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00:00Nous sommes à quelques mois des élections présidentielles et partout dans des
00:06contrées, chacun parle. C'est-à-dire chacun imagine qu'il soit en Côte d'Ivoire et s'il est hors de la Côte d'Ivoire,
00:12chacun y parle. Qu'il y aura ça, ça serait un désastre. On va quitter tout. Chercher chaque fois à effrayer la
00:19population. Moi je dis, sur le plan démocratique, la Côte d'Ivoire n'est pas un exemple.
00:24Moi, j'ai mon indice. C'est-à-dire chez moi, un pays qui a connu un coup d'état, un pays qui a connu une rébellion,
00:31n'est pas un exemple de démocratie. Et ça, il faut que je vous le dise. Maintenant, si on a connu le coup d'état,
00:35une rébellion, très longtemps, et puis pendant un bon moment, on essaie de s'en sortir, je pense qu'il faut dire
00:42gloire à Dieu. La Côte d'Ivoire n'est pas un exemple. La Guinée n'est pas un exemple. Le Burkina n'est pas un
00:47exemple. Mais par contre, le Ghana n'est pas un exemple. Depuis l'avènement de Girolis, aujourd'hui, il n'y a pas de coup d'état.
00:54Le Bénin est un exemple. Parce que le Bénin, depuis longtemps, il n'a plus de coup d'état. Donc s'il n'y a pas de pays d'exemple,
01:00il y a le Bénin et il y a le Ghana. Maintenant, le super pays qui est démocratique et que nous tous en avons envie,
01:09c'est le Sénégal. Regardez un pays, il n'y a jamais eu de coup d'état au Sénégal. Les hommes politiques jouent leur rôle
01:17et les militaires jouent leur rôle. Parce que l'armée, c'est pour défendre le territoire et ne pas se battre à l'intérieur du territoire.
01:27Le Sénégal, malgré tout ce que le Sénégal a connu sur vitalité, c'est-à-dire des manoeuvres, c'est-à-dire en vitalité politique,
01:35en vitalité démocratique, jusqu'à un niveau où on pense que le Sénégal va s'arrêter, on n'a pas vu un militaire aller prendre une arme,
01:45les militaires s'ingérer. Non, non, non. Il n'y a pas de coup d'état. Jamais, jamais, jamais, jamais, jamais.
01:52Les militaires sont restés dans leur rôle et les hommes politiques sont restés dans leur rôle. On a vu Wad qui refusait des partis,
02:00qui manipulait la constitution, changeons de mentalité. Moi, je vous dis, j'interprète tous ceux qui sont en train de s'exciter là.
02:08La Côte d'Ivoire, la Côte d'Ivoire, il n'y aura rien. Il n'y aura rien. C'est lui qui pense qu'il peut trouver la quiétude à cause de ses ambitions personnelles,
02:18mais c'est lui-même qui va rester. Parce qu'on a connu une guérison en Côte d'Ivoire qui a fait perdre 3 000 morts et les principaux acteurs même
02:26ne sont pas morts. Ils n'ont perdu aucun père, aucune mère. Dans la guerre, ils n'ont perdu aucun enfant.
02:33Alassane n'a perdu personne, ni son frère, ni son enfant. Même chose, les enfants sont là, ils travaillent et ce sont les enfants des autres qui vont mourir.
02:43Ceux qui en font des tentacules pour créer des ordres, eh bien ceux-là, je pense que c'est facile. C'est eux-mêmes que le peuple doit regarder.
02:52C'est eux que le peuple doit regarder. Si toi, tu es dans l'armée, c'est un travail que tu as eu. On t'a dit que c'est pour défendre le territoire ivoirien
03:01et que toi, tu veux t'exciter à l'intérieur de la Côte d'Ivoire, mélanger des choses. On ne peut plus accepter qu'un militaire s'excite pour venir mettre en mal la Côte d'Ivoire.
03:12Les hommes politiques, c'est leur travail. Le militaire, c'est la Côte d'Ivoire comme d'autres pays. C'est là où on t'attend là-bas, ce n'est pas à l'intérieur.
03:19J'ai attiré votre attention pour vous dire que chacun fasse de la politique autrement. Vous pouvez vous battre comme vous voulez et c'est normal qu'il y ait des ambitions en Côte d'Ivoire.
03:30Parce qu'avoir des ambitions prédentielles, cela dénote la vitalité démocratique d'un pays. Donc c'est normal, mais aller jusqu'à sacrifier la paix, la quiétude des Ivoiriens pour ses ambitions personnelles,
03:44bon goût de fer, vous allez vous trouver sur le chemin. J'en ai fini.