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00:00Alors vous avez vu que dans mon petit sommaire, je suis partie du Bertrand Blié pour arriver à Elon Musk.
00:04C'était une acrobatie pour évoquer la liberté d'expression.
00:07C'est vrai qu'aujourd'hui, on ne pourrait plus faire les films de Bertrand Blié.
00:10Ce serait impossible, n'est-ce pas, Éric Revelle, qui est un grand fan de Blié ?
00:14Oui.
00:14D'accord, vous n'avez absolument pas écouté ce que je vous ai dit.
00:16Si, si, les Valseuses.
00:17Vous avez eu cette concert d'Éric Revelle, De Pardieu et De Verre et Miu Miu.
00:21Et moi, c'est marrant parce que...
00:22Non mais ce film ne pourrait pas être fait...
00:24Mais vous savez que c'est à partir d'un roman...
00:26Non mais c'est à partir d'un roman qu'avait écrit Bertrand Blié, Les Valseuses.
00:30Et il y a un truc qui m'a souvent marqué.
00:33En fait, c'est une adaptation un peu à la française d'Orange Mécanique, Claire de Rien.
00:36Et puis il y a surtout cette déesse 21, verte, vous vous souvenez ?
00:39Oui, oui.
00:40Mais non, mais on est dans...
00:42On peut ne pas aimer Les Valseuses.
00:43Ce n'est pas le sujet.
00:44Le sujet, c'est...
00:45C'est qu'on ne pourrait plus le faire aujourd'hui.
00:47Ah ben non.
00:48Mais c'est la liberté d'expression, en fait.
00:49On a perdu toute liberté d'expression.
00:52Et ça m'amène à parler d'Elon Musk, évidemment.
00:54Mon cher Alexandre Madel, vous avez suivi cette...
00:55J'ai répondu, quand même.
00:56Oui, vous avez répondu, mais...
00:57Vous étiez un peu sur les moyens bonnes.
00:58Mais ça, c'est la meilleure chose.
00:59Mais...
01:005 sur 10.
01:01Si tu veux garder la parole.
01:02Vous avez vu que j'ai fait la pirouette avec le fait qu'il y ait des grandes personnalités
01:06françaises, des journaux, des associations qui quittent le réseau social X, parce qu'elles
01:10estiment que la liberté d'expression est beaucoup trop dangereuse et qu'au fond, il n'y a rien.
01:14Quand ils censuraient les bonnes personnes, ça leur allait, mais...
01:16Évidemment.
01:17Mais là, ça les dérange.
01:19On va juste faire le point avec Noemi Hardy, puis on va voir ce que vous en pensez.
01:22On va revenir aussi sur Elon Musk qui a créé la polémique hier.
01:24D'abord, le sujet de Noemi Hardy.
01:26Ne quittez pas X tout de suite, on vous explique.
01:29Après avoir conquis les Etats-Unis, Elon Musk s'intéresse au reste du monde.
01:33Et X, c'est son cheval de Troie pour déstabiliser les démocraties.
01:37Dans cette vidéo, plusieurs personnalités appellent à la même chose, quitter le réseau
01:42social d'Elon Musk.
01:43Selon eux, X serait un danger pour la démocratie, comme l'explique Marine Tondelier.
01:48Il a diffusé de fausses informations sur l'intégrité de l'élection.
01:52Eloquitix est une application qui permet de faciliter le basculement d'une plateforme à l'autre.
01:57La plateforme CNRS Eloquitix vous permettra ainsi de recréer vos liens sociaux ailleurs.
02:03C'est en effet une équipe du Centre National de la Recherche Scientifique, un organisme
02:08public, qui a développé cette application.
02:11Une initiative dénoncée par Éric Ciotti.
02:13Est-ce que ces chercheurs ont travaillé dans un cadre public ?
02:16Je rappelle que le CNRS est financé par de l'argent public.
02:20Qu'est-ce qu'il y a derrière ?
02:22Voilà, c'est un peu fatigant de voir l'argent public qui porte de façon privilégiée
02:28ces idéologies de gauche.
02:30Donc, l'argent public n'est pas fait pour financer le gauchisme.
