• il y a 8 heures
Du lundi au jeudi, passez la soirée avec Lara et son équipe sur FUN Radio !

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😹
Amusant
Transcription
00:00Aujourd'hui, 20h, 23h, c'est Larabelle Rose & Friends sur Fun Radio.
00:12Absolument, émission passionnante ce soir.
00:14Jeudi dernier, on a fait une émission spéciale crypto, c'était chouette, on a appris énormément
00:20de choses.
00:21D'ailleurs, je crois que Chris est à l'écoute, NFT Crypto Chris qui était notre invité,
00:25et aujourd'hui, émission de nouveau très inspirante autour de nos ambitions, des projets
00:30qu'on a envie de mettre en place, de nos rêves.
00:32On a Manon qui est là avec nous en ligne à l'antenne.
00:36Coucou Manon !
00:37Coucou !
00:38Ça va Manon ?
00:39Ça va super, et vous tous ?
00:40Alors, comment est-ce qu'on va autour de la table ? Comment va Dino ?
00:44Comme un lundi !
00:45Comme un lundi, mais bien, t'es bien ?
00:46Oui, oui.
00:47Oui, hein ?
00:48Oui, mais le lundi, ça va bien aussi quand même.
00:49Mais oui, écoute, c'est les jours où on se voit, toi et moi, et le mardi aussi.
00:53Et là, le lundi et le mardi.
00:55Demain, journée, émission spéciale.
00:57Les bons collègues.
00:58Les bons collègues.
00:59Mais dans cette émission, de toute façon, ce sera impossible autrement.
01:02Moi, si je passe tous les soirs à la radio, et qu'en plus, je ne vois pas l'intérêt
01:07d'être avec des gens que je ne sais pas, ça peut arriver dans certains endroits et
01:11tout, mais moi, ce n'est pas mon délire.
01:12Moi, il faut qu'on… voilà.
01:13Il faut que tu sois avec des gens que t'aimes bien, c'est normal, mais comme tout le monde.
01:17Mais justement, c'est pour ça qu'on est là.
01:19Duke, ça va ? Tu vas bien ?
01:20Nickel, nickel.
01:21Ça va aussi ?
01:22Première fois à la radio, Duke ?
01:23La Duke Hans, ouais.
01:24La Duke Hans.
01:25Elle a une voix de radio.
01:26Attends, tu fais ça…
01:27Arrête, arrête, arrête.
01:28Je vais rougir, là.
01:29Elle a une voix de radio, ouais.
01:30Mais tu fais ça super bien pour ta première radio.
01:33Ça me va de votre cœur.
01:34Merci beaucoup, en tout cas.
01:35Mais oui, Duke, mon ami, qui est là, qui a vu la lumière, il est rentré, écoute,
01:39prends tes aises, sois bien.
01:40Irène aussi, qui s'occupe des belles images de notre émission, ça va toujours ?
01:42Ça va super.
01:43Merci.
01:44Ben écoute, Manon.
01:45Donc voilà, on a répondu à tes questions.
01:47Tout le monde va bien ici autour de la table ? Toi, tu as un rêve, quel est-il ?
01:52Alors moi, je fabrique des chapeaux depuis un an et demi maintenant.
01:56Et donc là, je suis en train de lancer ma marque qui s'appelle Cupidons Mad Hatter.
02:01Et donc voilà, ça fait un an et demi maintenant que je fabrique mes chapeaux et que je complice
02:07beaucoup là-dessus.
02:08C'est quoi le nom de la marque ?
02:09Cupidons ?
02:10Cupidons Mad Hatter.
02:12Mad Hatter.
02:14Ah, le chapelier fou !
02:16Ah, ok.
02:17Mad Hatter.
02:18Ah, ok, d'accord.
02:19Mad Hatters.
02:21Cupidons Mad Hatters.
02:23Cupidons le chapeau fou.
02:25Et alors, quelqu'un qui fabrique des chapeaux, c'est un modiste ou est-ce que je me trompe ?
02:29Un chapelier.
02:30Alors non, c'est juste, c'est modiste.
02:32Mais alors moi, en effet, j'utilise la technique chapelier maintenant.
02:35Qu'est-ce que c'est ?
02:36C'est deux techniques complètement différentes.
02:37Ah bon, mais c'est quoi ? Tu peux nous expliquer ?
02:39Oui.
02:40Alors oui, je peux vous expliquer.
02:41Un modiste, il travaille à la punaise.
02:44Il va travailler cette forme sur un moule en bois, en fait, sur des moules déjà prédéfinis.
02:51Que le chapelier peut faire la même chose, mais travaille avec une corde et donc pas avec une punaise.
02:56Et va créer sa forme plutôt à l'américaine, comme on dit.
02:59Et donc créer sa forme de ses propres mains.
03:01C'est beaucoup plus créatif, en fait, à l'américaine.
03:04C'est-à-dire que si le client demande un borsalino, il n'aura pas le même borsalino que tous les autres borsalinos
03:10parce que ce ne sera pas fait à la main.
03:13Moi, j'adore les chapeaux, moi.
03:15J'ai un fou de chapeaux, moi.
03:17C'est vrai, tous les jours, tu as un couvre-chef.
03:19Pour l'instant, c'est plus les casquettes, mais il y a toute une période où j'ai adoré les chapeaux.
03:23Il n'y a pas beaucoup de chapeliers, d'ailleurs ?
03:25Elvis Pompilio.
03:26J'ai déjà rencontré Elvis Pompilio.
03:28Un sacré personnage, celui-là.
03:30Un sacré personnage qui fait des chapeaux.
03:32Un chapeau chez lui...
03:34C'est cher ?
03:35Ce n'est pas cher, c'est très cher.
03:37Ah tiens !
03:38Justement, si j'ai voulu créer ma marque, c'est parce que depuis toute petite, je suis passionnée de chapeaux
03:47et je n'ai jamais pu me montrer un chapeau chez un chapelier ou un modiste
03:51parce que c'est trop cher et c'est impayable.
03:55J'ai vraiment envie, avec la marque, de rester accessible, de donner accès aux gens à cet accessoire.
