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00:00Europe 1, la France bouge, la pépite. Vous êtes une pépite Lara, non mais oui, tout comme la rose,
00:07ce soir c'est, enfin chaque soir sur Europe, on découvre des talents et des pépites. Donc Lara,
00:11vous êtes aussi la présidente de la French Tech Grand Paris, vous êtes une entrepreneur aguerrie,
00:15c'est pas votre première boîte, c'est la cinquième je crois ? Non, peut-être pas jusque là,
00:19mais oui, troisième. Troisième boîte, mais en même temps ça fait partie de votre ADN puisque
00:24vous êtes, vous avez grandi dans une famille d'entrepreneurs, donc c'était quasiment naturel.
00:29Vous avez été avocate. Peu de temps, mais oui. Non mais c'est fort quand même, avocate et vous
00:34vous êtes dit je vais arrêter, je vais fonder une boîte, comment ça se passe ? Oui, je pense
00:39sûrement un peu quand même biberonnée par des parcours d'entrepreneurs hommes et femmes dans
00:44ma famille, ce que tant ma mère que mon père, mes grands-parents, maternelle, paterne. Je baignais
00:49un peu là-dedans et je suis assez vite arrivée à la conclusion en tant que jeune avocate que le
00:53métier d'avocat est un métier d'expertise sur lequel il allait se passer de longues années
00:58avant que vraiment on ait cette relation avec le client et que ça devienne quelque chose d'un peu
01:01plus concret, plus business. Et je pense pas que le juridique vraiment technique était là où j'excellais
01:08le plus. J'avais envie de relation avec le client, mais c'est un métier sur lequel on a ça au bout
01:12de dix ans de carrière et qu'on devient associé. Avant ça, c'est parce qu'on demande un jeune
01:16avocat, donc j'ai craqué assez vite. Vous avez craqué assez vite, vous avez monté une première
01:19entreprise. Ouais, dillissime. En 2011, et puis vous êtes lancée dans une autre aventure
01:25entrepreneurial. C'était une application qui permettait de prendre en photo les pages d'un
01:29magazine, c'est ça ? Pour retrouver à l'achat sur Internet les articles. Exactement. C'est bien ça aussi.
01:35Flash and buy, c'était à l'époque, avant que tout le monde connaisse le QR code et donc ce passage
01:39assez naturel aujourd'hui entre un support physique et une interface digitale.
01:44Nous on le faisait par de la reconnaissance d'images, on permettait notamment de pouvoir
01:47retrouver facilement ce qu'on voyait dans la presse, dans le magazine, dans le papier, voire même sur
01:51des packagings, on l'a fait un peu comme ça aussi. Et là, on est encore dans le B2B, donc on n'est pas
01:55vraiment dans le lien avec le client. Et ça, ça me manquait. On était toujours sur des services
01:59où l'usage et l'utilisation étaient faits par le consommateur, même si la personne qui achetait le
02:04service était du B2B. Mais c'est vrai que ça me manquait, ça me manquait ce lien proche du
02:09consommateur. Et c'est un marketing quand même assez différent quand on vend au consommateur
02:13versus vendre à des entreprises, c'est pas la même chose. Et j'avais envie de renouer avec ça.
02:18Et donc, vous vous penchez sur la santé des femmes. Pourquoi ?
02:23Parce que ça arrivait notamment en réfléchissant avec des acteurs de l'assurance santé à comment
02:33innover dans le monde de l'assurance. Et je suis arrivée assez vite à la conclusion qu'il y a eu
02:36beaucoup d'innovations qui ont été apportées, notamment par le travail qu'on a pu faire sur les
02:40interfaces, sur l'expérience utilisateur, sur tout ce qu'ont pu faire certaines licornes françaises
02:45de l'assurance. Mais par contre, il y a quelque chose qui n'a pas été touché, c'est le produit
02:49assurantiel en tant que tel, ce qu'on rembourse avec son assurance. Et en réalité, ça, qu'on soit
02:54un homme, une femme, un enfant, c'est le même produit. Mais aujourd'hui, ça parle à personne.
