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Dans son édito du 23/01/2025 dans Punchline, Laurence Ferrari revient sur la question de la liberté d'expression avec les pouvoirs actuellement en place.

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Transcription
00:00Bonsoir à tous et bonsoir à toutes, bienvenue dans Punchline sur CNews et sur Europe 1.
00:03Il faut toujours dire ce que l'on voit, surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l'on voit.
00:08Cette citation de Charles Peggy est de plus que jamais d'actualité en ce mois de janvier 2025,
00:13alors que l'avènement de la deuxième ère Donald Trump aux Etats-Unis fait se lever un vent mauvais
00:18dans tout ce que la planète compte de bien-pensants et d'ayatollah de la pensée gauchisante.
00:23Entre ceux qui veulent quitter et censurer X, le réseau social d'Elon Musk,
00:27ceux qui préfèrent, comme nos collègues de la RTBF, radio, télé belge, diffuser en différé les discours de Trump
00:33au cas où il dirait au dernier moment quelque chose, il faudrait pouvoir le censurer, on ne sait jamais.
00:38Et puis bien sûr ceux qui veulent nous interdire d'émettre, de parler, parce que nous usons un petit peu trop de notre parole
00:44et surtout parce que nous disons ce que nous voyons, c'est-à-dire ce que vous voyez, ce que vous vivez tous les jours.
00:49Parce que, vous savez, au fond nous n'avons qu'une seule protection contre ces commissaires politiques des temps modernes,
00:54c'est vous, chers publics, chers auditeurs, chers téléspectateurs,
00:57c'est vous qui nous protégez en nous regardant, en nous écoutant.
01:01Car les lois, les règles, vous savez, elles changent tellement vite au gré des pouvoirs politiques en place
01:05qu'elles finiront un jour, peut-être, par ne plus nous protéger.
01:09Alors une fois de plus, vive la liberté d'expression.
01:11On va en débattre ce soir dans Punchline.

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