.
00:31:49Je les aimerais qu'on n'était pas en guerre.
00:31:51Et qui ne nous menacent pas.
00:31:53Parole au patriarche.
00:31:55Je voudrais reprendre l'argument de Judith.
00:31:57Si votre argument est juste Judith,
00:32:00si votre argument est juste,
00:32:01c'est-à-dire le Président de la République,
00:32:02le sommet de l'État disons,
00:32:04n'interfère pas parce qu'il y a une trouille.
00:32:06Il y a une trouille que ça s'enflamme
00:32:08sur le terrain
00:32:09et que cette crise dégénère.
00:32:10C'est ça que vous dites.
00:32:11Et bien,
00:32:12ce qui m'inquiète le plus
00:32:13si votre argument est juste,
00:32:14c'est qu'en ne faisant rien,
00:32:16le Président de la République
00:32:17évitera-t-il cette flambée
00:32:19si elle doit avoir lieu ?
00:32:20Non, au contraire.
00:32:21Bon.
00:32:22Donc, si votre argument est juste,
00:32:23Emmanuel Macron,
00:32:24qui est quelqu'un
00:32:25qui connaît son pays,
00:32:27doit l'avoir en tête.
00:32:28Donc, comment sortir de cette situation ?
00:32:31En mettant une étincelle
00:32:32sur le baril de poudre
00:32:33ou en essayant
00:32:35que jamais la lumette
00:32:36ne s'approche du baril de poudre ?
00:32:38Je pose la question.
00:32:39Non, mais je pense qu'Emmanuel Macron
00:32:40se trompe, c'est tout.
00:32:42Pardon, c'est peut-être un film de lesbiennes.
00:32:44Non, non, mais je ne dis pas que...
00:32:45Mais aussi apéligeant soit-il.
00:32:47Vous ne serez pas embastillé pour ça Judith,
00:32:48ne vous inquiétez pas.
00:32:49Et je voulais rappeler quand même une chose.
00:32:51C'est que là, aujourd'hui,
00:32:52tout ce qui a été dit est juste.
00:32:54C'est-à-dire que moi,
00:32:55j'ai été scandalisé par les propos de cette femme.
00:32:57Oui.
00:32:58Non, mais là, je pense qu'il n'y a pas de doute
00:32:59et qu'Olivier...
00:33:00Je l'ai dit en commençant.
00:33:01Karima Khatim,
00:33:02de la France Insoumise,
00:33:03élue au Blanc-Médic.
00:33:04Mais ce que je veux dire quand même,
00:33:05c'est qu'il ne faut jamais oublier,
00:33:06non plus, non plus,
00:33:07parce qu'on a tendance à l'oublier,
00:33:09qu'il y a d'abord eu une immigration de travail
00:33:11dans ce pays algérienne.
00:33:13Souvenez-vous,
00:33:14une immigration de travail.
00:33:15Très bien, oui.
00:33:16Qui a dégénéré en quoi,
00:33:17avec le regroupement familial ?
00:33:18En immigration de famille.
00:33:19Oui.
00:33:20Ce qui pose problème,
00:33:21ce qui a posé problème à la France,
00:33:22ce n'est pas l'immigration de travail.
00:33:23Ce n'est pas l'immigration de travail,
00:33:25dans un premier temps.
00:33:26Parce qu'il y a des Algériens
00:33:27qui sont venus travailler en France
00:33:29et qui ont participé
00:33:30à créer de la richesse en France.
00:33:31Ce qui a posé un problème,
00:33:32c'est que...
00:33:33Et d'ailleurs,
00:33:34Valéry Giscard d'Estaing
00:33:35l'a regretté publiquement,
00:33:36je crois,
00:33:37ou dans ses mémoires.
00:33:38Il a essayé de revenir dessus,
00:33:40En fait,
00:33:41c'est là qu'on a dérapé.
00:33:42Il fallait que ces gens
00:33:43continuent à travailler
00:33:44sans avoir leurs proches
00:33:45à leur côté.
00:33:46Et puis,
00:33:47j'ajoute quand même,
00:33:48Olivier Larcher,
00:33:49comme je vous ai en face de moi,
00:33:50je vais vous dire ce que je pense.
00:33:51Il ne fallait pas qu'ils s'installent
00:33:52si c'était pour vouloir
00:33:53un autre mode de vie
00:33:54que le mode de vie français.
00:33:55Je parlais de Valéry Giscard d'Estaing,
00:33:56mais on pourrait parler aussi
00:33:57de l'arrivée de la gauche au pouvoir
00:33:58en 1981,
00:33:59à laquelle le Parti communiste français,
00:34:00à l'époque,
00:34:01était beaucoup plus fort.
00:34:02Bon, maintenant,
00:34:03il n'existe plus beaucoup.
00:34:04Non, je ne suis pas le représentant
00:34:10même si vous aviez
00:34:11des saïds,
00:34:12de François Mitterrand
00:34:13ou de Georges Marchais
00:34:14qui disaient
00:34:15l'immigration à contrôler,
00:34:16ce n'est pas possible.
00:34:17Mais n'empêche qu'à partir de 1981,
00:34:18on a fait d'une immigration de travail
00:34:19dont la France a été heureuse
00:34:20de bénéficier
00:34:21à une immigration de famille
00:34:22qui, là,
00:34:23a posé un problème.
00:34:24Vous êtes d'accord ?
00:34:25On avance.
00:34:26Oui.
00:34:27Droite et gauche.
00:34:28Barbara.
00:34:29Barbara,
00:34:30qui a été tuée
00:34:31dans des conditions
00:34:32absolument atroces
00:34:33juste avant Noël,
00:34:34le 10 décembre dernier,
00:34:35tortue.
00:34:36Elle a été tuée
00:34:37dans des conditions
00:34:38absolument atroces
00:34:39juste avant Noël,
00:34:40le 10 décembre dernier,
00:34:41torturée et étranglée.
00:34:42Et ensuite,
00:34:43il y a eu des semaines
00:34:44de trac
00:34:45pour retrouver
00:34:46son tueur présumé.
00:34:47Il a été arrêté
00:34:48aux Pays-Bas.
00:34:49Il s'appelle Fouad.
00:34:50Il est originaire du Maroc
00:34:51et le Figaro révèle
00:34:52qu'il a été condamné
00:34:5317 fois
00:34:54et qu'il sortait
00:34:55récemment de prison.
00:34:56Au total,
00:34:57l'homme né au Maroc
00:34:58en juin 1990
00:34:59a été condamné
00:35:00à 17 reprises.
00:35:01Selon les informations
00:35:02du Figaro,
00:35:03il est connu de la justice
00:35:04pour menace de mort,
00:35:05port d'armes,
00:35:06enlèvement et séquestration
00:35:07des actes de torture
00:35:08ou de barbarie,
00:35:09violence aggravée,
00:35:10détention inégale d'armes
00:35:11et munitions conduites
00:35:12sans permis
00:35:13et de nombreux faits
00:35:14liés au trafic
00:35:15de stupéfiants.
00:35:16Le quotidien belge
00:35:17néerlandophone précise
00:35:18que le suspect
00:35:19a été interpellé
00:35:20suite à un vol
00:35:21à l'étalage.
00:35:22Fouad devrait être transféré
00:35:23en France
00:35:24dans les semaines qui viennent.
00:35:25Les proches de Barbara,
00:35:26eux,
00:35:27pleurent sa mort.
00:35:28Qu'est-ce que vous voulez
00:35:29que je vous dise ?
00:35:30Qu'est-ce que vous voulez
00:35:31que je vous dise ?
00:35:3217 fois condamné.
00:35:3317 fois condamné
00:35:34Éric Tegner
00:35:35et vous avez vu
00:35:36les informations du Figaro.
00:35:37Il est marocain
00:35:38ou franco-marocain ?
00:35:39Il est originaire du Maroc.
00:35:40Oui mais quand est-ce
00:35:41qu'il a été naturalisé ?
00:35:42Dans quelles conditions ?
00:35:43On n'a pas l'information.
00:35:44Mais parce qu'en fait
00:35:45ce débat
00:35:46est vraiment intéressant
00:35:47parce qu'il y a
00:35:48évidemment une violence
00:35:49qui existe dans l'histoire.
00:35:50Il y a toujours eu
00:35:51des viols,
00:35:52des meurtres
00:35:53malheureusement dans notre histoire
00:35:54mais ça,
00:35:55c'est le genre de cas
00:35:56justement qu'on peut éviter
00:35:57et c'est ça qui est dramatique.
00:35:58C'est exactement par exemple
00:35:59ce qui s'était passé
00:36:00avec le cas de Philippine.
00:36:01Quelqu'un qui non seulement
00:36:02aussi est multi-condamné
00:36:03où il y a énormément
00:36:04de laxisme du côté
00:36:05pas seulement d'ailleurs
00:36:06des juges
00:36:07mais également du législateur
00:36:08qui à un moment
00:36:09ne cesse de voir
00:36:10ce genre de faits
00:36:11où on n'y change absolument rien
00:36:12et de l'autre côté quand même
00:36:13mais on attendra
00:36:14de voir exactement
00:36:15justement quand est-ce
00:36:16qu'il a été accepté etc.
00:36:17L'impossibilité aujourd'hui
00:36:18de voir
00:36:19qu'il y a
00:36:20une sur-représentation
00:36:21aujourd'hui de la délinquance
00:36:22dans certaines populations.
00:36:23Qu'est-ce que vous dites ?
00:36:24Mais il y a 17 fois
00:36:26quelqu'un qui est 17 fois
00:36:28condamné
00:36:29pour les faits
00:36:30que je viens de citer
00:36:31il ne devrait pas être dehors
00:36:32peu importe sa nationalité
00:36:33s'il a le passeport français
00:36:34ou s'il ne l'a pas.
00:36:3517 fois condamné
00:36:36vous ne sortez plus
00:36:37Judith,
00:36:38vous ne sortez plus.
00:36:39Donc voilà,
00:36:40Eric Revelle.
00:36:41Ouais,
00:36:42on est atterré,
00:36:43on est énormé.
00:36:44Barbara n'a pas fêté Noël
00:36:45avec sa famille,
00:36:46elle n'a pas fêté
00:36:47le Nouvel An
00:36:48avec ses amis.
00:36:49Bon,
00:36:50après,
00:36:51vous savez ce que j'aimerais
00:36:52à un moment donné
00:36:53ce n'est pas possible
00:36:54parce que la justice
00:36:55fait ce qu'elle veut
00:36:56mais vous voyez
00:36:57quand vous avez
00:36:58un événement
00:36:59dramatique comme celui-ci
00:37:00vous pouvez demander
00:37:01des explications aux policiers
00:37:02d'ailleurs les policiers
00:37:03ils sont redevables
00:37:04d'explications.
00:37:05Il y a des enquêteurs
00:37:06à l'intérieur de la police
00:37:07qui disent
00:37:08on va regarder
00:37:09si vous avez bien fait.
00:37:10La justice,
00:37:11jamais.
00:37:12La justice,
00:37:13jamais.
00:37:14Mais vous savez
00:37:15ce serait très pédagogique
00:37:16parce que si
00:37:17au-delà du parquet
00:37:18on nous expliquait
00:37:19ce qui s'est passé
00:37:20ce n'est pas pour dire
00:37:21la justice n'est pas indépendante
00:37:22mais nous avons besoin
00:37:23d'explications.
