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00:00Europe 1, 16h-18h, on marche sur la tête, Cyril Hanouna.
00:05On marche sur la tête sur Europe 1.
00:07Allez, que pensez-vous du retour de Donald Trump à la Maison Blanche ?
00:10On va prendre des auditeurs en ligne bien entendu.
00:12Il vient d'arriver à la Maison Blanche d'ailleurs.
00:14Je sais, il a pris le métro.
00:15C'est vrai.
00:17Allez, on a des auditeurs, calez-nous des auditeurs.
00:19Merci, 01-80-20-39-21.
00:21Et puis on va revenir sur cet extrait, dans quelle époque ?
00:24L'humoriste Charline Vanhoenacker traite Elon Musk de gros connard
00:27et déclenche hilarité du plateau de quelle époque ?
00:29Sans aucune réaction, on va en parler dans un instant.
00:32Juste, sur Donald Trump, c'est vrai qu'on boit du p'tit lait.
00:36Parce que, en fait, c'est quand même la défaite des woke.
00:39C'est quand même la défaite des woke.
00:41Et là, elle devient palpable, aujourd'hui encore plus qu'avant.
00:43Et c'est un bonheur.
00:45Des woke, du politiquement correct.
00:47Ah oui, oui.
00:48De l'apathie, c'est de l'apathie.
00:49De la bien-pensance.
00:50C'est la défaite de l'apathie.
00:52Et puis, vous savez quand...
00:53Vous pouvez le dire, c'est la défaite de l'apathie.
00:54Oui, de l'apathie.
00:55Oui, c'est vrai.
00:56Ensuite, c'est son nom.
00:57C'est lui donner de l'importance.
00:58Oui, c'est vrai.
00:59Et sur Charlene Vanhoenacker.
01:01On va en parler après.
01:03On va en parler après.
01:04On va écouter l'extrait.
01:05On va en parler après.
01:06On va en parler après.
01:07Le degré zéro de l'argumentation, quand même.
01:08Non, mais c'est catastrophique.
01:09Jura Dinebani.
01:10Alors, incontestablement, Donald Trump siffle la fin de la récré.
01:13Et effectivement, le wokisme et la cancel culture,
01:15ils sont allés tellement loin.
01:16Ils ont été tellement jusqu'au boutiste.
01:18C'est devenu presque les ayatollahs du wokisme et de la cancel culture.
01:21Que forcément, il y a une sorte de retour de bâton, de boomerang.
01:24Après, moi, je suis spectatrice, un peu comme Gauthier tout à l'heure,
01:28avec des pop-corn et du soda.
01:30Parce que l'entertainment Trump, pour l'instant, forcément, c'est un plébiscite.
01:34Il se balade, il va faire des décrets.
01:36Il est en surpuissance, en surconfiance.
01:38Nous, on regarde ça d'un air étonné parce que nous, on ne peut rien faire.
01:41On n'arrive même pas à mettre un gouvernement.
01:44Au bout de six mois, on n'y arrive pas.
01:45Donc, effectivement, il y a un truc de principe, d'efficacité qui est très impressionnant.
01:50Mais une fois qu'on a dit que la crypto s'envole, les bitcoins s'envolent,
01:54que l'immigration va régler ça et tout ça,
01:58moi, je me dis comment ça va se passer concrètement.
02:00Ça va forcément se compliquer.
02:02Est-ce que ça va bien se passer entre Musk et l'administration ?
02:05Pas forcément.
02:07Entre les libertariens et les cathos un peu intégristes.
02:10Comment ça va se passer ?
02:11Moi, j'espère que ça va bien se passer pour le reste du monde.
02:14Mais je pense que d'abord, un, on va souffrir.
02:16Un, on va souffrir.
02:17Deux, est-ce qu'il va réussir à piétiner la Chine ?
02:19Et trois, est-ce qu'il va résoudre les problèmes internationaux ?
02:21Mais je me dis, vous savez, en fait, on croit que tout se passe bien aux États-Unis.
