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Le maire (LR) de Plan-de-Cuques refuse de construire autant de logements sociaux que ce qu’impose la loi. Soutenu par le président de l'Union des maires des Bouches-du-Rhône, il demande un assouplissement de la loi SRU relative à la solidarité et au renouvellement urbain.

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Transcription
00:00L'imitrof de Marseille est entourée par l'épinède.
00:04La ville de Plans-de-Cuc refuse de construire de nouveaux logements sociaux.
00:08On est dans un territoire qui est extrêmement contraint.
00:10D'abord qui est étroit, la commune ne fait que 8,2 km² dont 60% du territoire est en zone naturelle stricte.
00:17Ce que je conteste dans la loi, c'est son côté dogmatique qui applique exactement les mêmes pourcentages à Plans-de-Cuc qu'à Marseille par exemple.
00:23L'article 55 de la loi SRU impose depuis l'année 2000 aux communes de plus de 3500 habitants
00:30de disposer de 25% de logements sociaux, un quota que le maire Laurent Simon ne peut plus appliquer.
00:37On part de tellement loin que même si on faisait un effort gigantesque et qu'on bétonnait l'intégralité de la commune,
00:43on n'arriverait jamais à atteindre les 25%.
00:45Et pour être classé parmi les communes carencées, les maires doivent s'acquitter d'une amende d'environ 400 000 euros chaque année.
00:52Nous sommes des déléguants par rapport à la loi SRU. Nous en sommes à 14 millions d'euros depuis la création de cette loi.
00:59Le président de l'Union des maires des Bouches-du-Rhône demande un assouplissement de cet article.
01:04Il faut changer de logiciel. Nous partons du principe que la loi SRU est une loi qui part d'un beau sentiment, celle de loger des gens.
01:13Pour autant, son application depuis un quart de siècle ne fonctionne pas.
01:17Le département des Bouches-du-Rhône est le plus touché. Sur 119 communes, 42 ne respectent pas la loi SRU.

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