Découvrez l’intérieur d’une éolienne avec le Grand J.T. des Territoires
L’éolienne est une énergie propre très largement connue du grand publique. Sa présence dans nos paysages est aussi source de nombreux débats. TVR vous propose de suivre un technicien de maintenance à 100 mètres du sol pour la visite des entrailles de l’une de ces immenses machines.
L’éolienne est une énergie propre très largement connue du grand publique. Sa présence dans nos paysages est aussi source de nombreux débats. TVR vous propose de suivre un technicien de maintenance à 100 mètres du sol pour la visite des entrailles de l’une de ces immenses machines.
Catégorie
📺
TVTranscription
00:00Générique
00:15Bonjour à tous et bienvenue dans cette édition un peu spéciale aujourd'hui.
00:19Nous vous proposons de revivre les temps forts de ces derniers mois
00:22à travers une sélection des meilleurs reportages de nos régions.
00:25Un condensé d'actualités et d'émotions à ne pas manquer.
00:29A la question à quoi ressemble l'intérieur d'une éolienne,
00:33voici la découverte de l'une d'elles sur le parc éolien de Thayet au sud-est du département.
00:38La visite commence par le passage dans un mont de charge,
00:41puis la prise d'une échelle exiguë avant de se retrouver à 100 mètres de hauteur
00:45dans ce qu'on appelle la nacelle, la partie rectangulaire au-dessus du mât à la base des pales.
00:50C'est ce qu'on appelle le moyeu ou le hub, donc il y a les trois pales.
00:54Derrière moi il y a la multiplicatrice qui permet de multiplier l'énergie
00:58et ça fait à peu près un rapport de 100.
01:00On arrive à 1200 tourminutes.
01:02La génératrice et derrière vous le convertisseur.
01:06On a 690 volts qui est multiplié avec le transformateur en 20 000 qui est réinjecté sur le réseau.
01:16Cette éolienne à 3 millions d'euros appartient à la société bordelaise Valorem
01:20qui entend bien en implanter beaucoup d'autres dans le département.
01:23Un projet comme celui qu'on a juste derrière nous,
01:27ça prend 17 ans à se construire, ce qui est beaucoup trop long.
01:30Nous on pense que ces projets-là, en prenant le temps de concerter avec la population,
01:37en prenant le temps de faire toutes les études environnementales nécessaires,
01:41on pense que ce sont des projets qui peuvent sortir de terre en 4 ans.
01:45Valorem possède déjà les 4 éoliennes du site de Thayet installé en 2019.
01:50Elle travaille à ériger la prochaine pour 2025.
01:55Des produits locaux, la Bretagne n'en manque pas.
01:58Parmi les richesses culinaires de cette région, il y a bien sûr l'élevage des moules,
02:02soit la mythiliculture selon le terme professionnel.
02:06C'est pour en savoir un peu plus sur ce milieu qu'une entreprise locale
02:09organise des sorties en bateau au milieu des pieux où se trouvent les moules,
02:13comme vous le voyez sur ces images de TBO, la chaîne du groupe Le Télégramme.
02:18Des sorties qui intéressent autant les locaux que les touristes,
02:21à ce propos recueilli par Mathilde Kemmener de TBO.
02:24Imaginez-vous en combi, mais dans une eau à 8-9 degrés,
02:29devoir plonger pour faire un noeud à la main sur tous les pieux que vous voyez là.
02:33On propose aux gens de découvrir à l'envers du décor comment on produit les moules.
02:36Généralement les gens sont assez contents, ils sont même assez surpris de la difficulté du métier.
02:40Quand on voit le prix d'un kilo de moule, le travail qu'il y a à faire,
02:45c'est vraiment pas cher un kilo de moule.
02:49C'est un métier qui doit être mis en valeur.
02:52De profiter des ressources qu'il y a près de chez nous, je trouve ça très intéressant.
02:58Intéressons-nous à présent à un autre métier dans cette édition
03:02et à un navire méconnu de la plupart d'entre nous, la pilotine.
03:06Un navire puissant à la fonction particulière, transporté des pilotes spécialistes,
03:10des entrées et des sorties de port à bord des ferries, des paquebots ou des cargos,
03:15comme vous le voyez sur ces images de nos partenaires en Corse.
03:18Un bateau est un métier atypique et non sans risque.
03:21Ecoutez ces précisions recueillies par Maï Poupard et Paul Claret de Télé-Payser.
