Retrouvez le replay de la chronique Pourquoi ? de l'Équipe de Greg du 06/02/2025.
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00:00Ah c'est un ambianceur mon Georges.
00:11Est-ce que vous pouvez faire la danse du daron ?
00:15Non.
00:16C'est quoi ?
00:17Il y a de l'expérience.
00:18On sent que vous le maîtrisez.
00:19C'est la seule danse que je peux maîtriser.
00:20C'est votre chef.
00:21Parfois je peux aussi faire un petit tournée.
00:22Attention là on parle à la télévision.
00:24Un petit peu mal.
00:25Bonsoir les amis.
00:26Je vous ai gêné là.
00:27Cool underground.
00:28Pas du tout.
00:29Je ne connais pas tout à fait la même génération.
00:32Je l'assume totalement mes 40 ans et votre 30 ans.
00:35Ce soir je vais vous parler.
00:37La musique correspond toujours à ce dont on va parler.
00:40Je vais vous parler des célébrations de buts dans le football.
00:44Vous savez qu'il y a un vrai sujet en ce moment en Angleterre.
00:46Ce week-end il s'est passé ceci lors du match entre Arsenal et Manchester City.
00:51Victoire Arsenal 5-1.
00:52Le jeune latéral des Gunners que vous voyez à droite.
00:54Mais Lewis Kelly, 18 ans, a chômeré son adversaire Erling Haaland en reproduisant.
00:59Ça a bien connu.
01:00Célébration but en position de yoga que vous voyez à gauche.
01:03Il a fait la même chose.
01:04Le Norvégien, il a moyennement apprécié en mode pour qui tu te prends gamin.
01:08Pep Guardiola, le coach de City, a même été interrogé.
01:12Figurez-vous sur ça après le match.
01:24C'est bien.
01:26C'est bien.
01:28C'est la célébration de Haaland.
01:32Ils l'ont fait.
01:33C'est bien.
01:39C'est bien.
01:40Merci les gars.
01:43On a compris qu'il avait moyennement apprécié le geste, l'ami Pep.
01:46Le geste qui avait été repris par un joueur du PSG à l'époque pour répondre à Erling Haaland.
01:50Celui qui est encore moins aimé, c'est Tony Scholes, le directeur du football de la Première Ligue.
01:55Carrément, ça prend quand même une place importante cette histoire.
01:58Voilà ce qu'il dit.
01:59Certaines célébrations ont été très drôles et divertissantes.
02:01Mais il y a une limite.
02:02Une fois que cela devient de la moquerie ou de la critique, nous devons y faire face, nous dit Tony Scholes.
02:07Aucun lien apparemment.
02:08La Première Ligue va surveiller et peut-être sanctionner certaines célébrations à l'avenir.
02:13Il va y avoir un cadre.
02:14Il y en a deux, trois qui ont fait polémique dernièrement.
02:17Regardez, il y a deux semaines, Illyman Ndiaye, vous vous souvenez, l'ancien Marseillais,
02:20il a imité la mouette, le symbole de son adversaire Brighton, lors d'un but sur l'Orpelouse avec Everton.
02:25Ou sinon, il y a encore Jamie Vardy, qui est un habitué, un attaquant de Leicester,
02:28qui lui s'est moqué de l'aigle de Crystal Palace en imitant l'aigle après un but.
02:34Visiblement, ça ne plaît pas à tout le monde.
02:36Première Ligue, c'est pour ça que tout ceci me dégace un petit peu.
02:40Ce soir, je vais défendre ceci, un nom à un football aseptisé.
02:44Vous n'êtes pas content ?
02:45J'ai plié.
02:46Dis-nous, pourquoi il faut protéger les célébrations ?
02:48Bien sûr, protéger les célébrations.
02:50Parce qu'elles font partie, bon sang de bonsoir, de l'émotion du foot.
02:53Alors, on met de côté, évidemment, les célébrations violentes, racistes et tout ça tout de suite.
02:58Ça ne compte pas du tout.
03:00Tout ça, on dégage.
03:01Ça, ce n'est pas dans le débat.
03:04Les célébrations de buts dans le foot, ça fait partie de notre inconscient collectif de supporters.
03:09C'est un peu No Man's Land de Proust.
03:11On se souvient de célébrations comme on se souvient d'un but, parfois d'une victoire mythique.
03:16Elles sont dans notre mémoire.
03:17Tiens, les amis, je vais vous mettre la contribution.
