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Le spectacle Debussy dans tous ses états promet une expérience artistique unique et captivante, mêlant la musique intemporelle de Claude Debussy avec des instruments modernes agrémenté d’une interprétation dynamique du danseur de hip-hop Rotha Alex Tuy et du rappeur slameur Kohndo Assogba accompagné par le bassiste Ruben Levy. Cette fusion audacieuse de styles musicaux et de mouvements sera propice à créer une atmosphère singulière et envoûtante pour captiver le public.
Auteur/Compositeur/Arrangeur
Florent Segaud
Kohondo Assogba,rappeur
Louis Dugué, piano
Ruben Levy, basse
Alex Rotha Tuy, danseur
Florent Segaud, batterie

Catégorie

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TV
Transcription
00:00:00J'ai rencontré Debussy un soir de pluie.
00:00:30Comme à mon habitude, je déambulais loin de chez moi, près de Saint-Germain-des-Prés.
00:00:37Je sortais de chez mon éditeur et j'avais décidé d'emprunter les quais pour rentrer.
00:00:42J'étais comme un poisson dans l'eau dans cette ville de fous, un poisson d'or.
00:01:00Je traversais Paris, cette grande ville, sa faune, ses parias, sa mafia, ses princesses,
00:01:21sa peste, ses princes issus du prolétariat.
00:01:25Je voyais les barons, les darons, les b-boys, les larons, les mecs issus du sol, les bons,
00:01:32les gueux, les grands, les parons, les fortunés, les marrons, les juges, les keufs, les putes.
00:01:39J'avais en mémoire les luttes.
00:01:41Je voyais ces mecs qui perdent le Nord, les types sous stup', le rap, les clips, le shit,
00:01:47le vice, ça sentait la pisse, le mal, la dingue.
00:01:53Dans cette ville, si peu de choses nous distinguent des uns des autres,
00:01:57la gêne nous parcourt même dans les côtes.
00:02:00Les mêmes qui souffrent, qui lourent, qui bouffent, qui sautent, et personne ne l'ouvre.
00:02:07Paris a quelque chose d'inouï, de paradoxal.
00:02:10Une folie où Porsche, Riche, Tony, millionnaire, tous se font face.
00:02:17Il y a la marmaille, la pagaille, les cailles, les cobayes, les chichiteux, la grisaille.
00:02:23On y croise des clochards, des soulards, des zonards, des tollards, des repentis, des stars et des crevards.
00:02:30J'avais croisé cette faune, j'avais besoin d'un verre, j'avais envie d'écrire, alors je suis rentré dans ce bar.
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00:05:30Si tu connais Debussy ou que tu es curieux, t'es chez toi.
00:05:35C'est ce que m'a dit Ruben, le limonadier.
00:05:40De temps en temps, il quittait le bar pour jouer sur sa basse.
00:05:45Pour lui, tout le monde a déjà entendu un air de Debussy, au moins une fois.
00:05:53Je revois le moment.
00:05:55Parfois, en deux notes, le rêve s'installe.
00:06:00...
00:06:29...
00:06:47Sur les quais de Saint-Germain, les primes, le décor.
00:06:50Chacun s'agite pour rentrer chez soi, j'ouvre la porte.
00:06:52L'humidité de la nuit sur les quais de la Seine.
00:06:55Dans ce bar, les musiciens sont comme de l'étilène.
00:06:58Debussy voulait ressusciter, banalité, tout s'agiter.
00:07:01On veut sécher, on veut kiffer.
00:07:03On veut jouer pour retrouver nos rêves d'autre part.
00:07:05Regarde à gare, on les berce et à goûter au bar.
00:07:08Debussy parle sur le piano, chante tous ses thèmes.
00:07:11Chacun de nous danse en soi, au gré de ses rêveries.
00:07:16Au gré de ses rêveries.
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00:11:26Nous étions rassemblés autour de Louis, le pianiste.
00:11:31Claude Debussy était comme un ami fantôme.
00:11:35Chaque soir, il lui soufflait ses thèmes.
00:11:39C'est grâce à Docteur Gradus que j'ai rencontré Debussy.
