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00:00Emmanuel Macron dans l'Aisne, dans le nord de la France, beaucoup ne s'y attendaient pas et certains ont même cru qu'il s'agissait d'un sosie alors que sa cote de popularité n'a jamais été aussi basse.
00:09Le président de la République n'a pas trouvé mieux à faire que de formuler un mot d'excuse pour des lycéens dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.
00:17On écoute un extrait de cette vidéo.
00:20Bonjour madame, on est avec le président.
00:22Bonjour madame.
00:23Ils sont venus me saluer, c'est à cause de moi qu'ils sont en retard, mais ils nous séparent de leur projet, ils sont tous accrochés au travail.
00:29En tout cas, je voulais vous remercier de vous occuper de nos jeunes, nos adolescents et de les préparer à l'avenir. Bon courage.
00:35Merci monsieur.
00:38Ça va être ça pendant encore deux ans ? Parce que si c'est le cas, ça va être long.
00:42Emmanuel Macron répond sur les réseaux sociaux quand on a une contravention à une barrière de péage, il s'occupe aussi maintenant des enfants.
00:49Des mots de retard sur les lycéens.
00:51Sur la toute dernière séquence qu'a rappelé tout à l'heure Gauthier, à savoir le péage avec le téléphone et le tiktoker dont le profil n'était pas un profil très élyséen compréhensible.
01:03Puis cette photo avec Mona Lisa, souriant peut-être au fait que le temps présidentiel était vraiment un crépuscule.
01:16Puis ce déplacement dans le nord où le président va défendre sa politique de l'offre pro-business face à un gouvernement qui semble chercher sa boussole.
01:27Pour terminer dans un bar PMU, sans prévenir le maire ni les villas...
01:33Tellement de mépris quand tu dis bar PMU Olivier.
01:35Non, parce que...
01:36Non, ça tu peux pas lui faire ce truc pour cela.
01:38Non, c'est pas ça.
01:39C'est que lui par contre, il veut jouer hyper sur ça.
01:43Il l'avait déjà fait une fois il me semble.
01:45Il l'avait déjà fait une fois, je vais me souvenir de la séquence.
01:48Je vais vous avouer, je ne suis pas contrairement à toi Géraldine, très favorable au bilan et à la personnalité d'Emmanuel Macron.
01:56Mais je conserve le fait que c'est notre président.
02:00Et j'ai un grand attachement à la fonction publique.
02:04Qu'est-ce qu'il peut l'abîmer ?
02:07Et comment peut-il encore, deux ans c'est impossible d'après moi.
02:10Si c'est sa stratégie, de faire du cabotage comme ça, de sujet en sujet, d'aller de lieu en lieu...
02:17Si c'est ça aujourd'hui la présidence de la République, je suis un peu malheureux pour notre pays, oui.
02:23Tu te souviens pas de ce qu'on disait sur François Hollande ?
02:25A la fin de son mandat, c'était bien pire.
02:27Non mais d'accord.
02:28Il était encore moins populaire.
02:30Déjà, la cote de popularité reste deux ans pour qu'Emmanuel Macron rattrape François Hollande.
02:39Ah non, je pense qu'il peut continuer à baisser.
02:41Parce que quand tu as un tel hiatus entre la réalité de ce que vivent les Français
02:46et les préoccupations du Président de la République,
02:48qui vont des péages à la Joconde en passant par la Vasque Olympique,
02:51que tout le monde a déjà oublié...
02:53Qui était un succès absolu, mais c'est pas vrai.
02:55Mais ça suffit, c'est bon, on a oublié tous nos problèmes pendant les Jeux.
03:00Et maintenant, on doit continuer.
03:02Quel boomer, mais tu parles comme un boomer.
03:04Olivier Dardigolle faisait allusion à la fonction présidentielle.
03:09Il a abîmé la fonction présidentielle.
03:11Emmanuel Macron dans un bar PMU avec des lycéens qui a fait un jeu à gratter.
03:16Je ne sais pas si vous avez vu ça.
03:17Il a gagné ou pas ?
03:18Il a perdu.
03:19Décidément, il n'y a rien qui va pour le Président de la République.
03:23Vous vous rendez compte de l'image que ça renvoie ?
03:25Franchement, est-ce que ça renvoie à l'image d'un chef de l'État ?
03:28Mais Chirac, il fait ça, on crie au génie.
03:30On dit « Ah c'est formidable, Chirac il est proche du peuple ».
03:32Arrêtez, arrêtez, c'est bon.
03:34Mais c'est bon, mais c'est ouin.
03:39L'esprit que tu critiques, je ne sais pas, tu as repris une dose de vaccin ce matin
03:42et ils t'ont anesthésié les précritiques.
03:44Ne reprends pas les mêmes vannes que ton gourou, s'il te plaît.
03:46Essaie d'avoir un peu de personnalité.
03:47Mon gourou, mais comment tu oses parler de Cyril ?
03:49C'est une honte ce qui se passe dans cette émission.
03:51C'est une honte.
03:56Est-ce que je peux donner un exemple à Géraldine
03:58pour que Emmanuel Macron retrouve sa popularité ?
04:03Je serais le premier à le défendre et heureux de le défendre s'il le fait.
04:05C'est vrai que tu défends Bayrou, donc tu peux changer d'avis.
04:07Oui, je défends Bayrou.
04:08Je défends Bayrou quand, d'un coup, il s'inquiète.
04:10Excuse-moi, Bayrou.
04:12Et l'arrivée de l'Ouel.
04:14Quand Bayrou, moi je n'ai pas compris, effectivement, la droite de la droite
04:16qui a décidé d'attaquer Bayrou comme la gauche cette semaine
04:18parce qu'il avait parlé de sentiments de submersion
04:20et pas de submersion.