03:19On va faire un petit test.
03:20Je suis sûr que vous connaissez tout ça.
03:22Par exemple, si je vous dis Pedro Miguel Paoletta.
03:24Les bras comme ça.
03:25Les bras comme ça.
03:26Non, les bras un petit peu plus en haut.
03:28C'est ma tunisha en haut.
03:29Eh oui, bien sûr, c'était pourquoi Paoletta ?
03:31Parce que c'était l'aigle des assauts qu'il faisait Pedro Miguel Paoletta.
03:35Un mythique, si je vous dis, Bafé Timbi Gomis.
03:38L'importer.
03:39L'importer, bien sûr.
03:40Regardez, Raphaël, c'est très, très…
03:42Ça, c'est Anissia, les gars.
03:43Je peux vous la faire aussi ?
03:44Non, mais ça, c'est à pafetrer.
03:45Regardez une vraie panthère.
03:46Regardez la panthère.
03:47Bafé Timbi Gomis, il l'a fait…
03:48Il l'a fait comme également Alex.
03:50Il a un peu piqué Alex.
03:51Avant lui.
03:52Exactement.
03:53Donc, ça a resté également dans l'air.
03:55Et puis Edinson Cavani, si je vous dis Edinson.
03:57L'arc.
03:58L'arc, effectivement.
03:59C'était le sniper au début.
04:00Il s'est un petit peu adapté.
04:01Le sniper, on n'a pas trop le droit.
04:02Le matador, c'est le tueur.
04:03Compliqué, oui.
04:10Le maillot.
04:11Le maillot, voilà.
04:12Ça, c'est piqué à Messi, ça.
04:13En aide à la provocation.
04:14Il l'avait piqué à Messi.
04:15Christiano Ronaldo l'avait également fait en réponse à Messi.
04:17Nabil Fekir en 2017.
04:18Le but du 5-0 à Geoffroy Dichard.
04:21Ne regardez pas comme ça.
04:22V-cash.
04:23Ça me passionne.
04:24Ça vous passionne.
04:25Et si je vous dis Djibril Sissé ?
04:27Est-ce que vous vous souvenez de ce que vous avez dit ?
04:29Il faisait un…
04:30Ah oui.
04:31Il faisait le salto.
04:32Il faisait le salto.
04:33Vous êtes sûr ?
04:34On va vérifier en image.
04:35Je vous le dis.
04:36Regardez la tête carrément en bas pour Djibril Sissé.
04:40Il l'a repris ici l'autre fois.
04:42Il n'est pas là depuis deux semaines.
04:44Il a pris la table.
04:46C'est souvent les attaquants qui font ça, V-cash.
04:48Oui.
04:49Vous ne l'avez pas fait souvent.
04:50Une grosse erreur.
04:51Moi, je demandais à mes attaquants de la faire.
04:52Non, mais du coup, Djibril.
04:53Moi, je lui ai posé la question tout à l'heure.
04:55Est-ce qu'il y a une histoire, d'ailleurs, son salto ?
04:57Parce qu'en fait, il y a des histoires.
04:58Il nous a répondu.
04:59J'avais un ami à moi qui s'appelait Emmanuel Lopez.
05:04Quand nous, on était au quartier en train de jouer au foot,
05:07lui faisait de la gym.
05:08Quand il rentrait de la gym, il nous narguait à chaque fois
05:11avec des sauts de main, avec des rondades,
05:13avec des cabrioles que nous, on ne savait pas faire.
05:16Et moi, ça me prenait la tête.
05:17Après les matchs, il y avait un petit carré d'herbe
05:20au quartier Bariol à Arles.
05:22Et je m'entraînais à faire la rondade salto,
05:24rondade salto, rondade salto.
05:26Donc, j'ai pris pas mal de gamelles,
05:27pas mal de bosses sur la tête,
05:29jusqu'au jour où elle est passée.
05:31Et j'étais vraiment très fier de moi.
05:32La première fois que je le fais en match,
05:34c'était quand j'étais à Nîmes Olympique.
05:36C'est devenu ma célébration phare.
05:38Parce que même au sporting de Bastia,
05:41sur une hanche, j'ai les sorties.
05:45Sur une hanche !
05:47Sur une hanche !
05:49C'est magnifique.
05:50Vous avez vu comme quoi derrière les célébrations,
05:51parfois, il y a de belles histoires.