02:57Même à un animal. En fait, en réalité, quand on parle à tout le monde, on parle à personne. Et je
03:01pense que personne ne crée de lien très fort avec son assurance parce qu'en fait, on ne se sent pas
03:05complètement concerné. On vend des remboursements sur les prothèses auditives à des jeunes de 25 ans,
03:10des forfaits maternités à un homme de 60 ans. En fait, tout ça est moyenné à l'échelle de l'être
03:14humain et d'un besoin, à un moment donné, dans sa vie. Et quand je l'ai replacé à l'échelle de
03:18moi, ma réalité de femme ou là où je mets mon argent, ce qui me coûte cher, je me suis rendu
03:22compte qu'en fait, la réalité, moi, de mes dépenses de santé en tant que femme, elle ne se retrouvait pas
03:26là-dedans. Certes, on a besoin d'une assurance santé, la question ne se pose pas, ça couvre tous
03:29les risques importants de la vie. Maintenant, quand je regarde ma réalité à moi, elle ne se
03:33retrouvait pas là-dedans. Et donc, j'ai réfléchi à un produit assurantiel inspiré de l'assurance,
03:37parce que dans le fond, ce n'est pas du tout une assurance, mais inspiré de ça pour dire comment
03:39on pourrait apporter du remboursement sur toutes ces dépenses qui sont faites notre quotidien.
03:42Mais oui, et qui améliorent la qualité de vie des femmes. On pense au yoga, à la santé post-natale.
03:50Tout, c'est très large. On a vraiment une vision assez holistique. C'est tout ce qui peut contribuer
03:54à l'amélioration de la santé, sachant que la définition par l'OMS de la santé, c'est vraiment
03:59une sensation d'être en bonne santé, mais c'est également cette sensation d'être en bonne santé
04:02physique et mentale. Et c'est comme ça que vous vous lancez sur El Siquierre. Ça, c'était en 2021.
04:08Non, on a commencé à travailler le projet et à réfléchir aux idées à partir de 2022.
04:13On a lancé effectivement là récemment, fin 2024.
04:16Allez, vous allez pitcher maintenant. El Siquierre, c'est quoi concrètement ?
04:19Vous avez une minute, Lara, pour tout nous dire. On vous écoute.
04:23Alors, El Siquierre, c'est la première solution qui permet de se faire rembourser toutes ces
04:27dépenses de santé et de bien-être, pour lequel il n'y a jamais de remboursement possible par la
04:32sécurité sociale. Parfois un petit peu par les mutuelles, mais jamais énormément. On est
04:37spécialisé sur les remboursements qui touchent surtout les dépenses que les femmes vont être
04:41amenées à dépenser dans les moments forts de leur vie. Donc, on a créé des abonnements autour
04:44des remboursements, autour de la fertilité, autour de la grossesse et du post-partum, autour des
04:48troubles hormonaux féminins comme l'endométriose, le SOPK, le SPM ou des dérèglements thyroïdiens,
04:53autour de la pré-ménopause et de la ménopause. Et on a créé aussi un abonnement bien-être plus
04:57large qui marche en réalité pour les hommes et pour les femmes, pour des problèmes de sommeil,
05:00stress, problèmes digestifs ou juste prévention santé. Avec un abonnement ELSI, on peut se faire
05:05rembourser toutes les dépenses en réalité bien-être pour lesquelles l'assurance maladie ne va pas
05:09rembourser. Et c'est donc les compléments alimentaires, la médecine douce, la santé
05:13mentale, le coaching sportif, le sport en salle, les programmes, les applications. Application pour
05:18arrêter de fumer, application pour maigrir, application pour faire du sport et tout ce qui
05:22est produit dédié à la santé de la femme, culottes menstruelles, ultra-éducation du périnée,
05:26tire-là. Formidable, moi je suis complètement conquise. Merci Lara Rouillès, fondatrice d'ELSI Care.
