Retrouvez le replay de l'avant course de la descente messieurs des championnats du monde de ski alpin de Saalbach du 09/02/2025.
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00:00Musique d'ambiance
00:26Très bon dimanche, soyez les bienvenus, on grimpe tous ensemble sur le télésiège
00:29et on file tout là-haut à 2000 mètres d'altitude à Salbar pour le départ de l'événement
00:33la descente homme sur ces championnats du monde de ski alpin.
00:36Des vitesses vertigineuses, des champions d'exception qui vont nous faire vibrer
00:41pour lancer ce magnifique dimanche qu'on est heureux de passer encore une fois avec Jean-Baptiste Grange.
00:45Ça va Jean-Baptiste ?
00:46Ça va très bien.
00:47Ouais, on le sent comment aujourd'hui ?
00:49On le sent bien.
00:50Ouais ?
00:51Ouais, ouais, vraiment.
00:52On croise les doigts pour l'équipe de France ?
00:53Exactement.
00:54Adrien, on espère que ça va bien se passer.
00:56Il est temps pour l'équipe de France d'aller chercher un résultat aujourd'hui.
00:59Il est temps, la vitesse, on a un peu hâte que ça se termine presque, tellement ça s'est mal passé
01:02mais en fait aujourd'hui c'est peut-être le coup du spectacle de la vitesse.
01:04La vitesse avec les superstars qui sont là, toutes les coulisses autour de l'équipe de France, les supporters.
01:10Vous voyez, grâce à nos envoyés spéciaux qui vous offrent ces images, on est au plus près des supporters suisses
01:16qui vont t'accompagner, Marco, Dormat également, vous les voyez en place.
01:19Là-bas, c'est Albach, France-Pierron, qui est dans la zone d'arrivée comme toujours.
01:24Julien Lizerot dans l'air de départ.
01:26On va les retrouver, Julien, dans un instant.
01:28Mais France, on commence avec vous.
01:29L'air d'arrivée qui va vibrer pour les Suisses, notamment aujourd'hui.
01:36Ouais, pour les Bleus, on attendra un petit peu, et notamment l'arrivée de Clément Noël.
01:39Peut-être qu'on aura des fan clubs, mais pour l'instant, au drapeau, au jeu des drapeaux, clairement, il y a un effet au Dormat.
01:43Aujourd'hui, c'est dimanche, c'est la course Reine.
01:45Il y a des drapeaux suisses dans tous les sens.
01:47Ils sont déguisés en gruyère, ils sont déguisés en boule à facettes.
01:49Ils vont faire énormément de bruit.
01:51J'entends déjà des cloches sonner.
01:52Il y aura une grosse, grosse ambiance.
01:53Mais vous savez que c'est la bagarre entre les Suisses et les Autrichiens, en tout cas en tribune.
01:56Donc, on verra qui aura le dernier mot.
01:58Mais pour l'instant, ça monte gentiment.
01:59C'est cool.
02:00On est heureux de profiter de tout ça grâce à ce dispositif spécial.
02:03Julien, vous nous emmenez donc aujourd'hui à 2000 mètres d'altitude.
02:06Ça change tous les jours.
02:07Ça ressemble à quoi, l'air de départ avant cette descente ?
02:13Oui, bonjour mes Saouds.
02:14Alors là, on est vraiment au plus près du départ.
02:16Juste le dernier mois, il y a le portillon avec la cabane de départ.
02:19Alors pour l'instant, c'est très, très calme.
02:20Mais il suffit de tourner de 90 degrés juste à côté.
02:24Et on peut voir qu'il y a énormément d'effervescence.
02:26Il y a beaucoup de monde qui se rassemble.
02:28Tout simplement pour accueillir les athlètes qui vont arriver petit à petit dans cette zone de départ.
02:33Et puis un petit peu plus loin, il y a beaucoup de caméras aussi.
02:37Mais c'est la zone d'échauffement ici.
02:3930 minutes avant le départ, ils vont venir ici.
02:41On va commencer à bien s'échauffer.
02:44Et puis voilà, on sent que la tension elle monte.
02:49Pour l'instant, c'est assez calme.
02:50Mais on a hâte de voir arriver les premiers athlètes.
02:52Parce qu'il y a beaucoup d'encouragement ici au départ.
02:54Surtout pour les Autrichiens.
02:55Et puis c'est vrai que Marco Odermatt, il a quand même un petit plus dans le cœur des Autrichiens.
02:59C'est impressionnant comme on monte en tension quand on est sur la descente.
03:02C'était le cas hier pour la descente femme.
03:04Et c'est encore plus le cas aujourd'hui pour la descente homme.
03:07On va vous emmener au plus près de cette course.
03:10On se rassemble dans quelques instants.
03:11Le temps de découvrir le programme complet de ce dimanche.
03:13Avec donc cette descente homme pour la suite de ces championnats du monde de ski alpin.
03:17À partir de 13h30, autre événement.
03:19Le 50e anniversaire de l'Enduropal du Touquet.
03:22C'est la plus grande course sur sable du monde.
03:24Et on a la chance de la vivre une nouvelle fois sur la chaîne ensemble.
03:2717h30 sur la chaîne.
03:28La dernière étape de l'étoile de BCH.
03:30Ce sera sur l'Equipe Live.