03:26Alors notre métier consiste à faire entrer des bateaux ici sur la station de l'île Rousse et de Calvi.
03:32C'est des bateaux à partir de 60 mètres, tout ce qui est yachts ou navires de plaisance,
03:38et surtout de commerce, et les faire entrer en sécurité.
03:42C'est surtout des bateaux qui sont très puissants
03:45pour affronter les mauvaises conditions météorologiques.
03:48Ce sont des bateaux qui sont relativement sables,
03:50qui permettent de passer du portique que vous voyez à l'échelle de pilote
03:54et qui nous amènent à bord en toute sécurité.
03:58Sans transition dans ce journal, du karaté à 80 ans c'est possible.
04:02Un club de la Sarthe propose des cours aux seniors trois fois par semaine.
04:06Un moyen de rester en forme et de s'entraîner à l'occasion avec des cadors de la discipline.
04:11Un moyen aussi d'esquiver les idées reçues.
04:14Reportage d'Enzo Maubert pour LMTV Sarthe, regardez.
04:26Ne vous fiez pas à leur âge, ils ont beau avoir entre 60 et 90 ans,
04:31ce sont pour certains des karatékas expérimentés.
04:36Aïe !
04:38Pendant que tu es en combat...
04:40Au dojo du club Samouraï 2000, au Mans,
04:43des séances sont spécialement réservées aux seniors, qu'ils soient ceintures noires ou débutants.
04:48Ce cours est fait pour toutes les personnes qui sont rentrées dans les arts martiaux,
04:52mais pour l'essence des arts martiaux, c'est-à-dire se préserver.
04:56Se préserver, pas d'une attaque extérieure,
04:58parce qu'aujourd'hui on ne va pas se faire attaquer dehors normalement,
05:00mais plutôt de la maladie et de l'âge.
05:02Et l'âge n'a pas arrêté celui qu'on appelle Dédé.
05:05Plus de 40 ans de karaté à son compteur, et c'est pour lui un véritable remède.
05:10C'est comme la pomme le matin.
05:12Qu'est-ce que ça fait la pomme le matin ?
05:14La pomme le matin, quand on dit je mange une pomme le matin, je vais moins souvent chez le médecin.
05:18Et c'est pour ça que je disais, quand on fait du karaté, va moins souvent chez le médecin.
05:22Si le karaté fait travailler réflexes, concentration et mouvements,
05:26il permet aussi de créer du lien et de garder le moral.
05:29Ça permet justement d'éviter de s'enraciner, de s'encrouter on va dire.
05:33C'est très convivial, on se souhaite nos anniversaires,
05:37à la limite on est une petite bande d'amis,
05:40et même des fois on fait participer nos épouses,
05:43donc c'est génial si vous voulez.
05:45Ça aide aussi à donner un mental dans la vie,
05:48c'est pas toujours facile, quelques fois on tombe dans des trous, etc.
05:51En 84 ans, on a déjà connu la maladie, l'hospitalisation,
05:56mais ça aide à se relever à chaque fois,
05:59et c'est ça qui est important pour moi.
06:01Bien plus qu'un sport de défense,
06:03fouler le tatami peut donc éviter non pas de vieillir,
06:06mais de devenir vieux.
06:10Décidément, l'âge n'est en aucun cas une limite pour vivre ses passions.
06:14A presque 80 ans, Michel reste un mordu de l'univers des taxis de sa région,
06:20la côte d'Emeraude.
06:22Un littoral qu'il aime parcourir à bord de sa 2 chevaux un peu spécial,
06:25un modèle rare que bichonne cet ancien artisan,
06:28une belle rencontre que nous propose la chaîne TVR, regardez.
06:33Dans le nord du département, Michel possède un modèle unique,
06:37un peu capricieux au démarrage, une 2 chevaux taxi.
06:40L'été, je fais des sorties à droite à gauche,
06:43elle tourne, donc il n'y a pas de souci,
06:46elle sent l'essence, ça doit être bon.
06:48C'est un prototype, ça, qui n'a jamais vu le jour.
06:52Il y a eu 3 modèles de fait en France.
06:55L'ancien artisan taxi de Saint-Coulon a reproduit ce prototype
06:59proposé par Citroën dans les années 50,
07:02lorsque la mairie de Paris a voulu uniformiser les taxis de la capitale.
07:06Mais l'autorisation de circuler ne lui fut pas accordée.
07:10Parce qu'à cause de la capote, il n'y avait pas de ceinture de sécurité.
