Nathalie Saint-Cricq parle de son fils Benjamin Duhamel.
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00:00Est-ce que vous regardez votre fils Benjamin Duhamel sur BFM TV ?
00:02Oui, sauf que je ne peux pas tout regarder parce que je ne suis pas toujours à la rentrée pour le contempler.
00:07Et alors, vous le trouvez comment ?
00:09Je trouve bien, honnêtement, quand quelqu'un a des trucs qui m'énervent, je lui dis.
00:14Vous le débriefez parfois ?
00:16On se parle avant et après, oui.
00:18Tous les jours ?
00:18Oui.
00:19Donc vous le regardez tous les jours ?
00:21Non, mais j'essaie de le regarder en replay autrement, j'essaie de lui donner non pas un avis d'octe comme si j'étais une espèce d'autorité supérieure,
00:28mais là, je lui dis, fais gaffe, t'es un peu agressif, tu parles trop vite.
00:32Et il vous répond quoi ?
00:33En général, au début, il m'envoie aux plots et dans un second temps, il me dit que j'ai peut-être raison.
00:39C'est son première réaction.
00:40Mais c'est vrai, quand on sort d'une heure d'antenne et quelqu'un vous dit, t'es coiffé, mais alors d'où tu sortais ?
00:45L'autre jour, je lui ai dit qu'il ressemblait à un sanglier.
00:47C'est sympa.
00:48Mais non, mais attendez, j'ai reçu des messages en disant, tu devrais lui dire, je suis pourrie, moi.
00:52Ou alors, je lui dis, ne te regarde pas dans le retour.
00:55Entre les deux, ça se voit que tu te regardes.
00:58Mais je lui donne des conseils.
00:59Mais imaginez, vous sortez d'antenne, vous entendez ça, évidemment.
01:03Ah mais mon mari me le fait, puis maman me le faisait.
01:06Il est en train d'exploser en ce moment.
01:07Vous n'avez pas peur qu'il vous vole la vedette, Nathalie Saint-Cricq ?
01:09Mais il va me la voler, c'est l'air du temps et c'est la loi du genre.
01:14Déjà, quand vous faites des salons du livre...
01:15Alors attendez, quand je fais des salons du livre, plein de gens me parlent de lui, donc ça, c'est très bien.
01:22On est passé du stade à vous être la mère de Benjamin.
01:25C'est très bien.
01:26Bon, de temps en temps, la phrase qui dit
01:28« Ah, la relève est assurée, vous pouvez prendre votre retraite. »
01:31n'est pas exactement la phrase qui me fait le plus plaisir sur terre.
01:34Et alors, mon mari, Patrice Duhamel, a eu pire.
01:36C'est que l'autre jour, il y a un monsieur dans un salon du livre
01:38qui lui dit « Vous pouvez me faire un autographe, s'il vous plaît ? »
01:41Patrice dit « Bien sûr. »
01:42Et il me dit « Vous signez juste le père de Benjamin Duhamel. »
01:45Alors, si vous voulez, c'est vrai que ça rend extrêmement humble.
01:49On sent le temps qui passe.
01:51Mais bon, ce que vous voulez.
01:52Benjamin Duhamel a toujours rêvé de faire le même métier que ses parents ?
01:55Non. Non, non, non.
01:57Il voulait faire de la politique avant.
01:58Dieu merci, on a échappé à ça.
02:00C'est vous qui l'avez dissuadé de faire de la politique ?
02:02Ah ouais, ouais.
02:03Ah ouais, ouais, ouais.
02:04Non, c'est pas moi.
02:05C'est lui qui a compris son rêve.
02:06Vous vous en êtes écarté naturellement.
02:07Non, non, moi je voulais qu'il soit ou chef d'orchestre
02:10ou avocat pénaliste.
02:12C'est un succès total.