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Au cours d'un interrogatoire de trois heures, Nicolas Sarkozy a violemment critiqué l'un de ses principaux accusateurs dans le cadre de l'affaire concernant le financement de sa campagne par le régime libyen. Il a affirmé que Claude Guéant était un "proche collaborateur" durant huit ans et a présenté Brice Hortefeux comme un "ami" de longue date. Quant à Alexandre Djouhri, il l'a décrit comme un intermédiaire avec qui il avait des
"relations cordiales". En revanche, Ziad Takieddine a été qualifié de "menteur" et "escroc", suscitant une antipathie de sa part. Cet interrogatoire s'est tenu dans le cadre d'un procès qui voit l'ancien président comparaître pour la cinquième fois en lien avec cette affaire complexe.

## Les accusations de financement libyen

L'homme d'affaires franco-libanais Ziad Takieddine a, dans le passé, affirmé que le régime de Kadhafi avait financé la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy à hauteur de 50 millions d'euros. Selon lui, ces versements ont débuté fin 2006 et ont inclus un dépôt en espèces au ministère de l’Intérieur, dont il prétend qu'il a été personnellement remis à Sarkozy en janvier 2007. Face à ces allégations, Sarkozy s'est défendu en insistant sur sa présence à l'autre bout de la France à cette date, ajoutant qu'il ne connaissait pas Takieddine à l'époque.

## La tension s'intensifie au tribunal

Sarkozy a mis l'accent sur ses rares rencontres avec Ziad Takieddine, n'affirmant en avoir eu que deux, sur des sujets purement professionnels. Il a aussi réfuté tout lien contractuel, à la grande surprise du parquet qui a insinué qu’un homme comme Takieddine ne se serait pas déplacé sans une raison lourde. En dépit de cela, Sarkozy a admis que des fonds libyens avaient bien transité par Takieddine, mais il a catégoriquement nié toute implication personnelle. Pierre, l'un des procureurs, a souligné que les témoignages et documents présentés devraient rediriger cette affaire vers de véritables implications.

## Le rôle de Takieddine dans l'affaire

Sur le ton de l'humour et provoquant les rires de l'assemblée, Nicolas Sarkozy a multiplié les affirmations pour prouver qu’il n’avait rien à voir avec Takieddine, énumérant plusieurs événements où ce dernier était absent. La déclaration de Sarkozy sur son incapacité à se souvenir d'une quelconque interaction personnelle avec Takieddine résonne fortement dans le cadre de accusations portées contre ce dernier, déjà condamné pour faux témoignage dans une affaire différente.

## La suite du procès

Sarkozy a encore renforcé sa position en précisant qu'aucune preuve ne reliait vraiment Takieddine à sa personne, fustigeant les fondements de l'accusation. Le procès, qui devait reprendre mercredi, demeure un terrain fertile pour des rebondissements et des confrontations entre les témoignages et la défense acharnée de Sarkozy, avec Ziad Takieddine comme cas central dans cette

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00:00Au cours de l'interrogatoire de trois heures, Nicolas Saccosi a violemment critiqué l'un de ses principaux accusateurs dans le cadre de
00:07l'affaire concernant le financement de sa campagne par le régime Alibey-Y.N.
00:11Il a affirmé que Claude Guérin était un proche collaborateur du rond 8.1 et a présenté Brice
00:17hortefeux comme un ami de longue date.
00:19Quant à Alexandre Giouri, il l'a décrit comme un intermédiaire avec qui il avait des relations cordiales.
00:24En revanche, Ziad Takedine a été qualifié de menteur et escroc,
00:28suscitant une antipathie de sa part.
00:30Cet interrogatoire s'est tenu dans le cadre d'un procès qui voit l'ancien président comparaitre
00:35pour la cinquième fois un lien avec cette affaire complexe, l'homme d'affaires franco-libanais Ziad Takedine,
00:40dont le passé affirmait que le régime de Calafi avait financé la campagne présidentielle de Nicolas Saccosi à
00:47hauteur de 50 millions d'euros, selon lui.
00:50Ses versements ont débuté fin 2006 et ont inclus un dépôt en espèce au ministère de l'Intérieur,
00:56dont il prétend qu'il a été personnellement remis à Saccosi en janvier 2007, face à ses allégations.
01:02Saccosi s'est défendu en insistant sur sa présence à l'autre bout de la France à cette date.
01:07Ajoutant qu'il ne connaissait pas Takedine à l'époque, Saccosi a mis l'accent sur ses rares rencontres avec Ziad Takedine.
01:13N'affirmant en avoir eu que deux sur des sujets purement professionnels, il a aussi réfuté tout lien contractuel.
01:19À la grande surprise du parquet qui a insinué qu'un homme comme Takedine ne se serait pas
01:24déplacé sans une raison lourde, en dépit de cela, Saccosi a admis que des fonds libyens avaient bien transité par Takedine.
01:31Mais il a catégoriquement nié toute implication personnelle.
01:34Pierre, l'un des procureurs, a souligné que les témoignages et documents présentés devraient rediriger cette affaire vers de
01:41véritables implications sur le ton de l'humour et provoquant les rires de l'Assemblée.
01:45Nicolas Saccosi a multiplié les affirmations pour prouver qu'ils n'avaient rien à voir avec.
01:50Takedine énuirant plusieurs événements où ce dernier était absent.
01:54La déclaration de Saccosi sur son incapacité à se souvenir d'une quelconque interaction personnelle.
01:59Alec Takedine résonne fortement dans le cadre d'accusations portées contre ce dernier.
02:04Déjà condamné pour faux témoignages dans une affaire différente, Saccosi a encore renforcé sa position en précisant qu'aucune preuve ne reliait vraiment Takedine
02:12à sa personne, fustigeant les fondements de l'accusation.
02:15Le procès, qui devait reprendre mercredi, demeure un terrain fertile pour des rebondissements et des confrontations entre les témoignages et
02:23la défense acharnée de Saccosi.
02:25Avec Ziad Takedine comme cas central dans cette affaire tumultueuse.
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