00:11:43J'allais arrêter la musique, mais tu vois,
00:11:45chez lui, le beau n'est pas défini.
00:11:48Toute est émotion, m'a-t-il dit.
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00:14:17Debussy était pour moi un vague personnage.
00:14:22J'avais en tête l'image de Châteaubriand.
00:14:25Oui, ce Châteaubriand qui contemplait l'horizon.
00:14:28Le regard perdu dans le tumulte.
00:14:30Celui d'une mer agitée sur les récifs de la Creuse.
00:14:34Mais au fond, qui était-il ?
00:14:38Un rêveur ?
00:14:40Un subversif ?
00:14:42Un insolent ?
00:14:43Un rebelle ?
00:14:44Un poète ?
00:14:46Tout cela à la fois, peut-être.
00:14:48La question, mon ami, demeure dans le vent.
00:14:52Celui de l'Ouest.
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00:18:28En père de famille dévouée,
00:18:30il écrivait pour sa fille des pièces musicales
00:18:33comme Gollywog, Cakewalk.
00:18:35...
00:18:40Mais qu'est-ce qu'un Gollywog ?
00:18:42Après quelques recherches,
00:18:44j'ai appris que cette poupée était une représentation caricaturale
00:18:47des enfants noirs descendant d'esclaves.
00:18:50J'ai appris aussi que les Cakewalk
00:18:53étaient des concours où ces mêmes esclaves
00:18:56devaient danser pour gagner de quoi se nourrir.
00:18:59Je m'interrogeais sur la nature de Claude Debussy
00:19:02et sur certains aspects de son œuvre.
00:19:04D'ailleurs, comment aimait une pièce
00:19:06qui a été interdite au Carnegie Hall
00:19:08parce qu'elle s'intitulait Le Petit Nègre ?
00:19:11...
00:19:29Ha ! Ha ! Ha !
00:19:32Alors on me dit,
00:19:34surtout ne faites pas d'anachronismes.
00:19:36Certes.
00:19:38Certes.
00:19:41Les années passent, les siècles passent,
00:19:43les mœurs passent.
00:19:45Mais moi, parfois,
00:19:48ça me reste là.
00:19:52...
00:20:04Attachez-moi avant que l'émotion m'agrippe,
00:20:06empêchez ma plume d'être lourde, sourde au bruit qui m'anime,
00:20:09empêchez mes rimes de fuir car la douleur est vive,
00:20:11mes blessures attisent,
00:20:13aiguisant moi l'envie d'écrire pire.
00:20:15Pardonnez-moi d'être beau, d'être grand,
00:20:17d'être gros, d'être bien, d'être flot,
00:20:19d'être brun, d'être noir
00:20:21et même d'aimer une manioc,
00:20:23croire en l'avenir de l'Afrique alors que le monde l'ignore encore.
00:20:26Pardonnez-moi d'être un banlieusard de base
00:20:28mais d'être beaucoup plus ouvert que les sondages et leurs stats.
00:20:31Pardonnez-moi de pas tromper le ghetto,
00:20:33sexy comme un clip de rap,
00:20:35mais de m'en faire l'écho.
00:20:37Pardonnez-moi d'être moi, respect à eux,
00:20:39croient bien qu'une part de mes forces me vient d'eux.
00:20:42Pardonnez-moi de ne pas fermer ma gueule,
00:20:44tant que j'aurai des choses à dire, je serai seul,
00:20:46peut-être pour l'instant.
00:20:48Accordez-moi le droit de penser pour moi,
00:20:50cesser d'être bête, prisonnier des masses,
00:20:52média, merde, immortel et mon art du mic.
00:20:55Mot pour mot, mes pensées puissent dans la douleur,
00:20:57mes idées se démarquent, monumentales,
00:20:59mon écriture est inimitable,
00:21:01indélébile, les images que mon stylo étale.
00:21:03Accordez-moi le droit de vivre,
00:21:05d'être ivre, d'écrire que l'amour peut rendre libre.
00:21:08Pardonnez-moi de pas être gangster de papier,
00:21:11respecter le cœur des hommes plus que la fierté.