07:16La 2 chevaux, tout le monde la connaît dans le coin.
07:19J'ai eu la chance aussi de pouvoir travailler dans ce métier,
07:22dans des super décors.
07:24J'ai eu des Japonais qui m'ont envoyé des cadeaux du Japon,
07:27parce que je leur avais fait découvrir des choses qu'ils n'avaient pas l'habitude.
07:31Michel a acheté la licence taxi de Saint-Coulon au début des années 80.
07:36C'est pas facile quand on démarre dans une petite commune,
07:39et placé ici, c'est un peu éloigné de tout le monde,
07:43donc après il a fallu faire sa place.
07:45Je me suis fait mon trou, je me suis fait connaître,
07:48le service était peut-être différent des taxis des grandes villes.
07:51A ses débuts, Michel acceptait toutes les missions,
07:54livraison de colis, trajet long,
07:56ou excursions privées à la demi-journée pour les touristes étrangers.
08:00Les pêcheurs à l'époque du coin, ils allaient à Terre-Neuve,
08:03donc il fallait les emmener à Bordeaux, à Boulogne,
08:06c'était des kilomètres là.
08:08Et puis après je me suis un peu spécialisé,
08:10parce que j'aime bien bouger, dans l'excursion.
08:13Après j'ai compris qu'en faisant les petites routes de campagne,
08:16de vieilles maisons, là c'était ça qu'ils voulaient voir en réalité.
08:21Le client, il nous connaît, il connaît nos habitudes,
08:24et souvent quand vous arrivez, allez rentrer, prenez un petit café.
08:28Mais il y en a beaucoup où c'est tutut,
08:30ils arrivent devant le bistrot ou l'hôtel,
08:32le client doit être à la disposition du taxi.
08:34Moi je dis que c'est l'inverse, le taxi,
08:36il est au service du client, ce qui est tout à fait différent.
08:41Il a un ancien franc encore.
08:43Les euros aujourd'hui ça correspond pratiquement à la somme,
08:45sauf que c'est pas la même valeur.
08:47Xavier Horry est un passionné des années 60,
08:49et plus particulièrement des voitures de cette époque.
08:52Il en compte des dizaines dans son garage,
08:54et la rédaction de TLC a eu la chance de s'y rendre
08:57pour une remontée dans le temps, sans radar ni péage.
09:00Regardez ce reportage.
09:03En épicier, en agriculteur,
09:05ou bien encore en adjudant-chef de la gendarmerie.
09:09Xavier Horry est peut-être bien le seul
09:11à pouvoir exercer tous ses métiers et en même temps.
09:14A 44 ans, ce fan des années 60 fait vivre tous ses personnages
09:18à travers sa passion, la collection de véhicules
09:21qui nous replonge dans les sixties.
09:23Dans son hangar à Ferney,
09:25Xavier Horry a entreposé tous ses véhicules.
09:27Près de 70 voitures y sont précieusement abritées.
09:30Dans sa collection, on est surpris d'abord
09:33par la dizaine de voitures de la gendarmerie.
09:35Bichonnées et repeintes pour certaines,
09:38le collectionnaire aime jouer le gendarme de l'époque.
09:42C'est aussi un métier que j'aurais voulu faire.
09:45Là aussi on se rattrape,
09:47on se rattrape avec les véhicules,
09:49on se rattrape avec l'ambiance,
09:51on se rattrape via une association qui s'appelle l'APTG
09:54pour laquelle on travaille un peu avec la gendarmerie
09:56pour faire des expos, des choses comme ça.
09:58S'il n'a pu endosser l'uniforme,
10:00aujourd'hui il s'est bien rattrapé.
10:024L, estafette bleue, Peugeot 305 et bien d'autres encore.
10:05Et le collectionneur ne lésigne pas sur les détails.
10:08Ce bureau recrée l'ambiance d'une brigade dans les années 60.
10:12Avec tout le matériel d'époque,
10:14que ce soit tant au niveau du matériel,
10:16machine à écrire, téléphonie, plans divers,
10:19que les manuels de gendarmerie, que les procédures.
10:22Les années 60, une époque qui fascine ce quadragénaire.
10:26Après avoir enfilé le costume de gendarme,
10:29il se met dans la peau d'un épicier.
10:31C'est à bord de cette estafette
10:33qu'il aurait tant aimé sillonner la campagne ligérienne.
