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Gros clash sur CNews entre Jean-Marc Morandini et l'ex-policier Bruno Pomart ce matin à propos des photos des otages israéliens dans le métro: "Vous vous couchez car vous avez peur ! Vous êtes à genoux pour ne pas faire de vague !" - Regardez

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Transcription
00:00Pourquoi est-ce que la RATP se couche ? Parce qu'ils savent que la puissance publique ne peut rien faire.
00:04Normalement, si la puissance publique faisait son travail, c'est-à-dire assurait la sécurité et l'ordre,
00:08ils pourraient faire afficher ces images, le premier qui casse, le premier, il prend de la taule.
00:13C'est pas ce qui va arriver.
00:15Il y a eu l'affaire avec Mardela, avec le bouquin de Mardela, mais je pense que oui...
00:19On va dire que lui, il est président de Mardela.
00:21C'est un peu logique.
00:23Non mais là, on est sur des otages.
00:26Il y a le risque de troubles à l'ordre public, et tu l'as très bien dit.
00:30Moi, je pense aux policiers, à tout ce que ça peut, derrière, influencer en termes de violences, etc.
00:35Il faut être prudent sur ce sujet-là.
00:37Non, non, non, non, non.
00:39Excusez-moi, non, non, non.
00:41Non, non, on ne peut pas céder à ça.
00:43Moi, je pense à la tranquillité de notre pays et de ce qu'il peut se passer.
00:46Moi, je n'aime pas la métropole.
00:47Mais il faut se battre dans la vie, excusez-moi.
00:49Vous êtes un ancien policier, c'est pas à vous de dire qu'il faut se battre.
00:53Non, moi, montrer les images des otages, je ne suis pas d'accord.
00:57Vous êtes par terre, Bruno Pommard, je suis d'accord.
01:00Excusez-moi, vous êtes par terre et vous me décevez.
01:02On ne peut pas se coucher quand on refuse qu'on affiche les photos des otages israéliens.
01:07Je suis désolé, c'est une honte.
01:09Vous vous couchez, Bruno Pommard.
01:11Vous êtes par terre.
01:12Vous le prenez, le métro, moi, non.
01:14Et alors ?
01:15Vous faites ça.
01:16Mais qui, vous ? C'est affiché sur un écran.
01:19Ça peut déclencher des émeutes, ça peut déclencher des émeutes.
01:22Donc, vous vous couchez.
01:23Donc, vous vous couchez.
01:24Non, on ne peut pas se coucher.
01:25Mais oui, c'est se coucher.
01:26Non, c'est du bon sens.
01:27Non, non, non.
01:28Battez-vous au sens.
01:29Bruno, si on continue, ça veut dire qu'un influenceur algérien, on ne le met pas dehors.
01:33Parce que si on le met dehors, ça peut déclencher des émeutes.
01:36Je continue.
01:37Je continue.
01:38Quel que soit ce qui se passe en France, le président Macron, il a raison lorsqu'il
01:42parle justement plus des Palestiniens, des Israéliens, parce que ça peut déclencher
01:46des émeutes.
01:47Je continue.
01:48Il a raison lorsqu'il ne va pas dans une marche contre l'antisémitisme pour ne pas
01:53déclencher des émeutes.
01:54Il n'y a plus de politique politique.
01:55Il y a des millions de gens qui passent dans ces métros.
01:57Il y a toutes les nationalités qui se croisent.
01:59C'est un risque considérable pour la tranquillité des gens.
02:03Attendez, attendez.
02:04Juste un instant.
02:05Bruno Pommard, il est où votre honneur ? Il est où votre honneur ?
02:10Il est où votre fierté, Bruno Pommard ? Vous jetez tout à terre.
02:14Vous crétinez tout.
02:15Non, pas du tout.
02:16Est-ce que ce n'est pas une fierté de défendre des otages ?
02:18Mais oui.
02:19Vous dites on se couche, on ne les montre pas.
02:21Au nom du risque, vous dites on n'affiche pas les photos des otages.
02:27Alors qu'il y a la réalité de la violence.
02:29Vous êtes par terre.
02:30Au même titre que j'avais dit.
02:31Vous savez, Charlie Hebdo avait fait une deuxième une.
02:35C'est dans l'air chez Calvi d'ailleurs.