02:34Depuis, plusieurs médias ont annoncé avoir quitté l'application le jour de l'investiture
02:39de Donald Trump.
02:40Comme Le Monde et Libération, des départements, ont eux aussi fait la même démarche.
02:45Alexandre Manel, quand vous voyez ça des Etats-Unis, vous avez un problème avec la
02:50liberté d'expression ?
02:51C'est marrant, parce que combien de jeunes militants trumpistes, dans les meetings,
02:57quand vous leur expliquez que vous êtes un journaliste français, vous racontent que
03:01vous vivez dans une dictature, qu'il n'y a pas la liberté d'expression...
03:04En France ?
03:05Oui, caricature évidemment, mais ils ont vraiment l'impression qu'on est muselés.
03:09Rassurez-les.
03:10Quand on parle d'immigration, etc., ils ont tellement un point de vue de...
03:15C'est vrai qu'on n'a pas cette culture.
03:17Ils ont une liberté d'expression absolue aux Etats-Unis.
03:21Chez nous, nous choquerait.
03:23Vous pouvez tenir des propos révisionnistes, négationnistes, vous finissez pas...
03:26Vous finissez complètement cul, socialement, mais vous finissez pas en prison.
03:31Vous avez raison.
03:32Et alors là, on a vu quelques personnalités.
03:34Marine Tondelier, Jean-Luc Payet, Anne Sinclair.
03:37Anne Sinclair, c'est une gloire.
03:38Une grande journaliste française.
03:39Et Gauthier Lebrèque.
03:42L'affaire dans la perte, c'est le CNRS qui finance cette campagne.
03:47Je disais que des gloires, parce que politiquement, vous avez vu qui vous avez dans ce clip.
03:51Vous avez des gens qui essayent aussi de profiter de cette polémique autour d'Elon Musk
03:55pour se faire un peu de notoriété.
03:58C'est Benoît Hamon, dont personne n'a entendu parler depuis dix ans.
04:01C'est Marine Tondelier, qui politiquement ne pèse pas grand-chose.
04:05C'est Claire Nouvian.
04:07Le seul fait d'armes de Claire Nouvian, c'est un clash avec Pascal Praud.
04:10C'est tout ce qu'elle a fait.
04:11Donc, c'est des gens aussi qui n'existent pas.
04:14C'est déjà pas mal.
04:15C'est déjà pas mal.
04:16C'est pas mal.
04:17On peut faire toute une carrière là-dessus.
04:20Et l'argent...
04:21La preuve.
04:22Merci, Laurence.
04:26Celle-là, elle est pas mal.
04:27Celle-là, elle est très, très bonne.
04:28Celle-là, on va la garder.
04:30Le CNRS, évidemment, c'est de l'argent public.
04:33Des chercheurs qui passent leur temps...
04:36C'est la fameuse phrase.
04:37Des chercheurs qui cherchent, on en a.
04:38Des chercheurs qui trouvent, on en cherche.
04:41Sacré français.
04:42Des chercheurs qui mettent en place un contre-réseau X
04:46pour essayer de quitter l'ONU.
04:47Là, ils sont plus dans la recherche.
04:49Ils sont dans le militantisme.
04:50Bien sûr.
04:51Le niveau du débat.
04:52Comment vous voulez qu'on affronte les vrais problèmes du monde ?
04:55Parce qu'entre ça et les retraites, depuis sept ans,
04:59on n'a pas fini de...
05:02C'est l'expression,
05:03quand le sage montre la lune, l'imbécile regarde le doigt.
05:05Parce qu'effectivement, le vrai problème,
05:07c'est, un, la dangerosité de ces réseaux,
05:09tous, quels qu'ils soient,
05:10pour nous jeunes, par exemple.
05:12Et l'autre, c'est la faiblesse technologique de l'Europe,
05:15face à ça.
05:16Et donc, c'est pas de quitter un réseau X,
05:19en l'occurrence, pour HelloKittX,
05:21et puis de faire énormément de bruit
05:24pour rien autour de ça.
05:26C'est vraiment, à un moment donné,
05:27de réfléchir à comment, chez nous,
05:29on peut investir de l'argent dans la technologie
05:31pour se remonter,
05:32tout en gardant des structures de régulation
05:34qui soient ad hoc,
05:35et qui ne soient pas, aujourd'hui,
05:36des vrais freins, aussi, à tout ça.
