Le Premier ministre a tendu la main à la gauche qui pourrait accepter de ne pas le censurer si l'application de la retraite à 64 ans était suspendue. Mais une partie de la gauche craint un jeu de dupes tandis que la droite est vent debout. Quant au camp présidentiel, il hésite, au même titre que le RN.
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00:00Oui, à l'instant, on vient de voir son cortège partir en direction de l'Assemblée pour participer à la conférence des présidents,
00:05comme c'est la tradition pour les nouveaux premiers ministres, le premier de l'année en plus.
00:10C'est le moment où tout bouge encore, monétaïme, pour reprendre les mots d'Olivier Faure ce matin sur notre antenne,
00:15le moment où tout bouge, et c'est vrai qu'hier soir encore, il y a eu cette réunion qui n'était annoncée par personne à Matignon,
00:21qui s'est déroulée dans la soirée pendant près de deux heures, les socialistes reçus ici par François Bayrou.
00:26À la sortie, manifestement, rien de concluant, et puis les discussions qui se sont poursuivies toujours en Katimini,
00:31cette fois par téléphone, j'ai dit Katimini parce que tout est passé par l'arrière, par les jardins de Matignon,
00:36pour être sûr qu'aucune image n'existe de tous ces invités hier soir.
00:40Tout bouge, rien ne file, parce que François Bayrou l'écrit tout seul, ce discours, sur son ordinateur personnel.
00:46Tout bouge aussi parce que les socialistes ont jeté un pavé dans la mare ce matin sur BFM TV.
00:50Maintenant, François Bayrou doit rendre des comptes, d'abord devant les membres de son socle commun,
00:53avec cette réunion qui vient de s'achever ici, de LR à Renaissance, qui vont lui demander des comptes.
00:57Une source gouvernementale à droite me disait, il y a quelques minutes, se méfier des manœuvres de Lévi-Effort,
01:03on jugera sur pièce, me disait-il.