04:04C'est vraiment important pour moi.
04:06Je donne des workshops où les gens fabriquent eux-mêmes leurs chapeaux.
04:10C'est vraiment super cool.
04:12C'est génial.
04:13Pour avoir une petite fourchette, pour acheter un chapeau dans un magasin de Borsalino, de Fedora,
04:20c'est combien en général ?
04:22C'est 200 euros ? C'est 800 euros ? C'est 2000 euros ?
04:25C'est 200 balles pour la base du chapeau convenable.
04:30Tu acquiesces, Manon ?
04:32200 euros pour un beau chapeau ?
04:33Oui, et encore 200 euros, c'est vraiment, si on a de la chance,
04:37les modistes chapeliers qui sont reconnus ici en Belgique,
04:42on est plus sur 650-700 euros.
04:45Oui, je comprends.
04:46Ça fait cher le chapeau.
04:47Oui, c'est cher, mais quand tu vois les modèles, c'est magnifique.
04:51Et dans des matières vraiment nobles, j'imagine.
04:53Oui, ce sont des pièces uniques.
04:55Sur ta tête et tout, c'est canon.
04:57Oui, c'est canon, mais c'est super beau.
04:59Tu vois la différence.
05:00Et toi, tu as monté ta marque il y a combien de temps ?
05:04Je dirais que ça fait un an que la marque est lancée.
05:08Je suis toujours en train de créer tout ce qu'il y a autour,
05:13toutes les démarches administratives, etc.
05:16Mais ça commence à bien se lancer maintenant,
05:19je commence à me faire un peu connaître.
05:21C'est génial.
05:22Je travaille beaucoup ma communication, c'est beaucoup de travail.
05:25C'est un peu le nerf de la guerre aujourd'hui.
05:28On est ravis de participer à ton projet.
05:30On peut voir quelques chapeaux à toi sur les réseaux ?
05:33Attends, on va les taper.
05:35Cupidon Mad Hatter.
05:40J'imagine avec deux T.
05:42Ah, je le vois !
05:43Cupidon Mad Hatter.
05:45Instagram, qu'est-ce qu'on nous dit ?
05:50Oh, on te voit en train de faire le chapeau avec tes mains.
05:53Tu les fais vraiment de tes mains.
05:54C'est magnifique.
05:55Tu es sur Insta ?
05:57Oui, je suis sur Insta.
05:59Cupidon Mad Hatter.
06:00Oui, mais c'est joli.
06:01Du coup, vraiment, c'est fait à la force de tes mains.
06:05Il ne faut pas énormément de force,
06:06mais c'est vraiment moulé grâce à tes mains
06:08et pas sur une fausse tête.
06:11C'est ça, normalement ?
06:13Oui, c'est ça.
06:14C'est juste pour le tour de tête qu'on utilise le moule.
06:16Et puis après, c'est juste mes petites mains.
06:18C'est ça qui est trop cool.
06:20Et moi, justement, j'essaye de démocratiser un peu cette artisanat
06:24parce que ça se perd.
06:25Et donc, j'ai vraiment envie de montrer aux gens
06:27comment on fabrique un chapeau.
06:29Tu fais des tutos et tout, je vois.
06:31Et je vois que tu fais aussi des jolis chapeaux de mariage.
06:34Parce que ta spécialité, ça a l'air d'être quand même les...
06:39Alors, je n'ai pas envie de me tromper dans le nom des chapeaux,
06:41mais je vois quand même qu'il y a des fédoras, si je ne me trompe pas.
06:45Oui, beaucoup de fédoras,
06:46mais c'est ce qu'il y a à la mode en ce moment.
06:48C'est très, très joli, les fédoras.
06:49Les fédoras, c'est quoi ? C'est une matière ?
06:51C'est une forme, a priori.
06:53Est-ce que tu peux expliquer ?
06:55Le fédora, c'est comme le haut d'un...
06:59C'est ça.
07:00Est-ce que ça, c'est un fédora ?
07:02Moi, je dirais que ça, ça ressemble à un Panama,
07:03mais je ne suis pas sûre.
07:04C'est un borsalino à bord large, quoi.
07:06On va dire non, ce n'est pas ça ?
07:07Oui, c'est ça.
07:08Mais c'est ça.
07:09En fait, les formes ont tendance à beaucoup varier
07:13avec la méthode américaine,
07:14parce que comme fédora, comme borsalino à l'époque,
07:18c'est vraiment des formes qui sont associées à des noms
07:21et à des personnes.
07:22Maintenant, quand on roule à la main,
07:24on s'éloigne de plus en plus des formes classiques
07:28comme le fédora.
07:29Après, le fédora, c'est quand même un classique
07:31qui ne se démode pas.
07:32Et donc, on a souvent tendance à partir vers ce type de forme.
07:36Mais maintenant, on fait aussi des losanges et tout.
07:38Donc franchement, on fait ce qu'on veut.
07:40C'est super.
07:41Et ça peut être très pop.
07:42Et il y a une chose qui me tient vraiment à cœur
07:44quand je parle avec des gens de mon projet.
07:47Souvent, on me dit, moi, je n'ai pas une tête à chapeau.
07:50J'ai envie que les gens arrêtent de dire ça
07:52parce que chacun peut trouver le chapeau qui lui va.
07:54Ça n'existe pas, une tête à chapeau.
07:56Donc, il faut faire confiance.
07:58Moi, je trouve que ce que tu devrais faire avec le temps,
08:01c'est de faire, en fait,
08:03parce que je vais regarder un peu tes photos,
08:04c'est de faire le chapeau et la veste assorties.
08:07De chaque fois, faire des ensembles.
08:10Parce que c'est vrai que le chapeau,
08:11c'est quelque chose que tu vas mettre quand tu vas sortir.
08:13En général, c'est quelque chose que tu vas mettre
08:14avec une belle veste ou une longue veste.
08:16Et quand tu as une veste et un chapeau qui ne sont pas...
08:18Bon, il ne faut pas que ce soit un truc de clown non plus.
08:21Mais quand tu as un rapport clair entre ta veste et ton chapeau,
08:25c'est quand même toujours sympa.