05:31Vous en pensez quoi autour de la table de la France Bouge ? Flore ? C'est une émission sur mesure ce
05:35soir. Je suis fan, c'est pour les femmes, pour la santé des femmes. Alors même si on peut l'ouvrir
05:40bien sûr aux hommes, mais il y a des visions. Parce que ça m'intéresse moi aussi. Après pour tout ce qui est lié
05:45aux maladies dites plus féminines pour le coup, mais il y a une vision sociétale très forte et
05:52ça fait du bien de voir un projet comme ça qui émerge parce que ça n'existe pas. Non, ça n'existe
05:57pas. Colline Bertron, cofondatrice de La Rosée, votre regard sur ELSI Care ? Eh bien moi je suis
06:03conquise et on s'en est parlé juste avant de rentrer dans le studio et je serai cliente parce que je
06:09trouve que c'est une très bonne idée et en effet au final quand on compte tout ce qu'on peut dépenser
06:13pour tous ces moments bien-être et de santé, au-delà du bien-être. Donc pour qu'on comprenne
06:24bien, c'est un abonnement entre 39 et 99 euros par mois. Donc ça veut dire que par exemple je
06:31souscris cet abonnement, 39 euros par mois, et à partir de ça par exemple je vais chez l'acupuncteur,
06:37vous me remboursez ? Vous m'envoyez votre facture, oui exactement. Et c'est open bar, on peut y aller
06:43autant de fois qu'on veut dans le mois ? Alors on n'a pas encore résolu le modèle open bar, on le
06:50cherche, on ne désespère pas, on va y arriver. Et par exemple, je ne sais pas moi, les pattes
06:53anti-douleurs, les culottes monstruelles, je vous envoie la facture de monoprix ? Non, alors il y a
06:57une petite contrainte, il faut acheter en ligne. En ligne sur votre site ? Non, on n'est pas sur le
07:02site internet de nos partenaires. Ah, donc vous avez des partenaires ? Oui, on a créé un réseau,
07:06notre modèle économique repose sur le fait, alors en effet pour répondre à la première question, donc
07:09non ce n'est pas open bar, malheureusement on y arrivera peut-être un jour. Aujourd'hui c'est
07:13capé, il y a un montant maximum auquel on peut prétendre. Pour 39 euros par mois, ça coûte 468
07:18euros à l'année, on va rembourser jusqu'à 740 euros dans l'année, c'est quasiment le double par
07:23rapport au prix de l'abonnement. Et pour obtenir ces 740 euros, là pour le coup c'est très simple,
07:27il suffit de nous envoyer la photo de la facture. C'est comme une mutuelle ? Comme là-dessus, ça
07:31ressemble à une mutuelle, on nous envoie la facture. Et ça marche, on est capable de rembourser plus que
07:35ce qu'on a encaissé par les abonnements, parce qu'on a monté un réseau de partenaires, de laboratoires
07:39de compléments alimentaires, de thérapeutes, de salles de sport, qui contribuent à notre modèle et
07:43qui nous permet de rembourser plus que ce qu'on touche. Et vous n'êtes que quatre personnes dans l'entreprise,
07:47c'est fort, je trouve. C'est fort, c'est comme toutes les aventures finalement entrepreneuriales, au tout
07:52début on commence avec, on se le disait juste avant de rentrer dans le studio, on commence avec
07:57trois bouts de ficelle, à deux avec un ordinateur et on y va. Vous avez commencé Lara à financer
08:02cette entreprise avec vos fonds propres, grâce à vos anciennes entreprises, et puis vous avez fait
08:07une levée de fonds, elle est en cours de... ça va ? Et vous avez quand même des besoins, c'est aussi
08:14pour ça que vous êtes parmi nous ce soir sur Europe 1. Parmi les besoins de visibilité, il faut
08:20qu'on comprenne qui vous êtes, à qui vous vous adressez, quoi d'autre ? Quels sont vos
08:26besoins ? Parce que Flore a plein plein plein de choses à vous dire. Alors nous on a réalisé, on a
08:32réfléchi au projet, on a lancé, puis en fait en creusant on s'est rendu compte qu'on a créé
08:36quelque chose d'assez magique, c'est que L6, dans le fond, c'est un écosystème, parce qu'en fait
08:41chaque femme va nous dire, ben voilà ma salle de sport, voici les thérapeutes que j'aurais remboursés,
08:44chaque thérapeute va en parler à ses clients et ça marche. La réalité est vraiment ce qu'on constate
08:48déjà en quelques mois d'exercice, c'est ce qu'on voit, le bouche à oreille est extrêmement fort et
08:52on voit bien que de jour en jour la machine se développe de plus en plus, et donc nos besoins
08:57aujourd'hui c'est comment être, comment créer ce réseau le plus rapidement possible, parce qu'en
09:02fait nos abonnements sont d'autant plus intéressants pour les femmes qu'il y a dans notre réseau toutes