03:32Le site ou l'application si vous voulez suivre ça en direct.
03:35Et puis l'équipe de France de basket, vous l'avez vu.
03:37Féminine, qualification pour l'Euro 2025.
03:39À partir de 19h pour le basket.
03:44Et puis à 20h50, l'athlétisme avec le meeting indoor de Paris.
03:49Les plus grandes stars sont là.
03:50Notamment le 60m E qui sera un événement à suivre.
03:5320h50, on va découvrir le tableau des médailles dans un instant.
03:58Adrien, mais avant cela.
04:00Le Vendée Globe sera également à suivre aujourd'hui.
04:03Des arrivées, 4 skippers attendus.
04:05C'est fait pour Kojiro Shiraishi.
04:08Le Japonais 24ème de ce Vendée Globe.
04:12Ils sont 4 à franchir la ligne.
04:14On l'espère aujourd'hui.
04:15Et parmi ces 4, la nouvelle étoile de la course au large.
04:18Violette d'Orange qui va franchir la ligne d'arrivée.
04:21Et effectuer cette remontée du Chenal.
04:23C'est devenu la superstar du Vendée.
04:26Et on vivra ça normalement à partir de 11h30, 11h45, midi.
04:31On surveillera ça.
04:32Et on accompagnera l'arrivée de Violette d'Orange.
04:34La Benjamine du Vendée.
04:3523 ans, vous vous rendez compte.
04:36Et elle réussit à terminer son premier Vendée Globe.
04:39Allez, le tableau des médailles.
04:41Adrien, avec donc hier la médaille d'or de l'Américaine.
04:45Brizzy Johnson.
04:46Un tableau qui est dominé par le pays organisateur.
04:48L'Autriche, seule nation pour l'instant à avoir 3 médailles.
04:52Une en or et 2 en argent.
04:53Et puis l'Italie, la Suisse, les Etats-Unis et les Norvèges.
04:55Ce sont les autres pays à 2 médailles pour le moment.
04:57La France, pour l'instant, est absente de ce tableau des médailles.
04:59Absente mais...
05:01On croise des doigts.
05:02Voilà, absolument.
05:05Brizzy Johnson.
05:06On l'avait quitté en larmes hier sur le premier podium au stade.
05:09Eh bien, la cérémonie des médailles, comme d'habitude au Village hier soir.
05:12Voyons son émotion, découvrons-la avec les images de nos envoyés spéciaux.
05:34...
05:54Voilà, c'était l'un des visages de ces championnats du monde.
05:57Première victoire en carrière pour Brizzy Johnson avec une histoire particulière.
06:01Elle avait été retenue de suspension également.
06:0314 mois, des blessures.
06:05Amie d'enfance de Mickaël Achifreine qui s'est imposée hier.
06:08Adrien, pour nos téléspectateurs, on va de nouveau expliquer pourquoi la descente, c'est la course reine du ski alpin.
06:14Parce que c'est là où on va le plus vite.
06:16Mais c'est la course la plus longue.
06:17C'est là où les sauts sont les plus impressionnants.
06:19Ça fait plus de 1000 mètres de dénivelé.
06:21Généralement, c'est là où il y a le plus de dénivelé.
06:23C'est là où la vitesse max est atteinte le plus rapidement possible.
06:26On va parfois jusqu'à 160 km heure.
06:29Donc ça va aller vite, évidemment, encore une fois aujourd'hui.
06:31Jean-Baptiste, on a cette dimension folle autour de la descente.
06:36Parce qu'on voit à quel point c'est périlleux, c'est dangereux même.
06:39Ces vitesses folles dont parlait Adrien également.
06:42Pourquoi les descendeurs sont faits un peu différemment des autres skieurs ?
06:47Les descendeurs prennent énormément de risques.
06:50Quand on va à quasiment 150 km heure sur des skis.
06:53La moindre erreur peut être fatale avec des grosses chutes.
06:57Cette discipline, elle impressionne.
07:00On les apparente souvent à des gladiateurs prêts à affronter une piste vert glacée difficile.
07:05C'est l'épreuve reine, c'est l'épreuve la plus ancienne du ski alpin.
07:10C'est vraiment des casse-coups.
07:13Il faut savoir prendre des risques.
07:16Il faut savoir ne pas avoir peur de tomber, de se blesser.
07:20J'ai pratiqué plus les disciplines techniques et c'était différent.
07:26C'est vrai que pour les personnes, les proches,
07:29souvent c'est difficile de regarder courir son enfant, son frère, sa sœur.
07:34Vraiment, chapeau à eux.
07:37Chapeau parce qu'on le sait, on l'a vu récemment avec des blessures importantes.
07:42Cyprien Sarrazin, on a une grosse pensée pour lui.
07:45Évidemment, il se remet après sa grave chute fin décembre.
07:49C'était à Bormiaux.
07:51Justement, les vitesses folles, Adrien, il y a un record qui est complètement insensé.
07:54Il est détenu par un Français d'ailleurs.
07:56Oui, c'est Johan Claret qui le détient.
07:58Ça s'est passé à Wengen en janvier 2013.
08:00Il avait atteint la vitesse de 161,9 km heure.
08:04Rappelez-vous ce que disait Julien Lizeroux hier.
