Dans son édito du 14/01/2025 dans Punchline, Laurence Ferrari revient sur le discours de politique générale du Premier ministre François Bayrou.
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00:00où l'opération d'enfumage du gouvernement sur la réforme des retraites suffira-t-elle à lui permettre de passer l'hiver ?
00:05La manœuvre tentée par le Premier ministre relève, comme prévu, de l'acrobatie en milieu hostile.
00:11Remettre sur la table, pour un temps bref, le chantier de la douloureuse réforme des retraites,
00:16en évoquant même de lever le tabou de l'âge au départ, ne peut que rajouter du désordre au désordre.
00:21S'il s'agit de gagner du temps, c'est peut-être une solution, mais à court terme.
00:25Quant au spectacle donné par une Assemblée nationale vociférante et couvrant parfois les paroles d'un Premier ministre
00:31tentant d'apaiser les débats, je vous laisse juge, on a définitivement les élites que l'on mérite.
00:36Mais au fond, le plus important, c'est que ce discours était un requiem, celui des années en même temps
00:41d'Emmanuel Macron, renvoyé à ses petites phrases méprisantes et son incapacité à écouter le peuple
00:46et les gilets jaunes à travers leur doléance, et celui d'une certaine façon de faire de la politique.
00:51On va en débattre ce soir dans Punchline.