05:38Ce que dit Laëtitia et Eric Reuvel me fait penser,
05:40je ne sais plus qui disait ça,
05:41les Américains, ils font les GAFA,
05:43ils ont fait les plus grandes plateformes,
05:44et nous, on a réussi à leur imposer
05:46un port USB unique.
05:48Wow !
05:49C'est très fort, nous, les Européens.
05:51J'ai passé la parole à Eric.
05:53C'est assez juste.
05:54Alors, il y a eu des tentatives, quand même.
05:56Je me souviens, quand François Lowe,
05:57c'était ministre de l'Industrie,
05:58il a lancé le moteur de recherche Quant,
05:59si je me souviens bien,
06:00qui était un moteur de recherche français.
06:01Mais on a des années-lumière.
06:03Et on est où, là ?
06:04Les bulles !
06:05Le géant de l'informatique française.
06:06Alors, bulles, oui.
06:07Mais vous savez, moi, ça me fait penser
06:08à une petite expression,
06:09parce que vous l'avez notée
06:10dans votre émail en édito,
06:11Laurence,
06:12vous parlez de ceux
06:13qui étaient tiers-mondi,
06:14vous savez, c'est de gauche,
06:15qui disait, il faut aider jusqu'au bout des temps
06:17les pays en développement.
06:18Tous ces tiers-mondi
06:19sont devenus tiers-mondins,
06:20en fait, aujourd'hui.
06:21Ils sont tous...
06:22Mais c'est absolument hallucinant.
06:24Les tiers-mondi,
06:25ils ont toujours été tiers-mondins.
06:26Non, non.
06:27Les Salvignan,
06:28les Paul Bairoc.
06:29Non, non, je vous parle des penseurs.
06:30Vous aviez des gens
06:31qui pensaient à le développement.
06:32Mais aujourd'hui,
06:33tous ces gens-là
06:34qui vous donnent des grandes leçons,
06:35est-ce que l'été,
06:36ils vont aider des associations,
06:37les mêmes qui habitent
06:38dans le 7e ou dans le 8e ?
06:39Non, non.
06:40Non, mais là,
06:41on a le syndrome du Titanic.
06:42C'est-à-dire qu'effectivement,
06:43on est en train de couler
06:44et on joue, effectivement,
06:45l'orchestre joue de la musique.
06:46C'est le drame, effectivement,
06:47de l'Europe
06:48et de la France en particulier.
06:49Quand vous regardez les chiffres tout à l'heure,
06:50je parlais effectivement
06:51de la richesse par habitant.
06:52C'est-à-dire qu'on voit que la France
06:53qui était devant les Etats-Unis
06:54dans les années 80,
06:55maintenant, on est 24e mondiaux,
06:56alors que les Américains
06:57sont 5e mondiaux.
06:58Mais il y a pire que ça.
06:59L'évolution du PIB,
07:00vous savez,
07:01la richesse qu'on crée en France
07:02hors inflation,
07:03qu'on crée dans le monde d'ailleurs.
07:04Aux Etats-Unis,
07:05depuis 95,
07:06en 20 ans,
07:07ça a augmenté de 108 %.
07:08En France,
07:09sur la même période,
07:1054 %.
07:11Du simple au double.
07:12Et ça, évidemment,
07:13on le doit au fait
07:14parce que les Américains aussi,
07:15ils font de la dette publique.
07:16J'ai employé le mot,
07:17effectivement,
07:18de la dette publique.
07:19Mais cette dette,
07:20elle est transformée en croissance,
07:21elle est transformée en innovation,
07:22ce qui, malheureusement,
07:23n'est pas le cas chez nous.
07:24Et donc,
07:25plutôt que de se plaindre
07:26ou effectivement
07:27de faire du marketing,
07:28il faudrait aujourd'hui
07:29avoir des entreprises
07:30et des fonds d'investissement
07:31qui financent de l'innovation,
07:32ce qui nous fait tant d'efforts
07:33aujourd'hui.
