Du lundi au jeudi, passez la soirée avec Lara et son équipe sur FUN Radio !
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00:00Peut-être que vous avez suivi son investiture, peut-être pas, sachez qu'aujourd'hui on
00:07va en parler ici, autour de ce micro, pour vous, pour nous aussi, parce qu'il y a tellement
00:11de choses qu'on ne comprend pas sur cette arrivée de Donald Trump, cette revenue de
00:17Donald Trump au pouvoir, ce qui s'est passé avec Biden avant, les difficultés, les tensions,
00:23c'est pour ça que j'ai fait appel à des amis ce soir, notamment Bilal qui est là
00:28Ça va ? Ça va Bilal ? Mais ça va bien et toi ? Ça va, il fait froid quand même mais
00:32ça va. Ici dans le studio ? Non mais dehors. Dehors, il fait froid. Oui, vous êtes venu
00:36en bus en plus, il me semble. Ça a été difficile. Effectivement, effectivement, c'était compliqué,
00:41c'était compliqué aujourd'hui. En vrai, ça va mais c'est dehors. Dehors c'est froid.
00:46Courage à vous, si vous êtes dehors, si vous travaillez dehors, on pense à vous.
00:49L'autre voix que vous entendez, c'est celle de Noah. Ça va Noah ? Ça va très bien.
00:53T'es un habitué maintenant d'ici ? Oui, deux fois, on est habitué au bout de deux fois,
00:57ça y est, mais déjà la première fois, tu fais partie des Friends et voilà, la maison est ouverte
01:00pour les amis, pour les personnes qui sont passionnées, passionnantes. Donc c'est pour ça
01:04que Bilal et Noah, vous êtes là ce soir. Bilal en tout cas, parce que toi, tu es passionné par les
01:08Etats-Unis. J'aime beaucoup, vraiment beaucoup. Ça, c'est souvent les passionnés qui disent ça.
01:12Après, il te déroule tout. C'est pour ça que je voulais que tu sois là parce qu'on entend
01:17tellement de choses. Évidemment, on ne peut pas être des experts de politique, il faut vraiment
01:22avoir le nez dedans, j'ai envie de dire, et suivre un peu toutes les choses qui se passent pour avoir
01:26lire entre les lignes aussi de ce qui se passe. Je te dis bonjour aussi, Irène, tu vas bien ?
01:33Bonjour à tous, ça va et toi ? Mais ça va bien. Irène s'occupe des belles images que vous pouvez
01:37découvrir sur funradio.be, ça c'est pour le site, ou alors sur l'application Fun Radio Belgique,
01:42que vous pouvez installer dès maintenant pour voir nos jolis minois. Le week-end s'est bien
01:48passé les filles ? Oui, très très bon week-end. On fait semblant qu'on ne s'est pas vues,
01:52mais on s'est vues hier. On a passé toute la journée ensemble hier. C'était sympa avec Audrey
01:56et Do, qui est normalement là le mercredi puisqu'on a la girls night ensemble. On est
02:00partis se faire une virée shopping en mode girls, c'était sympa. On s'est bien amusés,
02:07j'ai envie de dire, on a bien mangé, bien bu. Du coup, la carte bleue a un peu chauffé,
02:11mais ça fait plaisir aussi puisque c'est les soldes. Les soldes ont commencé, aucun rapport
02:15avec l'investiture américaine. Est-ce qu'on est un peu sur une présidence un peu soldée,
02:21tu penses Bilal ? Ça va être une présidence très compliquée, pas soldée. Pourquoi ? Là,
02:26ça va être plein prix, plein pot. Pourquoi ? Pour qui ? Pour nous les Européens,
02:30je pense. Pour nous les Européens ? Oui, ça va être une des soldes à l'envers.
02:34Ça va nous coûter cher, cette histoire ? Peut-être. En quoi ? En énergie ? Il faut
02:41voir, peut-être par rapport à des produits américains qu'on pourrait acheter. Par exemple,
02:46je ne sais pas, peut-être Bilal pourrait en rajouter un peu plus par rapport à ça.