08:27Je dis ça parce que j'ai vu une photo
08:30d'un bas de chapeau qui était...
08:32Tu vois, le bas du chapeau était assorti au top de la fille.
08:37C'est chouette quand tu as cet ensemble.
08:39En vrai, tu vois, c'est marrant que tu dises ça,
08:41que le chapeau, on le porte en général
08:43quand on est classe en dessous, quand on sort.
08:45Moi, l'autre fois, je voyais une dame un dimanche
08:48qui promenait son chien.
08:50Et elle était habillée relativement un peu casual,
08:55bien habillée quand même, tu vois, un dimanche.
08:58Une veste normale, petit legging un peu épais
09:02parce qu'il faisait froid, les petites baskets et tout.
09:04Et elle avait un chapeau comme ça, type Borsalino,
09:07à bord un peu large.
09:09C'était d'une élégance absolue.
09:11Et pourtant, elle ne sortait pas.
09:15Elle n'était pas habillée en soirée ou pour aller dîner.
09:18Peut-être qu'on n'ose pas mettre des beaux chapeaux
09:21quand on est habillé pour la journée.
09:25On n'ose pas trop.
09:27Oui, je crois que c'est ça.
09:29Il y a vraiment ça.
09:31Chapeau Training Jocanor.
09:33Mais pourquoi pas ?
09:35Pourquoi pas ?
09:37Un beau Panama avec un beau Training Jocanor.
09:40Je connais la marque, je connais.
09:42Pour aller travailler, maintenant, je porte mes chapeaux.
09:45C'est vrai.
09:47Avec un petit pull à jeans.
09:49Et c'est OK.
09:50C'est un monde vraiment passionnant.
09:52Parce que c'est vrai que là, je suis sur un site,
09:54j'ai tapé nom de chapeau pour aller voir un peu les formes.
09:56Il y en a tellement.
09:57Vraiment, tu as le Bibi, le Bob,
09:59le Canotier, la Capline.
10:02La Capline, c'est vraiment les chapeaux
10:05qu'on voit souvent sur les femmes des années Get Up
10:09avec une très grande visière comme ça
10:12qui fait tout le tour.
10:14Magnifique.
10:15Les casquettes, un peu Peaky Blinders.
10:17Pas mal aussi ça, tu vois.
10:19Ça a encore son petit succès.
10:21Casquette Gavroche, encore un autre truc.
10:23Casquette irlandaise, il y en a tellement.
10:24Le chapeau Gambier, c'est encore autre chose.
10:26Le Hambourg, le melon, le chapeau melon.
10:28C'est mignon ça.
10:30Melon qu'on a beaucoup vu chez Stromae,
10:32chez ses musiciens.
10:34À l'époque, ils avaient des chapeaux melon.
10:36Chape K, la cloche.
10:38Je vois bien Tati Daniel un peu.
10:41Le Fedora, le haut de forme.
10:43Qu'est-ce que c'est beau le haut de forme.
10:45Il y a des gens parfois qui ont des styles un peu dandy.
10:47J'aime bien ça.
10:49Le pork pie, ça je ne connaissais pas.
10:51La toque, ça j'aime bien.
10:53Il y en a plein.
10:54En fait, c'est vraiment un monde
10:56hyper créatif, hyper infini.
10:58C'est génial.
10:59Et puis pour les hommes, il n'y a pas beaucoup d'accessoires.
11:01C'est chouette.
11:03Le chapeau, c'est chouette les chapeaux.
11:05Qu'est-ce qu'on prendrait pour Dino ?
11:07Manon, qu'est-ce qu'on lui conseille
11:09comme chapeau ?
11:11Alors déjà, on ne le prendrait pas à bord
11:13trop trop large.
11:15En vrai,
11:17il a un visage assez allongé.
11:19Il y a beaucoup de choses qui lui iraient.
11:21Souvent, ça aide.
11:23Quelque chose de pas trop haut non plus.
11:25Et dans les couleurs, je resterais sur
11:27quelque chose d'assez sobre.
11:29Un écru, un sable.
11:31Ou alors, bêtement, un noir.
11:33Tu valides ?
11:35Oui, je valide.
11:37Je vais aller m'en racheter un d'ailleurs.
11:39Il n'y a pas de boutique ?
11:41Non, tu es sur commande pour l'instant.
11:43Et tu es dans quelle région, Manon ?
11:45Je suis dans la région Verviers,
11:47d'où l'accent.
11:49Pourquoi pas aller jusque-là ?
11:51Tu es souvent à Liège.
11:53Oui, à fond. Il faudrait que je passe à fond
11:55pour faire un beau chapeau.
11:57Un beau chapeau pour Dino fait sur ta tête.
11:59Vraiment unique, original.
12:01Félicitations pour le lancement
12:03de ton entreprise,
12:05de ton projet.
12:07Pour tes beaux chapeaux.
12:09Tu nous donneras des nouvelles de la suite.
12:11Si j'ai bien compris, tu n'as pas encore monté
12:13ton entreprise. Tu es en train de regarder
12:15administrativement comment t'organiser, c'est ça ?
12:17Oui, c'est ça.
12:19Pour l'instant, je suis surtout sur de la communication.
12:21J'ai aussi dû lancer un crowdfunding
12:23pour financer tout
12:25le matériel.
12:27Je continue de créer,
12:29de créer, de créer pour me faire connaître
12:31et pour pouvoir
12:33pas en vivre complètement
12:35parce que c'est presque impossible de nos jours.
12:37Tu sais pas !
12:39Faire un petit à côté
12:41de mon boulot.
12:43Ça pourrait être super.
12:45C'est ta passion. C'est génial. Merci d'avoir partagé ton expérience
12:47avec nous. Que tout se passe bien.
12:49Si vous êtes à l'écoute de cette émission
12:51et que les chapeaux de Manon vous intéressent,
12:53si vous êtes curieux, ça se passe notamment
12:55sur Instagram. Vous tapez Cupidon
12:57S
12:59Mad Hatter
13:01en anglais pour le chapelier fou.
13:03Le chapelier fou de Cupidon.
13:05C'est ça.
