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Le PSG a battu Manchester City et repris son destin en main dans la course aux barrages de la Ligue des champions. Il ne lui faudra qu'un nul pour assurer son top 24, mercredi prochain du côté de Stuttgart (21h00). Selon Jérôme Rothen, cette remontada n'est pas un match référence. 

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00:00Je vais te surprendre Jean-Louis, non, pour moi ce n'est pas un match référence parce qu'on a vécu ça avec Jean-Michel, lui à son époque et Pascal aussi à son époque.
00:09Un match référence, c'est quand tu domines un adversaire qui est censé être plus fort que toi, où tous les feux ne sont pas ouverts, ce qui était le cas du Paris Saint-Germain avant ce match-là,
00:21où certains comme moi voyaient City supérieur collectivement, individuellement au Paris Saint-Germain.
00:27Donc c'est que quand tu arrives à contrer cet adversaire-là et de maîtriser les événements de la première à la 95ème minute, à la 55ème il y avait 2-0 pour Manchester City.
00:39À la mi-temps, il y avait 3 tirs cadrés pour le PSG, 3 tirs cadrés pour City, là même s'il y a eu le but refusé juste avant la mi-temps d'un hors-jeu d'un millimètre,
00:50mais bon il est hors-jeu quand même, il est refusé, il y a quand même eu une des situations, les 3 occasions de City, elles sont plus flagrantes que les occasions du Paris Saint-Germain sur la première mi-temps.
00:59Donc la seule chose que tu as maîtrisée, parce que c'était le but et moi je les attendais là-dessus, c'est sur la fameuse possession de balle.
01:07C'est un adepte Guardiola, comme Luis Henrique et moi je me posais la question, qui va céder sur cette chose-là, c'est l'élément essentiel pour ces entraîneurs-là.
01:18Après qu'on aime ou qu'on n'aime pas, je ne dis pas que la possession fait gagner, la preuve c'est qu'elle ne fait pas gagner et il y a des fois des équipes qui ont 30% de possession et qui gagnent les matchs.
01:27Donc c'est une façon différente de voir le football, mais la réalité c'est que sur la première mi-temps et même sur l'ensemble du match,
01:33là Luis Henrique, il a son match référence sur la possession de la balle.
01:37Maintenant, quand je te dis que pour moi ce n'est pas un match référence, c'est un résultat incroyable quand tu es mené 2-0 à la 55ème et que tu mets 4 buts dans la dernière demi-heure.
01:49Il ne faut pas minimiser ça.
01:51Ça c'est sûr que c'est une performance, mais des scénarios comme ça, malheureusement ça arrive une fois, une fois dans l'année.
01:58Alors quand ça se répète, tant mieux, mais c'est très rare que tu remontes de 2-0 à la 55ème et que tu gagnes 4-2 derrière.
02:05Donc c'est qu'il y a eu des manques aussi et qu'il faut retenir l'état d'esprit.
02:09Mais moi je n'avais pas de doute sur l'état d'esprit, sur la combativité, sur le jeu collectif du Paris Saint-Germain,
02:16parce que depuis le début de l'année, je ne vais même pas remonter à l'année dernière, si on va remonter depuis que Louis-Henriquier est au club,
02:22la vérité c'est qu'il y a eu des mauvais matchs, mais à chaque fois il n'y a pas un joueur qui est sorti du cadre.
02:27Ils se battent tous, ils mouillent le maillot et moi ça, ça me fait plaisir, parce que je retrouve une équipe avec des vraies valeurs.
02:33Maintenant, à côté de ça, sur les gros matchs, tu attends aussi des performances supérieures.
02:38Et en effet, sur la deuxième demi-heure, il y a des joueurs qui se sont peut-être révélés et ça va leur donner confiance à ce niveau-là.
02:45Je pense à Barcola, qui avait explosé, étincelant l'année dernière.
02:50Tout le monde le voyait à 50 millions, arriver de Lyon et tout ça. Il a progressé, ça a été fulgurant.