10:36Voilà, c'est la peau de l'épicier.
10:38L'épicier, puisque ce véhicule a 6300 km,
10:41il est équipé comme une épicerie d'époque,
10:43qui passait dans les villages en années 60.
10:45Il y a à peu près de quoi se nourrir, de quoi boire.
10:47Tracteur, mobilette, camion et même un corbillard
10:50complètent sa collection de voitures des années 60.
10:53Depuis 30 ans qu'il collectionne tous ses objets et engins qui roulent,
10:57Xavier Horry réalise quelque part un rêve d'enfant.
11:00Nostalgique des années yéyés,
11:02cette collection digne d'un musée amuse Xavier Horry.
11:05Aujourd'hui, il continue d'agrandir sa collection
11:08à un rythme beaucoup moins soutenu qu'à une époque.
11:11Mais son esprit grand enfant, lui, perdurera encore un bon moment.
11:19Dans le Val d'Oise, un garage d'un nouveau genre s'est implanté,
11:22le Meca Club.
11:23Il permet aux passionnés de mécanique
11:25d'utiliser les 1300 m² d'atelier comme une salle de sport
11:29grâce à une formule d'abonnement.
11:31Cette enseigne unique en France a déjà fait plus de 200 adeptes.
11:34Les détails avec la rédaction de Via 95.
11:39Être abonné à un club de mécanique comme à une salle de sport,
11:42c'est le concept unique en France du Meca Club.
11:46Avec ses 15 boxes toutes équipées,
11:48installés dans un atelier géant de 1300 m²,
11:52les passionnés de mécanique peuvent venir entretenir
11:55leur voiture ou leur moto toute l'année.
11:58Vous prenez un abonnement, vous avez accès à une partie de l'atelier en illimité
12:01du mardi au dimanche de 10h à 20h.
12:03Tout ce qui est machines à pneus, équilibreuses,
12:06bandes géométriques, valises diagnostiques,
12:08espaces de travail partagés, ça c'est illimité.
12:10Il n'y a que les heures de pont qui sont soumis à l'organisation.
12:13Pour ça, on a différentes formules,
12:15avec plus ou moins d'heures de pont à consommer dans l'année.
12:17Ça permet de répondre à tout type de projet,
12:19que ce soit des petites réparations, des grosses réparations,
12:22de la restauration de véhicules,
12:24de la préparation de véhicules pour le circuit.
12:26On est capable de tout faire.
12:28Pour moins de 30 euros par mois pour une voiture
12:30et 20 euros pour une moto,
12:32le Mécaclub est surtout un lieu d'échange et de partage
12:35autour de la mécanique,
12:37destiné à tous les passionnés,
12:39quel que soit leur niveau.
12:4190% de nos clients, c'est des novices.
12:44Pour la plupart, ils n'ont même jamais encore monté un véhicule sur un pont.
12:48Donc on leur apprend à mettre déjà un véhicule sur un pont,
12:50en sécurité, et ensuite de faire des vidanges, des plaquettes.
12:54L'autre niveau, c'est les pneus, la géométrie.
12:57Et puis on avance comme ça, step by step.
12:59Comme dans une salle de sport, on a des coachs.
13:01Donc ils sont quatre.
13:03Et ça permet de les accompagner dans tout ce qui est
13:05ensuite distribution, embrayage.
13:08Le but, c'est qu'il suffit d'avoir l'envie.
13:10Et ensuite, c'est du temps, de la patience,
13:12et puis du plaisir en fin de compte, tout simplement.
13:14Venir au Mécaclub pour le plaisir,
13:16c'est le cas de Thierry,
13:18un ancien mécanicien auto.
13:20Tout le monde se donne un petit peu des ficelles.
13:22On ne connaît pas spécialement toutes les voitures par cœur.
13:25Il y a toujours des gens qui ont rencontré des galères
13:28et qui connaissent.
13:30Tout le monde s'échange.
13:32On se fait des petits repas de temps en temps entre nous.
13:35C'est sympa.
13:36Avec plus de 200 membres ici, à Saint-Ouellement,
13:39le concept de self-garage connecté est en plein boom.
13:43Anthony souhaite lancer deux nouveaux projets de Mécaclub,
13:47dans le sud francilien et à Bordeaux.
13:50Allez, remontons dans le temps dans ce journal
13:52pour découvrir ou redécouvrir d'anciennes machines agricoles.