08:06Imaginez que vous êtes sur une voiture à 160 km heure et que vous êtes sur l'autoroute.
08:10Vous sortez la tête par la fenêtre.
08:12Imaginez que vous êtes sur des skis et que vous tombez.
08:14Forcément, on se met en danger dans cette discipline.
08:16161,9 km.
08:18Jean-Baptiste, votre record, c'est quoi vous ?
08:21Un entraînement à Wengen, comme Yo, je crois que j'avais dû prendre 156 km heure.
08:26J'avais fait cette vitesse aussi parce que je n'avais pas forcément préparé le pied gauche qui arrive après.
08:31Ce n'était pas forcément très bien pour la performance.
08:34Effectivement, j'ai ce souvenir où il y a vraiment un air dans le casque, dans les lunettes, qui est phénoménal.
08:41Les skis dessous, ça vibre.
08:43C'est vrai qu'il ne faut pas faire de faute de quart.
08:46Parce que tomber à ces vitesses-là, ça peut te secouer un petit moment.
08:51Le record, il est aussi vieux parce qu'on a un peu changé les trajectoires pour éviter ces vitesses folles.
08:57Déjà, Yo, c'est un gros gabarit.
09:00C'était vraiment quelqu'un qui crée énormément de vitesse, qui a un très bon glisseur.
09:04Il avait vraiment le potentiel pour réaliser ces vitesses-là.
09:08Je pense qu'aujourd'hui, on a dû freiner un petit peu les coureurs.
09:15Vraiment, la discipline évolue. On va de plus en plus vite.
09:18On a parlé de comment on peut mettre un peu plus en sécurité les coureurs.
09:22Comment les protéger un peu plus.
09:24C'est en les freinant qu'on peut y parvenir.
09:27Notamment la Wengen où Yo avait fait ce record.
09:30Juste avant, on a vraiment une partie plus technique avec des longues courbes.
09:34Je pense qu'aujourd'hui, c'est un peu plus tournant.
09:36On arrive déjà au début de ce grand schuss un peu moins vite.
09:39Forcément, à la sortie, on est un peu moins vite.
09:41A quoi ressemble la piste de ces championnats du monde pour cette descente ?
09:44Comme d'habitude, notre guide privilégié, c'est Julien Lizereau.
09:47Julien, on embarque avec vous.
09:49Vous avez pu effectuer la reconnaissance.
09:51C'est vous qui nous guidez sur cette piste des mondiaux.
09:56Oui, mais Saoud, c'était un peu plus tard ce matin.
10:01Parce qu'on a du soleil aujourd'hui.
10:04Première partie avec un premier pied droit assez long.
10:08Tout de suite, on va rentrer sur un enchaînement de trois courbes très importantes.
10:12Notamment cette porte en aveugle, où il faudra être très juste sur les trajectoires avec de l'engagement.
10:19Aujourd'hui, pour sûr, les athlètes vont prendre des lignes un peu plus directes, faire moins de chemin.
10:23Je n'ai pas pu passer parce que c'était interdit ce matin la reconnaissance.
10:29On arrive sur ce premier saut qu'on voit sur la gauche.
10:31La pente la plus raide de cette descente, avec une longue portion en position de recherche de vitesse.
10:38Aujourd'hui, les vitesses vont atteindre quasiment 140 km heure.
10:42Et ensuite, la dernière portion clé de cette première partie, ça va être le long pied droit.
10:47Il est long, il est long, il est long.
10:49C'est sur une triple porte, avec la dernière porte qui sera totalement en aveugle.
10:55Et ensuite, on arrive à la gare intermédiaire du télécabine.
11:00Là, c'est vraiment facile, c'est assez plat, des mouvements de terrain.
11:04Il faudra être profilé au maximum, être relâché au maximum.
11:09En tout cas, cette portion en DVR sur le pied droit encore, un petit peu le même genre de virage qu'un petit peu plus haut.
11:15Et une fois qu'on est dans la bonne ligne ici, il faut lâcher au maximum les skis, se profiler.
11:21Aujourd'hui, on a une neige qui est plus accrochante que les autres jours.
11:24Les températures sont plus douces.
11:26Il va falloir trouver ce compromis entre de l'engagement, de l'agressivité, mais aussi un maximum de relâchement.
11:33On rentre maintenant dans la toute dernière partie.
11:37Au soleil, avec un enchaînement, 7 grandes courbes pied gauche.
11:41Et ensuite, ce saut qui va être un saut assez stratégique.
11:45Un saut en courbe.
11:46Là, les coureurs vont voler entre 40 et...
11:51Avec un petit pif-paf ici, un petit appui pied droit, et ensuite une longue courbe pied gauche qui nous amène sur le virage Daytona.
11:58Pourquoi le virage Daytona ?
12:02Avec une piste course qui devrait se dérouler aux alentours des 1 minute 40 secondes.
12:121 minute 40 secondes.
12:13On a perdu un petit peu la liaison, mais vous le comprenez.
12:16On le rappelle.
12:17Julien Lisereau avec Romain Fabrile qui sont à 2000 mètres d'altitude.
12:20Dans cette position privilégiée de l'air de départ pour vous faire vivre cette descente homme aujourd'hui.
12:27La reconnaissance de la piste toujours avec Jean-Baptiste.