00:21:14Ma musique parle d'elle-même sur scène,
00:21:16sonde les entrailles de ma ville pour en extraire la sève.
00:21:19J'aime être pur produit de la banlieue
00:21:21que les gens pensent connaître et qui rendent les biches en Dieu.
00:21:24Ma musique et mon rap se croisent,
00:21:26mon groupe est métisse et porte dans ses veines le jazz.
00:21:29Mettez-vous à l'aise, oubliez ce que vous pensez connaître,
00:21:32je me dois de renaître, d'être sur le monde une fenêtre.
00:21:35La pensée ouverte, large pour embrasser la terre,
00:21:37ne me laissez pas devenir un spectateur sectaire.
00:21:52Plus jamais un nègre.
00:21:55Plus jamais un nègre.
00:21:58Jamais un nègre.
00:22:03Comment pourrais-je aimer ce personnage ?
00:22:06Il appartient à une autre époque,
00:22:09une époque où l'ont classé les humanités.
00:22:13En 1889,
00:22:16quand Debussy a 27 ans,
00:22:19il découvre l'exposition universelle,
00:22:22les eaux humaines,
00:22:25mais aussi la fabrication du racisme.
00:22:29Comment pourrais-je aimer un temps
00:22:32où il fallait justifier de la mission civilisatrice de la colonisation ?
00:22:38L'étrangeté de tout ça,
00:22:41c'est que Debussy aimait ses nouveaux rythmes.
00:22:44Le cakewalk, le ragtime, le charleston.
00:22:48Il entendait déjà le jazz, la grande musique noire américaine.
00:22:53Alors, vais-je devoir dissocier l'oeuvre de l'artiste ?
00:23:05Si ce cakewalk a été écrit à des fins récréatives pour sa fille,
00:23:10la mienne, peut-elle s'en amuser ?
00:23:24Je ne cours pas après le gâteau ni le fric.
00:23:27Je ne suis pas une poupée domestique,
00:23:30pas un aigre, pas un travailleur de l'ombre.
00:23:33Debussy, je ne suis pas de votre monde.
00:23:36Tout ça peut paraître un peu anachronique.
00:23:39Je n'aime pas vraiment les sujets dramatiques.
00:23:42Laissez la musique aiguiller votre fille,
00:23:45mais ce Hollywood rendre la mienne triste.
00:23:48Je sais que je te fascine, je le vois dans ta rétine.
00:23:51Si ma musique t'inspire de douleur, elle sourit.
00:24:21Je ne suis pas une poupée domestique,
00:24:24pas un aigre, pas un travailleur de l'ombre.
00:24:27Tout ça peut paraître un peu anachronique.
00:24:30Laissez la musique aiguiller votre fille,
00:24:33mais ce Hollywood rendre la mienne triste.
00:24:36Je sais que je te fascine, je le vois dans ta rétine.
00:24:39Si ma musique t'inspire de douleur, elle sourit.
00:24:42Je sais que je te fascine, je le vois dans ta rétine.
00:24:45Si ma musique t'inspire de douleur,
00:24:48elle sourit.
00:25:18Sous-titrage Société Radio-Canada
00:25:48...
00:26:14Hey!
00:26:15...
00:26:44...
00:26:59Puisque son époque a fait de lui ce qu'il est,
00:27:04ce n'est qu'à son émotion que je peux me connecter,
00:27:08à celle qui me ramène à moi-même, à ma nostalgie.
00:27:12...
00:27:15Approche-toi et pose une épaule sur mon torse.
00:27:18Ta joue sur ma peau vient m'irriguer le coeur.
00:27:21Mes clots t'en regardent pour remonter le temps,
00:27:24ouvre les pages de vieux souvenirs qui ravivent ma mémoire.
00:27:27Le temps nous rappelle que les jours sont du sable.
00:27:30Entre nos dix doigts, la vie semble une étape.
00:27:33Revois ces images quand tu roulais dans l'herbe
00:27:36et vois l'enfant comme toi qui courait et te fait sa lèvre.
00:27:39J'ai perdu peu après un divorce, semblait si belle,
00:27:42vue du Pénin, la France où j'étais né.
00:27:44Les tartines au beurre dans le café du pot.