07:34Et c'est pourquoi la France,
07:35malheureusement,
07:36comme l'Europe,
07:37est largement en retard.
07:38Distancez-lui là-dessus
07:39sur ce mouvement sur Twitter.
07:40C'est d'abord et avant tout
07:41une démonstration
07:42de faiblesse immense.
07:43En réalité,
07:44on est tous en train de faire,
07:45pas tous,
07:46mais ceux qu'on voit là,
07:47sont en train de faire
07:48ouin ouin,
07:49tout simplement parce qu'on n'est
07:50plus capable de produire
07:51des génies qui créent
07:52des réseaux sociaux
07:53comme celui-ci.
07:54Moi, ça m'amuse.
07:55Franchement,
07:56il faudrait qu'on fasse
07:57un reportage dans six mois.
07:58Combien de personnes
07:59sont sur ce réseau social
08:00qui sont en train de lancer
08:01avec le CNRS ?
08:02Non mais tous ces gens moulants
08:03en carton reviendront sur X
08:04et sur tous les réseaux sociaux
08:05parce qu'ils n'ont pas le choix.
08:07Il y a plus de 20 millions
08:08de Français qui sont sur X.
08:09Vous croyez que les 20 millions
08:10de Français vont quitter
08:11comme ça du jour au lendemain
08:12parce que ouin ouin,
08:13il y a Benoît Hamon
08:14qui a expliqué que c'était pas bien ?
08:15Non mais dans ce cas-là,
08:16il faut prendre son courage
08:17à deux mains.
08:18Et l'esprit de résistance,
08:19il faut avoir un peu de courage.
08:20Non mais j'appelle justement
08:21tous ces gens
08:22à fermer leur compte Facebook,
08:24arrêter Instagram,
08:25arrêter X,
08:26jeter leur iPhone
08:27et prendre vraiment...
08:28Et aller dans le Larzac
08:29et élever des chèvres.
08:30Et puis en maroquinerie,
08:32tout ça,
08:33alors là,
08:34on ne peut plus acheter
08:35des produits luxe, attention.
08:36Mais il faut avoir
08:37un peu de courage
08:38quand on résiste.
08:39Et surtout,
08:40ils ne désactivent pas leur compte.
08:41Ils disent,
08:42je me retire de X,
08:43mais leur compte X
08:44est toujours actif.
08:45Pour rester vigilant.
08:46Attention.
08:47Le courage d'opérer.
08:48Dernière chose
08:49que je voulais évoquer
08:50avec Alexandre Mandel
08:51qui vit aux Etats-Unis.
08:52Ce geste d'Elon Musk
08:53qu'on a vu
08:54et revu hier,
08:55c'était le bal
08:56après l'investiture,
08:57on le voit à la Tribune,
08:58il est un peu agité,
08:59il fait un geste,
09:00il met la main sur le coeur
09:01et après il fait
09:02un grand geste du bras
09:03Certains, évidemment,
09:04ont dit que c'était
09:05un salut nazi,
09:06que c'était absolument insupportable.
09:07On a eu Arnaud Klarsfeld
09:08il y a quelques instants
09:09sur l'antenne
09:10qui nous a dit non,
09:11en aucun cas.
09:12Comment vous l'analysez ?
09:13Vous vous connaissez mieux
09:14que nous.
09:15Je pense que c'est pas malin
09:16de toute façon.
09:17De toute façon.
09:18Je pense qu'il est...
09:19Bon alors,
09:20en plus de ça,
09:21on va avoir pendant 4 ans,
09:22vous savez,
09:23on le voit caresser
09:24un berger allemand,
09:25on va dire, regardez,
09:26c'est comme Hitler
09:27avec blondie,
09:28c'est un scandale, etc.
09:29S'il a le malheur
09:30de rentrer dans une Mercedes,
09:33c'est pareil,
09:34ce sera Hitler.
09:35Donc, toute là,
09:36vraiment,
09:37la presse sera très attentive
09:38à tous ces petits...
09:39Comment c'est ?
09:40Ces espèces de stimuli
09:41qu'il fait,
09:42qu'il s'excite, etc.
09:43Je pense quand même
09:44que c'est pas malin.
09:45Oui.