12:32Les conditions météo vont avoir une incidence sur l'ordre des départs.
12:37Vraiment.
12:38On l'a vu hier avec Brizzy Johnson.
12:39On ne s'attendait pas avec le 1 à ce qu'elle réalise cet exploit.
12:43Là, il y a eu 3 entraînements de fait sur cette piste.
12:47Exactement dans les mêmes lignes.
12:49La piste a marqué un tout petit peu.
12:51Forcément, elle va plus rapidement se dégrader.
12:54Et Julien l'a dit, il fait un petit peu plus chaud.
12:56La neige est un petit peu revenue.
12:59Je pense que l'importance du dossard va être primordiale.
13:03C'est vrai que nos petits Français ont bien tiré au sort les dossards.
13:08Parce qu'ils partent vraiment devant.
13:10Ça nous laisse aussi beaucoup d'espoir pour cette journée d'aujourd'hui.
13:14On va découvrir d'ailleurs l'ordre de départ avec la start list des Français.
13:18Avant de vous emmener dans les coulisses de la préparation.
13:21Avec Adrien Théo qui va vous montrer comment on se prépare.
13:24Avec quel matériel pour cette descente.
13:26Adrien.
13:27Jean-Baptiste l'a dit, les Français vont débuter très tôt, très vite dans cette course.
13:31Maxence Musaton et Adrien Théo les Savoyards se lancent.
13:34Dossard numéro 3 et 4.
13:35Très rapidement suivi par Nils Allègre.
13:37Des attentes autour de Nils Allègre.
13:38Dossard numéro 6.
13:39Et Nils Alfand, dernier Français en liste aujourd'hui, se lancera avec le dossard numéro 22.
13:44Les équipements pour faire réussir une bonne descente.
13:47Avant d'aller au stade, c'est Adrien Théo, votre guide, qui vous explique
13:50comment on s'équipe pour aller disputer cette descente.
13:54Salut, c'est Adrien Théo.
13:55Je vais vous montrer ce qu'on a besoin pour partir le matin en compétition.
13:58Alors du coup, un soupule.
14:00Parce que souvent il fait quand même froid.
14:02Il fait un peu frais le matin.
14:03Un petit soupule pour avoir chaud.
14:05Un collant.
14:06Mais ce n'est pas un collant normal, c'est un collant spécial.
14:09C'est un collant anti-coupure.
14:10Des fois, on a des combinaisons complètes anti-coupure.
14:12Donc voilà, c'est juste en cas d'accident.
14:14Pour ne pas se faire couper par l'écart, parce que ça nous tranche assez rapidement.
14:17Une combinaison de course.
14:19Donc une petite combinaison moulante.
14:22Un pantalon chaud.
14:24Pour avoir chaud.
14:26Et après, dans mon sac, je vais prendre mes chaussures de ski.
14:30C'est important.
14:32Un airbag.
14:34Ça c'est une dorsale, c'est une protection dorsale.
14:37Avec un petit système, avec un GPS dedans, une bonbonne.
14:40Et ensuite, un airbag qui se gonfle en cas d'accident.
14:45Lui, il gère tout, tout seul.
14:46Il voit s'il y a une mauvaise position.
14:48Et ensuite, il le déclenche ou pas.
14:52Des petites protections pour les genoux.
14:54Intéressant quand on touche les portes, quand même, avec les genoux.
14:57Des fois, en descente, ça arrive, ou en super-g.
14:59Des gants.
15:01Avec une coque un peu renforcée pour ne pas se casser la main.
15:04Quand on met la main dans les portes.
15:06Un boeuf aussi.
15:08De l'armée.
15:10Hyper important, s'il fait froid en froid.
15:12Un masque.
15:14Un casque.
15:16Tous les jours, même quand on va skier pour nous, on met un casque.
15:20On prend un masque de rechange aussi.
15:22En plus, au cas où, avec d'autres verres.
15:24Et au cas où il y a du mauvais temps.
15:26Et au cas où il se passe quelque chose de pas bon.
15:29Des protections pour les bras.
15:33Une fois qu'on est là, on a tout.
15:37Une gourde dans le sac, et après, c'est parti.
15:40Bonjour.
15:45L'équipement, et on a noté, ce qui nous interpelle, c'est l'airbag.
15:49Effectivement, qui est censé être obligatoire depuis cette année.
15:52Rendu obligatoire par la FISE.
15:54Mais il y a une trentaine, voire une quarantaine, hommes et femmes confondus.
15:56A ne pas vouloir le porter.
15:58Ce qui crée quelques divisions au sein des coureurs.
16:00Parce que certains, comme Adrien Théo, aimeraient, par exemple.
16:02Que tout le monde soit obligé de porter l'airbag.
16:04Qui a pu sauver plusieurs coureurs.
16:07Jean-Baptiste, ça peut interpeller de voir que les coureurs eux-mêmes.
16:11Ne veulent pas porter l'airbag.
16:13Après, c'est des choix.
16:15On pense qu'on est un petit peu plus à l'étroit dans notre combinaison.
16:20Qu'on va peut-être perdre un petit peu de temps.
16:22Et jusque là, ça ne se faisait pas.
16:24Donc certains pensent que ce n'est pas nécessaire.
16:26Après, il y a quand même des nouvelles technologies.
