Gérald Darmanin, le ministre de la Justice soutient une modification de la Constitution pour permettre de réformer l'accès au droit du sol en France. Sa collègue de l'Éducation nationale, Élisabeth Borne dit son désaccord ce vendredi 7 février, estimant que les Français attendent plutôt "des actes".
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00:00Effectivement, alors parce que c'est toujours cette question, finalement, on l'avait vu venir, ce qui devait arriver arriva, on est passé du droit du sol à Mayotte,
00:08à la question du droit du sol en la reliant à l'immigration pour le pays tout entier. Alors on a presque l'impression que c'est la mauvaise idée au carré d'abord,
00:18parce qu'à Mayotte, ça ne réglera pas tous les problèmes, et puis par contre, dans l'Hexagone, ça va finalement fracturer ce qui arrivait encore à péniblement tenir debout,
00:30à savoir le socle commun et d'ailleurs plus globalement le pays tout entier. Alors effectivement, au gouvernement, on a deux lignes qui s'affrontent,
00:38Gérald Darmanin, Bruno Retailleau, qui sont à peu près d'accord, en tout cas pour afficher la même fermeté chacun sur cette question.
00:46De l'autre côté, on a par exemple Elisabeth Borne, qui a déjà déclaré qu'elle était contre la remise en question du droit du sol, et on a au milieu de ça,
00:55enfin au-dessus même de ça, François Bayrou, qui finalement de deux choses l'une, soit il a décidé de gouverner avec pour seul boussole les sondages d'opinion,
01:06et il a vu que sa sortie sur la submersion migratoire n'était finalement pas si mal passée auprès des Français. Et puis on voit bien quand il évoque cette idée
01:15d'un plus grand débat, eh bien ça me fait penser à cette formule qu'ont prêtée à Charles Pasquoie, que lorsqu'on est embêté par une affaire, il faut susciter une affaire dans l'affaire,
01:24et puis une affaire dans l'affaire dans l'affaire. Avec François Bayrou, c'est un petit peu la même chose, sauf que ça s'appelle un débat. Mais ça marche à peu près pareil,
01:31c'est le cas sur les retraites et c'est peut-être aussi le cas sur l'immigration.