02:49Ça va nous coûter quelques milliards un peu partout. Ça va nous coûter notre portefeuille,
02:56en fait. Notre portefeuille qui va bien manger. Alors lui, carrément, lui par contre, il vend de
03:01la tranquillité. En tout cas pour les Américains, puisqu'il dit qu'il ne veut pas faire la guerre,
03:04qu'il va s'arrêter, que la guerre en Ukraine va s'arrêter comme ça, d'un coup de baguette magique.
03:08Par contre, tu es mal à le dire tellement je n'y crois pas. Enfin, on verra, je ne sais pas,
03:11parce que je n'ai pas de parti pris là-dedans. Moi, personnellement, je connais des gens qui
03:16sont vraiment anti-Trump, qui ne supportent pas rien que de le voir, etc. Et je connais des gens
03:20qui l'aiment bien. La société est quand même divisée aux Etats-Unis, mais ici aussi. Vous
03:26en connaissez, vous, des gens qui sont pour Trump dans votre entourage ? C'est une question un peu
03:29genre... Attention, on va prendre des notes. Ça fait un peu... Un petit peu, mais en soi,
03:35quand même, je trouve qu'en Europe, il y a plus une majorité des personnes. En tout cas,
03:40dans les médias, on voit plus une majorité de personnes qui sont contre Trump. Contrairement
03:45aux Etats-Unis, comme tu le dis, où là, c'était vraiment divisé pendant les élections. On ne
03:48savait vraiment pas. Mais je pense qu'ici, en Europe, il y avait un peu plus un côté démocrate.
03:55Oui, alors aux Etats-Unis, ça a quand même fait un peu volte-face parce qu'il y a plein de gens
04:00qu'on imaginait voter pour le camp démocrate, qui ont quand même dit oui à Trump ces dernières
04:06années. Comment a-t-il fait ? C'est un peu compliqué à expliquer dans le sens où ce n'est
04:14pas tant les républicains qui ont gagné que les démocrates qui se sont effondrés. C'est plutôt
04:21un effondrement total du parti démocrate, de sa politique, et un rejet total de ce qu'ont été les
04:27démocrates ces 10, 15, 20 dernières années, depuis Obama d'ailleurs, qu'une vraie victoire
04:32écrasante des républicains. C'est plus un vote contre. Oui, c'est ça, c'est plus un vote contre,
04:37voire une abstention. Il y a 10 millions d'Américains qui votent démocrate, mais qui
04:41n'ont pas voté cette fois-ci. Sur les 300 millions d'Américains, toutes les 300 millions n'ont pas
04:46voté. Le vote n'est pas obligatoire aux Etats-Unis ? Non, du tout. Il n'y a pas de pays où c'est
04:52obligatoire, j'ai l'impression. Chez nous, au moins, c'est obligatoire. Donc quand il y a un
04:55résultat, tu te dis, tout le monde a dit ce qu'il avait à dire, on a dit les termes. Mais en France,
05:01c'est tout. Ceux qui ne votent pas et qui ne sont pas contents du résultat, vous pouvez vous
05:07prendre. Il fallait aller voter. Mais c'est le cas en France. C'est le cas en France où ils ne sont
05:12jamais contents. Il faudrait que tout le monde aille voter. Or, aux Etats-Unis, c'est la même
05:15chose. C'est ça. Aux Etats-Unis, c'est la même chose. Mais la différence, c'est qu'ils n'ont
05:19que deux parties, deux gros partis. Alors que nous, nous avons un paysage politique qui est
05:25beaucoup plus fragmenté. Plus réel, oui, bien sûr. Donc ça permet plus de diversité et plus de choix
05:30aussi. Ce qu'il n'y a pas aux Etats-Unis. Aux Etats-Unis, c'est soit républicain, soit démocrate.
05:34Et c'est limite de génération en génération de père en fils.
05:37Ah oui, oui, oui. Est-ce qu'on peut dire que les républicains, c'est la droite et les démocrates,
05:41c'est la gauche ? Ou est-ce que c'est beaucoup plus complexe que ça ?