16:29On parle beaucoup des accidents en descente.
16:31Et de comment on peut protéger les athlètes.
16:33Et réellement, cet airbag.
16:35Dès qu'il y a une grosse chute et qu'il se déclenche.
16:37On voit qu'il y a quand même un fort intérêt.
16:39Surtout quand ça peut être des cartons très graves.
16:43Après, chacun fait ses choix.
16:46Et je pense qu'à l'avenir, ça sera vraiment obligatoire pour tout le monde.
16:50Les supporters suisses sont là pour Marco Dormat.
16:53Qui a remporté, on le rappelle, la médaille d'or sur le Super G.
16:55Et qui vise le triplé.
16:57Et donc ça passe par une victoire sur la descente aujourd'hui.
16:59Jean-Baptiste, pour nos téléspectateurs qui nous rejoindraient ce matin.
17:03Double champion du monde, on le rappelle en slalom.
17:05Votre idole, vous pouvez nous rappeler qui est votre idole ?
17:08Luc Alphand.
17:09Luc Alphand, c'est ça ?
17:10Quand j'étais jeune, oui.
17:12Quand j'étais jeune, parce que Luc a été vraiment ultra performant.
17:15Je devais avoir 11-12 ans.
17:17C'est l'âge aussi où on fait vraiment les compétitions sérieusement.
17:22On regarde à la télé.
17:24Et qu'est-ce qu'il fait, Luc Alphand, en ce moment ?
17:26Il vous écoute.
17:27Regardez ça.
17:28Grâce à France qui a récupéré Luc Alphand.
17:31Le duo du Dakar qu'on retrouve avec plaisir.
17:34France, merci de faire ce cadeau à Jean-Baptiste ce matin.
17:40Il n'a pas trop aimé Luc quand j'étais jeune, je crois.
17:42Luc qui sera un spectateur assidu et un petit peu stressé peut-être.
17:45Parce qu'il y a son gamin qui va courir tout à l'heure.
17:47Tu stresses, t'es comment toi pendant que ton fils sera en course ?
17:50A la maison, ça stresse beaucoup plus.
17:52Parce qu'on vient de parler justement ici des chutes, etc.
17:55C'est ce qu'on redoute le plus quand on est parent comme ça.
17:57Donc ma femme ne peut pas du tout regarder.
17:59Moi je regarde.
18:00Et en plus je regarde le côté sportif et ce qu'il se passe.
18:03Moi j'ai envie qu'Edin reste debout et qu'il aille vite.
18:07C'est super simple.
18:08Mais c'est compliqué à faire.
18:10Je crois que Nice en ce moment a envie d'attaquer.
18:13Il a fait les bons entraînements ici.
18:14Donc ça veut dire qu'il sent bien la piste.
18:16Après c'est le jour J aujourd'hui.
18:18Il va falloir tout mettre en place, tout le long.
18:20Pour faire une bonne perf.
18:22Tu permets des petits conseils, des petits retours ?
18:24Ou tu restes à ta place de papa ?
18:25T'aurais le droit quand même.
18:26Je reste à ma place de papa.
18:28Parce que techniquement, il y a des super coachs en équipe de France.
18:31Ils sont tous scorus.
18:32Ils connaissent bien la musique.
18:33Sayoni arrive bien à le travailler mentalement.
18:36Donc je lui donne trois petits conseils.
18:38D'attaquer et d'essayer d'avoir les câbles qui se touchent aujourd'hui.
18:41Parce que depuis le début de saison, il va très vite Nice.
18:44Mais il a fait beaucoup d'erreurs et beaucoup de chutes.
18:46Donc si aujourd'hui il peut avoir une belle course, ce serait sympa.
18:49Parce qu'on l'a vu au Super G, les sorties, il était très déçu.
18:52Et le petit hommage de JB Grange, ça te touche toujours ?
18:54Oui.
18:56Même s'il avait 12 ans JB.
18:58Moi je lui ai répondu.
18:59C'est aussi mon idole.
19:01J'ai découvert, on le connaissait avant,
19:03les championnats du monde en 2007 à Orée.
19:05Quand il est là, il arrive.
19:07C'est l'homme au pied en or JB.
19:09Ça résume tout.
19:12Magnifique.
19:13Merci.
19:14C'était une première médaille Orée.
19:15Vous avez les yeux qui pétillent Jean-Baptiste.
19:17Un petit peu.
19:18C'est sympa.
19:19Après c'est aussi le témoignage de Luc avec son fils.
19:23Je parlais tout à l'heure que c'est difficile pour les proches des athlètes
19:27qui courent en vitesse.
19:29Et moi je sais que ma mère m'a dit
19:31heureusement que tu n'as pas fait trop de vitesse
19:33parce que c'est trop dur à regarder.
19:35Et avec ce risque de chute à tout l'instant.
19:37C'est vrai qu'on pense performance,
19:39mais on l'a vu en début de saison,
19:41des fois il y a des accidents qui sont plus graves
19:43et plus importants finalement qu'une performance.
19:47Et on a une pensée de nouveau pour Cyprien Sarrazin
19:50qui aurait dû être l'attraction du côté de l'équipe de France aujourd'hui.
19:53Il va regarder la course où d'ailleurs Luc,
19:56avant de le libérer avec vous ?
20:00À côté.