13:55C'est l'histoire d'une passion, celle de Serge Vallée,
13:58je vais vous conter maintenant, un agriculteur de la Sarthe,
14:01amoureux des chevaux de trait et de l'agriculture à l'ancienne.
14:04Dans son champ, il cultive chaque année
14:06plus de 2 tonnes de pommes de terre
14:08uniquement avec le travail de ses chevaux
14:10et de ses vieilles machines agricoles.
14:12Un reportage d'Anthony Piton pour LMTV Sarthe.
14:19Ça, c'est un brabant à deux chevaux.
14:22C'est-à-dire qu'il est reversible.
14:26Alors ça, ça s'appelle une rotleuse,
14:28c'était pour récupérer le foin qui avait été fané.
14:32La collection de Serge raconte une époque,
14:35celle de l'agriculture des années 50, avant les tracteurs.
14:38Ces machines sont toutes en état de marche.
14:41C'est surtout une valeur sentimentale
14:43parce que tous ces gens qui ont travaillé avec ça
14:45à l'époque où ils avaient que ça pour se servir,
14:48je pense qu'ils ont été très très méritants.
14:51Le point commun entre ces engins,
14:54ils sont les vestiges du temps de la traction animale
14:57dans les travaux agricoles.
14:59Dans son champ, Serge, lui, continue de labourer à l'ancienne
15:03avec ses chevaux de prêt.
15:05Personne ne peut se servir des chevaux
15:08parce que les chevaux c'est bien,
15:10mais il faut qu'ils soient éduqués
15:12pour pouvoir travailler comme ils travaillent là.
15:14S'il fallait vivre du travail des chevaux
15:17comme moi je travaille, je ne peux pas vivre.
15:20Il y a l'entretien du cheval, il y a le maréchal,
15:22il y a le vétérinaire, il y a le suivi sanitaire.
15:24C'est un coût.
15:26Un coût qui n'est rien à côté de son immense plaisir
15:29de perpétuer un savoir-faire
15:31et de revivre une partie de sa jeunesse.
15:33J'ai travaillé avec les chevaux jusqu'à 14 ans.
15:35C'était une très belle époque.
15:38Tous les voisins s'entraidaient,
15:40tout le monde se donnait la main.
15:42Maintenant, ils ne peuvent pas se donner la main
15:45parce qu'ils n'ont plus le temps de se donner la main.
15:48Tandis que nous, à cette époque-là,
15:50tous les voisins s'entraidaient.
15:52La moisson, les bâtards, ça a duré un mois.
15:55Il n'y avait pas de zizanie comme on peut trouver maintenant
16:01entre voisins.
16:05Dans le futur, le collectionneur n'exclut pas
16:08d'organiser des démonstrations.
16:10Mais son souhait le plus cher, ça serait de transmettre
16:13pour que la tradition ne disparaisse pas.
16:17L'amour des traditions nous conduit dans les Vosges,
16:19maintenant dans un atelier hors du temps,
16:21celui d'un artisan italien qui consacre sa vie
16:24à la reproduction de reliques.
16:26Boutons d'uniformes, vêtements ou pièces de monnaie,
16:29rien ne se perd, tout se restaure et tout se fabrique
16:32ou se refabrique.
16:34Reportage d'Hélène Lepla pour Vosges Télévisions.
16:37Travailler dans le temps et plonger dans le passé,
16:40c'est la traduction même en latin de labor temporis,
16:43le nom de l'atelier créé en 2016 par ce fondeur d'art
16:46dans le village de Removille, près de Neufchâteau.
16:49Et rendre visite à Marco Disaro, c'est traverser les âges.
16:53Cet artisan d'origine italienne s'est spécialisé
16:56dans la reproduction d'objets historiques,
16:59sur une période couvrant l'Antiquité à la Première Guerre mondiale.
17:02Il fabrique par exemple des boutons d'uniformes
17:05des armées napoléoniennes ou des monnaies de l'Empire romain.
17:08Jeune, il se prend de passion pour les reconstitutions historiques
17:12et décide avec des amis de vivre à l'époque médiévale.
17:16On a reconstruit les habitants de notre ville,
17:20des habitants simples, pas des riches à l'époque,
17:24et donc on a commencé comme ça à la fin du XIIIe siècle.
17:27Après, on est passé par passion au Premier Empire napoléonien,
17:33parce qu'il y avait des régiments italiens
17:36qui se sont combattus pour la France.