09:46Je pense que,
09:47pour l'avoir vu en meeting,
09:48c'est un piètre orateur
09:49qui joue beaucoup
09:50de la présence corporelle
09:51parce que,
09:52quand on l'écoute,
09:53il est,
09:54pour tout vous dire,
09:55il est ennuyeux.
09:56Oui, et puis,
09:57il est sans doute
09:58un peu dispersé.
09:59Voilà.
10:00Je me souviens,
10:01à Butler,
10:03quand Trump revient à Butler,
10:05ça devait être en juillet.
10:06Non, en juillet,
10:07c'était en septembre-octobre.
10:09Il est relativement récent
10:10en public.
10:11Les premiers meetings,
10:12c'est septembre-octobre.
10:13Je le voyais sautiller,
10:14etc.
10:15Mais c'est...
10:16Et alors,
10:17il faut l'écouter parler.
10:18Il passe de l'accent sud-africain,
10:20qui ressemble un peu
10:21à l'accent britannique.
10:22Il essaye de prendre
10:23l'accent américain,
10:24puis il revient à l'accent sud-africain.
10:25Il est très, très mauvais.
10:26En tout cas,
10:27c'est un homme d'affaires
10:28dont le procès est incontestable.
10:30On ne lui demande pas
10:31d'être un excellent orateur.
10:33Enfin, ce n'est pas un salut nazi.
10:34Ce n'est pas un salut nazi,
10:35évidemment.
10:36Je ne pense pas qu'il soit
10:37un salut nazi.
10:38C'est ridicule.
10:39Mais ce n'est pas malin.
10:40Moi, je trouve que ça dit
10:41beaucoup plus de la gauche
10:42et notamment de la gauche française
10:43que d'Elon Musk.
10:44Parce que la réaction
10:45de la gauche,
10:46qui se dit
10:47comment on va pouvoir
10:48critiquer cette journée
10:49d'investiture...
10:50Bon, il a eu le vote populaire,
10:51Trump.
10:52Bon, mince.
10:53Il a le Sénat.
10:54Bon, mince.
10:55Il a la Chambre des représentants.
10:56Bon, mince.
10:57Il a tout le Congrès.
10:58Il signe ses décrets.
10:59Donc, ce qu'ils ont trouvé
11:00pour critiquer cette journée,
11:01c'est un geste malheureux
11:02d'Elon Musk.
11:03Bon, ça dit quelque chose
11:04de la gauche d'aujourd'hui.
11:05Et je salue
11:06notre ami Yoann Taïeb
11:07qui me signale
11:08que la très sérieuse
11:09organisation juive américaine
11:10ADL, très proche
11:11du Parti démocrate,
11:12estime que Musk n'a pas fait
11:13un salut nazi.
11:14Mais bien sûr.
11:15Quelques heures après,
11:16quand même,
11:17un décret
11:18qui a été signé
11:19par Donald Trump
11:20qui vise la levée
11:21des sanctions
11:22des citoyens israéliens
11:23qui sont présents
11:24en Cisjordanie
11:25et qui avaient été sanctionnés
11:26par la précédente administration.
11:27Il y avait des anciens
11:28otages israéliens
11:29derrière Trump.
11:30Moi, j'aurais aimé
11:31dans le débat
11:32qui est le nôtre
11:33avec les soucis
11:34qui sont les nôtres en France,
11:35j'aurais aimé la gauche
11:36et l'extrême gauche,
11:37si c'était possible,
11:38les entendre critiquer
11:39par exemple
11:40le décret sur
11:41je vais fermer
11:42les frontières
11:43avec le Mexique
11:44parce que j'ai 12 millions
11:45de travailleurs illégaux.
11:46J'aurais aimé
11:47que sur le fond,
11:48la gauche...
11:49Justement,
11:50on va partir.
11:51J'aimerais qu'ils s'en parlent.
11:52Pas du tout.
11:53Ils n'ont rien à dire.
11:54Petite pause.
11:55On continue à parler
11:56aux Etats-Unis
11:57pour voir ce qui se passe
11:58sur la frontière mexicaine.
11:59On continue à parler avec vous,
12:00Alexandre.
12:01On est là tout de suite.