Après les dégradations liées au trafic de drogue à Mâcon, le général Bertrand Cavallier déplore un triste constat : «Au départ c'était l'environnement parisien. Aujourd'hui cette délinquance fait régner la terreur dans les villes moyennes. Le problème est extrêmement grave».
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00:00Je crois qu'on attend le prochain épisode, qui sera encore plus grave,
00:04parce que rien n'est réglé.
00:06Échec de la politique de la ville, mauvaise analyse,
00:09immigration qui n'est pas régulée, communautarisme.
00:12Parce que là, quand on parle de...
00:13Moi, je me suis un peu renseigné sur cette problématique,
00:16mais j'ai essayé de savoir vraiment ce qui se passait.
00:18Tout est croisé avec des phénomènes de communautarisme, de sédition,
00:22de contestation de l'autorité française, de haine de la France.
00:25C'est à mettre en rapport également avec ces centaines de milliers de jeunes
00:29qui sont abonnés à ces influenceurs,
00:32donc qui ont été appréhendés ces 15 derniers jours.
00:36Il y a également une culture de la haine.
00:38Et on ose dire qu'on va brûler une ville.
00:41On ose dire qu'on va attaquer.
00:43Donc, hélas, c'est pas un quartier,
00:45c'est plus de 1000 quartiers aujourd'hui en France.
00:48Au départ, c'était l'environnement parisien, grande ville.
00:51Maintenant, ce sont des villes moyennes.
00:52Souvenons-nous de Cholet.
00:54Bon, cette délinquance, maintenant,
00:56fait régner la terreur dans Nantes, dans Rennes, etc.
00:59Donc, le problème est extrêmement grave.
01:01Et il justifie une mise à plat, comme je le dis souvent,
01:04de toute la politique en utilisant tous les leviers disponibles.
01:08Tous les leviers qu'il faudra aussi rechercher.