05:53C'était un peu en hommage au quartier de Arles
05:55et à son ami disparu.
05:57Guiraud n'était pas très fan quand même.
05:59Nous, on l'adorait.
06:01On ne peut pas faire n'importe quoi avec les célébrations,
06:02cela dit.
06:03Il y a des règles quand même.
06:04Si la première ligue veut énerver un petit peu tout ça,
06:07encadrer un petit peu plus,
06:08c'est mon deuxième argument pour protéger les célébrations.
06:10Elles sont déjà suffisamment encadrées.
06:11Regardez ce que dit l'IFAB.
06:12Vous savez, c'est ceux qui décident de l'arbitrage.
06:15« Les joueurs sont autorisés à exprimer leur joie
06:17lorsqu'un but est marqué, mais sans excès.
06:18Les célébrations orchestrées ne doivent pas être encouragées
06:20et ne doivent pas entraîner une perte de temps excessive. »
06:23Bien sûr, si vous faites 60 Gabriel, c'est un peu loin.
06:27Ça va un petit peu plus loin,
06:28notamment dans les avertissements.
06:29Un joueur doit être averti.
06:30Même si le but est annulé,
06:32s'il grimpe sur les grilles entourant le terrain,
06:34est-ce qu'il entraîne des problèmes de sécurité,
06:36s'il agit de façon provocatrice,
06:38s'il recouvre sa tête ou son visage d'un masque,
06:40ou s'il enlève son maillot et se couvre la tête.
06:44Des nuances.
06:45Interdiction d'enlever son maillot.
06:47C'est le cas depuis 2004.
06:48Ce n'était pas possible.
06:49En fait, les 20 ans, on a fêté les 20 ans,
06:51on s'est fait régler la con.
06:52Exactement.
06:53C'était en plein dans les années d'hybride.
06:55Lui, il en a souffert.
06:58D'enlever son maillot,
06:59ça faisait partie du folklore,
07:02dans la folie du truc.
07:05Tu es pris par l'adrénaline,
07:06tu enlèves ton maillot,
07:07tu célèbres.
07:08Je ne vois pas ce qu'il y avait de mal.
07:10Mais c'est vrai que j'ai trouvé ça très chiant,
07:14pour dire les termes.
07:15Et j'avais l'habitude de le faire.
07:17Je me rappelle au Pana,
07:19je marque et je vais pour enlever le maillot,
07:22et je fais juste ça.
07:24Je passe le maillot
07:26et je me rappelle qu'il ne faut pas que je l'enlève.
07:28Et j'ai pris un carton jaune quand même,
07:30parce que la règle, c'était de couvrir son visage.
07:33Du Bril, il n'est pas pour l'échambrage,
07:36mais il espère qu'on va enlever cette règle
07:38de l'avertissement des grands moments de célébration
07:41maillots retirés.
07:42Il y en a, les amis.
07:44En 2000, David Trezé qui tombe la chemise
07:47pour le but en or face à l'Italie.
07:49Je voulais vous montrer Diego Forlan,
07:50c'était en 2002,
07:51parce que ce garçon, l'Uruguayen,
07:53il a marqué, il a mis 60 heures à remettre son maillot,
07:55il a dû revenir sur le terrain avec torse nu.
07:57Du coup, ça fait partie des raisons
07:58qui ont fait que la FIFA a décidé de changer la règle.
08:00Ça prenait trop de temps.
08:01Puis Andrés Iniesta, parfois, il y a des joueurs
08:02qui assument en finale et qui font passer des messages.
08:04À partir de 2004, ça a été enlevé,
08:05surtout parce qu'il ne fallait pas montrer
08:07de message politique.
08:08Ou également un sponsor différent
08:09de celui qui était sur le maillot.
08:11Alors, depuis quelques années,
08:12ces célébrations ont pris un virage,
08:14une autre dimension.
08:15Elles font partie de la pop culture.
08:18Elles sont ancrées dedans, en tout cas.
08:19Exactement.
08:20Depuis le milieu des années 2000,
08:21le football, il a changé un petit peu,
08:24avec notamment les jeux vidéo
08:25qui ont commencé à intégrer les célébrations de but
08:28dans le monde virtuel.
08:29Donc, auprès d'un public un petit peu plus jeune,
08:31cela a renforcé l'identification aux joueurs,
08:34mais parfois aussi inversement.