05:44C'est beaucoup plus complexe que ça. Aux Etats-Unis, il n'y a pas de gauche. Ça n'existe
05:48pas. Il n'y a pas ce concept de gauche. Les Etats-Unis se sont basés sur le libéralisme,
05:53le capitalisme. Ce n'est déjà pas une valeur de gauche en soi. Il n'y a pas déjà deux parties
05:57de gauche. Donc, ils sont tous les deux à droite. Maintenant, c'est à quel point ils
06:02vont être conservateurs ? Et c'est à ce moment-là où on va vraiment définir républicain et
06:06démocrate. C'est sur le programme conservateur ou non qu'ils vont mettre en place.
06:10Tu vois, souvent, des fois, des journalistes font l'erreur. Tu entends des fois dans certains
06:18éditoriaux, je ne sais pas comment on dit, dans des éditos, je vais faire comme ça pour ne pas
06:23faire d'erreur, où ils disent la gauche américaine. Oui, c'est ça. C'est une erreur. Il n'y a pas
06:29de concept de gauche aux Etats-Unis. Il fallait engager Bilal pour rédiger vos
06:34articles. Bilal, d'ailleurs, comment ça se fait que tu es passionné comme ça par les Etats-Unis ?
06:40Je suis passionné par la politique en général. Quand on est passionné par la politique en
06:44général, moi, je me suis rapidement pris pour la politique américaine parce que c'est la
06:47politique qui influence le plus la planète. Les Américains ont réussi à imposer comme
06:54personne d'autre dans l'histoire, leur volonté, ce que eux voulaient. Leur mode de vie. Leur
07:01culture. On est un peu américain dans l'âme. Leur langue. Tout a été imposé d'une certaine
07:07manière par les Etats-Unis. L'ordre mondial a été fait par les Etats-Unis en partie. Et donc,
07:12quand on s'intéresse à la politique, un moment arrive, on dézoome, on dézoome, on dézoome. Et
07:17à un moment, forcément, on doit s'intéresser à la politique américaine. Parce que c'est de là
07:21que tout part quelque part. Mais est-ce que c'est encore le cas ? Non, parce que Trump a dit dans
07:28son discours... Tu l'as suivi ou pas le discours ? Non, malheureusement. Ah, tu ne l'as pas encore
07:31vu ? Moi, je suis en route vers ici. Ah oui, voilà. On ne peut pas tout faire. Non, mais il
07:35parlait justement de remettre l'Amérique au centre de cet échiquier mondial. Cette place que
07:41l'Amérique aurait perdue, aurait, je ne sais pas, au conditionnel. Parce que c'est vrai qu'il y a
07:44beaucoup de gens qui disent que le centre névralgique, maintenant, s'est déplacé plutôt
07:47vers l'Asie. On pense à la Corée, on pense à la Corée du Sud, évidemment. On pense à Singapour,
07:53on pense à toutes les grosses... l'Inde, la Chine, qui ont quand même bien avancé ces 20 dernières
08:01années, même un peu plus. Et donc l'Amérique... Mais ça, c'est dans son discours, en tout cas. Oui,
08:06bien sûr. Dans son discours, c'est ça. C'est la pérennité de l'Amérique, comme il le dit. Je pense
08:11que c'est le terme qu'il utilise, la pérennité de l'Amérique. C'est remettre l'Amérique au centre,
08:14America Great Again. Le MAGA. Il l'a redit, il a vraiment parlé de la place de l'Amérique,
08:23il a parlé de sa déception. Il y a des mots très forts qu'il utilise, très patriotiques. Voir
08:28nationaliste. Voir nationaliste, c'est vrai. Mais bon, parce que patriotique, déjà, on est un peu...
08:32Parce qu'ici, est-ce qu'on parle vraiment de patriotisme ? Il n'y en a pas beaucoup dans nos
08:36pays. Donc, dès que tu dis patriotique, déjà, t'es plus ou moins de l'autre côté. Et puis,
08:43c'était vraiment un discours à charge. Vraiment, vraiment, vraiment. Il n'y a pas eu de... C'était
08:47pas de la rhétorique jolie, politique, présidentielle, avec des beaux mots, etc. C'était
08:54bim, bam, boum. Il tapait clairement sur les 4 ans de Biden. Oui, mais il ne s'en est jamais caché.