20:01Je ne sais pas si Charlie,
20:02vous allez venir avec une caméra.
20:04C'est toujours stressant.
20:05On va te coller.
20:06Mais oui sur les protocoles,
20:07moi j'ai Sam aussi qui est blessé en ce moment,
20:09qui a lourdement chuté à Wengen,
20:11qui a fait qu'il se bulle en ayant des troubles de la vision.
20:13Et ça ce n'était pas très sérieux.
20:14C'est sympa.
20:15Et maintenant il est comme Cyprien,
20:16il est donc en protocole commotion.
20:18Oui c'est compliqué.
20:19C'est compliqué quand on est papa.
20:21Mais Estelle a déjà fait une médaille,
20:22donc il y a un peu de bonheur dans la famille cette semaine.
20:26On va le suivre, mais ça oui.
20:27Avec grand plaisir.
20:28On aura une caméra avec un micro avec vous tout à l'heure Luc,
20:31pour profiter de cette course avec vous.
20:32On espère que ça va bien se passer pour Nils,
20:34qui doit partir avec le dossard numéro 22.
20:37On va continuer de vous emmener au plus près de cette descente homme.
20:40On vous le rappelle,
20:41c'est la course reine du ski alpin
20:43au lendemain de la médaille d'or américaine.
20:45Marco Odormatt du côté suisse
20:48avec une pléiade de supporters, de fans
20:51qui sont là pour faire énormément de bruit
20:53du côté de Salbar.
20:54Et puisqu'on avait une pensée pour Cyprien Sarrazin,
20:58et bien une pensée également pour Mathieu Baumel,
21:00qu'on salue, copilote sur le Dakar,
21:03consultant de nombreuses années chez nous sur le rallye.
21:06Il se remet, il est en convalescence à l'hôpital toujours.
21:11C'est un grand fan de ski alpin.
21:13Il se remet de cet accident grave dont il a été victime
21:15il y a quelques jours,
21:16alors qu'il portait assistance à des personnes accidentées.
21:20Il a été renversé.
21:22On a une pensée très forte, très amicale pour lui, Mathieu Baumel.
21:27On espère le retrouver très bientôt.
21:30On va enchaîner sur cette descente,
21:34Adrien Jean-Baptiste avec la préparation.
21:36On va découvrir la musculation,
21:38à quel point c'est important
21:39et surtout au moment des championnats du monde.
21:41Grâce à cette séquence tournée par nos envoyés spéciaux
21:44au plus près de l'équipe de France et du préparateur physique.
21:47Tu redescends à chaque fois, tu montes un peu,
21:49tu redescends, tu fais des variations.
21:51On ne fait pas plus ce soir.
21:52Vu qu'on a fait l'aérobie l'autre jour,
21:54on a fait ce qu'il faut, il n'y a pas besoin de faire plus.
21:56Une fois qu'on ski, les intensités,
21:58ils le font le matin sur la descente.
22:00Et les après-midi, le but c'est vraiment de récupérer
22:03pour pouvoir faire un enchaînement.
22:04Parce qu'il y en a qui vont enchaîner six jours d'affilée
22:06avec les entraînements descente, le Super G.
22:09Donc c'est optimiser la récupération,
22:11on fait des petits entretiens sur le haut du corps
22:13pour ne pas perdre de la masse musculaire.
22:15Et puis après, il y a la mobilité, la mise en route,
22:18ça fait plutôt le matin.
22:19Donc là, il y a un bon travail personnel
22:21où chacun a ses petites routines
22:23pour être prêt à aborder la descente.
22:26La routine, la préparation.
22:28Jean-Baptiste, qu'est-ce qui est spécifique à la descente ?
22:31Rien que sur le corps déjà.
22:33Est-ce que le corps des descendeurs
22:35est différent du corps des slalomers ?
22:39Effectivement, ça va être un petit peu différent
22:41suivant si on fait de la descente ou du slalom
22:43et du géant, par exemple.
22:44Après, là, ils sont vraiment en période de compétition.
22:47Donc l'essentiel du boulot, ça va être la récupération,
22:51la mise en tension.
22:53Il disait qu'il ne fallait pas perdre la masse musculaire,
22:56donc quelques exercices de haut du corps, de gainage.
23:00Après, c'est vrai que les descendeurs,
23:02ils ont un énorme travail sur le printemps,
23:04l'été et l'automne pour prendre de la masse musculaire,
23:07pour avoir beaucoup de force.
23:09Parce que quand on est en position de recherche de vitesse
23:11à 140 km heure, il y a des pressions qui sont colossales
23:15et ça demande de vraiment avoir une grosse musculature.
23:18Et il faut aussi du poids pour aller vite.
23:21C'est l'attraction de la pente.
23:23Il faut du poids.
23:24Donc c'est vrai que les descendeurs,
23:26par rapport à des techniciens, vont avoir tendance
23:28à faire beaucoup plus de force,
23:30beaucoup plus de musculation,
23:31alors que les techniciens travailleront
23:33effectivement la puissance, mais aussi la vitesse de pied.
23:36La vitesse pour aller décrocher une médaille d'or.
23:39Aujourd'hui, on espère que les Français vont réussir
23:42une performance des débuts de championnat du monde
23:44difficile pour l'équipe de France,
23:46qui est en quête de revanche aujourd'hui sur la descente.