02:25Il ne faut pas croire.
02:26Nous, on dit qu'on est fracturés en France.
02:27Mais aux États-Unis, par exemple, Kamala Harris à Washington, elle a fait 92 %.
02:30Donc, il faut arrêter.
02:32Même s'il a gagné facilement, les États-Unis sont un pays aussi totalement fracturé.
02:37Tu viens de résumer la raison de la défaite de Kamala Harris.
02:41Parce qu'elle n'a parlé qu'aux grandes villes.
02:43Qu'à l'élite mondialisée, wauquisée, dans des chaussons.
02:49Elle est meilleure en pain de mie qu'en politique.
02:51Et c'est d'ailleurs ce qui se passe aussi aujourd'hui avec la France insoumise,
02:55qui fait des scores magnifiques dans les centres-villes,
02:57avec des bastions d'extrême-gauche, Nantes, Rennes, etc.
03:01Et puis, dès que tu vas dans la France rurale,
03:03dès que tu quittes les centres-villes, c'est terminé.
03:06Et c'est le RN qui explose.
03:08Au fond, on peut faire un parallèle entre le scrutin qui s'est passé aux États-Unis
03:13et ce qui s'est passé aux dernières législatives en France.
03:15Quand Géraldine dit mouvement de balancier,
03:18c'est vrai que le wauquisisme est allé trop loin d'un côté.
03:20Beaucoup trop loin.
03:21Il y a des choses insupportables.
03:22Dont les Américains se disaient, mais on va vers où ?
03:25C'est la pure folie.
03:26Un diktat total.
03:27S'il y a un mouvement de balancier tout aussi fort de l'autre côté,
03:30il faut voir ce que ça produit.
03:31Je suis d'accord.
03:32Et surtout, pour ceux qui sont les soutiens très forts aujourd'hui aux États-Unis,
03:36qui sont présents, je pense notamment à Reconquête,
03:38si dans quelques semaines, il y a des annonces dures concernant des filières,
03:43notamment agricoles, qui impactent nos paysans,
03:46alors qu'ils sont déjà en très grande difficulté,
03:48peut-être que le regard qu'on portera sur l'administration Trump,
03:51elle sera différente à ce qu'on peut dire aujourd'hui.
03:54Concrètement, par exemple, pour la tech, Cyril,
03:56vous adorez Elon Musk.
03:58Elon Musk, il a besoin, pour la tech, d'ingénieurs indiens.
04:01Donc là, cas de figure concret,
04:04Musk dit qu'il faut absolument des ingénieurs indiens,
04:07donc des immigrés d'origine indienne.
04:09Il faut les faire venir.
04:10On en a besoin.
04:11Moi, j'en ai besoin par rapport à mon industrie.
04:13Et il y a beaucoup de gens dans l'administration,
04:15qui va être de Trump,
04:16qui n'en veulent pas,
04:18et qui disent non, non, surtout pas.
04:19Nous, on va d'abord, c'est America first.
04:21Donc d'abord, on fait travailler les Américains.
04:22Donc ce sera aussi un bras de fer.
04:24Je n'ai pas dit que c'était peut-être plus simple pour eux que pour nous.
04:27Ce ne sera pas un gros bras de fer.
04:28Et je veux dire, ce sera beaucoup plus simple que pour nous.
04:30Croyez-moi, il y a un président,
04:33et il y a deux vice-présidents aux Etats-Unis.
04:35Il y a le vice-président officiel,
04:37et il y a Elon Musk.
04:38Et je peux vous dire que ça va très, très bien se passer.
04:40Aux Etats-Unis, économie avant tout.
04:42Donc je vous dis, il n'y aura pas de problème là-dessus.
04:44Ça va se passer.
04:45Vous ne voyez pas de clash possible entre les deux ?
04:47Ça va très, très bien se passer.
04:48D'ailleurs, les cryptos s'envolent.
04:50Ça va très bien se passer, ne vous inquiétez pas.