00:27:47J'y courais le roupin au Camembert.
00:27:49Mou, je n'ai pas eu de frère, ni connu de père.
00:27:52L'amour en guise d'éducation m'a donné des repères.
00:27:55La distance met de la puissance, tu sais,
00:27:58et donne au souvenir une existence bien plus vraie.
00:28:02Bien plus vraie.
00:28:05Bien plus vraie.
00:28:15Une existence bien plus vraie.
00:28:31Une existence bien plus vraie.
00:29:01Une existence bien plus vraie.
00:30:01Musique douce
00:30:31...
00:31:01...
00:31:05Il pleuvait de plus en plus.
00:31:07Je voulais m'en aller,
00:31:09m'y poser sur sa batterie.
00:31:11Flo m'a dit, prends un verre
00:31:13et laisse passer la pluie.
00:31:15...
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00:32:42...
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00:33:46Rota, qui habituellement dansait place Saint-Michel,
00:33:50rêvait d'être mime.
00:33:52Mais les mimes
00:33:55ne font plus rêver.
00:33:57...
00:34:04Alors,
00:34:07c'est chez les amis de Debussy
00:34:09qu'il se réfugiait tous les soirs.
00:34:20Pour partager avec nous
00:34:29sa danse.
00:34:36...
00:35:05...
00:35:18Claude Debussy
00:35:20vivait parmi les bourgeois,
00:35:23mais était désargenté,
00:35:25toujours un emprunté.
00:35:27Il méprisait les riches
00:35:29tout en voulant être des leurs.
00:35:32...
00:36:01Il vivait seul dans les problèmes,
00:36:03l'argent, le fric en guise de totem.
00:36:05Rêve de Versailles, loin de sa sphère,
00:36:07tous les mois côtoient la galère.
00:36:09Le mépris s'affiche dans sa rétine,
00:36:11mais dans son regard tout le fascine.
00:36:13Les rêves de tout, mais surtout de flouze.
00:36:15Il veut la réussite, pas le goût de la loose.
00:36:17Il veut la réussite, pas le goût du blues.
00:36:19Alcool chaque jour, luxe, fric, amour,
00:36:21le bonheur se prend partout.
00:36:23Souvent coincé dans sa vie,
00:36:25comme dans une femme incorsée.
00:36:27Sans un lové, il court après l'argent
00:36:29sa vie le blesse.
00:36:31Mauvais mari pour aimer, il devait changer d'air.
00:36:33Toutes ces images que je vois de lui
00:36:35sont subversives,
00:36:37intriguant ce monsieur Debussy.
00:36:39Intriguant ce monsieur Debussy.
00:36:43Intriguant Claude Debussy.
00:36:55Debussy est un peu comme Picasso.
00:36:59Oui, c'est ça. Un grand génie,
00:37:01mais un grand salaud.
00:37:03Pour Claude Debussy,
00:37:05la réalité ne suffit pas.
00:37:07Il aime les impressionnismes musicaux
00:37:09et plein, plein de choses.
00:37:11Il aime exprimer des émotions.
00:37:13Ce qu'il aime, c'est ce qu'il y a de turbulent,
00:37:15d'étrange, enfin.
00:37:17Chaque jour,
00:37:19chaque jour, chaque jour,
00:37:21il est attisé par son inspiration.
00:37:25Comme un Picasso.
00:37:27Un grand génie, oui,
00:37:29mais aussi un grand salaud.
00:37:57...
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00:41:17un grand génie mais aussi un grand rêveur
00:41:41Oui, c'est vrai, Claude Debussy a ses qualités et celles des grands rêveurs.
00:41:52Je vous l'ai déjà dit, pour lui la réalité ne suffit pas.
00:41:57Il aime les impressionnismes musicaux.
00:41:59Il aime exprimer les émotions turbulentes et l'étrange.
00:42:04C'est sans doute ce qui l'a conduit à mettre en musique la légende du Village 10.
00:42:10Moi, j'y vois comme un écho à la cathédrale de Notre-Dame engloutie par les flammes.
00:42:40J'y vois comme un écho à la cathédrale de Notre-Dame engloutie par les flammes.