09:01Ah non, non, non. Mais je veux dire, il aurait pu faire un... Oui, mais ce n'est pas dans le style
09:05de Trump. Ça aurait été même bizarre. S'il n'avait pas fait ça, ça aurait été bizarre, je trouve.
09:10Il a fait toute une campagne. Il a passé des années et des années à faire que ça, taper, taper,
09:14taper, taper, et à crier dans tous les sens. Et là, d'un coup, dès qu'il a ce qu'il veut, il devrait
09:19se calmer, il devrait être gentil. Non, non, là, il a appris le truc. Je pense que c'est vraiment une
09:23affirmation, on va dire, de sa domination et de sa victoire. Écoute, en tout cas, il y a une partie...
09:27Il a fait ce discours à l'intérieur, cette fois-ci, dans la Maison Blanche, qui a été aménagée avec
09:32des chaises, etc. Il y a eu une salle un peu plus loin, je ne sais pas si c'était à Washington,
09:36mais en tout cas, il n'y avait que des gens qui étaient pour Trump. Et donc, on voyait les images,
09:39des réactions des gens dans une des salles qui étaient complètement en liesse, etc. Et devant lui,
09:43évidemment, tu avais des démocrates, des républicains. Et en fonction de ce qu'il
09:46disait, tu avais des démocrates qui se levaient et qui appuyaient en face de lui, en face de Trump.
09:51Donc, on va un peu décortiquer ce qui se passe en ce moment aux États-Unis. Moi,
09:55j'ai une question pour vous, de l'autre côté de la radio. Est-ce que c'est un sujet qui vous
09:58passionne aussi ? Est-ce que vous avez suivi l'investiture ? Est-ce que l'impact politique
10:03de cet arrivée de Trump, ça vous fait peur ? Qu'est-ce que ça vous raconte ? Vous aimez la
10:08politique ou pas ? Dites-nous. 0478 425 425. Ça, c'est le numéro du WhatsApp. Tu sais quoi ? Je
10:13vais faire venir Boris. 0478 425 425. Je l'ai eu, Boris. 0478 425 425. Là, je fais un lien
10:24vraiment très rapide, un peu nul. Mais Boris, ça me fait penser à un nom russe. Quand j'ai vu
10:29faire son discours, il y avait un côté presque soviétique dans la façon dont il se mettait.
10:41C'était un discours religieux. Il y a eu beaucoup de choses. Tu ne l'as pas vu, Bilal ? Mais comment
10:45? J'ai vu quelques images qui sont passées dans les médias et tout, mais je n'ai pas suivi
10:49l'intégralité du truc. Ça se voit qu'il s'est présenté un peu dans le mode royal. En plus,
10:53il a échappé à la mort par la main, par la grâce de Dieu. Deux fois. Deux fois,
10:57twice. Attends, j'en mets deux sans trois. Non, on ne le souhaite pas quand même. C'est un moment
11:05un peu solennel qu'il utilise comme ça, avec plein de layers un peu troublants. On en parle.
11:09Aujourd'hui, on ne va pas parler que de l'investiture. On va parler des États-Unis,
11:13de l'impact que ça peut avoir sur nous, sur l'Europe, des choses qui potentiellement vont
11:16arriver. On sait qu'il y a le ceasefire, le cessez-le-feu à Gaza en ce moment. Ça arrive
11:22à une date un peu spéciale avec l'investiture de Trump qui arrive. Lui dit qu'il va arrêter la
11:27guerre en Ukraine et en Russie. Bilal, je suis sûre que tu as ton idée là-dessus. On va en parler
11:32dans quelques secondes avec Noah aussi, qui est notre invité. Noah, aka Askip. Oui, tout à fait.
11:36Mais évidemment, sur les réseaux. Jeanne qui est là avec nous aussi. Et puis Irène qui s'occupe
11:40des jolies images. Du lundi au jeudi, 20h-23h, c'est La Rabelle Rose & Friends sur Fun Radio.