00:37:24Aujourd'hui,
00:37:25au-delà du parquet
00:37:26ce n'est pas possible.
00:37:27Ce n'est pas possible
00:37:28au-delà du parquet
00:37:29c'est ce que je vous dis.
00:37:30Mais on a besoin
00:37:31d'explications.
00:37:32On aimerait
00:37:33qu'on nous explique.
00:37:34Qu'il y ait un porte-parole
00:37:35du ministère de la justice.
00:37:36Mais bien sûr.
00:37:37Voilà ce qui s'est passé.
00:37:38Mais si.
00:37:39Mais pourquoi ce type
00:37:40qui était condamné 17 fois
00:37:41est dehors ?
00:37:42Mais c'est bien la question.
00:37:43Vous savez qu'il y a eu
00:37:44une enquête
00:37:45sur les filles
00:37:46que j'avais sur celui
00:37:47qui libère
00:37:48ce type-là.
00:37:49Mais c'est insupportable.
00:37:5017 fois condamné.
00:37:5117 fois.
00:37:52Il y a eu des tentatives
00:37:53même pas pour mettre en cause
00:37:54la responsabilité
00:37:55professionnelle des juges
00:37:56mais pour savoir
00:37:57par chambre,
00:37:58par tribunal
00:38:00quelles étaient
00:38:01les condamnations.
00:38:02Oui.
00:38:03Par juridiction.
00:38:04Voilà par juridiction.
00:38:05Pour avoir une typographie
00:38:06pour savoir
00:38:07si effectivement
00:38:08et bien ça a toujours
00:38:09été refusé
00:38:10avec quel argument
00:38:11notamment
00:38:12de certains syndicats
00:38:13de magistrats
00:38:14parce que ça
00:38:15aurait permis
00:38:16aux avocats
00:38:17des prévenus
00:38:18de choisir
00:38:19leur juridiction
00:38:20en fonction
00:38:21de la sévérité
00:38:22des sanctions.
00:38:23Moyennant quoi
00:38:24on n'a aucun moyen
00:38:25de savoir.
00:38:26Et d'ailleurs
00:38:27en droit de la presse
00:38:28les juges
00:38:29sont bien plus protégés
00:38:30que tous les autres.
00:38:31Alors.
00:38:32C'est très dur
00:38:33de sortir le nom
00:38:34d'un juge.
00:38:35Voilà pour l'histoire
00:38:36de Barbara.
00:38:37On pense évidemment
00:38:38à sa famille
00:38:39qui a été meurtrie
00:38:40juste avant Noël.
00:38:4117 fois condamnée
00:38:42et libérée
00:38:43et dans la nature.
00:38:44Ce n'est plus
00:38:45la seconde chance
00:38:46de la troisième chance.
00:38:47Et il torture.
00:38:48Voilà.
00:38:49Dix-huitième.
00:38:50Dix-huitième chance.
00:38:51Et il torture
00:38:52et il tue.
00:38:53C'est insupportable.
00:38:54C'est juste insupportable.
00:38:55Qu'est-ce que vous voulez
00:38:56dire de ce pays
00:38:57actuellement ?
00:38:58Une page de politique.
00:38:59On va respirer
00:39:00un petit peu
00:39:01après cette actualité lourde.
00:39:03Brigitte Macron.
00:39:05Brigitte Macron
00:39:06a pris la parole.
00:39:07Elle prend
00:39:08beaucoup la parole
00:39:09Brigitte Macron.
00:39:10Et elle défend
00:39:11son mari
00:39:12avec beaucoup de vigueur.
00:39:13J'aimerais bien moi aussi
00:39:14si j'étais attaquée comme ça
00:39:15avoir une femme
00:39:16qui me défend
00:39:17de la sorte.
00:39:18Je ne doute pas
00:39:19que ma femme le ferait.
00:39:20Je ne doute pas
00:39:21que ma femme le ferait.
00:39:22Attention.
00:39:23Attention.
00:39:24Je ne veux pas d'ennuis.
00:39:25Je vous remets une chose
00:39:26Brigitte Macron.
00:39:27Il n'est pas question
00:39:28qu'Emmanuel Macron démissionne.
00:39:29Il n'est pas question
00:39:30de présidentiel anticipé.
00:39:31On l'écoute.
00:39:32Il n'a aucune raison
00:39:34de ne pas aller jusqu'au bout.
00:39:36Mais il l'a dit lui-même.
00:39:37Il l'a dit lui-même.
00:39:38Et je ne sais pas pourquoi
00:39:41quel intérêt
00:39:43ont les gens.
00:39:45Je pense qu'il y a un intérêt
00:39:46à véhiculer sans arrêt cela.
00:39:48A mettre ça dans la tête
00:39:50des autres.
00:39:51Parce que lui,
00:39:52il n'a pas du tout dans la tête.
00:39:53Je peux vous le garantir.
00:39:54Il ira jusqu'au bout
00:39:55Olivier d'Artigolle et Emmanuel Macron.
00:39:56Je suis surpris.
00:39:57Vous participez à la petite musique
00:39:58de la présidentielle anticipée.
00:39:59Ce n'est pas gentil
00:40:00pour le président de la République.
00:40:01Elle dit les gens
00:40:02comme le dit Jean-Luc Mélenchon
00:40:03à un moment.
00:40:04Il n'y a pas de statut
00:40:05de la première dame
00:40:06dans notre constitution.
00:40:07Pour autant,
00:40:08je lui trouve
00:40:09une certaine tenue
00:40:10dans ses déclarations publiques
00:40:11qui sont plutôt rares.
00:40:12Là, il y a une séquence
00:40:13qui commence à s'installer.
00:40:14C'est le jaune.
00:40:15Là, il y a une séquence
00:40:16qui commence à s'installer.
00:40:17Elle dit, y compris aujourd'hui,
00:40:18Emmanuel Macron continuera
00:40:20à faire de la politique.
00:40:21En tout cas, il faut bien
00:40:22qu'elle puisse mesurer
00:40:23qu'il y a aujourd'hui, en effet,
00:40:24un rejet très installé
00:40:25dans le pays
00:40:26concernant le chef de l'État
00:40:27qu'il est à 18 % aujourd'hui.
00:40:28C'est du jamais vu.
00:40:29C'est plus bas
00:40:30que là où on était
00:40:31au plus bas,
00:40:32à François Hollande,
00:40:33très certainement.
00:40:34Il y a une crise politique
00:40:35puissamment installée,
00:40:36aggravée,
00:40:37qui a fait
00:40:38qu'il n'y a plus
00:40:39d'élections.
00:40:40Il n'y a plus
00:40:41d'élections.
00:40:42Il n'y a plus d'élections.
00:40:43Il n'y a plus d'élections.
00:40:44Il y a une crise politique
00:40:45puissamment installée,
00:40:46aggravée par une dissolution
00:40:47qui n'a pas été comprise
00:40:48et acceptée.
00:40:49Donc, il faut
00:40:50que l'épouse
00:40:51du chef de l'État
00:40:52comprenne bien
00:40:53la situation du pays.
00:40:54On ne va pas se payer
00:40:55deux mots.
00:40:56De mémoire,
00:40:57je crois que François Hollande
00:40:58était encore plus bas.
00:40:5918, vérifié.
00:41:00On va voir le sondage
00:41:01de popularité
00:41:02d'Emmanuel Macron.
00:41:03Valérie va nous le montrer.
00:41:04Je trouve
00:41:05Mme Macron
00:41:06beaucoup de courage.
00:41:07Parce qu'en fait,
00:41:08je pense
00:41:09que dans son foyer,
00:41:10il y a des gens
00:41:11qui sont en train
00:41:12de dire
00:41:13que c'est pas possible.
00:41:14Je pense que dans son fort intérieur,
00:41:15elle sait pourquoi
00:41:16les Français
00:41:17et la classe politique
00:41:18sont précaires.
00:41:1977% ne lui font pas confiance.
00:41:20Une élection présidentielle
00:41:21anticipée.
00:41:22Pourquoi ?
00:41:23Parce que le président
00:41:24de la République
00:41:25a mis la France
00:41:26dans une situation politique
00:41:27terrible.
00:41:28Donc, que les Français
00:41:29demandent des comptes,
00:41:30que la classe politique
00:41:31demande des comptes,
00:41:32ça me semble
00:41:33le moins des choses.
00:41:34Quand elle dit
00:41:35« Je ne vois pas
00:41:36qui alimente
00:41:37cette petite musique. »
00:41:38Les Français
00:41:39qui en ont marre.
00:41:40Les journalistes.
00:41:41La situation politique
00:41:42et la situation diplomatique.
00:41:43C'est quand même
00:41:44quelques raisons.
00:41:45Vous croyez à la présidentielle
00:41:46anticipée ou pas ?
00:41:47Est-ce que vous pensez
00:41:48qu'Emmanuel Macron
00:41:49ira au bout de ce mandat ?
00:41:50Puisqu'on parlera tout à l'heure
00:41:51de ce qui va se passer
00:41:52sur la non-censure
00:41:53du gouvernement Bérou,
00:41:54je pense que ça peut aller
00:41:55plus loin qu'on ne le croit.
00:41:56Le gouvernement Bérou
00:41:57n'est pas censuré ?
00:41:58Qu'est-ce qui se passe
00:41:59si Bérou tombe ?
00:42:00Si vous pouvez informer
00:42:01notre camarade,
00:42:02il va continuer
00:42:03à être bien informé.
00:42:04Si François Bérou tombe
00:42:05avec son gouvernement
00:42:06dans deux mois,
00:42:07qu'est-ce qui reste
00:42:08comme choix au président
00:42:10Sébastien Lecornu ?
00:42:11Il tombera 15 jours plus tard.
00:42:12D'où l'opération Brigitte Macron.
00:42:14Très bien Sébastien Lecornu.
00:42:15En fait, ce que fait
00:42:16Brigitte Macron là
00:42:17et ce qu'elle fait très bien,
00:42:18c'est une opération de com',
00:42:20elle nous fait la version soft
00:42:22de « j'y suis, j'y reste ».
00:42:24Emmanuel Macron l'a dit,
00:42:26ça paraissait un peu brutal
00:42:30et un peu « je n'écoute pas
00:42:31les Français,
00:42:32je suis complètement déconnecté
00:42:33d'un désir qui monte
00:42:34dans la population ».
00:42:35Comme elle le dit là,
00:42:36ça passe beaucoup mieux.
00:42:38Évidemment là,
00:42:39son intervention publique
00:42:41est justifiée par l'opération
00:42:42des pièces jaunes.
00:42:43Elle n'était pas obligée
00:42:45de se prêter
00:42:46à des questions politiques
00:42:47et à fortiori d'y répondre.
00:42:48Elle répond à des questions
00:42:49qui lui sont posées.
00:42:50Et à fortiori d'y répondre.
00:42:51Vous savez,
00:42:52Didier Deschamps a dit
00:42:53qu'il quittait
00:42:54l'équipe de France,
00:42:55donc c'est possible.
00:42:56Non, Brigitte Macron
00:42:57s'est très bien évacuée
00:42:58d'une autre façon
00:42:59les sujets
00:43:00dont elle ne veut pas se mêler.
00:43:02Remarquez que
00:43:04depuis qu'Emmanuel Macron
00:43:05est président,
00:43:06quand il est vraiment
00:43:07en difficulté,
00:43:08on voit Brigitte Macron
00:43:09sortir.