04:52Patricia est avec nous, de Valoristien.
04:54Bonjour Patricia.
04:55Bonjour à tous.
04:58Patricia, on vous entend très mal.
05:02On entend très mal Patricia.
05:04Il faut la recaler et on la reprend dans un instant.
05:06Il y a Isabelle qui est avec nous, du VAR.
05:07Très bien, on est partout.
05:09Valorist, le VAR, Isabelle.
05:12Bonjour Isabelle, ça va bien ?
05:15Vous êtes où dans le VAR ?
05:17Je suis sur Toulon, dans le VAR.
05:20Je connais très bien.
05:22Et on se connaît parce qu'on s'est vues vendredi.
05:26Isabelle, comment ça va chérie ?
05:29Ça va très bien.
05:31Je suis content de vous avoir.
05:33T'as un amour Isabelle.
05:35Ça va ma chérie ?
05:36Ça va super bien.
05:38Je t'ai super bien reçu.
05:39Merci encore mille fois.
05:40Je te fais un énorme bisou.
05:41T'es bien rentrée Isabelle.
05:43Qu'est-ce que tu penses de Donald Trump ?
05:45Il faudrait l'équivalent de Donald Trump en France.
05:46Moi, je kiffe Trump.
05:48Moi aussi.
05:49Il va tout désinfecter.
05:50Ça ne m'étonne pas du tout qu'il n'y ait pas...
05:53Vous pensez à l'économie, etc.
05:57Oui, il y en a marre de la détresse des gens en France.
06:02On est en danger financièrement, au niveau du travail,
06:06quand on se balade dans la rue.
06:09C'est clair.
06:11Il faut que les choses bougent maintenant.
06:15Macron n'a pas été invité.
06:20C'est une chaussette qui est bien dans son chausson.
06:25C'est pour ça qu'il a invité des gens qui lui ressemblent,
06:30qui ont les mêmes idées comme Marine Le Pen et Zemmour.
06:34Non, pas Marine Le Pen.
06:36D'ailleurs, le docteur Hérène...
06:38Il y a Louis Haliot, Marion Maréchal...
06:42C'est Marion Maréchal, je me suis trompée.
06:45Marine Le Pen et Trump, ce n'est pas l'entente cordiale.
06:47Il l'a fait attendre dans la cafétéria de la Trump Tower en 2017
06:50et il ne l'a jamais reçu.
06:51Effectivement.
06:52Mais ça peut s'arranger.
06:54Tout peut s'arranger.
06:56S'il y a Marion Maréchal, why not ?
06:58Non, mais il va tout désinfecter.
07:01Quand je dis désinfecter, c'est vraiment dans tous les sens.
07:04Il est marqué pour.
07:06Là, il a à prendre les ballons.
07:08C'est Olivier que j'entends ?
07:10Pour moi, le terme de désinfection,
07:14ça peut avoir plusieurs connotations.
07:19J'espère que ça ne traite pas des êtres humains.
07:23Je comprends ce que veut dire Olivier.
07:24Non, je ne pense pas.
07:25Ah non, il est sur que non.
07:28Olivier, Olivier...
07:30Il avait besoin d'un éclairage, quand même.
07:32Si vous avez besoin d'un éclairage, allez chercher un d'Alloge.
07:40Je suis à l'aide de force.
07:42C'est le contre-coup de l'émission.
07:44Très bien.
07:45Isabelle est contente.
07:46Très contente.
07:47Merci Isabelle d'avoir été avec nous sur Europe 1.
07:48Merci à vous.
07:49Je vous fais des gros bisous, Isabelle.
07:50Je vais vous raccrocher tous.
07:51Bisous à toutes.
07:52Merci Isabelle.
07:53Au revoir.
07:540-1-80-20-39-21.
07:55Vous nous appelez sur Europe 1.
07:56On a Caroline qui est avec nous.
07:58Caroline de Venise.
07:59Venise, pas mal.
08:00Bonsoir.