17:38Pour vivre pleinement sa passion de l'histoire,
17:40Marco Disaro va suivre une formation en bijouterie
17:43et se spécialiser dans la fonderie d'art de métaux légers non ferreux.
17:47Dans son atelier, il réalise ses moules
17:49selon la technique de la fente à cire perdue,
17:52d'où sortiront des pièces de l'époque choisies,
17:55comme cette boucle de ceinture romaine.
17:57Le geste, lui non plus, n'a quasiment pas changé.
18:00Ça change un peu la forme, les matériaux, les outils,
18:03mais à la fin, ils sont plus ou moins les mêmes.
18:06J'ai part de la documentation d'origine,
18:08disons à peu près au 80% des pièces, même plus,
18:12et dès là, avec les dimensions, les matériaux et la forme,
18:16je vais récréer l'objet.
18:18Les articles sont remarquables de précision,
18:20fabriqués essentiellement en laiton ou en bronze.
18:23Marco Disaro possède ainsi toute une collection
18:26de pièces de monnaies antiques.
18:28Ah voilà, ça c'est une des premières pièces.
18:31Avec ça, on peut touer quelqu'un.
18:34C'est vraiment très très lourd et très gros.
18:37Ça c'était une des premières pièces en bronze,
18:40les cisterces en fait.
18:41Ces petits objets en série ou à l'unité
18:44sont commercialisés en ligne,
18:46essentiellement auprès de musées,
18:48à un monde de connaisseurs.
18:50Et sur l'époque choisie par l'artisan italien
18:52pour ses créations, ils sont moins d'une dizaine en France
18:55à exercer comme lui ce métier original.
18:59Il est l'un des domaines les plus grandioses de l'Occitanie.
19:02Le château de Castri dans les Rhos
19:04surplombe les magnifiques plaines du Languedoc.
19:06Son histoire raconte le passé d'une famille
19:08qui fit rayonner la région, la France et même les Etats-Unis.
19:12Un reportage découverte d'Anne-Sophie Pellegri
19:14pour Via Occitanie, des images somptueuses.
19:17Regardez.
19:21À une vingtaine de kilomètres de Montpellier,
19:23cet imposant édifice surplombe les plaines du Languedoc.
19:30Il est le berceau de la famille de la Croix de Castri
19:33qui contribue à la grandeur de la France
19:35et à l'indépendance des Etats-Unis.
19:37Entouré d'un jardin à la française dessiné par le nôtre,
19:41abreuvé par un aqueduc réalisé par Pierre-Paul Riquet,
19:45le château de Castri est l'un des ensembles monumentaux
19:48les plus importants du sud de l'Occitanie.
19:54Bienvenue dans celui que l'on appelle
19:57le petit Versailles du Languedoc.
20:08Chaque mardi, une vingtaine de bénévoles
20:11se retrouvent au deuxième étage du château.
20:14C'est ici qu'est entreposé l'ensemble du mobilier de l'édifice.
20:18Alors nous sommes en train de passer de l'eau japonaise
20:21sur un meuble qui a été vernis
20:23jusqu'à temps que le coton soit blanc.
20:26Donc il y a quelques tours de bras à faire.
20:30Le château de Castri a été vendu à la commune
20:34Le château de Castri a été vendu à la commune en 2013.
20:38Depuis, c'est l'association Les Amis du château de Castri
20:41qui s'attache à redonner au domaine tout son éclat d'antan.
20:45Quand le Duc et la Duchesse ont quitté au milieu des années 80,
20:48je crois que c'est 87, le château,
20:51tout est resté tel quel.
20:54Il y avait effectivement le whisky dans les bouteilles de whisky,
20:57les cigares dans les boîtes à cigares,
21:00Le rôle du Duc qui était académicien avec tous ses archives, ses papiers,
21:04c'est ce qui fait à mon avis l'intérêt principal de ce lieu,
21:07c'est de témoigner de la manière dont vivait une famille aristocrate à l'époque.
21:13Dans cette bibliothèque où sont entreposés temporairement les tableaux,
21:17vous avez ici le personnel central de la famille,
21:20Charles Gênes, Gabriel de la Croix de Castri,
21:23son grand uniforme de gendarmerie, son bâton de maréchal.
21:26Si vous regardez son beau profil, on le retrouve là-bas,
21:29sur ce buste qui est la copie du buste qui se trouve à Sainte-Lucie,
21:34le buste du maréchal Charles Gênes, Gabriel de la Croix de Castri.