00:43:10C'est sa meilleure arme.
00:43:12C'est ce qu'il y a de mieux
00:43:13chez lui.
00:43:14C'est sa meilleure arme,
00:43:15sa meilleure avocate.
00:43:16Écoutez ce que nous dit
00:43:17Brigitte Macron sur l'après.
00:43:18Que fera Emmanuel Macron
00:43:19après 2027 ?
00:43:20Non, parce qu'il n'y pense pas.
00:43:23Pour l'instant,
00:43:24il est tellement occupé.
00:43:26Je pense qu'il faut du temps
00:43:27pour se projeter
00:43:28dans une situation,
00:43:29surtout après
00:43:30autant d'adrénaline.
00:43:32Donc je pense qu'il y aura
00:43:33un sas de décompression
00:43:34là où je suis.
00:43:35Je ne suis pas
00:43:36une grande psychologue.
00:43:37Mais je pense qu'il va
00:43:38avoir besoin
00:43:39d'arrêter un peu
00:43:40de travailler
00:43:41pour voir un petit peu.
00:43:42Il a déjà beaucoup écrit.
00:43:45Peut-être un jour
00:43:46va-t-il publier.
00:43:47Je ne sais pas
00:43:48vers quoi il va s'orienter.
00:43:50D'arrêter un peu,
00:43:51pour prendre du recul,
00:43:52arrêter la politique ou pas ?
00:43:54Je voudrais qu'il arrête
00:43:55un peu de travailler.
00:43:56Parce qu'il travaille
00:43:57tout le temps.
00:43:58Mais arrêter la politique
00:43:59ou pas ?
00:44:00Je n'ai pas à dire
00:44:01ce que je souhaite.
00:44:02C'est lui.
00:44:03Vous avez hâte
00:44:04d'être en 2027
00:44:05ou pas ?
00:44:06Vous le diriez comme ça,
00:44:07Brigitte Macron ?
00:44:08Je vous pose la question,
00:44:09Amandine.
00:44:10Peut-on arrêter la politique ?
00:44:11Et quels sont les hommes
00:44:12politiques que vous connaissez
00:44:13qui l'ont arrêté,
00:44:14la politique ?
00:44:15Moi, ce que je connais,
00:44:16dans leur tête,
00:44:17ça n'est pas réglé.
00:44:18Elle est quasiment
00:44:19pour la retraite
00:44:20à 50 ans,
00:44:21Brigitte Macron.
00:44:22Parce qu'il aura 50 ans
00:44:23quand ça s'arrêtera.
00:44:24Ça a de l'utilité
00:44:25aux oreilles
00:44:26de beaucoup de Français.
00:44:27Parce que,
00:44:28arrêter de travailler,
00:44:29mais vous vivez comment ?
00:44:30Si vous arrêtez de travailler,
00:44:31moi je veux bien
00:44:32les sas de décompression.
00:44:33Mais les Français
00:44:34ne peuvent pas travailler.
00:44:35Il y a moins de pression.
00:44:36Le Président de la République,
00:44:37en termes de pression,
00:44:38ne pouvait pas faire pire.
00:44:39Très bien,
00:44:40mais elle dit
00:44:41qu'il va arrêter de travailler.
00:44:42Bon, s'il arrête de travailler
00:44:43deux ans,
00:44:44il vit de quoi ?
00:44:45On organisera une cagnotte.
00:44:46Non, mais c'est ça.
00:44:47On fera du litchi.
00:44:48On fera passer le chapeau.
00:44:49Après,
00:44:50vous ne faites pas de souci.
00:44:51Pour lui,
00:44:52il ne faut pas passer
00:44:53la période de décompression
00:44:54qu'on peut comprendre.
00:44:55C'est dans ces moments-là
00:44:56que j'amène votre âme de gauche
00:44:57et de solidarité.
00:44:58Vous êtes méchant, Eric.
00:44:59Vous vous demandez
00:45:01comment le Président fera
00:45:02pour survivre
00:45:03s'il arrête de travailler.
00:45:04Monnaie, monnaie.
00:45:05Oui, bien sûr.
00:45:06Il fera deux conférences par an.
00:45:07Donc, il n'arrêtera pas
00:45:08de travailler.
00:45:09Non, mais ça me touche,
00:45:10vous voyez,
00:45:11cet aspect humain,
00:45:12cette sensibilité
00:45:13à la situation sociale.
00:45:14Les patriaches sont là pour ça.
00:45:15Ça me touche beaucoup.
00:45:16C'est le bon père de famille.
00:45:17Le bon père de famille.
00:45:18Il me prend pour un être dur.
00:45:19Allez, faites de l'humain
00:45:20tous les deux.
00:45:21Non, vous m'en êtes touché
00:45:22ce soir.
00:45:23C'est pas mal.
00:45:24Bon, Eric, c'est à vous.
00:45:25Edito.
00:45:26Budget.
00:45:27Alors oui,
00:45:29parce qu'Olivier d'Artigolle
00:45:30me dit, va-t-il y avoir
00:45:31un accord ?
00:45:32Le PS va-t-il s'abstenir
00:45:33de censurer le gouvernement
00:45:34Béron ?
00:45:35Je voudrais bien vous
00:45:36informer, Martinique.
00:45:37Je vous lance quand même
00:45:38parce que j'ai dit
00:45:39édito budget.
00:45:40Vous ne m'avez même pas
00:45:41laissé terminer ma phrase.
00:45:42Parce qu'aujourd'hui,
00:45:43ça s'appelle une transition.
00:45:44Il y a encore eu
00:45:45des tractations à Bercy.
00:45:46Eric Lombard a salué
00:45:48toutes les forces politiques
00:45:50qui sont venues le voir
00:45:52et on sent bien
00:45:53qu'il va vers la gauche
00:45:54espérant que le PS
00:45:55s'abstienne de censurer.
00:45:56Donc, on va écouter
00:45:57Eric Lombard,
00:45:58ministre de l'Economie
00:45:59et des Finances.
00:46:00Puis, on écoutera
00:46:01notre ministre à nous,
00:46:02mon monorail,
00:46:03mon modeste commentaire,
00:46:04monsieur Revelle.
00:46:05Eric Lombard.
00:46:06Nous avons présenté
00:46:08la situation des finances publiques.
00:46:11Nous avons écouté.
00:46:13Nous avons dialogué.
00:46:16Je veux d'abord saluer
00:46:17l'esprit de responsabilité
00:46:19et de transparence
00:46:21qui a animé
00:46:22toute cette semaine.
00:46:24Responsabilité, transparence.
00:46:26Responsabilité, transparence.
00:46:27Eric Lombard,
00:46:28l'ancien directeur général
00:46:29de la Caisse des dépôts
00:46:30et consignations,
00:46:31est un homme qui vient
00:46:32de la gauche.
00:46:33D'ailleurs, le casting,
00:46:34c'était une bonne idée
00:46:35parce que pour parler à la gauche,
00:46:36pour plutôt avoir un type
00:46:37de gauche,
00:46:38là où ça se joue,
00:46:39donc à Bercy.
00:46:40Mais où le sourcil
00:46:41d'Olivier Dartigold
00:46:42se relève très légèrement,
00:46:43lui qui prend très souvent
00:46:45l'avion avec le Premier ministre
00:46:47pour aller à Pau,
00:46:48il doit être au courant
00:46:49d'un certain nombre de choses.
00:46:50Et je vais vous dire,
00:46:51ce qui est en train de se passer
00:46:52est très simple.
00:46:53Et je suis très sur
00:46:54un petit commentaire politique.
00:46:55Ce qui est en train
00:46:56de se passer,
00:46:57c'est que l'EPS,
00:46:58l'EPC,
00:46:59les Verts,
00:47:00vont sans doute se rallier
00:47:01après avoir obtenu
00:47:02des concessions,
00:47:03dont je vais vous faire
00:47:04une petite liste.
00:47:05Elle est courte,
00:47:06vous allez voir.
00:47:07Si c'est le cas,
00:47:08c'est du salé.
00:47:09Non, non, non.
00:47:10Ils vont se rallier
00:47:11et ils vont permettre
00:47:12à François Bayrou,
00:47:13je remploie ma formule
00:47:14parce qu'elle a fait Flores,
00:47:15de trouver la pierre
00:47:16politique philosophale,
00:47:17de transformer
00:47:18le plomb de la censure
00:47:19en or
00:47:20de la survie politique.
00:47:21Ça fait Flores, ça ?
00:47:22Oui, ça fait Flores.
00:47:23On en a parlé.
00:47:25Oui, transformer le plomb en or,
00:47:27vous connaissez la formule.
00:47:28Oui, merci.
00:47:29Donc, en fait,
00:47:30visiblement,
00:47:31quand j'entends
00:47:32le ministre des Finances,
00:47:34il a donc lâché
00:47:35sur un certain nombre
00:47:36de souhaits
00:47:37de la gauche
00:47:38concernant le budget.
00:47:39Alors, sur la retraite,
00:47:40sans doute,
00:47:41l'EPS ne veut plus
00:47:43d'abrogation
00:47:44comme c'était le cas
00:47:45dans le programme du NFP,
00:47:46mais une suspension.
00:47:48L'EPS aurait obtenu
00:47:50des moyens supplémentaires
00:47:51pour l'hôpital public.
00:47:52Bon.
00:47:53L'abandon de suppression
00:47:54des postes prévus
00:47:55dans l'éducation nationale.
00:47:56Bon.
00:47:57Un durcissement de la taxe
00:47:58sur le rachat des actions.
00:47:59Bon, etc., etc.
00:48:00Alors, ces concessions,
00:48:02ça va rassurer
00:48:03une partie des gens
00:48:04parce que ça permet
00:48:05un équilibre politique
00:48:06si le gouvernement Beyrou
00:48:07n'est pas censuré.
00:48:08Le problème,
00:48:09c'est que
00:48:10ces concessions
00:48:11vont coûter de l'argent
00:48:13et que,
00:48:14à la stabilité politique,
00:48:15on va peut-être
00:48:16substituer
00:48:17une instabilité budgétaire
00:48:18supplémentaire
00:48:19parce que,
00:48:20quand vous supprimez
00:48:21des économies,
00:48:22ben, vous creusez
00:48:23le déficit.
00:48:24Et pourquoi je vous dis ça ?
00:48:25Parce qu'il y a un chiffre
00:48:26qui, demain,
00:48:27enfin, disons,
00:48:28la semaine prochaine,
00:48:29va sans doute sortir.
00:48:30Vous savez que,
00:48:31jusqu'à présent,
00:48:32pour essayer de colmater
00:48:33les trous du budget,
00:48:34catastrophique,
00:48:35déficit budgétaire
00:48:36de 200 milliards d'euros,
00:48:37on devait emprunter
00:48:38sur les marchés financiers
00:48:39300 milliards.
00:48:40Eh bien, le chiffre
00:48:41qui va sans doute sortir,
00:48:42c'est pas 300 milliards
00:48:43qu'on devrait emprunter,
00:48:44je parle encore
00:48:45au conditionnel,
00:48:46mais 350.
00:48:47Ça veut dire que,
00:48:48d'ores et déjà,
00:48:49il nous faudra sans doute
00:48:50emprunter encore
00:48:51plus sur les marchés financiers
00:48:52avec des taux d'emprunt
00:48:53qui explosent.