08:01Bonsoir à tous.
08:02Bonsoir Caroline.
08:03Vous êtes partie vivre à Venise ?
08:05À côté de Venise.
08:07Pas vraiment Venise-Venise, mais dans la région de Venise.
08:11C'est quoi la ville ?
08:12Je connais bien là-bas.
08:13Montégrante-aux-Terres.
08:14Montégrante-aux-Terres.
08:15Mais c'est une ville thermale à côté de Padoue.
08:17Je connais très bien.
08:18C'est trop beau Padoue.
08:19Oui, voilà.
08:20Je suis là.
08:21Je suis là.
08:22Là, je reviens de l'école.
08:23Je suis prof de français pour les petits Italiens.
08:24Je reviens de l'école et j'écoute Cyril Hanona.
08:27Merci Caroline.
08:28Merci Caroline.
08:29Grazie mille.
08:30Prego.
08:31Prego.
08:32Caroline, vous voulez nous parler de Donald Trump ?
08:37Oui, surtout de Giorgia Meloni parce que c'est vrai.
08:40Je peux vous dire que les Italiens sont contents de Giorgia Meloni.
08:45J'ai l'impression.
08:46J'étais en Italie il y a à peine un mois et apparemment, ils sont très contents de Giorgia Meloni.
08:51Et Meloni, elle est invitée aujourd'hui.
08:53Elle est avec Donald Trump.
08:54Exactement.
08:55Déjà, il faut expliquer quand même qu'il y a les bases américaines.
08:58D'ailleurs, j'en ai une pas très loin de chez moi.
09:00Il y a quand même beaucoup de bases américaines en Italie.
09:03Il y a ça aussi.
09:04C'est-à-dire qu'il y a quand même un rapport Italie-États-Unis plus fort peut-être que le rapport entre la France et les États-Unis.
09:13En ce qui concerne les rapports diplomatiques parce que nous avons quand même les Américains.
09:18Moi, j'ai la radio FM.
09:19Quand je mets ma radio FM, j'ai la radio américaine.
09:22Donc, vous voyez, c'est pour les soldats américains.
09:23Donc, il y a déjà quand même ce rapport assez rapproché entre les Américains et les Italiens.
09:27Surtout, après la Deuxième Guerre mondiale, ils ont donné l'argent à l'Italie à terre.
09:33Mais c'est vrai que Giorgia Melloni, elle est pragmatique.
09:36Elle est très pragmatique.
09:38Et elle a reçu de l'argent.
09:40Nous avons reçu de l'argent de l'Europe pour le Covid parce que l'Italie, vous le savez, a été touchée très durement avec le Covid.
09:47Et donc, l'Europe a donné des fonds qui s'appellent le PNRR et le plan national de résilience, etc.
09:55Et sur ces fonds-là, il faut absolument que toute l'Italie ait accès à Internet à haute vitesse.
10:07Et c'est vrai qu'elle se rapproche de Monsieur Musk, surtout pour les zones italiennes où il n'est pas possible de mettre la fibre.
10:14Et donc, c'est vrai qu'avec Starlink de Monsieur Musk, sur certaines zones italiennes, elle essaie de faire ses accords.
10:24Et donc, c'est pour ça qu'elle est très copine avec Monsieur Musk pour justement doter l'Italie d'un Internet sur tous les territoires.
10:32Parce que bon, qui connaît la géographie italienne ?
10:35Quand vous allez dans le sud, ce n'est pas évident non plus d'avoir des connexions.
10:40Et puis, il y a des petits villages haut perché et même dans les Alpes.
10:43Et donc, voilà. Elle sait créer des accords commerciaux.
10:50Elle sait bien manœuvrer en Europe.
10:53Et puis, je pense que comme la nature a horreur du vide, je crois qu'elle est en train de prendre une place assez importante.
11:00Parce que la France, elle est à la ramasse. Je suis désolée de le dire.
11:04Et puis, il faut regarder les résultats de Giorgia Meloni en Italie.
