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En Europe, la France fait figure de champion des prélèvements. Les chefs d’entreprise pointent un gros trop écart entre le salaire net et le salaire brut. En effet, ce que l’OCDE définit comme la «différence entre les coûts de main-d’œuvre pour l’employeur et la part correspondant à la rémunération nette après impôt du salarié» reste élevé en France.

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00:00Auditionné au Sénat ce vendredi, le président de Michelin pointe du doigt le trop grand
00:04écart entre le salaire brut et le salaire net en France.
00:08Par exemple, pour un salaire brut de 100 euros, l'entreprise va payer 142 euros et ce qui
00:14ira dans la poche du salarié sera de 77 euros et 50 centimes.
00:18En comparaison avec notre voisin allemand, un salaire de 100 euros va coûter à l'entreprise
00:24120 euros, soit 22 euros de moins qu'en France et le salarié touchera 80 euros.
00:30Ce chef d'entreprise fustige des charges patronales trop grandes qui ne se reflètent
00:34pas au sein des services publics.
00:36Aujourd'hui, on n'a jamais été autant taxé, ponctionné en France et on n'a jamais vu
00:42les services publics, ce qui est le symbole de notre modèle, dans un tel état de déliquescence.
00:49En 2023, le coût de la main d'œuvre s'établissait à 46,8% pour un salarié français, un montant
00:56beaucoup trop important pour les chefs d'entreprise.
00:58Il suffit de regarder combien il y avait de lignes sur une fiche de paye en 80 et combien
01:02il y en a aujourd'hui.
01:03Toutes ces ajouts, tous ces rajouts, ce sont en fait des choses qui étaient prises en
01:09charge par l'État et qui ont été mises sur le dos des entrepreneurs.
01:14En moyenne, sur 1000 euros payés par un employeur à un salarié, environ 470 euros
01:19sont prélevés par l'État.

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