09:07les dépenses qu'elles ont l'habitude de se faire rembourser. Et puis ça peut peut-être les amener à
09:11y aller, à sauter le pape, elles seront moins freinées par le prix. Exactement. Ah ben c'est
09:16exactement ce que je veux dire, c'est-à-dire qu'en fait on leur permet aussi, il y a un autre effet
09:19vertueux, qu'on pense qu'elles sont freinées par le prix et puis du coup c'est difficile de tester. Or il n'y a
09:24pas une réponse qui marche, pas parce que j'ai de l'endométriose que le traitement de ma copine et
09:27ce qu'elle va faire va forcément marcher pour moi, ça marche pas comme ça. Il faut tester, c'est du
09:30test and learn en permanence pour trouver ce qui va marcher pour soi. Mais tester ça coûte hyper
09:33cher. Et donc en fait par elles-ci, elles peuvent se permettre de tester des pratiques ou des choses
09:38qu'elles n'avaient pas pu faire avant parce que c'était trop cher et qu'elles
09:41se disaient je prends pas le risque. Flore, je trouve ça incroyable. Mais du coup peut-être pour
09:46rebondir sur ses besoins, déjà d'être ce soir dans l'émission de la France Bouche, ça aide aussi à
09:50la visibilité. J'espère qu'il y a beaucoup d'auditrices qui vont écouter et s'inscrire.
09:54Sinon sur toutes les plateformes d'écoute, on peut réécouter.
09:56Exactement, c'est très important de le rappeler. On en parlait tout à l'heure aussi au tout début
10:02sur l'accélération du B2B2C, puisqu'aujourd'hui vous vendez directement les abonnements. Je pense
10:07qu'il y aura une force de frappe colossale à aller voir des DRH, des responsables QVT pour
10:13vendre des abonnements. En écoutant, je me disais aussi pourquoi pas produire une étude
10:19d'impact qui permettrait de chiffrer scientifiquement les bienfaits de la plateforme ici, qui pourrait
10:25aider sur la partie visibilité, mais aussi en argument de vente pour les entreprises. Après,
10:31pour rebondir également sur la partie communauté, vous avez bien sûr des enjeux de créer des
10:37partenariats avec les marques partenaires, avec des thérapeutes et d'aller chercher aussi les
10:42clientes. Ça pourrait être d'aller voir des fédérations ou des associations pour démultiplier
10:46l'effet sur le recensement de thérapeutes. On pourrait imaginer un programme d'ambassadrice
10:51ou des événements aussi pour les clientes. J'ai été inspirée par les soirées de lancement,
10:55je l'ai notée. Et en plus, autour d'un verre, on écoute plus ce qu'on a à dire sur un produit
11:03que quelque chose de plus derrière un bureau, plus froid, plus impersonnel. On met de l'humain
11:10dans un projet qui est humain. C'est tout à fait bien résumé. Parmi votre carnet d'adresse,
11:17il y a des choses, Flore ? On en partage déjà un bon morceau, je pense, avec la French Tech
11:22Grand Paris. C'est important, vous êtes la présidente de la French Tech Grand Paris. Pour
11:29les auditeurs qui se lancent, rappelez-nous ce qu'est la French Tech Grand Paris. C'est une
11:33association qui a été labellisée par la mission French Tech. La mission French Tech, je le nomme
11:39comme ça, je ne sais pas s'il se définit comme ça, mais c'est le bras armé du gouvernement sur les
11:42sujets de transformation digitale du territoire. La French Tech en Paris, c'est l'association qui,
11:47sur notre territoire en Ile-de-France, va se charger de déployer les programmes que la
11:52mission French Tech va juger comme importants, permettre à des entrepreneurs issus des quartiers
11:57prioritaires d'accéder au même réseau qu'un entrepreneur bien diplômé de Paris 2. C'est
12:02des programmes autour de la santé, des programmes sur l'entrepreneuriat et la femme. On va développer
12:07et faire en sorte que sur notre territoire, l'entrepreneuriat dans le monde de la tech
12:12soit accessible et se développe à tous. Donc là-dessus, les réseaux, c'est à peu près
12:16illesemblable. Oui, là, on travaille énormément avec la French Tech Grand Paris. Vous avez été
12:21accompagnée, Coline Bertrand, pour l'arroser par ces programmes ? Non, pas du tout. Non, on a fait
12:27trois levées de fonds, des petites levées de fonds, mais en fait, on n'a ni fait de prêts
12:32bancaires, ni été accompagnée. Vos fonds propres ? Et de la banque ? Alors non, c'est vraiment des levées de fonds
12:38près de Business Angel, de Family and Friends. Formidable. Et jamais adosser un grand groupe ?