11:07Parce que c'est quelque chose. Sur le front migratoire, elle a réussi.
11:11L'économie est en train complètement de repartir. Les investissements arrivent en Italie.
11:18Donc, c'est toujours pareil. C'est-à-dire qu'au début, vous avez toute la presse mainstream bien pensante, bien comme il faut,
11:23qui nous parle de la post-fasciste héritière de Benito Mussolini.
11:28À chaque fois que la presse mainstream choisit un candidat, on sait qu'on va dans le mur.
11:34C'est à chaque fois comme ça. Ils avaient choisi François Hollande, la presse mainstream, je vous rappelle.
11:38Ils savaient très bien que c'était catastrophique, François Hollande. Ils le savaient tous. Ils ne l'ont jamais dit.
11:43Et l'autre exemple, c'est l'Argentine.
11:45Ravier Millet, c'est un fou, c'est un malade. Avec sa tronçonneuse, il fait peur à tout le monde.
11:50La croissance de l'Argentine, c'est quelque chose. Ça repart piqué vers le haut.
11:57C'est sûr.
11:59Après, vous pouvez nous confirmer que Mélanie ne gouverne pas forcément avec des gens d'extrême droite.
12:02C'est-à-dire qu'elle a eu l'intelligence aussi, elle a eu un pragmatisme de s'entourer de plein de gens de coalition maligne.
12:08Elle vient du berlusconisme.
12:12Il y a le parti de Berlusconi, Forza Italia.
12:18Il y a Matteo Salvini.
12:19Vous avez le parti de la Lega Nord qui gouverne avec elle.
12:22C'est une coalition de droite. Ils ne sont pas toujours d'accord, d'ailleurs.
12:25Ils ne sont pas toujours d'accord. Mais cette coalition avance.
12:30Par rapport au gouvernement précédent de gauche, je n'ai pas vu une différence dans la liberté d'expression, dans les politiques sociales.
12:44Pas du tout.
12:45Non, pas trop.
12:46Vu que je suis dans l'enseignement, je suis très contente des annonces de cette semaine du ministre de l'Éducation.
12:55Il va faire venir le latin au collège.
12:59Et il insiste aussi, et ça je le sais parce que je leur ai donné une poésie en français à apprendre 5 strophes, c'est la cata.
13:07Ils n'ont pas de mémoire.
13:08Il va réintroduire aussi le fait d'apprendre des poésies et de réciter par cœur certaines choses.
13:13Parce que je peux vous dire qu'au collège, à 12 ans, le téléphone c'est une catastrophe.
13:18Ils ne savent plus réciter une poésie.
13:21C'est horrible.
13:23Et là, le ministre de l'Éducation revient sur des thèmes un peu classiques.
13:28Comment il s'appelle le ministre de l'Éducation ?
13:29Valditara.
13:30Valditara, ils ont tous des noms d'eau minérale.
13:33Ils sont rigolés là, franchement.
13:35Vous avez de la ceinture, je vous mets une Valditara, ça va vous huer, c'est pareil.
13:39Vous savez quoi ? Il veut réintroduire le latin, il veut réintroduire aussi la culture italienne.
13:46Évidemment la culture chrétienne, donc il y aura des cours sur l'Italie,
13:52on va dire les jus et coutumes italiens avec un peu de religion, etc.
13:57Donc toute la gauche lui est tombée dessus, etc.
14:00Comme chez nous.
14:02C'est intéressant d'ailleurs l'appellation du ministère de l'Éducation.
14:05Ministère de l'Éducation et du mérite.
14:07Et du mérite, ce mot tabou en France.
14:10Après, pardonnez-moi, mais quand on va en Italie, moi mon mari italien,
14:13on est justement frappé par rapport à la France du fait que les Italiens n'ont absolument pas renoncé à leur culture.
14:19Il y a une sorte de socle en Italie très très fort avec les coutumes.
14:23Dans n'importe quel petit village, il y a un ancrage populaire avec des vraies références et des vraies valeurs.