13:07C'est tout à fait ça.
13:09Force à toi et puis tu nous donneras des nouvelles de la suite
13:11et de toute façon, on passera peut-être par
13:13Vervillers à un moment donné pour voir
13:15tes belles créations et ton atelier.
13:17C'est comme vous voulez.
13:19Très gentil. Merci Manon.
13:21Allez à bientôt. Merci beaucoup.
13:23Bisous, bonne soirée.
13:25Bisous, bisous, bisous.
13:29Deux femmes qui sont passées pour l'instant.
13:31Juliette.
13:33Apparemment, mais oui.
13:35Où sont les hommes ?
13:37Où sont-ils ?
13:39Où sont-ils ?
13:41Alors, je vous invite
13:43à continuer la discussion avec nous sur
13:45WhatsApp 0478 425 425.
13:47C'est WhatsApp.
13:49C'est gratuit. On parle de quoi ?
13:51On parle de nos projets,
13:53de nos ambitions, des sociétés qu'on a envie
13:55de monter, peut-être qu'on a déjà monté et qui n'ont
13:57pas fonctionné peut-être, mais qui vous ont mené
13:59ailleurs. De ce qui vous fait
14:01peur peut-être dans le grand saut.
14:03Peut-être qu'en ce moment, vous travaillez dans un travail
14:05qui
14:07vous permet d'avoir une vie
14:09avec une certaine sécurité, mais que vous avez un rêve
14:11fou au fond de vous,
14:13une passion.
14:15Qu'est-ce qui vous empêche de vous lancer là-dedans ?
14:17Et dans quel domaine est-ce que vous aimeriez
14:19vous lancer ? WhatsApp, c'est l'endroit
14:21pour venir discuter 0478
14:23425 425. J'ai l'impression que la playlist
14:25a été faite pour cette...
14:27On est sur Let's Go maintenant.
14:29Jayden Boyzon. On va s'écouter ça tout de suite
14:31et on revient après pour la suite de la discussion.
14:330478 425 425.
14:35Merci d'être à l'écoute.
14:43Il n'y a pas que des femmes
14:45qui se lancent dans des projets.
14:47Je savais que ça allait les exciter quand j'allais dire ça,
14:49que les hommes allaient se dire, moi aussi je veux parler.
14:51On a eu Juliette qui a ouvert son restaurant,
14:53son premier café à 22 ans.
14:55Ça date d'il y a deux mois.
14:57On a eu Manon qui s'est lancée dans le
14:59domaine des chapeaux. Il y a Anna
15:01qu'on vient d'avoir. Manon, on t'embrasse.
15:03On a Anna aussi qui m'a envoyé un petit message
15:05et qui a ouvert son
15:07bureau de consultance
15:09en plein Covid. Elle a complètement changé
15:11de vie, elle s'est lancée là-dedans, force à toi.
15:13Et puis on a William. Bonsoir
15:15William. Bonsoir tout le monde.
15:17Bonsoir William.
15:19Bonsoir William.
15:21Comment va William ?
15:23Ça va. Un peu fatigué, mais ça va
15:25toujours. Et vous ?
15:27Moi je suis en forme. En vrai, je me suis
15:29reposée ce week-end. Ça fait du bien.
15:31Ça se voit, non ?
15:33Oui, tu as l'air tout à fait reposé, c'est vrai.
15:35Par rapport à lundi dernier.
15:37Tu étais fatigué lundi dernier, non ?
15:39Tu étais fatigué, toi ? Je ne t'ai pas vu.
15:41C'était la rentrée. Mais bon, on masque.
15:43Mais là ça va, je ne masque pas.
15:45Là je suis en pleine forme !
15:47Elle n'a rien glandé du week-end,
15:49elle est en pleine forme.
15:51J'ai un peu dormi, je me suis fait plaisir.
15:53T'as regardé des séries, des films ?
15:55Absolument, j'ai bien mangé aussi.
15:57Un bon petit week-end.
15:59Ah oui, merci. Et puis ce matin,
16:01le soleil
16:03du ski,
16:05le soleil du ski,
16:07il me ravit.
16:09Et pourtant, je ne suis pas sensible à la météo.
16:11Je m'en fous. Il fait gris, il fait bruyant,
16:13je m'en fous. Mais là,
16:15j'étais contente. Et quand il fait froid,
16:17tu as un beau ciel bleu avec un soleil,
16:19ça fait plaisir. C'est vrai. C'est pour ça qu'on adore la montagne.
16:21Oui, j'adore.
16:23Absolument. William,
16:25je n'allais pas te demander
16:27si tu aimes le soleil.
16:29Tu aimes le soleil.
16:31Tu aimes le soleil. Je vis la nuit.
16:33Actuellement, je ne vois pas beaucoup le soleil.
16:35Ah tiens, parce que là, tu vas au travail.
16:37Oui, je suis juste à côté du travail.
16:39Je commence à 22h.
16:41A l'heure à laquelle le soleil se lève,
16:43je vais me coucher.
16:45A l'heure à laquelle il va se coucher, je me réveille.
16:47Tu travailles toute la nuit. Tu travailles dans quoi ?
16:49Je travaille dans la logistique,
16:51juste à côté de l'aéroport de Liège.
16:53Ah, d'accord.
16:55Waouh !
16:57Travailler la nuit, c'est un délire quand même.
16:59Oui, c'est
17:01un délire, comme tu dis.
17:03C'est un vrai délire. Alors toi,
17:05quand on parle de projets,
17:07d'entreprises, de se lancer,
17:09ça t'évoque quoi ?
17:11Ça m'évoque le fait que moi, j'ai fait
17:13à peu près la même chose que les autres auditeurs
17:15dans le sens où je me suis
17:17lancé il y a
17:19un peu plus de deux ans. Maintenant, j'avais ouvert
17:21ma société où je faisais
17:23de l'import de tout ce qui est
17:25produit de la mer à domicile. Donc, ça veut dire
17:27que les gens commandaient
17:29chez moi ce qu'ils voulaient, que ce soit du saumon,
17:31des crustacés, tout ce qu'ils voulaient.
17:33Moi, je passais ma commande à la côte.
