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00:00Et une illustration, et malheureusement il y en a énormément, chaque jour c'est vraiment la chronique de la vie en France
00:05de cas justement de migrants, de clandestins, qui s'impliquent dans des actes de délinquance, et c'est ça que les gens ne supportent plus.
00:11Mais je tiens à rappeler une phrase quand même de François Bayrou qu'on a assez peu citée,
00:15hier il se défendait et il dit ce ne sont pas les mots qui sont choquants, mais les réalités.
00:20Et ce qui est vrai c'est que c'est ça que les gens ne supportent plus, les gens n'ont plus de mots en réalité.
00:25Et ce qu'ils veulent c'est simplement pouvoir vivre paisiblement, ils payent des impôts, ils veulent vivre tranquillement en France.
00:31Mais la gauche morale répond, on fait du mal à la République, vous vous rendez compte la folie dans laquelle nous sommes ?
00:38Mais ils sont dans un déni total, absolument.
00:40C'est-à-dire qu'on parle de submersion et vous avez une édile d'une mairie qui dit, vous faites du mal à la République si vous parlez de submersion.
00:47Enfin qui sont ces gens pour donner des leçons en permanence aux uns et aux autres, qu'ils soient confrontés à la réalité ?
00:52La réalité puis les chiffres, le problème c'est que dès qu'on oppose les chiffres à ces personnes-là, il y a un déni total.
00:59A chaque fois ils réaffirment le rôle de la France d'accueillir tout le monde de manière inconditionnelle,
01:06en disant qu'il faut être ferme contre l'immigration illégale, mais qu'il faut accepter l'immigration légale, qu'on en a besoin.
01:11Je vous assomme un peu avec mes chiffres, mais vous savez il y a aussi cet argument qui consiste à dire qu'on en a besoin économiquement.
01:18Est-ce que vous voulez que je vous donne le chiffre, le nombre de migrants qui font partie de ce qu'on appelle l'immigration choisie ?
01:24Donc qui ont des titres de séjour au titre de l'économie, il n'y en a que 54 000.
01:2954 000, donc personnes qui ont un titre de séjour au motif économique sur 330 000 qui sont délivrés chaque année.
01:36Donc c'est-à-dire qu'en réalité 54 000 c'est epsilon, on ne choisit absolument pas l'immigration qui vient en France,
01:42et tout le reste des migrants dits économiques en réalité viennent faire ce que les Français ne veulent plus faire.
01:48Et il y a un vrai débat à avoir autour de ce sujet, parce qu'il y a énormément de métiers, je vous prends l'exemple de l'hôtellerie-restauration.
01:54Avant le Covid, après le Covid. Après le Covid, il y a 300 000 personnes au moins pour travailler dans l'hôtellerie-restauration,
02:00et tout le monde se dit qu'en fait il n'y a qu'une seule solution, c'est l'immigration, puisque les Français ne veulent pas faire ce travail-là.
02:07Et progressivement vous avez des pans de métiers qui sont considérés comme des métiers qui doivent être faits par des immigrés.
02:15Et on voit bien que dès qu'il s'agit de pénibilité, d'effort, les Français aujourd'hui ne veulent plus faire ce travail-là,
02:21et il faut le reconnaître également, le MEDEF et un certain nombre de lobbies patronaux poussent à fond dans cette direction-là pour baisser le coût du travail.
02:29Et je pense que s'il y a un vrai sursaut à avoir, évidemment vous l'avez évoqué au début de l'émission, c'est un sursaut démographique,
02:35parce qu'aujourd'hui il n'y a pas de renouvellement des générations, et par ailleurs il faut revaloriser le travail manuel,
02:41il faut revaloriser l'excellence française, et tant qu'on ne revalorise pas ces métiers-là,
02:45et bien forcément ça va continuer de n'attirer que les personnes qui acceptent de faire ce travail-là, à savoir les personnes immigrées.

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