02:55On va rentrer dans les détails, de toute façon on aura le temps d'aller sur toutes les individualités.
02:58C'est pour ça que pour moi, je ne sais pas ce qu'en pensent Jean-Michel et Pascal, mais pour moi, un match référence, c'est une maîtrise totale.
03:06Jean-Michel, tu es d'accord avec Jérôme ?
03:08Pas tout à fait, mais je vais le rejoindre sur un point.
03:11C'est que pour moi, dans le football, il y a ce que tu fais, c'est-à-dire le contenu, le football, le match,
03:20et puis ce que tu peux en ressortir sur le plan de la confiance et de l'émotion.
03:26On y reviendra probablement à 19 heures, là-dessus.
03:30Moi, je pense que ce n'est pas un match référence sur le plan du football.
03:33Il a raison, Jérôme, là-dessus.
03:35Première mi-temps moyenne, deuxième mi-temps calamiteuse au départ, et puis il y a eu un enchaînement.
03:42Mais je pense qu'au niveau des émotions, au niveau de ce qu'ont pu ressentir les joueurs à la fin en faisant le bilan de cette rencontre,
03:53pour eux, je pense que là-dessus, c'est un match référence.
03:56Par exemple, je vais faire de l'appel à Pascal qui était si heureux de me retrouver.
04:03Je te remercie, Pascal.
04:04Par exemple, la première mi-temps des Parisiens à Marseille est aussi convaincante sur le plan du football que la dernière demi-heure des Parisiens.
04:23La première mi-temps, ils font sauter les Marseillais, ils les font exploser.
04:30Après, à 3-0, c'est sûr que quand tu mènes 3-0, y compris à l'extérieur, ce n'est plus tout à fait la même histoire.
04:39Mais je pense que sur le plan mental, ce match-là est un match référence.
04:46Pas sur le plan du football, parce qu'il y a eu trop de lacunes, trop d'absences.
04:54Après, c'est le football.
04:56Certains vont me dire qu'il y a un concours de circonstances heureux, qu'il y a des choses qui se sont passées qui étaient incroyables.
05:05Les planètes étaient bien alignées, ça c'est sûr.
05:06Mais bon, après, c'est le champ du foot.
05:08Mais je pense que si le dénommé Louis Saint-Riquet, et on en reparlera tout à l'heure, imagine qu'en faisant des matchs comme ça,
05:17pendant la première heure, il va tous les gagner 4-2.
05:22Et comme on dit dans les cours de récréation, il se met le doigt dans l'oeil jusqu'au coude.
05:29Pascal, est-ce que le PSG tient son match référence ?
05:32Qu'est-ce qu'il y a ?
05:35Hier, j'avais pris un pari avec mon ami Antoine, le coiffeur de Lille, un fatigué.
05:40Le coiffeur ?
05:41Pour une fois, je regarde Paris.
05:43J'ai dit tiens, je m'installe, j'étais bien.
05:45J'ai dit je vais les regarder, prendre une raclée, parce que City, ce n'est pas tout le monde qui gagne.
05:52C'est une grosse équipe.
05:55Eh bien, si c'est par référence de perdre 2-0 contre City, voir des mecs solidaires,
06:04comme le PSG d'hier en passant par le public, pour une fois, je vais dire bravo.
06:09Parce que dans le foot, si tu ne défends pas, tu ne joues pas au ballon.
06:14Et Paris a tellement pressé qu'ils ont empêché City de pouvoir le garder, ce ballon.
06:21Et à partir du moment où à 2-0, tu arrives encore à aller les chercher,
06:27et avec Rotten, comme ça, tu vas un peu la mettre en veilleuse.
06:31Donnarumma.
06:33Qui a été très bon hier.
06:35Ah ! Parco là.
06:37Eh oui, mais les gars, mais les gars, mais les gars, je n'ai pas de la...
06:41Mais il faut le dire quand c'est bon.
