Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau affirme : «Nous ne laisserons rien passer. Internet n'est pas une zone de non-droit» à propos du nouvel influenceur algérien interpellé, ce mercredi 22 janvier, sur CNEWS.
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00:00Monsieur le Président, Monsieur le Sénateur Henri Leroy,
00:04depuis quelques semaines, vous l'avez indiqué, nous avons vu,
00:08nous avons constaté sur un réseau social, que je nomme d'ailleurs TikTok,
00:13des propos qui sont des propos de haine absolument intolérables, inadmissibles d'influenceurs algériens.
00:20Ils sont inadmissibles, je vous rappelle que la teneur de ces propos,
00:24c'est l'appel au meurtre, l'appel au viol, l'appel à la torture,
00:28des propos parfois aussi antisémites.
00:31Vous nous appelez à des actes fermes, ces actes, nous les avons posés.
00:35Nous n'avons rien cédé et nous ne laisserons rien passer.
00:38A chacun, à chaque fois qu'il y a eu la commission de ces propos,
00:43encore une fois, inacceptables, nous avons demandé à la plateforme Pharos
00:48de supprimer les vidéos. Elles l'ont été.
00:51Nous avons localisé, interpellé, systématiquement judiciarisé ces individus.
00:56Un peu, Int a été à nouveau arrêté il y a quelques heures.
01:00Donc nous ne céderons rien, parce que Internet n'est pas une zone de non-droit.
01:05Vous soulevez le cas de celui, de cet influenceur qui répond au nom de Doualam.
01:12Évidemment que l'Algérie a méconnu le droit.
01:14Le droit international, la convention de Chicago de 44,
01:17mais le droit que nous nous sommes donnés avec l'Algérie,
01:20avec l'accord que nous avons passé ensemble en 1994.
01:24Le droit est très simple, mais c'est le droit international.
01:27Dès lors que vous pouvez prouver la nationalité d'un ressortissant,
01:31et là nous l'avions prouvé, puisqu'il y avait un passeport biométrique infalsifiable,
01:36alors le pays d'origine doit l'accepter.
01:39Ça n'a pas été le cas.
01:41Vous m'interrogez plus fondamentalement sur la réponse.
01:43Ce que je veux vous dire, c'est la chose suivante.
01:46Je crois, je respecte, nous respectons, je crois,
01:48les souverainetés, les Etats, les peuples,
01:52mais nous souhaitons aussi qu'en retour, la France soit respectée.
01:56Et je pense qu'aucune douleur de l'histoire, aucune,
02:00fut-elle très, très vide, n'autorise un pays à offenser la France.
02:04Pas plus qu'il ne l'autorise à détenir un grand écrivain,
02:08franco-algérien, qui est âgé et qui est malade.