08:36Le monde réel s'inspire aussi à l'inverse
08:37des célébrations que l'on peut voir dans les jeux,
08:39pas forcément que les jeux de foot,
08:41on se rappelle d'Antoine Griezmann.
08:43On a parlé avec Franck Hautemiller
08:44qui est agent d'image.
08:45Il travaille avec plusieurs joueurs de foot.
08:48Pour lui, il y a un avant et un après jeux vidéo.
08:51Le jeu vidéo est quelque chose
08:52qui a complètement poussé ça auprès des joueurs.
08:57Les joueurs, aujourd'hui, mettent beaucoup ça en avant
09:01parce qu'encore une fois,
09:03ça leur permet de se différencier aussi les uns des autres.
09:07C'est quelque chose qu'ils aiment bien,
09:08être exclusifs, être unis.
09:10C'est devenu même trop important dans le monde du foot.
09:14Je pensais que j'enchaînais sur autre chose.
09:16C'est devenu trop important dans l'économie du foot.
09:18Je vais vous proposer trois célébrations très connues.
09:22Regardez.
09:24Vous le reconnaissez ?
09:26Cole Palmer.
09:27Il s'appelle maintenant Cole Palmer.
09:29Avec sa célébration qui l'a un peu piqué à Triangle NBA.
09:33Kian Mbappé, évidemment.
09:35Sa célébration, les bras croisés.
09:38Et puis, on vous propose un autre,
09:39peut-être un peu moins connu,
09:40mais Danny Olmo.
09:42Ça montre un peu comme Damien Linard,
09:44également en NBA.
09:46Ils se sont inspirés.
09:47Est-ce que vous savez quelle est la particularité ?
09:50Qu'est-ce qui rassemble ces trois célébrations ?
09:52Quelque chose qui les unit ?
09:54C'est que ces trois joueurs ont déposé leur célébration
09:58auprès de l'Office de la propriété intellectuelle
10:00de l'Union Européenne.
10:02Ils ont déposé.
10:03Regardez Kian Mbappé.
10:05Il est propriétaire de sa célébration.
10:06Danny Olmo, également.
10:08Vous le voyez.
10:09Concrètement, ça permet quoi ?
10:10De protéger la marque de sa célébration.
10:11On pouvait mettre l'icône sur des montres,
10:14des t-shirts, des bouteilles de vin.
10:16On a vu Lisson Cavani vendre des bouteilles de vin en Argentine
10:18à consommer avec modération.
10:20Pardonnez-moi un peu,
10:21parce que faire la promenade du Malbec dans deux minutes,
10:23on va être en prison.
10:25Pour Franck Ogmiller,
10:26la valeur marketing des célébrations est devenue énorme.
10:30La célébration, c'est une marque de fabrique.
10:32C'est une signature.
10:33En termes de marketing,
10:35pour certains d'entre eux,
10:36ça devient véritablement un attribut de leur personnalité.
10:41Certaines marques, certains sponsors,
10:43veulent se les attribuer.
10:44Les marques, sur des publicités traditionnelles,
10:47pour mettre en avant un produit.
10:49Il est très intéressant
10:50de lui faire répéter ses gestes de célébration,
10:52parce que ça crée un véritable parallèle
10:55entre la publicité et le moment
10:57où il est le meilleur de lui-même,
10:59c'est-à-dire le moment où il marque.
11:01Parce que c'est devenu important pour l'économie du foot,
11:03parce que c'est rentré dans la pop culture,
11:05parce que ça fait partie de notre émotion.
11:08Moi, je dis qu'il ne faut pas toucher aux célébrations.
11:10On ne le touche pas aux célébrations.
11:12Je commence.
11:14Avec vous, on a trois minutes
11:15pour aller à un petit bonbon,
11:17se faire plaisir,
11:18parler de nos célébrations préférées,
11:19parce que je pense qu'on est tous d'accord,
11:20il ne faut pas toucher aux célébrations.
11:22Je commence avec mes deux joueurs.
11:23Vikas Jorasso,
11:24votre célébration préférée,
11:27la vôtre, coéquipier, dans l'imaginaire ?
11:30J'ai pensé à celle de bébé Thau,
11:33pendant la Coupe du Monde.
11:34En 94 ?
11:35En 94.
11:36Il a marqué beaucoup de buts.
11:38Il n'a pas marqué en finale.
11:39Non.
11:40Mais il y avait tous ses copains qui arrivaient.
11:42Le bébé ?
11:43Je crois que c'était instantané.