23:48On va redécouvrir la start list dans un instant
23:51avec vous, Adrien et Jean-Baptiste.
23:53Mais il y a ce fameux protocole,
23:55c'est même une cérémonie lors des courses de ski alpins
23:58et les championnats du monde, c'est pareil.
24:00Hier soir, on a pu accompagner grâce à nos équipes
24:02Nils Allègre pour aller à cette fameuse cérémonie
24:05de remise des dossards.
24:07Là, on va au bip gros,
24:09donc au tirage au sort des dossards pour demain.
24:11Donc c'est en public.
24:13C'est au centre du village,
24:15ils viennent de faire la remise des femmes,
24:17de la descente des femmes aujourd'hui.
24:19Et ils enchaînent avec notre tirage au sort.
24:21Là, je suis assuré de tirer entre le 6 et le 15.
24:24Donc ça laisse une fenêtre
24:27où c'est les bons dossards, on va dire.
24:30Donc on va voir.
24:32Ça prend un peu de temps,
24:34mais j'essaie de me servir de cette énergie
24:37pour que ce soit une bonne énergie.
24:39C'est un peu stressant ?
24:41Non, ça va.
24:43Sauf s'ils me parlent en allemand.
24:45Merci.
24:47Nils Allègre !
25:03Oui !
25:05Beaucoup d'émotion !
25:07Beaucoup d'émotion !
25:31Merci !
25:38C'est cool, il y a une bonne énergie.
25:40En Autriche, ils sont toujours vraiment
25:42à fond derrière les coureurs,
25:44peu importe la nation.
25:46Donc ça, ça fait plaisir.
25:48C'est cool de vivre ces moments-là aussi,
25:50avant une course, ça donne de l'énergie.
25:52Comme ils sont cools, les Autrichiens.
25:54Ils sont sympas, ces Autrichiens.
25:56Ils sont sympas, les Autrichiens.
25:58Ils sont sympas, les Autrichiens.
26:00Ils sont sympas, les Autrichiens.
26:02Ils sont sympas, les Autrichiens.
26:04Ils sont sympas, les Autrichiens.
26:06Ils sont sympas, les Autrichiens.
26:08Et Charlie Forbourseau, qui a pu suivre,
26:10Nils Allègre, qui va partir avec un bon dossard.
26:12Redécouvrons, pour ceux qui nous rejoignent,
26:14Adrien, cette start list côté français.
26:16Avec le dossard d'abord de Maxence Musatton
26:18et Adrien Théo, ce sont les deux premiers
26:20Français à s'élancer, dossard 3 et 4,
26:22Nils Allègre s'élancera avec le 6.
26:24Nils Alphand, dernier Français, avec le 22.
26:26Avec un esprit de revanche.
26:28Ils ont été secoués par leur entraîneur
26:30après le Super G, avec des résultats
26:32très décevants, aucun top 10 pour les Français,
26:34par exemple, sur le Super G.
26:36Et bien, est-ce qu'ils ont en tête
26:38cet esprit de revanche ?
26:40On les écoute au micro de France.
26:42C'était juste après la reconnaissance.
26:44Oui, revanchard. Après, moi, je n'y étais pas.
26:46Mais c'est vrai que,
26:48par rapport à
26:50l'équipe de France, et puis même,
26:52par rapport à ce que j'ai fait aux entraînements,
26:54et tout ça, revanchard.
26:56Et puis juste le fait de vouloir
26:58aller mettre tout en place
27:00pour être bon aujourd'hui.
27:02Il y a une course où il faut s'envoyer à France
27:04et vraiment aujourd'hui, c'est le cas quasiment
27:06chaque week-end, mais là encore plus.
27:08Ça a l'air très bon, il fait beau, c'est magnifique.
27:10Il faut se faire plaisir.
27:12Un sentiment de revanche ? Pas vraiment.
27:14C'est juste une nouvelle course et il faudra y mettre les intentions, je pense.
27:16Adrien Théo,
27:18notamment sur cet esprit de revanche.
27:20Est-ce que, Jean-Baptiste, on peut aller chercher
27:22sur ce sentiment-là
27:24pour réussir aujourd'hui du côté des Français ?
27:26Ça peut aider un petit peu.
27:28Après, moi, je pense que ce n'est pas forcément
27:30pour aller
27:32chercher une médaille sur une course d'un jour.
27:34Je pense qu'il y a quand même
27:36des convictions beaucoup plus profondes
27:38à aller chercher.
27:40C'est surtout de profiter aussi de l'événement,
27:42d'essayer de réaliser
27:44ses rêves,
27:46de mettre les bonnes intentions
27:48pour aller chercher quelque chose de beau.
27:50Après,
27:52on a vu Adrien Théo et Nils Salfan.
27:54Adrien Théo n'était pas
27:56sur le Super-G, Nils Théo est encore jeune,
27:58même s'il s'est loupé.
28:00Je dirais que ça s'adressait
28:02peut-être un peu plus à Nils Allègre.
28:04Aujourd'hui,
28:06tout est remis à zéro.
28:08De toute façon, on est aux championnats du monde,
28:10tout est remis à zéro par rapport à la Coupe du monde.
28:12Nos Français, ils ont des supers dossards.