17:35Vu que ce n'était pas
17:37la question de stock ou quoi que ce soit, moi,
17:39ma commande, c'était vraiment les produits frais,
17:41limite du jour, juste avant. D'accord.
17:43Il n'y avait pas de surplus ? Il n'y avait pas de cachis ?
17:45Il n'y avait pas de surplus, exactement. D'accord.
17:47Tout ce que les gens commandaient, c'était exactement
17:49ça que je prenais. Il n'y avait pas de stock
17:51et au moins, les produits étaient
17:53les plus frais possibles.
17:55C'était quand ça ?
17:57C'était il y a deux ans
17:59que j'ai lancé ça.
18:01J'avais clairement créé ma société.
18:03J'avais acheté ma petite camionnette frigo,
18:05etc. pour faire toutes mes livraisons.
18:09En fait, je me suis pris un mur
18:11que je ne m'attendais pas à me prendre
18:13dans le sens où la première chose
18:15que je me suis dit, c'est que oui, le particulier,
18:17ça va les intéresser, mais
18:19il faut quand même que je puisse avoir des clients fixes
18:21tels que les restaurants, etc.
18:23pour pouvoir réellement
18:25faire évoluer ma société.
18:27Et le mur que je me suis pris,
18:29c'est quand j'ai été trouver
18:31quelques restaurants et que
18:33je me suis rendu compte que soit
18:35la première chose
18:37que certains pensaient, c'était
18:39je prends 50% en noir.
18:41Et du coup, à ce moment-là,
18:43j'étais en mode, si je lance
18:45ma société, je ne peux pas partir
18:47dans ce genre de choses. Il faut que ma société
18:49grandisse et ce n'est pas ça qui va m'aider.
18:51Et les autres étaient clairement
18:53en mode, nous on recherche
18:55le prix le plus bas et on s'en fout de la qualité.
18:59À ce moment-là, j'étais en mode
19:01parce que je n'étais pas forcément plus
19:03cher que les magasins.
19:05Justement, pour les particuliers,
19:07j'étais beaucoup moins cher.
19:09Pour les restaurants, oui.
19:11Ce n'était pas leur goût.
19:13Et donc, en fait, tu t'es lancé,
19:15c'était quelque chose que tu as fait à côté
19:17de ton travail
19:19actuel ou celui de l'époque, en tout cas ?
19:21C'était celui que je fais
19:23toujours actuellement, donc c'est ça aussi
19:25qui a été un peu compliqué, c'est que vu que
19:27j'ai acheté ma maison, on va dire
19:29un an avant de lancer ma société,
19:31je ne pouvais pas dire de tout lâcher
19:33pour me lancer à fond
19:35dans la société, parce qu'il y a quand même
19:37un prêt à rembourser tous les mois.
19:39Donc le fait d'enchaîner les nuits
19:41et d'enchaîner ça,
19:43on va dire que
19:45tout a pris un coup, que ce soit au niveau
19:47mental ou au niveau
19:49de ma santé, parce que c'est comme je dis, je dormais
19:51peut-être trois heures par jour,
19:53vu que quand je rentrais, il y avait
19:55des clients qui m'appelaient, du coup je décrochais dans tous les sens.
19:57J'ai clairement
19:59mis ma vie sociale de côté
20:01pour essayer de foncer là-dedans
20:03et ça n'a pas été
20:05fructueux, comme on dit.
20:07Tu as une famille aussi,
20:09tu dis que tu viens d'acheter ta maison,
20:11déjà félicitations.
20:13Merci.
20:15J'ai toujours
20:17tout fait, on va dire, plus
20:19rapidement, dans le sens où dès que j'ai pu travailler
20:21en tant qu'étudiant, j'ai fait en sorte de mettre
20:23un maximum de côté.
20:25Je n'étais pas le gars qui allait dépenser des fortunes
20:27dans des soirées ou des vacances ou quoi que ce soit.
20:29C'est ça qui m'a permis d'acheter
20:31ma maison assez tôt.
20:33C'est ça qui a aussi fait que
20:35quand il s'agit d'ouvrir
20:37sa société, je ne pouvais pas non plus
20:39tout lâcher du jour au lendemain
20:41pour essayer de m'investir à fond là-dedans.
20:43Et pourquoi est-ce que tu t'es lancé dans le monde
20:45de la mer,
20:47des articles de la mer ?
20:49Parce que je me suis rendu compte qu'en fait
20:51quand on va dans un magasin, n'importe lequel
20:53supermarché, si maintenant on va
20:55le lundi et qu'on passe devant le rayon
20:57poisson, le saumon qui est là
20:59dans le rayon, ça se trouve, sera toujours là
21:01le mercredi en fait.
21:03On mange quand même des
21:05produits qui sont super chers.
21:07Réellement, quand on voit
21:09d'autres cas bio ou même le filet de saumon
21:11les prix, c'est incroyable.
21:13Du coup, je me suis renseigné
21:15réellement sur
21:17la différence qu'il y avait entre
21:19l'avoir directement de la côte ou le fait
21:21que ce soit remanipulé pour
21:23arriver au magasin.
21:25Je me suis rendu compte que
21:27si on coupait toute cette chaîne de
21:29grandes distributions, il y avait
21:31moyen d'avoir des produits qui étaient beaucoup plus frais
21:33et qui étaient moins manipulés aussi
21:35parce qu'il n'y a rien à faire
21:37quand on cuit réellement un poisson qui
21:39vient d'un supermarché, la majorité du temps, il perd
21:41la moitié de son volume quand on le cuit
21:43à la poêle.
21:45J'avais réussi à avoir vraiment des produits
21:47les plus frais réellement de la région de Liège
21:49vu que je passais mes commandes le jour avant
21:51et que je pouvais livrer les gens le lendemain
21:53parce que c'était un camion qui arrivait
21:55la nuit avec tout mon poisson,
21:57j'avais réellement les meilleurs
21:59produits qu'on peut avoir sur la région de Liège au niveau
22:01fraîcheur.