21:39Un maréchal qui donna son nom à la capitale de l'île Sainte-Lucie
21:43pour avoir milité en faveur de la restitution de l'île à la France
21:47par la Grande-Bretagne lors du traité de Versailles en 1783.
21:52Mais l'histoire de la maison de la Croix de Castri commence trois siècles plus tôt.
21:56La famille de la Croix vient en fait de Mallorque.
21:59C'est une famille de commerçants devenus riches.
22:02Elle avait de l'argent.
22:04Mais à ce moment-là, l'argent ne suffit pas pour paraître en société.
22:09Il faut de l'argent, il faut un nom.
22:12Et pour se faire un nom, il faut une terre.
22:14Guillaume de la Croix achète la baronie de Castri le 3 avril 1495
22:19et se fait une place dans la noblesse française.
22:22Cinq générations plus tard, son descendant, René Gaspard, devient le premier marquis de Castri.
22:28C'est lui qui, en 1660, a l'idée de faire un jardin à la française en sollicitant André le Nôtre.
22:35André le Nôtre vient de terminer sa formation en Italie
22:40et il vient de réaliser le parc de Volviconte.
22:44André le Nôtre va venir à Castri, va établir les plans d'un parc à la française
22:51et pour respecter les règles d'un parc à la française,
22:55il va demander de l'eau pour pouvoir faire ses miroirs d'eau, ses cascades et ses jets d'eau.
23:01Le parc du château de Castri est ouvert au public tous les jours de l'année.
23:14Direction la Martinique pour terminer cette édition avec d'autres images éblouissantes,
23:18celles d'un volcan totalement décapité par l'érosion.
23:21A Saint-Anne, la savane des Pétrifications, c'est son nom, offre un paysage quasi lunaire,
23:26aussi incroyable que spectaculaire.
23:29Jean-Marc Dabreux et Teddy Albert, de la rédaction de Via ATV en Martinique,
23:33nous y conduisent pour une escapade volcanique.
23:36Regardez.
23:37Au sud de la Martinique, bordée par la mer des Caraïbes, une plaine aux faux airs de désert.
23:49La savane de Pétrification où la promesse d'un dépaysement garantie.
23:54Au beau milieu de cet espace inattendu, nous croisons ce groupe de randonneurs habitués.
23:59Quand je viens ici, c'est parce que j'ai l'impression de ne pas être en Martinique.
24:04Quand j'ai besoin de sortir un peu de mon île sans partir.
24:08Visiter la savane de Pétrification, c'est aussi faire une balade dans le temps.
24:12Il y a 23 millions d'années, l'île aux fleurs est née ici.
24:16Il reste encore des traces de cette époque lointaine.
24:19Là, je viens de ramasser un morceau de bois pétrifié,
24:25dit pétrifié, mais en réalité c'est du bois silicifié.
24:29Pourquoi ? Parce qu'il n'y a plus de bois à l'intérieur.
24:32En fait, le bois est fibreux, un bout de bois pourri.
24:36Et ce bois a été traversé par des remontées hydrothermales,
24:40c'est-à-dire de l'eau riche en silice.
24:43On se retrouve au cœur d'un volcan totalement décapité.
24:47Nous sommes en train de réaliser le rêve un peu fou de Jules Verne,
24:51c'est-à-dire de pouvoir rentrer au cœur d'un volcan.
24:55De ce passé volcanique découle un sol argileux et très fertile.
24:59Une terre idéale pour la culture du melon.
25:02Cette exploitation d'une centaine d'hectares y était plantée depuis une quinzaine d'années.
25:07Les plantes sont puissantes et nous donnent un produit de grande qualité.
25:13Le fait d'être à proximité de cette zone nous fait partager la chance d'un terroir exceptionnel.
25:24Une nature généreuse et captivante,
25:26ce photographe professionnel en a fait son terrain de chasse favori.
25:30Il y a beaucoup d'espèces différentes.
25:32On parlait du paille en queue, mais on vient de voir le balbuceur pêcheur passer.
25:35Il y a la frégate, le pélican.
25:37On a l'impression d'être sur l'eau avec les oiseaux.
25:40Jadis, point le plus haut de l'île,
25:43la savane de pétrification offre aujourd'hui un panorama unique sur la Martinique.
25:49Voilà, au revoir, c'est la fin de ce journal.
25:51Merci de nous avoir suivis.
25:53On se retrouve très vite pour une nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
25:57Au revoir à tous.