28:14À eux de faire ce qu'il faut,
28:16de profiter et de réussir du mieux
28:18qu'ils peuvent leur course, déjà.
28:20Il y a un côté traumatisme aussi
28:22à évoquer d'un point de vue psychologique
28:24pour cette équipe de France,
28:26d'être d'affiche,
28:28mais pas seulement privée, dans des conditions.
28:30Cyprien Sarrazin à Bormio,
28:32la chute avait marqué toute l'équipe de France.
28:34Oui, je pense que cette chute
28:36et les conséquences derrière
28:38de la chute de Cyprien ont vraiment marqué ce groupe.
28:42On a dit l'importance
28:44dans ce groupe de vitesse
28:46d'être soudés,
28:48d'aller tous ensemble
28:50au combat sur ces courses.
28:52Je pense que c'est un groupe qui a souffert
28:54toute saison. S'ajoute à ça
28:56la blessure de Blaise Gysen-Danner à Wengen,
28:58la blessure d'Alexis Pintureau,
29:00on parlait tout à l'heure
29:02de Sam Alphand aussi, qui a eu un gros traumatisme.
29:04C'est sûr que
29:06c'est un groupe qui a souffert jusque-là.
29:08Maintenant,
29:10aujourd'hui, tout va bien.
29:12Ces athlètes qui sont là,
29:14de défendre haut les couleurs de la France
29:16et de ce groupe, et de se battre
29:18pour aller chercher un beau résultat.
29:20On l'espère pour cette équipe de France,
29:22avec des bons dossards.
29:24Le premier à s'élancer,
29:26ce sera Maxence Musaton.
29:28On va évoquer
29:30Marco Audermatt, parce que c'est l'attraction
29:32de ces championnats du monde.
29:34Il est déjà champion du monde sur le Super-G,
29:36mais il vise mieux, Adrien.
29:38Si il arrive à aller chercher
29:40ce quatrième titre de champion du monde,
29:42Marco Audermatt, puisqu'il a déjà deux titres également
29:44du côté de Courchevel-Meribel,
29:46il égalerait un certain Body Miller,
29:48qui lui aussi a quatre titres de champion du monde.
29:50Il partira avec le dossard numéro 13.
29:52Est-ce que c'est déjà un dossard un peu trop élevé ?
29:54Vous nous direz ça, Jean-Baptiste, dans un instant.
29:56Mais on l'écoute.
29:58C'était juste après la reconnaissance
30:00avec Franz Piron.
30:02Marco, vous avez déjà gagné
30:04le Super-G vendredi.
30:06Vous êtes déjà champion du monde
30:08de descente.
30:10Je pense qu'aujourd'hui est l'une des journées
30:12où vous n'avez rien à perdre
30:14et où vous pouvez juste vous amuser.
30:16Oui, exactement.
30:18Je pense que c'est une journée parfaite
30:20ici à Salbar.
30:22C'est incroyable.
30:24Donc je suis simplement très excité de skier
30:26et faire de mon mieux.
30:28Qu'est-ce que vous diriez ?
30:30Êtes-vous plus excité qu'à Courchevel-Meribel ?
30:32Comment approchez-vous la course d'aujourd'hui ?
30:38Je pense que c'était totalement différent
30:40à Courchevel-Meribel.
30:42Je voulais vraiment gagner et donner tout ce que j'avais.
30:44Et c'est aussi le cas aujourd'hui.
30:46Mais la pression est partie,
30:48notamment depuis la médaille d'or.
30:50Donc je peux vraiment skier librement.
30:52Mais je pense que, bien sûr,
30:54je vais tout donner.
30:58Et on va apprécier une nouvelle fois Jean-Baptiste.
31:00Il est beau à voir skier Marco Audormat.
31:02C'est au-delà des trop rapides.
31:04Il est incroyable.
31:06C'est parfait techniquement.
31:08Il y a une prise de risque.
31:10C'est vraiment un athlète qui nous fait vibrer
31:12quand il descend.
31:14Je pense qu'il a ses chances, bien sûr.
31:16C'est la superstar du moment.
31:18On a vu hier que c'était
31:20avec des dossards un peu plus élevés, plus difficile.
31:22Mais avec Marco Audormat, on peut s'attendre à tout.
31:24On espère juste qu'il y ait
31:26un petit Français qui le taquine un petit peu.
31:28Dossard numéro 13
31:30pour Marco Audormat, la superstar du ski alpin.
31:32Le départ de cette descente
31:34est imminent.
31:36Adrien et Jean-Baptiste, on va pouvoir se mettre en place.
31:38Croisez les doigts forts pour cette équipe de France
31:40pour aller chercher un premier résultat.
31:42Et puis on attend une autre superstar
31:44parce qu'elle est en train de devenir une superstar.
31:46Violette d'Orange qui va franchir
31:48la ligne d'arrivée de cette 10e édition
31:50du Vendée Globe en 25e position.
31:52Il y a 4 arrivées attendues aujourd'hui.
31:54Kojiro Shiraishi, le Japonais s'est fait.
31:56Et Violette d'Orange est la prochaine.
31:58On va vivre ce moment également
32:00juste après cette descente homme
32:02à Salbar pour les championnats du monde.
32:04A tout de suite pour ce beau dimanche ensemble.