02:37J'avais dit, est-ce que c'est vraiment utile de refaire un coup ?
02:40C'est différent.
02:41C'est différent.
02:42Il faut arrêter les caricatures.
02:44Il faut arrêter les caricatures parce qu'il y a des gens qui pourraient nous tuer.
02:47Donc ça veut dire qu'on se couche entièrement.
02:49Mais je parle à deux.
02:50Bruno, c'est les otages.
02:51C'est les gens qui sont en train de souffrir.
02:53Avec Bruno, la caricature, c'est demain.
02:55Mais non !
02:56Petit à petit, abandon de liberté.
03:00Mathias Leboeuf.
03:01Moi, je trouve que déjà, première chose, qu'on ne devrait pas interdire ça.
03:05Après, ça dépend s'il y a un message politique ou pas.
03:08Libérez les otages.
03:10Libérez les otages.
03:11C'est pas politique.
03:12Vous dites que c'est pas politique.
03:16Très bien, j'entends très bien.
03:17C'est politique, libérer les otages ?
03:19J'ai une question à vous poser.
03:22Une association aurait demandé à afficher dans le métro des photos d'enfants palestiniens
03:30blessés ou morts.
03:32Je l'attendrais, celle-là.
03:33Comment auriez-vous réagi ?
03:37Comment auriez-vous réagi ?
03:40Écoutez-moi.
03:42Là, le message, c'est libérez les otages.
03:44Libérez les otages.
03:46Est-ce que c'est indécent de dire libérez les otages ?
03:49Est-ce que c'est politique de libérer les otages ?
03:51Est-ce que vous allez vous coucher comme Bruno Pommard ?
03:54C'est ce que j'ai dit après.
03:59C'est du pragmatisme.
04:03Bruno, je peux l'entendre, la sécurité.
04:06Mais il y a un moment, il faut avoir un honneur dans la vie.
04:08Il faut avoir un honneur.
04:10Il faut se regarder dans une glace.
04:12Mais on le dit partout.
04:13Tout le monde le dit.
04:14Effectivement, il n'y a qu'à des otages.
04:16Moi, c'est du bon sens.
04:18Je parle de sécurité.
04:20C'est tout.
04:21Je ne dis pas que je suis contre le fait...
04:24Vous proposez les accommodements réels.
04:26Non, je dis que vous vous couchez aux emballes affichées.
04:29Je dis que vous vous couchez aux emballes affichées.
04:31Ce n'est pas se coucher.
04:32C'est se coucher.
04:34Bruno, vous êtes garé.
04:37Vous êtes Alain Juppé.
04:39Vous êtes Alain Juppé qui proposait...
04:41Il a même coiffure, d'ailleurs.
04:43Il proposait les accommodements raisonnables avec l'islam.
04:46Ce n'est pas les accommodements pour l'islam.
04:48Parce que vous vous dites, il ne faut pas le faire parce que ça risque de faire des émeutes.
04:51Dans ce cas-là, il faut arrêter toute caricature de l'islam.
04:53Parce que ça peut faire des morts.
04:55Et dans ce cas-là, on va se coucher étape par étape.
04:57Clique-ti par clique-ti.
04:59Vous allez vous coucher devant l'islamiste qui lui est conquérant.
05:02C'est le projet de l'islamiste.
05:03Il est d'être conquérant.
05:04On n'arrête pas à travers ça.
05:06Il ne faut rien lâcher.
05:10Je suis très surpris.
05:11Moi aussi.
05:13Parce qu'au nom d'un risque potentiel...
05:16Je peux parler ?
05:18Au nom d'un risque potentiel, d'éventuel, peut-être un jour d'éventuels émeutes,
05:23parce qu'il y a des affiches,
05:25vous supprimez les affiches.
05:27Alors que la réalité du terrain,
05:29c'est la drogue,
05:32la violence, la pornographie,
05:34des enfants, des jeunes qui se font tuer au couteau en sortant des boîtes de nuit.
05:39Ça, c'est la réalité.
05:40Mais Gaza Israël, ce n'est pas un sujet ?
05:42Je n'ai pas dit que ce n'est pas un sujet.
05:43On parle des otages.
05:45Bruno, concentrons-nous sur la réalité de ce qui se passe
05:49et arrêtons d'extrapoler sur ce qui pourrait se passer.