11:44Ce n'était pas préparé.
11:45C'était plutôt assez joyeux.
11:47J'ai vu une vidéo,
11:48comme vous m'avez envoyé le SMS,
11:50où il explique tout ça.
11:51Je trouvais ça super.
11:52Le fameux bébé de Thau.
11:54C'est vrai.
11:55On a l'image à nouveau.
11:57Jérôme ?
11:58À l'image, vous l'aurez aussi.
11:59C'est la cantona.
12:00Après son piqué,
12:02main sur les hanches,
12:03col relevé.
12:06C'était la célébration la plus sobre,
12:07la plus simple.
12:08Qui se retourne de l'heure.
12:10Entre le Torero
12:11et quelque chose de beau,
12:13cette tenue est sublime.
12:15Lui était sublime.
12:16Ce but est sublime.
12:18La célébration,
12:19c'est peut-être la moins loufoque qu'on connaisse,
12:21mais une des plus marquantes.
12:22Comme quoi.
12:23Florent Costo,
12:24parce que celle-là,
12:25les frissons aussi à nouveau.
12:26Ambre, vous êtes sur quoi ?
12:27Moi aussi,
12:28c'est une célébration
12:29qui est passée dans la postérité.
12:30Moi, c'était Lilian Thuram.
12:31Croissy,
12:32les deux buts qu'il met.
12:33Sa genouille et le penseur.
12:37Il y a un marque-page,
12:38je pense,
12:39dans l'histoire de l'équipe de France.
12:40Pour moi, c'est pour ça.
12:41Dans les cours de récré,
12:42après, on imite ce genre de célébrations.
12:43C'est pour ça que je les aime.
12:44C'est très bien, je trouve,
12:45d'avoir choisi ça.
12:46Parce que ce n'est pas quelque chose à répétition.
12:47Souvent, ce sont des buteurs
12:48qui marquent 50 buts.
12:49Thuram, il en a mis 2.
12:50Il n'a plus jamais marqué.
12:51Il a juste pensé à faire ça.
12:54Mais c'est ça qui est extraordinaire.
12:56C'est un tatouage footballiste.
12:58Et ça, ça fait rentrer les gens
13:00et une génération dans le football.
13:01Et c'est pour ça que j'aime les célébrations.
13:03Je valide tout.
13:04Attention, Olivier,
13:05parce que là,
13:06vraiment,
13:07il y a un trio de feu.
13:08Faites-nous rêver, mon bonhomme.
13:09J'ai la même que Ambre.
13:11Il y a tout dans cette célébration.
13:13Le contexte.
13:15En fait, il ne marque tellement jamais
13:17qu'il est dans l'impro total.
13:19Je trouve sa position géniale.
13:20Il avait raconté, justement,
13:22pour cette célébration,
13:23que De Saïs était précipité sur lui
13:25pour lui dire
13:26« Mais qu'est-ce que tu es en train de faire ? »
13:27Il dit « Mais je ne sais même pas
13:28ce que je suis en train de faire. »
13:29Il ne sait pas.
13:30Il est tellement sur un nuage.
13:31Et c'est Griezmann, aussi,
13:32qui a eu cette phrase, aussi,
13:33j'adore,
13:34qui disait que le plus important
13:35dans le but, c'était la célébration.
13:37On ne se souvient plus du doublé
13:38ou de la célébration,
13:39mais de la célébration.
13:40C'est vrai que c'était bien.
13:41Merci, Georges,
13:42pour ce pourquoi plaisir.
13:44Bravo, Georges.
13:45Et pourquoi il faut vraiment
13:47que les célébrations continuent,
13:48même si ça devient des projets
13:49et des outils marqués.
13:50On s'en fout.
13:51Tant qu'il n'y a pas de message derrière,
13:52laissez-les kiffer.
13:53Laissez-nous kiffer.
13:54Ça fait partie des émotions.
13:55On aime ça pour les émotions.
13:57La suite, c'est le foutoir.
13:58C'est le petit filet d'Antoine Pinault.
14:00Et puis, derrière,
14:01les fléchettes.
14:0221h05 ce soir,
14:03vous le savez,
14:04la Première Ligue 2025.
14:05Première étape à Belfast.
14:06On part en Irlande.
14:07Vive sur la chaîne l'équipe.
14:09Il y a aussi le Barça derrière.
14:11Et France-Irlande avant en basket.
14:13Quelle dinguerie.
14:14A tout de suite.