22:05Toute personne qui a commandé chez moi
22:07a toujours été super
22:09satisfaite et là je reçois encore des messages de mes anciens
22:11clients qui me disent
22:13tu n'as pas envie de faire passer une petite commande de temps en temps
22:15parce qu'ils disent
22:17quand on va chercher maintenant notre poisson
22:19au magasin, c'est plus du tout la même chose.
22:21C'est plus le même goût que ce que toi tu apportais.
22:23Mais donc, cette histoire
22:25de restaurant, en fait
22:27tu n'as pas été
22:29tu as été transégné
22:31avant pour voir comment ça fonctionnait
22:33ou est-ce que c'est un projet que t'as fait
22:35plus genre avec le cœur, tu t'es lancé
22:37t'as...
22:39En fait je me suis lancé au départ
22:41au départ je visais vraiment les particuliers
22:43dans le sens où je me suis dit
22:45tout le monde a droit à profiter des produits frais
22:47pas que les restaurants
22:49et puis
22:51en fait le problème c'est que
22:53les particuliers ne vont pas commander à la même fréquence que les restaurants
22:55ce qui est normal, on ne va pas
22:57manger du poisson tous les jours
22:59de ces poissons-là, et du coup c'est à ce moment-là
23:01que je me suis dit, si maintenant je veux
23:03réellement évoluer, il va falloir que j'aille trouver
23:05les restaurants, etc.
23:07Et quand du coup, j'ai été
23:09dans des restaurants italiens, j'ai été dans des restaurants
23:11un restaurant grec
23:13qui faisait des spécialités de poissons, etc.
23:15Et ouais, quand j'ai entendu
23:17la manière dont ils parlaient, en mode
23:19en fait
23:21soit j'ai visé les mauvais restos
23:23dans le sens où ils visent plus
23:25le fait que les clients même viennent qu'une seule
23:27fois et on s'en fout
23:29que de viser réellement la qualité des produits.
23:31Parce que je leur ai dit
23:33tu vas à la...
23:35ils allaient clairement au colleraute à 100 mètres
23:37du restaurant quoi, pour aller chercher
23:39le poisson, etc.
23:41Et pour eux, c'était...
23:43Et pour toi, ça a été...
23:45Ok, là c'est
23:47vraiment une porte qui se ferme en tout cas sur les restaurants
23:49que tu as été visiter.
23:51Il y en avait peut-être d'autres, etc.
23:53Mais toi, qu'est-ce qui a fait que tu n'as pas pu
23:55pousser ton business plus loin ?
23:57Est-ce que c'est ça, et le contexte
23:59financier réel, mais aussi
24:01peut-être ta fatigue qui est combinée ?
24:03La santé a
24:05fait beaucoup dans le sens où
24:07il y a clairement eu un jour
24:09où mon corps m'a clairement dit merde
24:11dans le sens où j'avais
24:13un mal de crâne, tout mon corps
24:15ne suivait plus.
24:17Ce jour-là, j'ai carrément été jusqu'à l'hôpital
24:19parce que je sentais que ça n'allait pas.
24:21Et quand je leur ai expliqué mon rythme
24:23de vie, ils m'ont dit, monsieur, vous êtes au courant que
24:25avec le risque que vous avez
24:27réellement, vous risquez d'avoir des soucis
24:29psychologiques.
24:31Quand je leur ai dit que dormir
24:33c'était un détail limite
24:35parce que je me suis vraiment à la tâche
24:37pour répondre à tous les clients,
24:39répondre à toutes leurs questions, prendre les commandes,
24:41etc.
24:43J'en ai clairement oublié de vivre.
24:45Ça a duré combien de temps, ça, William ?
24:47Ça a duré
24:49un peu plus d'un an.
24:51Un an, comme ça,
24:53sur les rotules ?
24:55Oui.
24:57Tu as acheté ton camion, tu l'as floqué,
24:59j'imagine, avec le nom de ton...
25:01J'avais ma petite camionnette
25:03et je faisais vraiment mes livraisons
25:05et ça me tenait à cœur dans le sens où
25:07je finissais...
25:09Mes journées de travail ici, je finissais le samedi
25:11à 6h du matin, à 8h30
25:13du matin, j'étais en route pour aller livrer les gens
25:15et j'avais ma petite tournée,
25:17les gens étaient contents de me voir arriver.
25:19S'il devait rester 10 minutes, 15 minutes chez le client,
25:21on se parlait avec lui, on parlait un peu de tout
25:23et de rien.
25:25J'y mettais vraiment du cœur.
25:27Sur les derniers mois,
25:29réellement, si à un moment donné, entre deux livraisons,
25:31je devais prendre la route et je devais prendre l'autoroute,
25:33il ne fallait pas que je prenne l'autoroute
25:35trop longtemps parce que je risquais de m'endormir à tout moment.
25:37Ah oui, c'est dangereux.
25:39Oui, le contexte
25:41était quand même très dangereux
25:43pour toi parce que
25:45tu n'étais pas dans un espace où tu pouvais
25:47te permettre vraiment d'être à 100%
25:49sur cette nouvelle entreprise
25:51que tu as menée.
25:53Est-ce que tu pourrais te relancer là-dedans
25:55ou tu as complètement fermé la porte
25:57à ce projet ?
25:59Me relancer là-dedans, dans le même secteur,
26:01si je me relance un jour,
26:03ce serait totalement différemment
26:05et ce serait le jour
26:07où j'estime que je peux réellement essayer
26:09de faire quelque chose à 100% dedans.
26:11Ici, c'est comme j'ai dit, il faut
26:13que j'arrive à gérer
26:15mes finances pour faire en sorte que
26:17je puisse réellement investir
26:19dans quelque chose de concret.
26:21T'as quel âge William ?
26:23Là, j'ai 26 ans.
26:25T'es tout jeune !
26:27Mais oui, donc en fait, cette entreprise-là,
26:29t'avais 24 ans ou quoi ?
26:31Oui, j'allais avoir 24 ans.
26:33Ah oui, d'accord.
26:35Mais donc, il y a potentiellement
26:37encore tellement de choses qui peuvent
26:39arriver sur ton chemin et puis
26:41ton projet de maison aussi, qui va à un moment donné
26:43aussi diminuer.
