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Transcription
00:00Thomas, j'ai encore une fois pris avec moi un morceau de Knuff.
00:04Combien il y a-t-il ici ?
00:06Nous sommes au Nigelturm, à Gengenbach.
00:08Nous parlons de la Fasnacht,
00:10la Fasnacht, comme on dit ici,
00:12et de toutes les masques.
00:14J'ai beaucoup de haxes,
00:16de haxes,
00:17à Gengenbach.
00:18Est-ce que tout est fait par moi,
00:22ou est-ce que c'est fait par un professeur ?
00:25Notre haxe est la plus grande des groupes.
00:28Il n'y a que 200 hommes dans cette haxe.
00:33Avant, il y avait des masques en fer,
00:35des masques en plastique,
00:36ou des masques en verre.
00:37Mais c'est à partir des masques en bois,
00:39dans les années 1930,
00:40au dernier siècle.
00:41Et nous avons un professionnel
00:43qui fait des masques.
00:44Il vient d'Elsach.
00:45Il fait des masques en bois de linden.
00:48Après notre prévision,
00:50les masques sont collés,
00:51avec de la couleur.
00:52Et puis, les nouvelles haxes
00:56ont une seule haxe,
00:57et elle a un label.
00:58C'est une haxe de cinéma.
01:00Et sous cette haxe,
01:01il y a des médias.
01:03C'est-à-dire que l'on s'entend,
01:05on parle à la haxe,
01:06et on ne sait pas ce qui est dedans.
01:07C'est l'ancien jeu
01:08de l'envers et de l'en-dessous.
01:10Il y a aussi le droit de dire.
01:12C'est-à-dire qu'on peut lui dire
01:13des mots sous la haxe.
01:14C'est ce qui est spécial.
01:16L'autre chose qui est spéciale
01:17de notre haxe,
01:18c'est le costume.
01:20Ils ont un cashmir,
01:23autour du cou.
01:24C'est un cashmir très cher,
01:26qu'on avait dans toute l'Europe.
01:29La reine Victoria,
01:30d'Angleterre,
01:31l'a apporté de l'Inde,
01:32de la colonie.
01:33Elles se sont établies
01:34dans la forêt noire.
01:35Chaque peintre de la forêt noire
01:36avait un cashmir à la maison,
01:37et nos haxes ont
01:38étendu ce cashmir.
01:40Donc, c'est un cashmir
01:42autour du cou,
01:43autour de l'arbre.
01:44C'est ce qu'ils veulent,
01:45ces haxes.
01:47C'est ce qui fait
01:49que la masque s'enferme.
01:51Elle se ferme aussi
01:52derrière le cou,
01:53parce que la masque n'est pas
01:54une masque de stupeur,
01:55mais elle s'enferme
01:56juste devant le visage.
01:57Les haxes ont aussi
01:58un peu d'humidité en-dessous.
01:59C'est important de la porter
02:00quand elle est sur la route,
02:01quand il fait froid.
02:02Sinon,
02:03elle s'enferme
02:04quand tu es dans
02:05une économie à l'arbre.
02:06Est-ce qu'il y a encore
02:07un cashmir comme celui-ci
02:08qu'on peut fabriquer ?
02:09Est-ce qu'il y en a encore beaucoup ?
02:10Il n'est plus possible
02:11d'en fabriquer un original.
02:12Il faut digitaliser
02:13avec de nouvelles technologies
02:14aujourd'hui.
02:15Avant,
02:16il y avait
02:17de grandes fabrications
02:18en Colmar
02:23qui fabriquaient
02:24de nombreux costumes.
02:25Mais, en ce moment,
02:26il faut les transformer
02:27en nouvelles technologies
02:28et essayer de faire
02:29quelque chose de bien.
02:30Modernité pour la tradition,
02:31n'est-ce pas ?
02:32Oui, oui.
02:33Et là,
02:34nous serions
02:35une autre sorte
02:36de costume
02:37dans quelques minutes
02:38avec Thomas Hervéne.
02:39Mais cette fois,
02:40pour la joie.