00:48:54Donc,
00:48:55les marchés financiers
00:48:56qui nous prêtent de l'argent,
00:48:57qui prêtent de l'argent
00:48:58à la France
00:48:59pour assurer
00:49:00ces fins de mois
00:49:01et ce trou béant
00:49:02du déficit,
00:49:03ils sont
00:49:04contrebalancés
00:49:05entre deux inquiétudes.
00:49:06La première, c'est,
00:49:07la crise politique
00:49:08va-t-elle durer ?
00:49:09Non,
00:49:10nous disent
00:49:11les socialistes,
00:49:12le parti communiste
00:49:13et les Verts,
00:49:14mais la crise financière
00:49:15va-t-elle s'installer ?
00:49:16C'est ce qui inquiète
00:49:17le plus.
00:49:18Et, jusqu'à présent,
00:49:19parce que,
00:49:20jusqu'à présent,
00:49:21personne n'a parlé
00:49:22de ce chiffre,
00:49:23personne n'a parlé
00:49:24du creusement du déficit,
00:49:25parce que,
00:49:26quand vous faites
00:49:27des concessions politiques,
00:49:28mon cher Olivier,
00:49:29ça a un coût financier.
00:49:30Alors, moi,
00:49:31j'ai bien aimé la chronique
00:49:32sur le pacte non-censure
00:49:33sur le type
00:49:34Michel Chevalet,
00:49:35comment ça marche.
00:49:36Vous avez raison sur tout,
00:49:37y compris sur l'aggravation
00:49:38du déficit.
00:49:39Mais,
00:49:40il y a aussi
00:49:41un petit sujet
00:49:42que vous avez évoqué
00:49:43à la fin.
00:49:44Les marchés financiers
00:49:45sont prioritairement
00:49:50par un budget
00:49:51qui ne serait pas voté,
00:49:53parce que là,
00:49:54on va rentrer dans le dur,
00:49:55fin février, début mars,
00:49:56PLF et PLFSS,
00:49:58ce qui serait
00:49:59une situation totalement inédite
00:50:01dans notre pays,
00:50:03avec une dette française
00:50:04qui pourrait être attaquée
00:50:06très fortement
00:50:08sur les marchés,
00:50:09avec des collectivités territoriales
00:50:11qui ne pourraient pas
00:50:12voter leur budget,
00:50:13avec, avec, avec.
00:50:14Quoi qu'il en coûte,
00:50:15il faut...
00:50:16Non, non, je dis simplement,
00:50:17Eric, que vous devez
00:50:18assurer...
00:50:19Non, Eric,
00:50:20Eric, vous avez raison
00:50:21sur le financement,
00:50:22sur ce que vous avez dit,
00:50:23vous avez raison.
00:50:24Et c'est pas, c'est pas,
00:50:25c'est pas anodin,
00:50:26c'est pas epsilon.
00:50:27Mais j'attire votre attention
00:50:28sur le basculement
00:50:29d'un budget
00:50:30qui ne serait pas voté.
00:50:31Et il est vrai
00:50:32que François Bayrou
00:50:33pense que ce...
00:50:34Pardon,
00:50:35il paraît que François Bayrou
00:50:36pense que ce,
00:50:37cet argument rationnel
00:50:38va l'emporter,
00:50:39mais nous sommes
00:50:40dans une situation
00:50:41politiquement irrationnelle.
00:50:42OK.
00:50:43Les infos d'Artigol !
00:50:44Il y a une info d'Artigol, là !
00:50:45Bien bien sûr,
00:50:46il y a une info d'Artigol !
00:50:47Non, non, c'est dans la presse.
00:50:48On va faire un jingle.
00:50:49Info d'Artigol !
00:50:50C'est dans la presse.
00:50:51Et juste,
00:50:52ma petite question politique,
00:50:53parce que ça,
00:50:54ça manque pas d'air,
00:50:55quand même.
00:50:56Quand vous voyez
00:50:57que le Parti Socialiste
00:50:58se fait insulter
00:50:59du lundi au vendredi
00:51:01par la France Insoumise...
00:51:02Oui, y compris le week-end.
00:51:03Et que le week-end...
00:51:04Même le dimanche.
00:51:05...pour une législative
00:51:06anticipée dans l'ISER,
00:51:07Olivier Faure du PS
00:51:08appelle à voter
00:51:09pour le candidat LFI...
00:51:10Qui s'appelle ?
00:51:11Monsieur Loufoc.
00:51:12Bah, j'y peux rien,
00:51:13il s'appelle Liesse Loufoc.
00:51:14Non mais,
00:51:15vous avez vu ça ?
00:51:16C'est-à-dire que...
00:51:17Non mais,
00:51:18enfin,
00:51:19je trouve ça absolument dingue.
00:51:20Mais comment est-ce
00:51:21que les Français
00:51:22peuvent continuer
00:51:23à croire à ce cinéma ?
00:51:24Alors,
00:51:25c'est quoi votre info politique
00:51:26que vous vouliez nous donner ?
00:51:27Olivier.
00:51:28Mais si,
00:51:29vous avez dit,
00:51:30je vais peut-être
00:51:31vous en donner une.
00:51:32Il me semble que
00:51:33sur la réforme des retraites,
00:51:34Patrick Haner,
00:51:35qui est le président
00:51:36du groupe socialiste...
00:51:37Au Sénat.
00:51:38...au Sénat,
00:51:39a fait une petite bévue
00:51:40aujourd'hui
00:51:41en annonçant que le PS
00:51:42pourrait se rallier
00:51:43à une réforme
00:51:44à point.
00:51:45La boulette.
00:51:46Il a été rattrapé
00:51:47par la patrouille,
00:51:48très rapidement.
00:51:49Mais cela pourrait
00:51:50justement faire...
00:51:51Vous savez qu'il y a
00:51:52une crise
00:51:53après qu'on dégrise.
00:51:54Ça pourrait peut-être
00:51:55faire atterrir
00:51:56tout le monde
00:51:57sur une solution
00:51:58qui consisterait
00:51:59à ne pas mettre
00:52:00en oeuvre
00:52:01la mesure d'âge
00:52:0264 ans
00:52:03d'ici
00:52:04la prochaine présidentielle.
00:52:05Ce qui aurait
00:52:06un coût...
00:52:07Bon,
00:52:08je sais que
00:52:09Éric ne va pas apprécier,
00:52:10mais je pense
00:52:12de 3-4 milliards.
00:52:13Ce qui pourrait,
00:52:14pour un deal
00:52:15sur le non-censure,
00:52:16être accepté.
00:52:17J'ai une surprise
00:52:18pour vous, Olivier.
00:52:19François Bérue est là.
00:52:20Non, non, non.
00:52:21Non, mais j'ai une surprise
00:52:22pour vous.
00:52:23J'ai une surprise pour vous.
00:52:24J'ai écouté
00:52:25un homme de gauche
00:52:26aujourd'hui.
00:52:27Il a peur.
00:52:28J'ai écouté
00:52:29un homme de gauche
00:52:30aujourd'hui.
00:52:31Un homme de gauche
00:52:32qui dit
00:52:33toujours rester de gauche
00:52:34malgré le vent,
00:52:35malgré l'orage,
00:52:36malgré la tempête.
00:52:37J'ai peur.
00:52:38Et il m'a fait penser à vous.
00:52:39Écoutez-le.
00:52:40Écoutez-le.
00:52:41C'est un comédien.
00:52:42Une gauche que j'ai connue.
00:52:43Une gauche humaniste, oui,
00:52:44qui veut faire du bien aux gens.
00:52:45Une gauche social-démocrate.
00:52:46On a l'impression
00:52:47que c'est une insulte
00:52:48d'être social-démocrate,
00:52:49mais ce n'est pas une insulte.
00:52:50Ce n'est pas une insulte
00:52:51d'être social
00:52:52et ce n'est pas une insulte
00:52:53d'être démocrate.
00:52:54Il faut arrêter.
00:52:55Après,
00:52:56je ne citerai personne.
00:52:57Il y a une série de,
00:52:58comment dire,
00:52:59il y a une tendance
00:53:00qui ne me convient pas.
00:53:01Non, pas la France insoumise,
00:53:02par exemple.
00:53:03Je ne suis pas emballé.
00:53:04Il n'est pas emballé
00:53:10J'ai pensé à vous
00:53:11parce que je me suis dit
00:53:12il reste quelques rescapés
00:53:13de cette gauche républicaine.
00:53:15Pierre Arditi,
00:53:16Olivier Dartigolle.
00:53:17Et je sais que ce n'est pas
00:53:18tous les jours facile,
00:53:19Olivier,
00:53:20de rester solide
00:53:21sur les valeurs de gauche
00:53:22sans céder aux sirènes
00:53:23de la France insoumise
00:53:24parce que Dieu sait
00:53:25qu'ils vous en mettent
00:53:26plein la figure.
00:53:27Qu'est-ce que vous pensez de ça ?
00:53:28C'est le journal.
00:53:29C'est moi qui le lance.
00:53:30Ne vous inquiétez pas.
00:53:31Vous avez le temps de répondre,
00:53:32Olivier.
00:53:33Non, non,
00:53:34mais je pense qu'il y a
00:53:35aujourd'hui une situation
00:53:36qui fait que la gauche
00:53:38non insoumise
00:53:39peut,
00:53:40dans la période qui vient,
00:53:41peut-être
00:53:42larguer les amarres
00:53:43et retrouver
00:53:44un espace politique
00:53:45qu'elle n'aurait jamais dû quitter.
00:53:46Celui de la grande liberté.
00:53:48Oui.
00:53:49En appelant à voter
00:53:50pour LFI le week-end.
00:53:51Mais non,
00:53:52mais arrête avec ça.
00:53:53Bah si,
00:53:54c'est ce qui s'est passé.
00:53:55Monsieur Loufoc.
00:53:56Le candidat LFI,
00:53:57il est surtout par le PS.
00:53:58C'est de la politique.
00:53:59C'est à géométrie derrière
00:54:00puisqu'il y a une autre agence.
00:54:01Non, mais tout va aussi
00:54:02beaucoup porter
00:54:03sur la réforme du mode
00:54:04de ce côté en législatif
00:54:05ou pas.
00:54:06Oui, mais tout le monde
00:54:07se retrouvera.
00:54:08Ça je n'y crois pas.
00:54:09Tout le monde se retrouvera.
00:54:10Tout le monde se fera
00:54:11un grand câlin
00:54:12au moment de la prochaine
00:54:13dissolution.
00:54:14On oublie tout.
00:54:15Contrairement à Pierre Arditti
00:54:16qui a des vraies divergences
00:54:17de fond
00:54:18avec la France insoumise,
00:54:19Olivier Faure,
00:54:20les écolos,
00:54:21la plupart des socialistes
00:54:22savent que Faure
00:54:23perd son congrès
00:54:24s'il y va.
00:54:25Non,
00:54:26non pas de vraie divergence.
00:54:27Mais Olivier Faure
00:54:28va perdre son congrès
00:54:29s'il y va
00:54:30si on a une insoumise.
00:54:31Olivier Faure va faire
00:54:32de la godille
00:54:33jusqu'au congrès.
00:54:34Écoutez,
00:54:35pour l'instant
00:54:36on est aussi
00:54:37à ce manœuvrement poste
00:54:38et pourtant
00:54:39les vents
00:54:40sont puissants.