26:45À un moment donné, tu vas peut-être pouvoir
26:47le payer complètement
26:49et avoir de l'espace financier.
26:51On va dire que
26:53la période post-fermeture
26:55c'est là que ça a été le plus compliqué
26:57dans le sens où
26:59je me suis rendu compte que tout l'investissement en temps,
27:01en argent, etc. que j'avais fait,
27:03au final, était tombé à l'eau.
27:05Ça m'a mis un gros coup au moral qui a fait
27:07que je me suis dit, on va rester dans le job
27:09où je suis et on va essayer
27:11de se relever mes petites parties.
27:13Et là, je recommence
27:15à avoir un peu cette dynamique
27:17de j'ai envie de me lancer dans quelque chose.
27:19Ici, la semaine dernière, j'ai été voir un chalet
27:21à côté du Ruis que je vais essayer
27:23de potentiellement acheter pour le mettre en Airbnb
27:25parce que je crois qu'il y a
27:27moyen de faire certaines choses là-bas aussi.
27:29Bonne idée !
27:31Franchement, j'ai été voir le chalet en plus,
27:33donc oui, ça a l'air d'être potentiellement une bonne idée.
27:35Mais comme on dit, on ne se plante pas
27:37deux fois de la même manière.
27:39J'ai plein de choses à analyser avant même
27:41de pouvoir réellement
27:43dire de mettre une heure dessus.
27:45Tu le ferais plus consciencieusement
27:47aujourd'hui, genre
27:49avec des prévisions sur plusieurs
27:51années et tout ?
27:53Le truc, comme on dit, c'est que
27:55c'est en tombant qu'on apprend.
27:57Je me suis bien tollé.
27:59Maintenant, je sais à quoi je dois faire attention
28:01et ce que je dois mettre en place
28:03pour éviter de tomber comme ça.
28:05C'est bien parce que tu es tombé très jeune
28:07de nouveau. C'est ce qu'on parlait tout à l'heure.
28:09C'est très jeune et c'est maintenant
28:11qu'il faut tomber. Ce n'est pas tomber,
28:13c'est comme tu dis, c'est juste que tu avais
28:15des infos que tu n'avais pas.
28:17C'est un apprentissage.
28:19En expérience, tu gagnes en infos.
28:21Et grâce à ces infos,
28:23tu...
28:25C'est chouette
28:27de voir que tu gardes quand même l'espoir et la foi
28:29et l'envie de continuer à
28:31imaginer des choses parce que je trouve
28:33quand même que dans nos contrées un peu
28:35européennes, belges, tout ça,
28:37on n'a pas vraiment cet esprit
28:39d'entrepreneur.
28:41En général, ici,
28:43quand tu as envie de faire des choses,
28:45on te met beaucoup de barrières en disant
28:47et si tu rates ta première entreprise,
28:49quand on dit le mot faillite,
28:51c'est presque comme si tu as tué
28:53quelqu'un. Alors que
28:55dans d'autres cultures, plus anglo-saxonnes,
28:57ça fait partie de
28:59l'apprentissage, ça fait partie des choses
29:01dans la culture depuis
29:03très jeune, depuis enfant, etc.
29:05On te respecte parce qu'on estime
29:07que si tu t'es planté, c'est que tu as essayé,
29:09que tu as entrepris et qu'ils
29:11savent que tu n'avais peut-être pas assez d'informations.
29:13Pour eux, c'est bon,
29:15c'est à mettre sur le CV.
29:17Le plus compliqué dans tout ça,
29:19on va dire, c'est que pour moi,
29:21j'ai été tout enthousiaste
29:23à me dire que je vais lancer ma société,
29:25etc. et que j'ai commencé à en parler à mes
29:27parents. C'est-à-dire
29:29que là aussi, je me suis pris un bon mur
29:31dans le sens où mes parents sont un peu
29:33vieille école, mais un peu vieille école
29:35de le confort. On ne va pas prendre
29:37trop de risques, on va rester
29:39dans le petit chemin qui nous permet d'avancer
29:41mais sans forcément...
29:43Sortir du chemin.
29:45Quand je leur en ai parlé,
29:47ça a été justement le
29:49« Ouais, mais si tu te plantes,
29:51si c'est risqué,
29:53si ils ne te lancent pas là-dedans. »
29:55C'est-à-dire que le
29:57seul soutien que potentiellement je pouvais avoir,
29:59au final, je ne l'ai pas vraiment eu
30:01sur ce côté-là.
30:03C'est dur parce que derrière,
30:05le fait que ça n'ait entre guillemets
30:07pas marché, mais il y a tellement de circonstances qui font
30:09que ça n'a pas marché. Du coup, les gens te disent
30:11« Ah ben tu vois, je te l'ai dit. » Alors qu'en fait,
30:13pour le même prix, tu vois...
30:15Pour le même prix, ça a marché.
30:17Et tu serais le héros
30:19de la famille.
30:21À ce moment-là, ça n'aurait pas été le même discours.
30:23C'est sûr et certain.
30:25Ce qui bloque un petit peu souvent, c'est cette histoire de crédit.
30:27C'est pas vraiment le crédit en lui-même,
30:29mais c'est cette histoire de
30:31maison et d'obligation.
30:33Comme tu dis, du temps, on n'a pas de temps
30:35pour avoir un boulot à temps plein et faire autre chose sur le côté
30:37parce qu'il faut dormir, parce qu'on a quand même une vie
30:39et qu'on a des limites
30:41physiques. Et donc, c'est vrai que
30:43je crois que c'est ça qui peut bloquer beaucoup de gens
30:45aussi, c'est de se dire « Voilà, moi, mon loyer,
30:47tous les mois, il doit tomber ou j'ai mes gosses, j'ai mes trucs.
30:49Je ne peux pas me permettre de
30:51lâcher la proie pour l'ombre, comme on dit. »
30:53L'expression.
30:55Les personnes, on va dire, qui ont l'avantage
30:57d'avoir une maison en couple
30:59et qu'une des deux personnes pourrait garder
31:01son salaire, ça garde une sécurité
31:03ici. Moi, c'est comme je dis, je me suis lancé
31:05solo de chez solo.