05:54Et sur ce qui pourrait se passer,
05:56c'est exactement l'anesthésie,
05:58la définition de l'anesthésie de la politique aujourd'hui en France.
06:02Et à partir du moment où, potentiellement,
06:05on se dit qu'on a perdu le combat.
06:08Dans ce cas-là, rendons les clés à ceux qui veulent conquérir la France.
06:11Je peux défendre Bruno ?
06:12Allez-y, Mathias.
06:13Parce que Bruno a quand même dit une chose.
06:15Il a dit que les otages, on en parle.
06:17On en parle beaucoup.
06:18À quoi ça sert de faire ça dans le métro ?
06:20À quoi ça sert d'attirer les visages des otages ?
06:22À quoi ça sert quand on répète tous les jours qu'il y a des otages français ?
06:26Mais dans le métro, dans le métro !
06:30Qui décide qui sert à quoi ?
06:32Qui décide de quoi sert à quoi ?
06:34C'est contre-productif.
06:36C'est contre-propos.
06:37C'est pas à prendre Mathias Leboeuf qui décide.
06:39Vous savez, le problème, c'est qu'avec ce manque de courage,
06:43ce manque de... voilà,
06:45à un moment donné, vous vous trouvez des excuses.
06:47Vous vous trouvez des excuses.
06:49Vous vous dites à quoi ça sert.
06:50Vous avez un groupe de studios qui vont venir décrocher les trucs.
06:54Bruno, écoutez-moi, Bruno.
06:56Je vais vous dire une chose.
06:58Moi, c'est factuel.
07:00Mais moi, je pense que c'est factuel.
07:02Je lui parle de sécurité.
07:03Écoutez-moi, Bruno.
07:05Écoutez-moi.
07:06Un instant.
07:07Un instant.
07:08Bruno, avec votre discours,
07:10ici, on parle pas des otages.
07:12Ici, parce que...
07:13Mais le lieu, c'est l'endroit.
07:15Le métro est pas là pour ça.
07:17Écoutez-moi.
07:18Avec votre discours, on parle pas des otages.
07:19Parce que moi, à chaque fois que je parle des otages israéliens,
07:21je me prends 25 menaces de mort.
07:23Donc, au nom de la sécurité, je vais me taire sur les otages.
07:26Au nom de la sécurité, je vais pas dire que le Hamas est un groupe terroriste.
07:29Parce qu'autrement, je vais encore me prendre 200 menaces de mort sur les réseaux sociaux.
07:32C'est la même logique.
07:34C'est la même logique.
07:35C'est le même raisonnement.
07:36Au nom de la sécurité, il faut se coucher.
07:38Enfin, une fois, je vous pose une question.
07:40Une association pro-palestinienne aurait décidé...
07:43Mais ça n'arrive pas à répondre à mes questions.
07:45Au nom de la sécurité, je dis pas que le Hamas est un groupe terroriste.
07:48Au nom de la sécurité, je dis pas qu'il y a eu un massacre de gamins.
07:51Ça n'a rien à voir.
07:52Oui, c'est pareil.
07:53C'est au nom de la sécurité, parce que je me prends des menaces de mort derrière.
07:55Le métro n'est pas un média.
07:57Vous, vous êtes un média.
07:58Si vous ne parlez pas de ce sujet...
07:59Le métro est public.
08:00Le média est public.
08:01D'accord, j'entends bien.
08:02Mais encore une fois, ce que disait Bruno, c'est...
08:05Ça sert à quoi ?
08:06Est-ce que c'est utile à la cause ?
08:08Moi, je ne crois pas.
08:09Quand je vois un bébé...
08:10Quand je vois un bébé...
08:11Quand je vois un bébé...
08:12Quand je vois un bébé de 15 mois qui est détenu, je me dis...
08:16Oui, ça sert à quelque chose.
08:17Pardon.
08:18Moi, j'ai mes tripes qui me font mal.
08:19Désolé.
08:20Ah bon, ça fait deux accélères à l'affaire.
08:21Et alors ?
08:22Et alors ?
08:23Bruno, vous êtes insensible.
08:24Et alors ?
08:25Bruno, vous êtes insensible à un enfant qui a été pris en hommage.
08:28Mais je vous dis...
08:29Et vous m'habitez alors.
08:30Mais je parle...
08:31C'est un être humain.
08:32Mais je...