12:46Non, jamais. Ça, c'est fort. Donc, on reste indépendant le plus possible et libre ? Tout à fait. La start-up de ce soir qui
12:52nous fait aussi du bien, le principe est simple, les clientes qui investissent par exemple 468 euros
12:57par an, c'est ça ? Peuvent se faire rembourser jusqu'à 640 euros, 740 euros, pour se faire rembourser des
13:04séances de yoga, des séances de tachypondure, d'ostéo, d'ététicien, applications mobiles. C'est votre
13:10entreprise, Lara Ruiz, qui s'appelle LCI Care. Je crois que, Flore, vous avez complètement validé.
13:161000 %. J'ai hâte de voir la suite de la start-up. C'est ça, quand on démarre, on ne voit pas trop
13:22comment ça va prendre forme. Vous, Coline Bertrand, quand vous démarrez La Roselle, il y a dix ans,
13:27vous imaginiez tout ça ? Pas du tout, non. En fait, je pense qu'on est parti avec notre grain de folie,
13:32sans se mettre de pression, avec beaucoup de légèreté, juste de passion pour ce qu'on
13:37proposait, de passion pour la marque qu'on avait envie de créer, mais sans attente particulière
13:43finalement. On avait notre prévisionnel, on avait nos objectifs. Quand on est pharmacienne, on n'est pas
13:49entrepreneur. Ça s'apprend en fait, ça doit être quand même en nous, inné quelque part. Et puis
13:56après, ça s'apprend, on ne peut rien dire. Et à chaque fois, vous avez gardé ce même enthousiasme, ce même
14:01esprit d'équipe, vous êtes deux associés. C'est compliqué d'être à deux aussi. Oui, mais c'est une force.
14:06C'est une force parce que, justement, l'entrepreneuriat, c'est vraiment des montagnes
14:11russes. Et du coup, quand il y a un coup de moins bien, il y a toujours l'autre pour remonter. Donc, non,
14:15ça a été une vraie force, une vraie complémentarité. Je recommande d'ailleurs d'entreprendre en étant associé.
14:22Le conseil que vous pourriez donner à celles et ceux qui nous écoutent et qui disent, mais moi aussi, j'ai envie d'y aller, mais je n'ose pas.
14:26Mais j'ai envie. C'est quoi le conseil pour vous? Allez-y, il faut croire en ses rêves. Il faut les poursuivre. Il faut être déterminé.
14:32Je pense que vraiment, et être passionné parce que ça demande beaucoup de travail, beaucoup d'exigence.
14:38Et donc, du coup, quand on est passionné, on y va volontiers. Et c'est ce qui permet aussi de tenir sur la durée.
14:46Vous avez réussi à vous rémunérer rapidement. Vous avez continué à travailler en pharmacie au début de l'aventure?
14:51Non, en fait, pas directement. On n'a pas pu se rémunérer. Non, mais justement, c'est pour ça aussi qu'on a fait des levées de fonds.
14:58Et puis, on est devenu rentable au bout de trois ans.
15:02C'est énorme. Trois ans. Flore, ça me paraît très peu.
15:05C'est assez peu. Oui, c'est assez bluffant.
15:07C'est bluffant. Cette histoire est bluffante. Lara, combien de clients aujourd'hui pour El Siquière aujourd'hui?
15:13C'est très récent. On a une grosse centaine de clientes et une communauté de femmes qui nous suivent.
15:22Si elles ne sont pas clients d'aujourd'hui, elles sont peut-être demain de 2000 femmes.
15:25C'est bien ça, ça démarre bien.
15:26Oui, ça démarre très bien. On a énormément de demandes et on voit l'effet un peu boule de neige sympa qui est en train de se mettre en place tous les jours de plus en plus.
15:34Donc, ça nous donne envie. On va aller voir sur les réseaux. On va vous suivre.

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