00:54:41Allez,
00:54:42Maureen Vidal,
00:54:43c'est à vous
00:54:44le rappel des titres
00:54:45de l'actualité.
00:54:46Le service des urgences
00:54:47d'un hôpital privé
00:54:48à Hannemasse
00:54:49fermé jusqu'à lundi matin.
00:54:50Deux hommes ont agressé
00:54:51le personnel soignant
00:54:52mercredi soir
00:54:53faisant sept blessés.
00:54:54Mais comptant
00:54:55du temps d'attente,
00:54:56l'un des deux
00:54:57s'en est pris
00:54:58physiquement
00:54:59à une infirmière.
00:55:00S'en est suivi
00:55:01des coups
00:55:02sur d'autres personnels soignants.
00:55:03Les agresseurs
00:55:04ont été interpellés hier.
00:55:06La préalerte cyclonique
00:55:07déclenchée à Mayotte
00:55:08concernant la tempête
00:55:09d'Ikeledi,
00:55:10elle devrait passer dimanche
00:55:11à 140 km au sud
00:55:12du petit archipel
00:55:13dévasté par le cyclone Shido.
00:55:15L'alerte est en vigueur
00:55:16depuis 9h,
00:55:17heure locale.
00:55:18Météo France prévoit
00:55:19des rafales de vent
00:55:20de 90 à 100 km heure
00:55:21et un risque
00:55:22de submersion marine
00:55:23sur les côtes.
00:55:24Et la Turquie
00:55:25appelle la France
00:55:26à rapatrier
00:55:27les djihadistes français
00:55:28enfermés en Syrie.
00:55:29Le chef de la diplomatie turque
00:55:30accuse la France
00:55:31de ne pas prendre en compte
00:55:32la sécurité de son pays.
00:55:33La Turquie
00:55:34menace de lancer
00:55:35une opération militaire
00:55:36contre les combattants kurds
00:55:37d'une mesure à laquelle
00:55:38la France tente
00:55:39de s'interposer
00:55:40les forces kurdes en Syrie
00:55:41ayant aidé à combattre
00:55:42l'Etat islamique.
00:55:43Merci beaucoup Maureen.
00:55:44On est en ligne
00:55:45avec le géopolitologue
00:55:46Alexandre Delval.
00:55:47Bonsoir Alexandre Delval.
00:55:48Bonsoir.
00:55:49On est avec vous
00:55:50pour parler évidemment
00:55:51de la situation
00:55:52entre la France
00:55:53et l'Algérie.
00:55:54Rien ne va plus,
00:55:55c'est peu de le dire.
00:55:56Alexandre Delval,
00:55:57j'ai une question
00:55:58avec donc cet influenceur
00:55:59qui a appellé
00:56:00le président
00:56:01de la République
00:56:03qui a à peine
00:56:04mis un pied à Alger
00:56:05qu'il est déjà revenu en France
00:56:06parce que l'Algérie
00:56:07refuse de le récupérer
00:56:08alors qu'il n'est pas français,
00:56:09il a un passeport algérien.
00:56:10C'est absolument lunaire.
00:56:11Jusqu'à quand
00:56:12on va accepter
00:56:13de se faire humilier
00:56:14et pourquoi la France
00:56:15ne bouge pas enfin ?
00:56:16Je suis assez d'accord
00:56:17avec vous
00:56:18sur le fait
00:56:19que ça ressemble
00:56:20beaucoup à une humiliation
00:56:21et il y a des mesures
00:56:22par rapport à cela.
00:56:23Le droit international
00:56:24premièrement
00:56:25permet
00:56:26d'assurer
00:56:27la sécurité
00:56:28de la France
00:56:29et d'assurer
00:56:30la sécurité
00:56:31du pays.
00:56:32Le droit international
00:56:33permet
00:56:34de dénoncer
00:56:35un accord.
00:56:36On nous dit toujours
00:56:37nous sommes obligés
00:56:38de suivre
00:56:39des accords internationaux.
00:56:40C'est même incorporé
00:56:41dans le droit constitutionnel,
00:56:42dans le corpus
00:56:43de constitutionnalité.
00:56:44C'est même
00:56:45supraconstitutionnel
00:56:46mais le droit international
00:56:47prévoit aussi
00:56:48la sortie
00:56:49d'accords
00:56:50ou de traités.
00:56:51Nous pouvons
00:56:52dénoncer
00:56:53donc le traité
00:56:54de 1968
00:56:55qui réformait
00:56:56le traité
00:56:57relatif
00:56:58aux flux migratoires
00:56:59entre l'Algérie
00:57:00et la France
00:57:01qui était l'une des parties
00:57:02de l'accord déviant.
00:57:03Ça fait des années
00:57:04qu'on en parle
00:57:05on ne l'a jamais fait.
00:57:06Je pense qu'il faut
00:57:07y aller de manière graduelle.
00:57:08Il ne faut pas non plus
00:57:09envenimer les choses.
00:57:10Il faut peut-être
00:57:11trouver
00:57:12un état tiers
00:57:13comme le prévoit aussi
00:57:14le droit international.
00:57:15Peut-être
00:57:16renvoyer le consul.
00:57:17Vous savez
00:57:18M. Pasqua avait fait cela
00:57:19quand il y a eu
00:57:20des problèmes
00:57:21de laissés-passés consulaires
00:57:22non autorisés
00:57:23par le consul.
00:57:24Pasqua,
00:57:25on appelle ça d'ailleurs
00:57:26la jurisprudence Pasqua.
00:57:27Charles Pasqua
00:57:28avait envoyé deux émissaires
00:57:29qui disaient
00:57:30c'est très simple
00:57:31M. le consul
00:57:32vous allez être envoyé
00:57:33si vous ne donnez pas
00:57:34des laissés-passés.
00:57:35Et tout à coup
00:57:36le consul avait obtempéré.
00:57:37On n'a même pas essayé
00:57:38de faire ça.
00:57:39L'étape d'après
00:57:40c'est rappeler un ambassadeur
00:57:41de France en Algérie
00:57:42et expulser l'ambassadeur
00:57:43enfin faire partir
00:57:44l'ambassadeur
00:57:45momentanément
00:57:46algérien
00:57:47en France.
00:57:48Et ensuite
00:57:49si on ne montre pas
00:57:50le minimum
00:57:51de rapport de force
00:57:52et si l'humiliation continue
00:57:53il ne faut pas hésiter
00:57:54je pense
00:57:55à dénoncer
00:57:56plusieurs
00:57:58à dénoncer
00:57:59publiquement la chose
00:58:00et à commencer
00:58:01à prendre
00:58:02des mesures de rétorsion
00:58:03avant de les prendre
00:58:04on les annonce
00:58:05il serait temps
00:58:06refaisons une sorte
00:58:07de dialogue
00:58:08entre la France
00:58:09et l'Algérie
00:58:10remettons tout à plat
00:58:11pourquoi pas
00:58:12vous savez
00:58:13il y a une histoire
00:58:14qui est folle
00:58:15qui rend hystérique
00:58:16les Algériens nationalistes
00:58:17c'est les crânes
00:58:18on peut les rendre
00:58:19les crânes
00:58:20on peut aussi
00:58:21faire certaines concessions
00:58:22mais on ne cèdera pas
00:58:23sur ces provocations
00:58:24et ces humiliations
00:58:25c'est la souveraineté
00:58:26française
00:58:27l'Algérie elle-même
00:58:28ne supporterait pas
00:58:29qu'on lui impose
00:58:30des migrants
00:58:31d'autres pays
00:58:32et elle le fait
00:58:33avec les pays voisins
00:58:34il y a beaucoup
00:58:35de mesures de rétorsion
00:58:36possibles
00:58:37on peut aussi
00:58:38empêcher
00:58:39que l'élite algérienne
00:58:40puisse se faire opérer
00:58:41en France
00:58:42c'est un peu facile
00:58:43aussi de cracher
00:58:44sur un pays
00:58:45et on se fait opérer
00:58:46régulièrement
00:58:47il y a aussi
00:58:48des milliards
00:58:49d'avoirs
00:58:50de l'élite algérienne
00:58:51en Europe
00:58:52et une grande partie
00:58:53en France
00:58:54qu'on pourrait
00:58:55faire avec
00:58:56des mesures
00:58:57de rétorsion
00:58:58graduelles et possibles
00:58:59nous n'avons
00:59:00jamais
00:59:01rien tenté
00:59:02Alexandre Delval
00:59:03il refuse
00:59:04de nous rendre
00:59:05Boalem-Sensal
00:59:06mais il nous renvoie
00:59:07Doualem-N
00:59:08et je crois savoir
00:59:09que vous êtes
00:59:10vous-même
00:59:11un ami
00:59:12de Boalem-Sensal
00:59:13donc au même moment
00:59:14on a un otage
00:59:15et on a quelqu'un
00:59:16qui devient apatride
00:59:17parce que l'Algérie
00:59:18refuse de reprendre
00:59:19son ressortissant
00:59:20influenceur
00:59:21pseudo influenceur
00:59:22qui menace
00:59:23de s'emprisonner
00:59:24aux opposants
00:59:25au régime
00:59:26de monsieur Théboune
00:59:27qui a un passeport algérien
00:59:28et qui ne peut pas
00:59:29rentrer dans son propre pays
00:59:30c'est hallucinant
00:59:31ce moment-là
00:59:32c'est vrai
00:59:33qu'il y a
00:59:34quelque chose
00:59:35d'intéressant
00:59:36avec l'histoire
00:59:37de Boalem-Sensal
00:59:38que j'estime
00:59:39on a eu tous les deux
00:59:40un prix sur les écrits
00:59:41face à l'islamisme
00:59:42mais il y a
00:59:43un vrai problème
00:59:44géopolitique
00:59:45je ne veux pas
00:59:46donner raison
00:59:47spécialement
00:59:48à l'Algérie
00:59:49mais si on est vraiment
00:59:50de manière géopolitique
00:59:51ces pays
00:59:52qui sont proches
00:59:53de la Russie
00:59:54qui sont proches
00:59:55des pays des Brics
00:59:56qui sont proches
00:59:57même si l'Algérie
00:59:58était refusée
00:59:59dans les Brics
01:00:00ces pays
01:00:01qui ont une vision
01:00:02multipolaire
01:00:03ne supportent pas
01:00:04l'ingérence
01:00:05les leçons
01:00:06de droit de l'homisme
01:00:07les leçons
01:00:08de démocratie
01:00:09et il y a
01:00:10un vrai problème
01:00:11là qui va
01:00:12durer très longtemps
01:00:13il est très difficile
01:00:14de satisfaire
01:00:15les Algériens
01:00:16dans tout ce qu'ils vont demander
01:00:17les dirigeants algériens
01:00:18c'est pour ça
01:00:19qu'on va être obligé
01:00:20à un moment
01:00:21d'utiliser un minimum
01:00:22la carotte et le bâton
01:00:23on va proposer
01:00:24un reset
01:00:25un dialogue
01:00:26faire certaines choses
01:00:27qu'ils veulent
01:00:28mais il y a des choses
01:00:29qu'on ne pourra pas faire
01:00:30et là c'est un vrai
01:00:31contentieux de fond
01:00:32qui va rester
01:00:33l'Algérie ne supporte pas
01:00:34le moralisme
01:00:35et les leçons de moral
01:00:36qu'elle considère
01:00:37comme être
01:00:38de l'ingérence
01:00:39mais effectivement
01:00:40dans la mesure
01:00:41où elle-même
01:00:42le pratique
01:00:43l'Algérie
01:00:44systématiquement
01:00:45incite nos citoyens
01:00:46français
01:00:47qui sont
01:00:48nos concitoyens
01:00:49d'origine algérienne
01:00:50Alexandre Delval