08:33Je veux dire, mais...
08:34Quoi ?
08:35Arrêtez de me faire passer pour un système hyper, là.
08:37Parce que là...
08:38Non, non, non.
08:39Non, non, non.
08:40Personne n'a besoin.
08:41Non, non, non.
08:42Personne n'a besoin.
08:43Je parle de bon sens.
08:47De bon sens citoyen.
08:49Et je considère...
08:50Ce bon sens, j'aurais aimé l'entendre lorsqu'on va...
08:52Lorsque les CRT envahissent Sciences Po.
08:54Ce bon sens, j'aurais aimé...
08:55Je termine.
08:56Ce bon sens, j'aurais aimé l'entendre lorsqu'on empêche justement des conférences sur les
09:02otages palestiniens.
09:03Vous étiez...
09:04Ce bon sens, j'aimerais aimer l'entendre régulièrement.
09:07Le métro, il est public.
09:09Je ne sais pas pourquoi est-ce que des enfants victimes, on ne peut pas les afficher.
09:12Et vous répondre à votre question.
09:14Parce que vous posez la question comme si personne ne va répondre à votre question
09:17et comme si on dira que non, un enfant palestinien, on ne peut pas l'afficher.
09:20De la même façon, si un enfant palestinien est pris en otage, pour moi, il faut aussi
09:26afficher sa photo.
09:27Permettez-moi de vous répondre.
09:28Moi, je pense exactement la même chose et des deux côtés.
09:30Permettez-moi de vous répondre.
09:31Ce sont les mêmes qui aujourd'hui s'indignent et qui voulaient enlever tous les drapeaux
09:35palestiniens qui étaient à la mairie de Paris ou à Sciences Po.
09:39Là, quand c'était un drapeau palestinien qui était affiché, ça vous choquait ? C'était
09:43scandaleux ?
09:44C'est pareil, on n'affiche pas.
09:45Donc, il n'y a pas de point de mesure.
09:47Si vous voulez drapeau, il faut.
09:50Je crois qu'on ne met pas sur le même plan un drapeau et un gamin qui a six mois,
09:55qui a un an, qui a deux ans et qui a enlevé des salopards qui sont en train de suicider
10:00encore vivants.
10:01On ne sait même pas s'il est encore vivant.
10:02Excusez-moi.
10:03Donc, je crois que ce n'est pas du tout sur le même plan un drapeau et le visage d'un
10:08enfant qui est en train de souffrir, s'il est encore vivant.
10:11Et encore une fois, on l'espère tous.
10:13En tout cas, moi, je l'espère.
10:14Moi aussi, bien évidemment, vous ne me faites pas dire ça.
10:17Il y a un doute là-dessus, Jean-Marc ?
10:19Je ne sais pas.
10:20Et Mathias, vous repondez ?
10:22Peut-être que vous n'osez pas le dire de peur des représailles ?
10:24Mais enfin, arrêtez.
10:26Bien évidemment que je suis pour la liberté des auteurs, qu'on se couche.
10:30J'en ai marre des gens qui se couchent.
10:33On n'a pas dit ça ?
10:34J'en ai marre, Bruno.
10:35J'en ai marre des gens qui se couchent et qui n'osent plus.
10:37Ne me dites pas ça.
10:38Moi, Jean-Marc, je me couche.
10:42Sur ce sujet, majoritairement...
10:45Allez-y, répondez, je vous laisse répondre.
10:47Simplement, je vous dis, vous ne pouvez pas dire que je me couche.
10:49Sur ce sujet-là, oui, Bruno.
10:50J'espère, à 65 ans, être quelqu'un de bon sens, c'est tout.
10:53Mais le bon sens, c'est le pas de vague qu'on fait à l'école ?
10:57C'est que je veux ça, mais je veux éviter le pire.
10:59Dans la métro, je n'y suis pas, on n'y est pas.
11:02Donc, vous c'est des...
11:03Bruno, Bruno, Bruno.
11:05Votre réaction fait partie de la stratégie de l'ennemi.
11:09Bien sûr.
11:10Bien sûr.
11:11Bien sûr.
11:12Le fait de ne pas vouloir faire de vague, le fait de ne pas vouloir...
11:16Voilà, ça fait partie de la stratégie.
11:18Et vous avez...
11:19Merci, merci.

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