06:42Tu l'as assassiné, Jérôme, mais ne déconnez pas.
06:44Parce qu'hier, hier, hier, hier, si tu perds 2-0...
06:47Mais arrête avec ça, assassiner, j'ai assassiné personne.
06:49Mais Jérôme, mais arrête, putain.
06:51Parce qu'on dit que le mec n'est pas...
06:53Mais on dit que le mec, il fait des conneries sur les gros matchs, que c'est grave.
06:57Jérôme, Jérôme.
06:59Eh non, je ne suis pas d'accord avec toi.
07:01Non, non, non, mais après le match, j'ai entendu certains dire oui.
07:03Eh bien, c'est normal qu'il fasse des arrêts.
07:05Mais non, qui a dit ça ?
07:07Je ne vais pas balancer.
07:09On ne réagit pas aux autres émissions.
07:11Arrêtons sur nos arguments à nous.
07:13Parle de moi. Tu me dis, je l'ai assassiné.
07:15Sur quoi je l'ai assassiné, Pascal ? Excuse-moi.
07:17Mais tu n'en voulais plus à Paris, Jérôme.
07:19Tu n'en voulais plus de Donnarumma.
07:21Il est là, de toute façon.
07:23Oui, mais il est là.
07:25Hier, vous l'avez vu.
07:27Vous l'avez vu.
07:29Voilà, tout le monde...
07:31On a dit, il faut le dégager, il faut le dégager.
07:33S'il faisait tant l'unanimité que ça,
07:35ça ferait bien longtemps qu'il aurait été prolongé.
07:37Tu es d'accord avec moi, Pascal ?
07:39D'accord, mais hier...
07:41Par contre, hier, il fait un gros match.
07:43Si à 2-0, tu ne fais pas un ou deux arrêts
07:45ou une sortie au point
07:47qui, d'habitude, est passée au travers...
07:49Ah bah tiens, même toi, tu le dis.
07:51Oui, mais dans les dires de certains,
07:53c'est ce que je veux te dire.
07:55Pascal, tu ne vas quand même pas...
07:57T'esses de me dire,
07:59parce que Donnarumma,
08:01à un moment donné, fait un dégagement
08:03au point...
08:05Jean-Michel...
08:07Heureusement, il a sorti les mains.
08:09Bravo, Jean-Michel.
08:11Bravo pour ton recadrage, Jean-Michel.
08:13Il est comme toi, Jean-Michel.
08:15Ne déconne pas.
08:17Non, mais c'est toi qui plaisante.
08:19Pascal, là...
08:21C'est le coiffeur
08:23qui détaille sur toi.
08:25Antoine, tu entends ce qu'il dit ?
08:27C'est à toi de...
08:29Antoine, tu vas me recadrer ce mec.
08:33C'est chiant de se faire confier.
08:35Heureusement qu'il me fait des prix.
08:37Mon ami Antoine.
08:39Non, mais à 2-0, les gars.
08:41J'espère que c'est gratuit.
08:43Par contre, aller à Lille,
08:45pour aller chez le coiffeur,
08:47pour toi, Jérôme...
08:49Ah, mais c'est Antoine de Lille,
08:51pas de Lille de beauté.
08:53Ah non, vraiment de Lille.
08:57En France, c'est toujours avec le rasoir.
08:59Oui, bien sûr.
09:01On revient au match ?
09:03Non, mais moi, pour venir au match, Pascal...
09:05Ne parlons plus de Donnarumma.
09:07Pour rebondir même sur ce que tu disais,
09:09c'est-à-dire que
09:11le résultat est un résultat à référence.
09:13Bien sûr qu'il y a des choses
09:15que tu dois te servir.
09:17Même dans le jeu, t'es sévère comme un Jérôme.
09:19Là, c'est tous les principes de Louis-Henriquier qui sont validés.
09:21Jean-Louis, je ne suis pas sévère du tout.
09:23Vous ne le voyez pas depuis le début.
09:25Attends, ne l'anticipez pas.