04:22C'est bien, ça veut dire qu'il n'est pas sectaire.
04:24Quand je vois un Premier ministre qui dépreuve de courage, je continue.
04:26Alors, mon exemple.
04:28On va rapidement gautier parce qu'on a Isabelle.
04:30Mon exemple, coach Macron.
04:32Pour pouvoir voir Emmanuel Macron repartir à la hausse dans les sondages.
04:36Si Emmanuel Macron sort de son silence
04:38et décide de s'exprimer sur le dossier algérien
04:41en disant je vais prendre 5 mesures de rétorsion hyper efficaces
04:45pour qu'on nous rende boilem sans salle
04:47et pour que les Algériens reprennent leur ressortissant
04:50et au fond je vais faire du Trump avec la Colombie,
04:53eh bien tu vas voir sa cote de popularité repartir à la hausse.
04:56C'est son domaine réservé.
04:58Il a complètement les mains libres sur ce dossier.
05:00Il est chef de la diplomatie française.
05:04Il est le patron de la diplomatie.
05:06C'est le Président de la République.
05:08Là, c'est de la politique.
05:10Là, c'est son domaine réservé.
05:12Il n'y a personne qui peut empiéter là-dessus.
05:14Son gouvernement Bruno Rotailleau qui appelle à ce que le Président
05:16prenne la parole sur le sujet.
05:18Et là, ça sera plus intéressant que la vasque des JO.
05:20La vasque des JO, ça fait dire les touristes.
05:22On est le premier pays d'Europe.
05:24Il y a eu des millions de gens qui sont venus grâce à ça.
05:26Cette injonction à être heureux pendant les jeux,
05:28oui d'accord, ça a duré un mois.
05:30Et les gens n'avaient plus le pouvoir d'achat.
05:32On dirait un vieux couple.
05:34On va remettre la vasque et tout ira mieux.
05:36La France rayonnera enfin à nouveau.
05:38Ça sera l'esprit des jeux.
05:40Tout le monde a déjà oublié.
05:42Ça suffit.
05:44On a Isabelle qui est en ligne avec nous.
05:46Bonjour Isabelle.
05:48Vous allez apaiser au débat.
05:50Oui, j'ai remarqué.
05:52Ils sont très énervés.
05:54Un petit peu énervés.
05:56Quand Cyril n'est pas là,
05:58vous avez vu comment ça se passe
06:00quand Cyril n'est pas là.
06:02Mais attendez, c'est terrible.
06:04On dirait l'école maternelle ou l'Assemblée nationale.
06:06Merci de me soutenir Isabelle.
06:10Vous habitez où Isabelle ?
06:12Moi j'habite dans le 49.
06:14Où ça exactement ?
06:16Angers.
06:18Visiblement Fabien le connait.
06:20Vous connaissez Fabien le cadreur ?
06:22Il a sa vie à Angers.
06:24Qui est-ce que je connais ?
06:26Fabien le cadreur.
06:28Le petit.
06:30Fabien...
06:32La dernière fois, j'étais passée pour Jules Torres.
06:34J'ai parlé avec M. Jules William Gunnladen.
06:36On connait tout le monde.
06:38Là, je vais vous dire
06:40pour M. Macron,
06:42parce que c'est le président,
06:44j'appelle ça de la démagogie.
06:46La prochaine fois, il va en école maternelle.
06:48Et puis on va lui mettre
06:50un bavoir et un
06:52cartable sur le dos.
06:54Et puis il dira aux jeunes...
06:56Oui, parce que je suis respectueuse.
06:58J'étais bien allouée.
07:00J'appelle le président M. Macron.
07:02Qu'est-ce que ça serait ?
07:04Je pense qu'il n'est pas à la hauteur.
07:06Il va dans les écoles maternelles et il fera heureux.
07:08Je pense qu'il ne connait pas la situation des Français.
07:10J'ai même pas mis 200 euros
07:12pour vivre.
07:14Qu'est-ce que je dis aux hommes politiques ?
07:16J'ai rencontré M. Bayrou il y a X années.
07:18Quand il a créé le modem.
07:20J'ai vu l'envers du décor.
07:22Je regrette, je le dis, je n'ai pas peur de le dire.
07:24Il faut voir les adhérents,
07:26voir les gens et voir ce que les politiciens
07:28proposent. Il y a
07:30deux choses différentes.
07:32Entre l'apparence
07:34et le privé. Point barre.
07:36C'est...
07:38Je l'ai vécu.
07:40Je ne suis que sur les faits.
07:42On vous a entendu Isabelle.
07:44Non, non, j'ai pas fini.
07:46Alors, vas-y vite.
07:48Rapidement Isabelle.
07:50Moi, je dis qu'un homme politique, pour savoir comment ça se passe
07:52en France, il prend les transports en commun.
07:54C'est une étude sociologique.
07:56Matin, midi et soir, son garde du corps avec des postiches
07:58et il verra la réalité des Français.
08:00C'est noté. Merci beaucoup Isabelle d'avoir
08:02été avec nous depuis Angers.
08:04Je vous souhaite de passer une très belle fin de journée.
08:06Merci d'avoir été avec nous sur Europe 1.
08:08Dans un instant, on va parler
08:10de ce professeur
08:12et directeur d'école élémentaire
08:14au Blanc-Ménil
08:16qui a été suspendu pour radicalisation.
08:18On va en parler dans la suite
08:20d'On marche sur la tête.
08:22On parlera également des indiscrétions de Fabien Lequeuve.
08:24Restez avec nous sur Europe 1.
08:26On se retrouve juste après la pause. A tout de suite.

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