01:00:52parce que la France
01:00:53a fait le choix
01:00:54de reconnaître
01:00:55la souveraineté
01:00:56du Maroc
01:00:57sur le Sahara occidental
01:00:58parce que
01:00:59Boalem Sansal
01:01:00homme courageux
01:01:01homme de combat
01:01:02notamment en 2084
01:01:03évidemment
01:01:04dénonce la montée
01:01:05de l'islamisme
01:01:06dénonce en Europe
01:01:07surtout
01:01:08n'est pas un officiel français
01:01:09exactement
01:01:10et il dénonce aussi
01:01:11cette dictature
01:01:12algérienne
01:01:13et elle a prouvé
01:01:14ô combien
01:01:15elle était une dictature
01:01:16en l'arrêtant
01:01:17de manière absolument sommaire
01:01:18en refusant
01:01:19à son avocat français
01:01:21pour qu'il vienne
01:01:22le défendre
01:01:23donc là il n'a rien à voir
01:01:24avec de l'ingérence
01:01:25la parole circule
01:01:26sur le plateau
01:01:27Alexandre Delval
01:01:28restez en direct
01:01:29avec nous
01:01:30vous savez
01:01:31Boalem Sansal
01:01:32a payé
01:01:33il a payé malheureusement
01:01:34le problème
01:01:35de la sortie
01:01:36de la neutralité
01:01:37sur la question
01:01:38du Sahara occidental
01:01:39et il a payé
01:01:40d'autres contentieux
01:01:41ce ne sont même pas
01:01:42ces écrits
01:01:43qui sont à l'origine
01:01:44de ce qui s'est passé
01:01:45il a payé
01:01:46les gros contentieux
01:01:47multiples
01:01:48qui existent
01:01:49et il est temps
01:01:50que la France montre
01:01:51un minimum
01:01:52ses muscles
01:01:53pas au sens guerrier
01:01:54du terme
01:01:55mais l'Algérie
01:01:56respecte
01:01:57les états forts
01:01:58qui ne culpabilisent pas
01:01:59qui défendent
01:02:00leurs intérêts
01:02:01parce que l'Algérie
01:02:02elle-même est nationaliste
01:02:03et elle défend ses intérêts
01:02:04merci beaucoup
01:02:05Alexandre Delval
01:02:06merci de
01:02:07votre éclairage
01:02:08ce soir
01:02:09Judith Vintraube
01:02:10oui non
01:02:11je voulais interpeller
01:02:12Alexandre Delval
01:02:13parce que
01:02:14effectivement
01:02:15il me semblait
01:02:16que le terme
01:02:17d'ingérence
01:02:18d'un écrivain
01:02:19était inopportun
01:02:20Bolem Sansel
01:02:21c'est un homme libre
01:02:22un esprit libre
01:02:23enfin c'était
01:02:24un homme libre
01:02:25en tout cas
01:02:26ça reste un esprit libre
01:02:27qui dit absolument
01:02:28ce qu'il veut
01:02:29il n'engageait pas
01:02:30les autorités françaises
01:02:31lorsqu'il a exprimé
01:02:32son avis
01:02:33sur l'histoire
01:02:34de l'Algérie
01:02:35et sur l'histoire
01:02:36du Sahara
01:02:37donc c'est absolument
01:02:38injustifiable
01:02:39de lui faire payer
01:02:40à lui
01:02:41la position française
01:02:42Eric Tegner
01:02:43l'Algérie
01:02:44c'est une
01:02:45histoire
01:02:46qui est
01:02:47qu'on peut
01:02:48pas
01:02:49le
01:02:50l'Algérie
01:02:51lui reproche
01:02:52des propos
01:02:53qu'il a tenus
01:02:54d'ailleurs
01:02:55sur votre média
01:02:56Frontière
01:02:57pour justifier
01:02:58cette cabale
01:02:59et cette prise d'otage
01:03:00Oui oui il parlait
01:03:01alors c'est intéressant
01:03:02parce qu'en fait
01:03:03c'était une heure et demie
01:03:04d'interview
01:03:05dont le passage
01:03:06n'avait absolument
01:03:07pas buzé
01:03:08à aucun moment
01:03:09on allait se dire
01:03:10que
01:03:11de toute façon
01:03:12le gouvernement
01:03:13algérien
01:03:14allait regarder
01:03:15finalement
01:03:16Ils ont d'abord cherché dans des propos les plus récents ce qui pouvait rentrer dans le cadre de leur loi,
01:03:21sachant qu'en plus ils auraient pu le faire appliquer depuis longtemps ce type de choses.
01:03:24En fait c'est une loi qui leur permet de toute façon de faire arrêter n'importe qui dès qu'ils décident.
01:03:29Donc c'est aussi ce qui fait que Boualem Sansel, tout le monde le sait,
01:03:32à aucun moment lorsqu'il se rendait justement en Algérie,
01:03:35il avait une quelconque crainte lorsqu'on l'a interrogé de se dire qu'il serait arrêté.
01:03:38Mais il faut avoir en tête quand même à quel point le gouvernement algérien
01:03:41avec lequel on a essayé de négocier, négocier de toutes leurs données ces sept dernières années,
01:03:45est tombé dans un complotisme absolument fou.
01:03:48Ils expliquaient que Boualem Sansel était un agent de la DGSE,
01:03:50que son agent traitant c'était Xavier Driancourt qui l'aveille de son départ justement en Algérie.
01:03:56Non mais ils expliquent ça aux populations de telle sorte que...
01:03:58Tu sais ce qui est intéressant pour nos éditeurs,
01:04:00un des grands sujets même en ce moment sur TikTok et les réseaux sociaux,
01:04:03c'est qu'il faut leur rendre le fer de la Tour Eiffel.
01:04:06Parce que visiblement ils viendraient d'Algérie.
01:04:08Ce que je veux dire c'est que ces gens-là...
01:04:09On va quand même pas le fond de la Tour Eiffel ?
01:04:10Mais oui mais on ne les satisferont jamais.
01:04:14On leur a déjà donné beaucoup de choses et de toute façon on n'arrivera jamais...
01:04:18C'est pour ça que la stratégie de la carpette ça ne fonctionnera jamais.
01:04:22Et il faut aussi s'interroger parce que vous parliez du fait qu'on ait extrait quelques minutes
01:04:27d'une très longue interview donnée par Boualem Sansel à Frontières,
01:04:31s'interroger sur l'efficacité des relais du président Tebboune.
01:04:36L'élue, cette dame dont vous nous parliez tout à l'heure,
01:04:39elle est réputée être extrêmement proche et extrêmement favorable au président Tebboune
01:04:45jusqu'à avoir participé à l'organisation de sa campagne pour sa réélection.
01:04:52Mais vous avez vérifié ça ? C'est une info que vous nous donnez ?
01:04:55Alors c'est une info que j'ai lue moi dans plusieurs médias, notamment marocains.
01:05:02Vous allez me dire évidemment le Maroc a tout intérêt à discréditer les relais
01:05:07du président algérien en France, mais ça paraît...
01:05:10J'ai pas cette information donc c'est bien de le préciser.
01:05:13Je l'ai donnée au conditionnel, en tout cas elle soutient, elle a fait des déclarations de soutien au président Tebboune.
01:05:19Mais ce qui est vrai c'est qu'ils ont des relais de facto d'espionnage de gens qui vont à chaque fois,
01:05:23les personnes qui vont être en France faire remonter.
01:05:26C'est pas d'espionnage d'ailleurs, c'est de l'alerte.
01:05:28J'ai une question à vous poser.
01:05:30Pour Boualem Sansel, je ne prends pas les autres dimensions du problème aujourd'hui d'un crise algérienne.
01:05:36Quel est le chemin le plus sûr, le plus praticable pour espérer une libération ?
01:05:41Est-ce que c'est une aggravation, une surenchère dans la crise aujourd'hui,
01:05:46et elle est déjà à un niveau très élevé ?
01:05:48Ou est-ce que c'est une stratégie d'apaisement sans tomber dans une stratégie d'acarpette ?
01:05:52Le statu quo ça fonctionne pas visiblement.
01:05:54Non je suis pas pour les statu quos.
01:05:56La question se pose quand même.
01:05:58Il est dans une prison hôpital.
01:06:00Mais c'est quoi l'apaisement ?
01:06:02Je me pose la question.
01:06:03Mais c'est quoi l'apaisement ?
01:06:04Faut leur donner plus d'argent ?
01:06:05C'est quoi l'apaisement ?
01:06:07Mais c'est intéressant.
01:06:09Je pense qu'il y a peut-être un travail diplomatique à mettre en oeuvre.
01:06:14Je ne suis pas certain, mais je le dis au conditionnel.
01:06:17Je n'ai pas la réponse.
01:06:18Qu'une stratégie de l'aggravation, de l'accentuation de la crise aujourd'hui,
01:06:22qu'on franchisse chaque fois une étape supplémentaire,
01:06:24nous amène dans une situation de non-retour.
01:06:27Olivier, c'est quoi l'apaisement ?
01:06:29Qu'est-ce que c'est que l'apaisement ?
01:06:31Quand un régime refuse de reprendre ses propres ressortissants avec passeport.
01:06:35C'est quoi l'apaisement ?
01:06:37Oui, mais c'est quoi l'apaisement ?
01:06:39C'est du travail diplomatique de très haute intensité.
01:06:42Vous croyez que ça va suffire ?
01:06:44Faut leur donner combien de visas ?
01:06:45Combien de millions d'euros ?
01:06:47Combien de dizaines de millions d'euros faut leur donner pour récupérer Boilem Sansalle ?
01:06:50Je pose la question.
01:06:51Pour ne parler que du discours officiel.
01:06:56Pendant environ 50 jours,
01:06:59les autorités françaises nous ont expliqué qu'il fallait se taire,
01:07:02que toute déclaration nuirait à la possibilité de libérer Boilem Sansalle.
01:07:07Qu'est-ce qui se passe au bout de 50 jours ?
01:07:09Rien. La situation de Boilem Sansalle n'arrête pas de se dégrader.
01:07:13Son avocat français ne peut pas aller le visiter.
01:07:16C'est de pire en pire.
01:07:18Et je le répète, le président Macron lui-même
01:07:21parle du déshonneur qu'il y a pour l'Algérie
01:07:24à maintenir Boilem Sansalle dans ces conditions.
01:07:27Bien sûr qu'il y a une partie secrète qu'on ne connaît pas.
01:07:33Ce n'est pas son domaine.
01:07:35Et pourtant il s'est exprimé sur Boilem Sansalle.
01:07:37C'est un peu le domaine réservé.
01:07:39Il y avait un risque, je sais, pour une Eurotaïo
01:07:41de prendre la parole en mettant la pression sur l'Elysée
01:07:44comme on l'a vu en disant maintenant il faut des mesures de rétorsion
01:07:46et ça doit être le président de la République qui les prend.
01:07:48Il a aussi pris la parole sur l'écrivain franco-algérien Boilem Sansalle.
01:07:51L'Algérie détient actuellement un grand écrivain, Boilem Sansalle.