09:27Pour nous mettre la pression,
09:29on va en parler tout à l'heure, s'il te plaît.
09:31Jean-Louis, tu me dis...
09:33Tu me dis que je suis sévère.
09:35Je ne dis pas que le PSG a été bidon,
09:37que le PSG
09:39gagne à l'arrache.
09:41C'est le meilleur match dans le jeu de la saison.
09:43Mais non, parce que regarde,
09:45je vais te dire, et c'est pour ça que...
09:47Et ce n'est pas critiqué, parce que tu sais que
09:49je les ai souvent défendus, même quand ils passaient à côté
09:51et qu'il y avait des mauvais résultats.
09:53Le match, je l'ai critiqué au Madrid.
09:55On peut dire que la critique au Madrid, c'est une belle équipe
09:57en Europe. Déjà, ils sont qualifiés
09:59pour les 16e, voire pour les 8e.
10:01Non mais, ils sont venus,
10:03on a été extrêmement déçus
10:05de leur performance. Ils ont été
10:07inexistants. Ils gagnent, tu te demandes
10:09comment ils gagnent ce match. Dans le contenu,
10:11de la première à la dernière minute,
10:13je trouve que le PSG
10:15a été meilleur dans le contenu. Je ne te parle pas
10:17dans la zone d'efficacité.
10:19C'est ce qu'il disait aussi sur le match au Bayern.
10:21Il dit aussi que dans le contenu, ils ont été meilleurs.
10:23C'est pas vrai. Là, il joue sur...
10:25Il essaie d'énerver
10:27les journalistes et tout ça. Sauf que
10:29sur l'Atlético-Madrid, là je le rejoins,
10:31le match était vraiment réussi.
10:33Il y a eu beaucoup d'occasions, beaucoup de maîtrise
10:35et tout ça. Tu te fais piéger en fin de match.
10:37Ok. Tout le monde les a
10:39massacrés. Ouais, c'est pas normal et tout ça.
10:41Hier, ça peut tourner de la même façon.
10:43Parce qu'à 2-0, on est
10:45passé par là. Quand tu gagnes un match,
10:47tu mènes 2-0. En Ligue des Champions,
10:49à domicile, tu prends un premier coup
10:51derrière la tête. Un deuxième.
10:53Mais mon Dieu, c'est dur. Je te jure que c'est difficile.
10:55Et que là, qu'est-ce qui s'est passé ?
10:57Pascal, tu me parles de Donnarumma.
10:59Tu as raison, parce que Donnarumma, hier, fait un grand match.
11:01Mais qui a fait switcher ça ?
11:03Il y a un joueur qui a fait switcher ça.
11:05Et je suis très content que ça arrive sur lui,
11:07parce que il a
11:09beaucoup d'humilité, il fait pas trop de bruit
11:11et tout ça. Il a pris dans la gueule, là,
11:13dernièrement, parce qu'il était moins bien.
11:15Et oui, quand t'es moins bien, forcément.
11:17Non, il a pas pris dans la gueule, il a été critiqué.
11:19Il a été critiqué. C'est pour ça.
11:21Mais il a pris quand même, et c'est difficile, parce que c'est la première
11:23fois de sa carrière qu'il prend autant de critiques.
11:25Mine de rien, hier, il y a très
11:27peu de joueurs qui peuvent
11:29te permettre de te relancer. Et c'est lui !
11:31Lui tout seul ! Il n'y a personne d'autre.
11:33Là, ne me parlez pas de Joao Neves,
11:35de...
11:37Non, il fait un très gros match, mais c'est pas lui.
11:39C'est lui, non.
11:41C'est lui qui fait l'exploit sur le côté gauche.
11:43C'est lui qui relance l'équipe tout de suite, alors que tout le monde
11:45a la tête dans le seau. Et que derrière,
11:47il égalise à deux-deux. Et là,
11:49là, il y a des mecs qui ont complètement
11:51switché, qui ont repris...

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