14:30Il n'y a qu'en Italie. En France, nous on a complètement abandonné.
14:33Au niveau de la gastronomie, on a abandonné.
14:35Je trouve qu'on a vraiment renoncé en France pour le coup.
14:40Alors moi je suis d'accord et d'ailleurs...
14:42Pas dans les villages.
14:46Dans les centres-villes, dans les petites villes, il y a les mêmes enseignes pour la nourriture.
14:51Il y a toutes les mêmes enseignes.
14:53Si, pardonnez-moi, vous allez en Italie, ce n'est pas du tout comme ça.
15:00Caroline, je suis 100% doc française.
15:03Non mais je voulais vous dire, par exemple, moi j'interviens en tant que justement ce qu'on appelle électrice,
15:08c'est-à-dire culture française pour les élèves et conversation.
15:11Donc pour Noël, je leur ai donné un petit poème et c'était le poème de Noël.
15:15Et ce n'est pas vraiment à connotation catholique, je veux dire.
15:19C'est le poème de Noël avec le sapin, etc.
15:22Et puis il y a certaines collègues qui m'ont dit,
15:25oh là là, poème de Noël, mais attention, qu'est-ce qu'on va faire ?
15:28Parce que dans la classe, ils ne sont pas tous catholiques.
15:31Vous voyez où elle voulait en venir.
15:33Et moi je l'ai regardé, je lui ai dit, non je suis désolée, on est en Italie.
15:36Bon, poème de Noël.
15:38Noël, dès qu'on sort en Italie, de toute façon, c'est Noël partout dans les rues.
15:42Je ne vois pas pourquoi on ne va pas faire le poème de Noël.
15:44Et en fait, tous mes élèves, même ceux qui n'étaient pas de confession catholique, chrétienne,
15:52ils ont tous accepté et ils me l'ont très bien récité d'ailleurs.
15:56Parce que voilà, donc vous voyez, il y en a un qui dit, ah non on va renoncer parce qu'on va s'adapter.
16:02Non, on est en Italie.
16:03Noël, ce n'est même pas important, c'est plus qu'important pour les Italiens.
16:08On fait une poésie thème Noël, pas de problème.
16:12Et voilà, mais vous voyez, il y en a quand même, ça commence aussi quelquefois en Italie,
16:17ce genre de réflexion, etc.
16:19Mais bon, on réussit quand même à garder les traditions et c'est vrai que c'est très pratique.
16:24Alors le pire, c'est la Belgique.
16:26En Belgique, les vacances de Noël ont été rebaptisées vacances d'hiver.
16:29Carnaval, qui n'est pourtant pas une fête religieuse, congé de détente.
16:33Lundi de Pâques et les vacances de Pâques, désormais, c'est vacances de printemps.
16:37Voilà, donc là, c'est la défaite.
16:39Parce que Géraldine a subi en Belgique la bien-pensance belge,
16:47se vantant de ne pas inviter tous les partis dans les médias,
16:50et vraiment étant très content de cela et mettant une chape de plomb
16:54sur certains partis qui ne correspondraient pas aux critères du présentateur.
16:58Pendant ce temps, l'islamisme gagne du terrain chaque jour en Belgique,
17:01et notamment dans la partie francophone.
17:03Mais alors ça, ils s'en fichent complètement.
17:05L'important, c'est de ne pas donner la parole à l'extrême droite.
17:08C'est vraiment la priorité.
17:09Par contre, l'islamisme qui gagne du terrain,
17:11il y a des conférences qui sont annulées dans des FNAC, etc.
17:14Ça, vraiment, c'est pas grave.
17:16Tant pis, on ferme les yeux, on se crève les yeux et on fait mine de ne pas voir.
17:20C'était le petit coup de gueule comme ça que j'avais envie de dire.
17:22Merci beaucoup.
17:23Tu as raison, c'était insupportable.
17:25Par contre, il y a eu un petit événement qui m'a un petit peu interpellé au niveau des médias italiens.
