Le préfet de Police de Paris, Laurent Nunez, s'est exprimé ce mardi 4 février devant la presse pour faire le point sur l'agression subie par plusieurs policiers à la préfecture de Police de Paris.
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00:00que les effectifs m'ont dit que l'individu avait crié à plusieurs reprises à la Ouagbar.
00:05Ce qui justifie peut-être que le PNAT soit en observation.
00:08Moi, je n'ai pas d'autres éléments en ma possession, sauf évidemment à faire totalement confiance à mes effectifs.
00:12Et s'ils me disent cela, c'est que c'est vraiment ce qu'a dit l'individu.
00:15Et puis deuxièmement, oui, l'identification à laquelle il a pu être procédé de cet individu,
00:21mais encore une fois, la justice le dira, laisse à penser effectivement qu'il a pu avoir un parcours
00:26qui l'a emmené à effectuer plusieurs séjours en hôpital psychiatrique.
00:30Mais voilà, moi, je reste toujours prudent là-dessus.
00:32Vous savez, quand on dit ça, on est toujours critiqué.
00:34Oui, oui, mais ce n'est pas une excuse, ce n'est pas une façon d'atténuer.
00:36Ce qui s'est passé est très grave.
00:38Et effectivement, vous avez raison de dire que les deux éléments qui sont à votre possession me semblent exacts.
00:43Je ne sais pas si le PNAT est saisi en observation,
00:46mais je sais que mes effectifs ont entendu l'individu crier à la Ouagbar, ça, c'est sûr.
00:50Et que par ailleurs, son identification laisse à penser qu'il a pu avoir quelques difficultés psychiatriques par le passé.
00:57Et puis là, dans le cadre de la procédure, il sera forcément vu par un médecin psychiatre.
01:03Vous savez qu'ici, nous avons l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police qui fait un travail remarquable.
01:08J'en profite d'ailleurs pour saluer ce travail.
01:09Et voilà, toute la lumière sera faite aussi de ce point de vue sur cette affaire.