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Malgré tous ses efforts, Jordan, propriétaire du cinéma "le Splendor", se voit contraint de fermer les portes de sa l | dG1fMHkwRUtfT0NYWlU
Transcript
00:00Ce soir, à la nuit tombée, tous sur la place Garibaldi où sera projeté le film qui est
00:17un succès international, Métropolis.
00:18Jordan, au portaire, il n'y a plus que des places debout.
00:37Un soir, mon patron s'est aperçu que pendant que je dansais, j'avais remarqué un spectateur
00:44jeune, très beau.
00:45Mais, mais ce jeune homme si beau, c'était le propriétaire du Splendor ?
00:49Oui, c'était Jordan.
00:50Ah, il était bel homme quand il était jeune.
00:54Mais quel film on devrait passer ? Faut faire avec ce qu'on a.
00:59Faut faire avec ? C'est toi qui l'ai choisi les films ? Toi, le grand intellectuel ? L'horreur,
01:04ça marche l'horreur ? Demain, tu vas à Rome et tu les choisis les films qui fera
01:08dix milliards.
01:09Les femmes, le sexe, l'amour, le luxe, la gloire.
01:13C'est ça la grande vie, mais pourquoi je vais aller voir un truc inventé dans un
01:18film alors que je l'ai dans la vie ?
01:20754, 1, 2, 3, 1,500,000.
01:26Il y a une dizaine de jeunes qui arrivent là, une dizaine de jeunes.
01:38Non, ils ont...
01:42Sachez bien que ma maison et ma librairie sont à vos pieds.
01:47Non, faut pas dormir, non, c'est pas fini.
01:50Attends.
01:51Ah, c'est ça qui... c'est ça, hein ? Qui t'embête.
01:57Ecoute, je sais ce que tu penses, toi.
01:59Toi, tu te dis, il suffit une soirée comme ça pour bouger 50 ans de vrai professionnalisme.
02:07C'est ça la grande vie.

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