00:43:10J'y vois comme un écho à la cathédrale de Notre-Dame engloutie par les flammes.
00:43:17J'y vois comme un écho à la cathédrale de Notre-Dame engloutie par les flammes.
00:43:25J'y vois comme un écho à la cathédrale de Notre-Dame engloutie par les flammes.
00:43:33J'y vois comme un écho à la cathédrale de Notre-Dame engloutie par les flammes.
00:43:43J'y vois comme un écho à la cathédrale de Notre-Dame engloutie par les flammes.
00:43:53J'y vois comme un écho à la cathédrale de Notre-Dame engloutie par les flammes.
00:44:02J'y vois comme un écho à la cathédrale de Notre-Dame engloutie par les flammes.
00:44:12J'y vois comme un écho à la cathédrale de Notre-Dame engloutie par les flammes.
00:44:22J'y vois comme un écho à la cathédrale de Notre-Dame engloutie par les flammes.
00:44:31J'y vois comme un écho à la cathédrale de Notre-Dame engloutie par les flammes.
00:44:41J'y vois comme un écho à la cathédrale de Notre-Dame engloutie par les flammes.
00:44:51J'y vois comme un écho à la cathédrale de Notre-Dame engloutie par les flammes.
00:45:21Mes mots dérivent vers Notre-Dame, au milieu de la nuit j'ai largué les amarres.
00:45:34J'aire sur les rives de Notre-Dame, mon cœur est embrasé et vient jouer sa gamme.
00:45:40Mes mots dérivent vers Notre-Dame, s'abritent sur la raide et dansent sur le bois.
00:45:45Mon souvenir forme une toile, sur le clocher s'évadent mes paroles sur le toit.
00:45:51Pendant que la nuit tombe, calme sur l'image, le paysage de flammes me dévisage.
00:45:57Dans l'embrasure du bois crépite, je dis que pour se battre il nous faut du courage.
00:46:02Mes mots dérivent vers Notre-Dame, au milieu de la nuit j'ai largué les amarres.
00:46:08Mes mots dérivent vers Notre-Dame, au milieu de la nuit j'ai largué les amarres.
00:46:14Les orques de l'église chantent comme un cri indécent, logés au fond du ventre de dangereux sentiments.
00:46:21Je vois les murs de nos erreurs, dans le creux de mes joues résonne ma prière.
00:46:27Sa voix me calme, je me kérosène, envahit chaque instant, le passé me gangrène.
00:46:33Les flammes lèchent ma peau incandescente, ma passion je l'arrose avec un filet d'essence.
00:46:42Notre-Dame est de bois, je suis fait de l'ardoise, le piano de Debussy me guide dans la braise.
00:46:52Mes mots dérivent vers Notre-Dame, au milieu de la nuit j'ai largué les amarres.
00:46:58Mes mots dérivent vers Notre-Dame, au milieu de la nuit j'ai largué mes amarres.
00:47:07Au milieu de la nuit j'ai largué mes amarres.
00:48:07La Marseillaise
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00:52:54Devant mon verre, j'étais hors du temps.
00:52:59Ici, on célébrait les iconoclastes, les peintres, les poètes.
00:53:07J'avais envie de rester, mais je devais partir.
00:53:15En sortant du club, je ne savais plus quand j'étais, ni où j'étais.
00:53:23Je voulais rencontrer la paix.
00:53:27J'ai rencontré des potes, un homme, ou du moins sa musique.
00:53:34Une musique qui vous fait passer par tous les états.
00:53:40J'ai rencontré Debussy, dans tous ses états.
00:54:03J'ai rencontré Debussy, dans tous ses états.
00:54:09J'ai rencontré Debussy, dans tous ses états.
00:54:15J'ai rencontré Debussy, dans tous ses états.
00:54:21J'ai rencontré Debussy, dans tous ses états.
00:54:27J'ai rencontré Debussy, dans tous ses états.
00:54:34J'ai rencontré Debussy, dans tous ses états.
00:54:41Merci Reuthaa.
00:54:42Merci Flo.
00:54:45Merci Rubens.
00:54:49Merci Louis.
00:54:52On se retrouve dans mes rêves.
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