17:33Dites-moi.
17:34Ce sont les agressions du 31 décembre à Milan.
17:37Qu'est-ce qui s'est passé ?
17:38Je ne sais pas si vous vous souvenez.
17:39Ce groupe de Belges, de jeunes filles.
17:41Bien sûr, à Milan, bien sûr.
17:43Voilà.
17:44Et alors, ce qui m'a étonnée,
17:46c'est quand même un peu le silence radio de la presse italienne sur le coup.
17:50Donc là, il y a une enquête, parce qu'on l'a su.
17:52Ils sont arrivés en Belgique.
17:54Les enquêteurs italiens sont arrivés en Belgique pour les témoignages.
17:57Il y a eu aussi des groupes d'Italiennes de Milan qui ont été agressés sexuellement par ces groupes,
18:04ces hordes de jeunes issus de l'immigration.
18:08Il faut le dire la vérité.
18:09On ne va pas cacher ça.
18:11Par contre, le silence radio de la presse italienne, ça m'a quand même un petit peu étonnée.
18:17On n'en a pas trop parlé.
18:18Par contre, quand il y a eu les événements de Cologne,
18:22nous, en Italie, on était prévenus déjà depuis deux jours qu'en France, c'était silence radio.
18:27En France, c'est arrivé très tard, Cologne.
18:30Le 31 à Cologne, à la gare, il y a quelques années, il y a deux, trois ans.
18:35Là, l'Italie, sur le coup, elle a été tout de suite, la presse italienne en a parlé dès le lendemain.
18:40Mais là, comme ça s'est passé en Milan,
18:43j'ai trouvé quand même une presse assez frileuse et ça m'a étonnée quand même.
18:47En me disant, tiens, c'est le gouvernement Meloni, ils vont peut-être en parler.
18:50Ben non, on a mis ça un petit peu sous le tapis.
18:53Et là, du coup, on n'en parle plus du tout.
18:55Après, l'enquête se poursuit.
18:58C'est vrai que j'ai été quand même assez interpellée.
19:01D'habitude, la presse italienne est assez, comment dire, scélère, rapide dans ce genre de choses.
19:08Ils ont un petit peu caché ça.
19:09Mais bon, voilà.
19:10Mais à part ça, les Italiens sont contents du gouvernement Meloni.
19:14Il n'y a pas de souci.
19:15Merci Caroline d'avoir été avec nous.
19:17Merci à vous.
19:18Je voudrais juste témoigner une chose.
19:20Bon appétit.
19:23Je voudrais vraiment témoigner toute mon affection à Rachel Khan.
19:28Ah oui, elle est incroyable.
19:30On l'adore.
19:31Parce que, j'en profite, vous êtes là,
19:33parce qu'elle me voit là et quelquefois qui vient chez vous,
19:36parce qu'à chaque fois, elle m'émeut pour ce qui se passe en ce moment en Israël et les otages.
19:45Et je suis Française.
19:46Je n'ai aucune, comment dire, je suis vraiment Française.
19:50Mais moi, le 7 octobre, en tant que Française, je n'ai toujours pas digéré.
19:54Et Rachel Khan pour moi, c'est toute votre équipe.
19:58Mais vraiment, je suis tellement touchée de ce qui s'est passé et pour les otages.
20:04Merci Caroline.
20:05Merci d'avoir été avec nous sur Europe 1.
20:060 à 80, 20, 39, 21.
20:08On va se retrouver dans quelques minutes.
20:09Vous réagissez.
20:10On va vous passer l'extrait de Calypso, ce week-end.
20:13Charline Vanhoenacker traite Elon Musk de gros connard.
20:15Et vous avez vu, les Etats-Unis vont proclamer deux sexes maintenant.
20:19Hommes, femmes.
20:20C'est terminé.
20:21C'est ce qu'a dit Elon Musk dès demain.
20:24Ça y est, c'est reparti.
20:25A tout de suite sur Europe 1.

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