Dans cette chronique on parle des vœux et du virus de la grippe
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00:00On va voir ce qui a inspiré Yannick Damon dans un tout petit instant pour son petit
00:11billet d'humeur, d'humour, de souvent d'humour, d'humeur toujours en tout cas, et puis on
00:16va parler aussi avec vous Mathias ce matin de la grippe, on en parle avec vous, est-ce
00:21que vous portez un masque, comment vous vous protégez, comment vous protégez aussi les
00:23plus petits, c'est un petit peu le sujet d'aujourd'hui.
00:25Allez on ose avec vous Yannick Damon, est-ce qu'on ose se dire bonne année, il y a quelques
00:36confettis encore qui restent, on est le 31 janvier, c'est le dernier jour, la date limite,
00:40vraiment limite, limite pour se souhaiter une bonne année et surtout, surtout une bonne
00:46santé, et d'ailleurs ce matin on peut se demander ce que valent vraiment les voeux
00:49tardifs de bonne santé, alors qu'en cette fin janvier les hôpitaux et les cabinets
00:53généralistes croulent sous les cas de grippe, que l'épidémie s'intensifie chez les enfants,
00:59que les classes d'école sont décimées par ce virus et que les couloirs de bon nombre
01:02d'entreprises résonnent des restes de bronchites et de gouttonnées, vous voyez ce que je veux
01:07dire, bref, j'ai l'impression que les voeux de très bonne santé du début de mois ont
01:12eu une efficacité immunitaire à peu près comparable à l'espérance de vie de nos
01:16bonnes résolutions, c'est-à-dire très très limitées.
01:19Bah du coup quoi, il faut arrêter de se souhaiter une bonne année, on arrête tout.
01:22Ce qu'on devrait surtout arrêter déjà c'est ça, et ce sont les cérémonies de
01:25voeux, toutes les collectivités font ça en janvier, certaines entreprises, les préfets,
01:29les parlementaires, ces cérémonies s'enchaînent, c'est l'occasion de manger un bout de galette
01:34mais aussi de faire des bises, de se serrer la main, tout ça entassé dans l'espace
01:39confiné d'une salle des fêtes trop petite, c'est vraiment du vécu, j'ai assisté
01:42il y a quelques jours à l'une de ces cérémonies avec toutes les forces vives de ce département,
01:47accolades, embrassages, postillonnages à bout portant, on avait l'impression que le
01:52seul geste barrière, c'était d'éviter de mettre la langue, donc si j'osais ce matin,
01:57je suis sûr que le virus de la grippe adore ce genre de pince-veste pour proliférer,
02:01heureusement, c'est fini, jusqu'à l'année prochaine.
02:18Je vous ferai le ménage avant de partir, merci.
02:19Oui, tu m'étonnes.