Robert Ménard, maire de Béziers, était l'invitée de "C'est pas tous les jours dimanche" sur BFMTV ce dimanche 2 février.
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00:00Je m'en fous du mot, je m'en bats l'œil du mot, je n'irai pas faire un procès pour une fois, attendez, pour une fois que des centristes,
00:09pour qu'une fois, attendez, pour une fois, je ne parle plus de vous, pour une fois que des centristes, et il est quand même l'incarnation du centrisme,
00:16enfin, enfin, parle de ces questions-là sans faux fuyants, on devrait tous applaudir, on s'en fout du mot.
00:24Excusez-moi, pardon Madame, pourquoi les gens applaudissent ? Parce qu'ils se sont dit tiens, il y a un type qui est Premier ministre, qui enfin…
00:32Et il a reculé sur l'AME, Robert Ménard, excusez-moi, c'est vraiment typique de ce pays, on va dire des mots parce que comme ça, ça fait bien,
00:40et puis par contre, on recule sur l'AME, j'aurais préféré qu'il ne recule pas sur l'AME, qu'il n'utilise pas Submersion Migrate.
00:45Et moi, je préfère qu'il dise les choses et qu'il…
00:47Non mais c'est vrai, Robert Ménard, Florence Portelli, il a toujours raison, ce qui est intéressant dans le débat, c'est qu'il a cette expression,
00:52et l'autre, il dit, moi, je ne veux pas de grande loi à l'immigration, l'aide médicale d'État, la droite n'a pas à l'imposer.
00:57Arrêtons de le taper sur les questions de mots qu'il a ou qu'il n'a pas utilisé ou qu'il n'aurait pas utilisé comme ça, pour lui faire les vrais reproches,
01:06et je suis d'accord avec vous, l'AME, vous verrez, y compris une partie de la droite, dès que tu touches à ça, ils ont tellement peur de se faire montrer,
01:17enfin, vous le savez, ce n'est pas votre cas, ils ont tellement peur de se faire montrer du doigt par la gauche en disant, vous êtes les salauds du côté du mal et tout ça.
01:24Non mais ça, on a l'habitude d'être les salauds du côté de la gauche, excusez-moi, j'ai commis ça toute ma vie, mais bon, je m'en fiche un peu.
01:30Attendez, et combien de fois la droite, devant ça, elle a cédé ?
01:34La droite, elle l'a toujours porté, elle l'a même porté à la dernière élection présidentielle, c'était dans le programme de Valérie Pécresse,
01:38donc non, je ne suis pas d'accord avec vous, moi, j'en ai marre aussi d'avoir des leçons en courage, honnêtement, alors que c'est dans tous nos programmes,
01:44c'était dans le programme de François Fillon, c'était dans le programme de Valérie Pécresse, et un de nos spécialistes sur ces questions-là, c'est Patrick Stefanini,
01:50qui n'est absolument pas tiède, donc je ne suis pas d'accord avec vous, j'en ai marre des procès d'intention, j'en ai marre que la gauche me dise que je suis du côté du mal
01:57et que l'extrême-droite me dise que je suis du côté des maudassons, ni l'un ni l'autre.
02:00Je ne vous dis ni ça, je vous dis, vous êtes du côté de l'opposition, quand tu es dans l'opposition, tu promets n'importe quoi,
02:06vous avez un conseil municipal, vous avez une opposition, juste, ça se passe comment ?
02:11Quand tu es dans l'opposition, tu peux promettre tout. J'espère, j'espère que demain au pouvoir, moi, vous avez compris que Retailleau, c'est ma tasse de thé,
02:18lui, sans aucun problème, donc ce n'est pas le problème, ce qui se passe aujourd'hui, c'est qu'il n'a pas les pouvoirs, les moyens de faire un certain nombre de choses.
02:27Oui, déjà, changer la constitution, Robert Ménard, c'est un gros problème fondamental, et qui fait que du coup…
02:32Avant de changer la constitution, il y a un certain nombre de choses que tu peux faire.
02:38Oui, bien sûr, on est limité quand même, on est d'accord.
02:40Oui, il a supprimé la circulaire de Valls, j'espère que les policiers municipaux, vous en avez, j'en ai, ils auront des pouvoirs et tout, c'est ce qu'on a envie pour l'instant.