31:07Ma maison, je la paye solo et il n'y avait
31:09que mes revenus qui pouvaient compter.
31:11Ouais, c'est ça.
31:13Franchement, William, c'est tout à ton
31:15honneur. Nous, on est fiers de toi.
31:17Que tu te sois lancé.
31:19Et puis, t'es jeune, tu vas avoir une autre idée,
31:21un autre truc.
31:23Durbuis, c'est sympa d'ailleurs, ceci étant dit.
31:25C'est une chouette ville, Durbuis. Durbuis, c'est très chouette.
31:27C'est vrai.
31:29Franchement, c'est une super belle ville.
31:31C'est comme j'ai dit, le chalet, je l'ai été voir, c'est vraiment à deux minutes
31:33du centre.
31:35Et le seul problème, on va dire, avec Durbuis,
31:37c'est que ça commence
31:39à être flamand.
31:41On est au plein milieu
31:43de la Wallonie et pourtant,
31:45quand on va là-bas, c'est néerlandophone partout.
31:47Les Ardennes, de manière générale,
31:49les néerlandophones
31:51adorent les Ardennes.
31:53Les Hollandais aussi.
31:55Ici, le chalet que j'ai vu,
31:57réellement,
31:59si je veux, au bout du projet, ce serait pour
32:01attirer beaucoup plus de Wallons, réellement,
32:03dans la Wallonie.
32:05Je n'ai absolument rien contre les Flamands,
32:07mais je trouve que les Wallons
32:09se désintéressent un peu des Ardennes,
32:11alors qu'on a des très belles choses dans les Ardennes.
32:13Il y a une dimension
32:15culturelle dans ton projet aussi.
32:17C'est chouette, tu viendras nous en parler.
32:19C'est-à-dire que
32:21le nom du chalet, je l'ai déjà trouvé,
32:23ce serait le Binamé.
32:25Le Binamé.
32:27Voilà, c'est du Wallon.
32:29Pour dire que même si tout est néerlandophone autour,
32:31il y aura un petit peu de Wallon au plein milieu.
32:33C'est mignon, c'est chouette.
32:35Écoute, tu vas nous donner des nouvelles
32:37du projet, on viendra pour la pendaison de Crémaillère.
32:39Oui, sans problème.
32:41Tout se passe bien.
32:43William, merci d'avoir
32:45partagé ton expérience avec nous.
32:47Merci à vous de m'avoir écouté.
32:49Écoute, avec plaisir.
32:51Et puis, force pour la suite,
32:53force pour tous les projets que tu veux mettre en place.
32:55Tu as 26 ans, tu as déjà une maison,
32:57tu te lances dans des projets,
32:59corps et âme,
33:01tu es capable de ne pas dormir mais il faut faire attention.
33:03Mais franchement...
33:05Au moins, je connais les limites de mon corps.
33:07Et le moment où tu vas vraiment te mettre dans quelque chose
33:09et que le contexte sera
33:11le bon, tu vas cartonner.
33:13J'espère.
33:15J'espère que je vais trouver ce projet
33:17qui va faire que je vais réussir à réellement construire
33:19ce que je veux dans ma vie.
33:21Ne lâche rien en tout cas.
33:23De toute façon, ça c'est quand même un mantra.
33:25Il ne faut pas s'arrêter en fait.
33:27Ce n'est pas parce qu'à un moment donné, ça s'est mal passé.
33:29Il faut toujours continuer.
33:31Dans toutes les choses et ne pas se remettre en question
33:33dans sa valeur profonde.
33:35Se remettre en question
33:37reste positif parce que
33:39réellement, quand tout est tombé,
33:41j'étais en mode wow.
33:43A quel moment, j'ai fait l'erreur ?
33:45Du coup, la remise en question que j'ai fait
33:47m'a permis de voir là où j'avais
33:49un petit peu fait des erreurs
33:51et ça permet aussi d'ouvrir les yeux
33:53sur certaines choses.
33:56Une remise en question pragmatique
33:58mais pas fondamentale.
34:00Je ne suis qu'un bon à rien.
34:02Parce qu'il y a des femmes et des hommes
34:04qui peuvent se remettre complètement à se dire
34:06et ça peut aller vers des catastrophes parfois.
34:08Écoute, William,
34:10tout du bien, bin amé.
34:14Tu nous donneras des nouvelles.
34:16Oui, sans problème.
34:18Je vous écoute tous les soirs, on a leur boulot.
34:20Vous aurez des nouvelles des prochains projets.
34:22Absolument.
34:24Je suis très contente de te compter parmi les auditeurs,
34:26parmi les friends, comme William.
34:28Si vous avez envie de parler de votre expérience,
34:30ça se passe sur Whatsapp, 0478 425 425.
34:32William, écoute, bonne soirée,
34:34bon boulot en tout cas, puisque tu travailles jusqu'à demain.
34:36Oui, à 6h du matin,
34:38je me réveillerai avec Bruno.
34:40Je ressortirai du travail avec Bruno.
34:42C'est génial !
34:44Le soir, notre émission et le matin, Bruno dans la radio.
34:46En tout cas, faites bien connaissance.
34:48Force à toi, vraiment force à toi.
34:50Très bonne soirée.
34:52Ciao tout le monde.
34:54On va s'écouter Rosé et Bruno Mars
34:56à Petzé.
34:58On se retrouve pour la suite
35:00de cette émission consacrée au...
35:02C'est quoi le mot en fait ?
35:04L'entrepreneuriat.
35:06Consacrée à l'entrepreneuriat, absolument.
35:10Est-ce qu'il y a quelqu'un qui nous écoute
35:12qui a vraiment un rêve absolument dingue
35:14où tout le monde dit, mais t'es fou,
35:16t'es complètement folle devant ça.
35:18Ça ne va jamais se passer.
35:20Si tu es à l'écoute en ce moment
35:22et que ton projet est complètement dingue et que personne n'y croit,
35:24peut-être que nous, on est assez starbés que pour y croire.
35:26On veut savoir.
35:280478 425 425
35:30A tout de suite.

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