01:07:56Qui est non seulement algérien mais qui est aussi français.
01:08:02Il a 80 ans et il est malade.
01:08:05Est-ce qu'un grand pays, est-ce qu'un grand peuple
01:08:08peut s'honorer de maintenir en détention pour de mauvaises raisons
01:08:13quelqu'un qui est malade et quelqu'un qui est âgé ?
01:08:16Et donc sur l'humiliation que fait subir l'Algérie à la France
01:08:20il y a Sarah Knafo, la députée européenne de Reconquête
01:08:23qui a dit on ne doit plus donner un centime à ce pays.
01:08:27Elle disait ça ce matin sur RTL.
01:08:29En cinq ans on a donné 842 millions d'euros à l'Algérie.
01:08:32Vous vous rendez compte ?
01:08:33Est-ce qu'on peut se dire à présent on n'arrête plus un centime à ce pays
01:08:36qui par ailleurs ne reprend pas des individus qui sont des bombes sur pattes
01:08:40qui ne nous donnent jamais les laissés-passer consulaires
01:08:42qui nous insultent à longueur de conférences de presse ?
01:08:45Il faut commencer à se dire que cet État n'est plus un ami
01:08:48qu'on ne lui doit plus rien.
01:08:50On a assez payé pour le dédommager.
01:08:52Je pense qu'on ne reconstruira rien de sain
01:08:55si on n'admet pas une rupture pour commencer.
01:08:58Elle a raison Éric Tegner, Sarah Knafo.
01:09:00C'est du bon sens.
01:09:01Vous vous souvenez de Pertex Stéphanini ?
01:09:03Il a fait une déclaration qui résume pas mal le truc.
01:09:06C'est Éric mais Tegner.
01:09:08Je suis poli pour la sagesse.
01:09:11La sagesse.
01:09:12L'expérience.
01:09:13Il a une phrase qui m'a marqué à propos des relations franco-algériennes.
01:09:16Stéphanini a dit on n'a rien à perdre avec l'Algérie
01:09:18parce qu'on n'a rien à espérer.
01:09:20C'est pas mal.
01:09:22Est-ce que ce constat-là au plus haut niveau de l'État, on peut le faire ?
01:09:25M. Tegner ?
01:09:26C'est pour prendre la phrase de Sarah Knafo.
01:09:28Elle dit on a divorcé mais on paie encore la pension de tout le monde.
01:09:31C'est-à-dire qu'on est quand même face à un pays qui nous a expulsés
01:09:35de l'Algérie quand même.
01:09:37Qui s'est libéré.
01:09:39C'est-à-dire pour le peuple algérien.
01:09:42Pour le peuple algérien, c'est une combatte de libération.
01:09:46Il y a ce paradoxe quand même que beaucoup de Français se posent la question.
01:09:50Non mais Olivier, c'est intéressant.
01:09:52Beaucoup de Français se posent la question aujourd'hui, si je peux terminer.
01:09:56Beaucoup de Français se posent la question du pourquoi finalement
01:09:59il y a eu une guerre que derrière ils voulaient, et je le comprends,
01:10:02acquérir une indépendance et qu'en fait de l'autre côté,
01:10:05ils viennent chez nous en masse et qu'ils veulent rester.
01:10:08Et c'est quoi ?
01:10:09C'est que derrière, c'est cette idée qu'en fait,
01:10:11ils veulent quand même se venger du colonisateur
01:10:13en faisant un processus de recolonisation de notre côté.
01:10:16C'est de la vengeance et c'est la raison pour laquelle
01:10:18de toute façon, on ne les satisfera jamais.
01:10:20Et c'était intéressant, regardez même sur l'hommage de Jean-Marie Le Pen
01:10:22en début de semaine.
01:10:24L'hommage, pardon, non absolument pas.
01:10:26C'est-à-dire Place de la Bastille, justement les insultes qu'il avait.
01:10:28Il y avait un interview qui a été fait par Adoine Courac.
01:10:30On voyait justement un jeune d'origine algérienne qui expliquait
01:10:34oui mais Jean-Marie Le Pen justement, il a torturé mes ancêtres, etc.
01:10:38On se retrouvait quand même à devoir parler de ce sujet-là.
01:10:41On a apporté le conflit palestinien, on apporte le conflit algérien
01:10:44et on ne satisfera jamais leur envie aujourd'hui.
01:10:48Donc bien entendu qu'il faut être dans une rupture.
01:10:50De toute façon, je pense qu'elle arrivera cette rupture.
01:10:52La seule question, c'est combien de choses on aura perdu d'ici là ?
01:10:55Je vous propose d'écouter l'avocat de l'influenceur
01:10:57qui n'a pas été expulsé.
01:10:59Il est arrivé à Alger, il est reparti à Paris.
01:11:02Sur ses propos reprochés à M. Nahman,
01:11:04il n'a jamais été question.
01:11:06Il a été écarté totalement par l'enquête judiciaire
01:11:08faite avec célérité mais avec efficacité.
01:11:11Tout appel au meurtre, toute intention de tuer
01:11:14ou encore un quelconque comportement antisémite,
01:11:16tout cela a été écarté de la procédure
01:11:18par le biais d'un certain nombre de traductions
01:11:22réalisées sous le contrôle du procureur de la République,
01:11:25par des interprètes assermentés,
01:11:27également par des professeurs spécialistes de la langue arabe
01:11:31et également avec les nuances que peut connaître la langue arabe en Algérie.
01:11:36Tout cela nous permet de dire et de confirmer
01:11:40que la publication incriminée,
01:11:42la publication initiale diffusée par notre client,
01:11:45a été détournée de son sens initial
01:11:47par le biais de certaines personnes qui se sont immiscées
01:11:50dans des traductions plus ou moins officielles.
01:11:52Tout va bien.
01:11:53Donc il n'a rien à se reprocher ?
01:11:55Il n'a rien à se reprocher, c'est sûr.
01:11:56Donc on lui reproche quoi ?
01:11:57Son avocat, il n'a pas besoin de le défendre ?
01:11:59Il est innocent.
01:12:00Pourquoi on le met en craint ?
01:12:02Enfin, il n'a rien fait.
01:12:04Ce qui d'ailleurs fait une différence entre une démocratie et le régime algérien.
01:12:07Bien sûr, mais on est parti sur des termes qu'il n'aurait pas prononcés.
01:12:10C'est ça que nous dit l'avocat.
01:12:11Oui, il n'aurait pas appelé au meurtre,
01:12:13juste appelé à s'en prendre aux opposants à M. Théboune,
01:12:16président algérien, président Théboune.
01:12:18Tout va bien, il n'a rien fait.
01:12:19Il n'a pas non plus écrit un poème,
01:12:21il y avait certainement des formules.
01:12:24Mais en effet, la traduction,
01:12:26c'est le procureur de la République qui a annoncé aujourd'hui,
01:12:30il y a une dépêche FP il me semble,
01:12:32que les traductions assermentées par le tribunal
01:12:35notaient qu'il n'y avait pas écrit le terme « tué ».
01:12:37Pour autant, ça ne rend pas sa petite missive très agréable à nos oreilles.
01:12:42Oui, vous savez ce qui va se passer ?
01:12:44Puisque ce monsieur n'a rien fait.
01:12:45Vous ne savez pas ce qui va se passer ?
01:12:46Moi, je vais vous le dire.
01:12:47Je vais vous le dire.
01:12:48Parce que ce monsieur…
01:12:50On peut penser à quelqu'un.
01:12:51Vous l'exagérez, je vais vous dire.
01:12:53Ce monsieur Doualème, puisqu'il n'a rien fait,
01:12:56selon son avocat et selon le procureur,
01:12:58il n'a pas appelé au meurtre.
01:12:59Mais le procureur ne dit pas qu'il n'y a pas de judiciarisation possible.
01:13:03Il ne va pas être placé en détention provisoire pour si peu,
01:13:05pour une petite vidéo de TikTok dans laquelle il n'appelle même pas au meurtre.
01:13:08Donc, il va faire sans doute peut-être quelques jours en CRA
01:13:11et puis il va sortir très gentiment du CRA.
01:13:14Peut-être qu'il y aura une petite assignation dans un hôtel
01:13:17payé par nos soins, payé par le contribuable,
01:13:19payé par vous, chers téléspectateurs,
01:13:21et il ne restera pas dans son hôtel
01:13:24et il sera tranquillement dans la nature
01:13:26et on passera à autre chose jusqu'à la prochaine vidéo.
01:13:29Puisque je rappelle que cette femme qui a été arrêtée aujourd'hui,
01:13:33Sofia Bellamane, qui est en garde à vue jusqu'à samedi,
01:13:37ça fait plus de 20 ans qu'elle fait ça.
01:13:39Elle perturbe des matchs France-Algérie.
01:13:42Elle fait des vidéos aussi, comme les trois autres influenceurs.
01:13:46Donc voilà, tout va bien, tout va bien.
01:13:49Jusqu'au prochain, Éric Tegner.
01:13:50Oui, les CRA, il faut rappeler qu'effectivement,
01:13:52tous les mois, il y aura un juge des libertés qui va venir
01:13:54et qui va vérifier si ou non c'est conforme et s'il faut le libérer.
01:13:57Donc c'est exactement ce qui va se passer.
01:13:59C'est pour ça, d'ailleurs, le débat sur le fait d'allonger la durée.
01:14:02Oui, mais c'est ça dont je parle.
01:14:03C'est le problème de la loi, justement, aussi.
01:14:05À un moment, il va falloir quand même regarder les choses en face.
01:14:07On dit toujours que c'est les juges,
01:14:09mais il faut faire en sorte de mettre des logiques de palier.
01:14:11C'est le législateur.
01:14:13Bien sûr.
01:14:14Alors, je vous ai passé tout à l'heure l'élu de la France insoumise du Blanc-Ménil,
01:14:18Karim Akatim, qui nous a dit,
01:14:20Bruno Rotaïo fait la chasse aux Algériens.
01:14:22Non, pour elle, il n'y a pas de problème.
01:14:24On se fait humilier par Alger.
01:14:26Ils ne reprennent pas leurs OQTF.
01:14:29Ils ne reprennent pas ceux qui font des vidéos pour influencer
01:14:34et créer des émules en France.
01:14:37Non, non, c'est Bruno Rotaïo le problème.
01:14:39Il fait une chasse aux Algériens.
01:14:41Écoutez cette séquence absolument dingue.
01:14:42C'était chez Jean-Marc Morandini ce matin.
01:14:45On met tout sur le dos de l'Algérie.
01:14:47On fait de la chasse aux Algériens.
01:14:49Mais vous savez quoi ?
01:14:50Oui, on fait de la chasse aux Algériens.
01:14:52L'Algérie, matin, midi et soir.
01:14:55On a sur notre sol français
01:15:00la plus grande diaspora.
01:15:02Ce sont les Franco-Algériens.
01:15:046 millions de Franco-Algériens.
01:15:066 millions d'Algériens sur le sol français.
01:15:08Ça ne sert à rien d'hurler.
01:15:10Ça ne sert à rien d'hurler.
01:15:12Je suis française, monsieur.
01:15:14A 100% française.
01:15:16Vous ne parlez pas aux gens qui vous disent
01:15:18dans les vidéos, nique la France.
01:15:20Mais bien sûr que oui, Jean-Marc.
01:15:22Bien sûr que oui.
01:15:24Avec une diplomatie.
