Le député du Nord et vice-président du RN Sébastien Chenu, était l’invité de La Grande Interview ce lundi 27 janvier sur CNEWS. Il s’est exprimé au sujet de la mort d'Elias, un adolescent tué à l'arme blanche sur fond de tentative de vol de téléphone : «En France on peut mourir pour un portable, pour une cigarette, pour un regard»
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00:00Je pensais à Elias, à sa famille, à ses parents.
00:03Ça nous brise le cœur de voir un jeune qui perd la vie.
00:07Jordan Bardella, Marine Le Pen l'ont dit depuis longtemps,
00:09nous l'avons dit depuis longtemps,
00:10on peut aujourd'hui, en France, mourir pour un portable,
00:14pour une cigarette, pour un regard.
00:15Et c'est inadmissible, ça dit tout du délitement de notre société.
00:20On a parlé évidemment d'une société de violence, de conflits,
00:26mais ça dit aussi l'effondrement des autorités, des repères.
00:30Et cet effondrement, il ne vient pas de nulle part,
00:33parce qu'à quoi sommes-nous confrontés en la matière ?
00:36Nous sommes confrontés à une hausse très forte
00:38sur les 20 dernières années, on va dire,
00:39de la délinquance des mineurs, extrêmement forte,
00:42avec des taux de récidive très, très forts également,
00:45à des statistiques qui ne sont pas fiables.
00:46Donc comment aborder les problèmes ?
00:48Comment les traiter sur le fond lorsque les statistiques ne sont pas fiables ?
00:52À des moyens aussi qui ne sont pas très bien orientés,
00:55parce que ces moyens sur la justice éducative,
00:58ils sont très mobilisés sur les mineurs non accompagnés,
01:01qui évidemment submergent nos départements.
01:04Et donc s'ils sont mobilisés sur les mineurs non accompagnés,
01:07ils ne sont pas mobilisés sur d'autres formes de justice éducative.
01:11Donc on a évidemment aujourd'hui une problématique de justice des mineurs,
01:14mais qui se répète à l'envie.