01:15:26Il faut reprendre le dialogue.
01:15:28C'est lunaire.
01:15:30Oui, c'est lunaire.
01:15:32Parce qu'évidemment, c'est faux.
01:15:34S'il n'y avait pas eu le problème de ces youtubeurs
01:15:36qui appellent à la haine de la France,
01:15:38on n'en serait pas là.
01:15:40Mais c'est même dangereux.
01:15:42Parce que des gens qui écoutent cette formule
01:15:44qui propose aux Algériens d'organiser en France,
01:15:46vous imaginez ce que ça peut entraîner
01:15:48par des gens qui se sentiraient concernés,
01:15:50chassés, et qui auraient envie
01:15:52d'en venir aux mains au pire.
01:15:54Donc non seulement c'est faux,
01:15:56mais c'est très dangereux de dire quelque chose comme ça.
01:15:58Surtout dans l'état d'exacerbation
01:16:00dans lequel se trouve la relation franco-algérienne
01:16:02en ce moment. Moi, je trouve ça...
01:16:04Alors, l'édito d'Eric Tegner.
01:16:06Vous savez qu'il y a eu des feux absolument terribles
01:16:08cette semaine à Los Angeles.
01:16:10En Californie, absolument, toujours.
01:16:12C'est une ville, évidemment,
01:16:14où vont les stars.
01:16:16Il y a des stars françaises qui ont aussi perdu leur maison.
01:16:18Laetitia Hallyday, Patrick Bruel, notamment.
01:16:20Et sur les feux,
01:16:22Eric Tegner, vous allez nous dire que
01:16:24si on n'arrive pas à les endiguer à Los Angeles,
01:16:26c'est aussi parce qu'il y a de l'idéologie derrière.
01:16:28Oui, c'est un peu le débat qu'on a en ce moment.
01:16:30Ce que vous disiez, la Californie,
01:16:32elle est actuellement sous les flammes.
01:16:34C'est plus de 14 000 hectares qui ont été brûlés.
01:16:36On a vu les maisons des stars
01:16:38complètement disparaître.
01:16:40Paris Hilton, Marc Hamil, Patrick Bruel
01:16:42ou encore Laetitia Hallyday.
01:16:44Et pourtant, il y a trois mois déjà,
01:16:46Donald Trump donnait un interview
01:16:48à l'influenceur très connu,
01:16:50YouTuber Joe Reagan, où il disait
01:16:52que pour protéger un tout petit poisson,
01:16:54l'eau est détournée vers l'océan Pacifique
01:16:56au lieu d'être utilisée pour irriguer
01:16:58les forêts asséchées de Californie.
01:17:00En cela, il y a trois mois déjà,
01:17:02il alertait sur le danger de la politique
01:17:04des démocrates qui risquait justement
01:17:06d'apporter ce type de feu.
01:17:08Quand on regarde les coupables,
01:17:10on tombe toujours sur les mêmes.
01:17:12C'est un peu usual suspect, comme on dit
01:17:14dans la langue de l'oncle Sam.
01:17:16J'en ai répertorié plusieurs.
01:17:18Certains vont dire que c'est une fake news.
01:17:20C'est un peu comme ce qu'on a connu avec Mayotte.
01:17:22On disait qu'il y a le problème de l'ouragan.
01:17:24Certains, à juste titre, expliquaient
01:17:26qu'il y a aussi un problème d'immigration.
01:17:28Là, quand on essaye de parler du problème
01:17:30de feu à Los Angeles, on va dire
01:17:32qu'il y a un problème sur la politique.
01:17:34Les gens essayent de faire croire
01:17:36qu'il y a un problème de feu à Los Angeles.
01:17:38Ils ont réduit le budget des pompiers
01:17:40de près de 18 millions de dollars.
01:17:42Ils ont réduit les effectifs
01:17:44des services policiers
01:17:46de près de 400 post-saisonniers.
01:17:48Ils ont limité la prévention
01:17:50et la gestion des feux.
01:17:52Ensuite, on a eu les décisions stupides,
01:17:54comme le gouverneur qui a refusé
01:17:56de signer justement une déclaration
01:17:58pour redistribuer l'eau excédentaire
01:18:00vers les zones en sécheresse.
01:18:02La raison, c'est laquelle,
01:18:04c'est qu'il y a eu un problème
01:18:06de feu à Los Angeles.
01:18:08Ensuite, on a eu l'envoi
01:18:10de millions de dollars à l'Ukraine
01:18:12à qui on a envoyé des camions
01:18:14et des équipements de sapeurs-pompiers
01:18:16qui étaient considérés à l'époque
01:18:18comme du surplus.
01:18:20Aujourd'hui, c'est justement
01:18:22ce qu'il est en train de manquer.
01:18:24Et le dernier point,
01:18:26il est encore plus surprenant,
01:18:28c'est les choix idéologiques.
01:18:30Les démocrates, à l'époque,
01:18:32n'avaient pas de recrutement.
01:18:34Ils ont eu par exemple Christine Cromleway
01:18:36qui se présente comme la première femme
01:18:38et chef LGBT des pompiers de Los Angeles
01:18:40qui avait annoncé, je la cite,
01:18:42créer, soutenir et promouvoir
01:18:44une culture qui valorise la diversité,
01:18:46l'inclusion et l'équité.
01:18:48Tout un programme.
01:18:50Alors justement, il y a quelqu'un
01:18:52qui a témoigné lors d'une conférence
01:18:54devant la FAC, c'est l'acteur Adam Carolla
01:18:56qui dit qu'il avait candidaté
01:18:58à une époque pour devenir pompier
01:19:00et qui avait dit qu'il fallait attendre
01:19:02sept ans parce qu'il n'était pas noir,
01:19:04hispanique ou une femme.
01:19:06Et bien, il a attendu sept ans
01:19:08et sept ans plus tard, il est venu justement.
01:19:10Il était convoqué à l'examen écrit
01:19:12et derrière lui, il y avait une femme
01:19:14de couleur dans la queue et qui
01:19:16était en train de postuler. Il lui a demandé
01:19:18quand est-ce qu'elle l'avait postulée la première fois
01:19:20et elle lui a répondu, mercredi.
01:19:22Justement, le problème, c'est qu'à partir du moment
01:19:24où il y a eu ce feu, ils ont quand même
01:19:26commencé à comprendre qu'il y avait un manque de bras,
01:19:28qu'un homme finalement blanc
01:19:30de plus de soixante ans, un peu musclé,
01:19:32était quand même nécessaire face aux incendies
01:19:34qui étaient monstrueux. Alors, on peut se dire
01:19:36aussi peut-être que c'est des économies.
01:19:38Pourquoi cette perte d'argent ? Moi, j'ai un petit indice.
01:19:40L'État de Californie, il a dépensé
01:19:4231 milliards de dollars. Pardonnez-moi,
01:19:44cher Olivier. Il est effondré.
01:19:46Il est illégal.
01:19:48Les LGBT étaient responsables
01:19:50des feux gigantesques à Los Angeles.
01:19:52Oui, mais j'avais prévenu au début.
01:19:54Il va falloir que vous ayez me couché.
01:19:56J'ai parlé, justement, indirectement de vous.
01:19:58C'est-à-dire, finalement, que ces gens-là,
01:20:00ce sont les modèles d'Anne Hidalgo,
01:20:02Grégory Doucet ou encore Eric Piolle.
01:20:04On se rappelle que Piolle, justement, demandait
01:20:06la légalisation du cannabis en 2018.
01:20:08Tiens, ça a été fait également en Californie.
01:20:10Alors, ne vous inquiétez pas. En France, on a quand même
01:20:12eu quelques petits cas dans ce genre.
01:20:14En 2022, c'est la forêt
01:20:16de la Teste de Buche, en Gironde.
01:20:18Les écologistes, justement, avaient empêché
01:20:20les aménagements proposés par les pompiers
01:20:22pour protéger la forêt des incendies.
01:20:24Vous connaissez le dicton « errare humanum est »
01:20:26« perseverare »
01:20:28« diabolicum »
01:20:30Olivier, vous êtes effondré.
01:20:32Non, mais vraiment, il y a beaucoup de...
01:20:34Non, non, parce que vous étiez
01:20:36très nuancé.
01:20:38Le fait de pouvoir
01:20:40à un moment donné exprimer
01:20:42que les LGBT ont réussi
01:20:44à faire en sorte
01:20:46que les feux puissent gagner
01:20:48autant de terrain à Los Angeles
01:20:50me paraît un tantinet exagéré.
01:20:52C'est pas ce qu'il a dit.
01:20:54C'est pas ce qu'a dit Eric.
01:20:56Moi, c'est ce que j'ai compris.
01:20:58Vous savez que je suis un cerveau laborieux.
01:21:00Je vais avoir besoin de le réécouter.
01:21:02Ils ont concentré leurs efforts sur ce sujet.
01:21:04Ils ont concentré leurs efforts sur le sujet.
01:21:06Du coup, ils ont un problème de main d'oeuvre.
01:21:08Je sais bien que tout 100% est politique.
01:21:10Mais surtout, pardonnez-moi,
01:21:12la question que je me pose, c'est pourquoi
01:21:14est-ce qu'ils n'ont pas de Canadair ?
01:21:16Parce que haut ou pas haut,
01:21:18démocrate et perlon ou pas,
01:21:20vous vous posez sur l'océan,
01:21:22si vous avez les Canadair, vous absorbez et vous balancez.
01:21:24Pourquoi est-ce qu'ils n'ont pas de Canadair,
01:21:26comme chez nous aux Etats-Unis ?
01:21:28Allez, c'est le mot de la fin,
01:21:30parce que je me fais disputer là.
01:21:32Olivier Benquemoun, bonsoir.
01:21:34Peut-être que tout à l'heure,
01:21:36vous aurez la réponse sur l'histoire des Canadair.
01:21:38Vous réécouterez Michel Chevalier.
01:21:40Dans le meilleur de l'info.
01:21:42Et c'est tout de suite.
01:21:44On n'a même pas le temps de faire le top et flop.
01:21:46Merci à tous pour cette semaine.
01:21:48Olivier, vendredi prochain...
01:21:50Non, je ne serai pas loin.
01:21:52Vous croiserez sans doute un Premier ministre dans l'avion.
01:21:54Éric Revelle, lundi ?
01:21:56Lundi ou pas ?
01:21:58Oui, pourquoi pas.
01:22:00Et Judith, la semaine prochaine, vous reviendrez avec plaisir.
01:22:02Merci beaucoup à Valéry Aknin qui m'a accueilli
01:22:04cette semaine, tout comme Maxime Fer.
01:22:06Ils sont vraiment exceptionnels tous les deux.
01:22:08Et cette émission ne serait pas aussi bien
01:22:10partie dans sa nouvelle formule sans oeufs.
01:22:12Merci aussi à Camille Guédon
01:22:14et à Sophie Normand-Couturier.
01:22:16Merci pour le lancement réussi
01:22:18de cette nouvelle formule.
01:22:20Merci les amis.
01:22:22Ça commence pas mal, ça.
01:22:24C'est une belle affaire.
01:22:26Merci infiniment d'avoir été là
01:22:28et d'avoir fait de CNews la première chaîne d'info de France
01:22:30y compris le soir.
01:22:32Je vous dis à lundi avec grand plaisir
01:22:34et tout de suite vous avez rendez-vous
01:22:36avec Olivier Benkemoun.

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