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Le journaliste Eric Revel sur la violence en France : «Maintenant, on règle ses comptes sur un terrain de football. La nouvelle marche de la barbarie française, ce sont des joueurs qui se donnent des coups de couteaux.» 

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Transcription
00:00Quel que soit, si j'ose dire, le mobile du tueur, si c'est lui,
00:04comme rien ne justifie qu'on puisse massacrer une fillette de 11 ans,
00:08ça vous donne l'idée de dans quel état de barbarie on a basculé.
00:12Parce que rien ne justifie, vous êtes d'accord avec l'idée ? Rien.
00:15Donc ça veut dire que quel que soit le mobile, si c'est lui,
00:18qu'il va avancer pour expliquer son geste monstrueux,
00:22de toute façon, ça ne peut pas se justifier.
00:24Donc ça veut dire qu'aujourd'hui, quel que soit le griève
00:29qu'il a envers, j'en sais rien, je dis n'importe quoi, c'est de famille, etc.
00:32Mais comme rien ne justifie, en fait, on est tombé extrêmement bas.
00:36Et vous savez, je pense, et je suis d'accord avec vous, mon général,
00:38c'est qu'il y a des images plus abouties de la fraternité en sport collectif
00:42que le football. Parce qu'en réalité, et notamment dans les matchs amateurs,
00:46quand vous allez assister à des matchs amateurs, vous apercevez que souvent,
00:50en fait, on règle ses comptes. Maintenant, sur un terrain de football,
00:53comme l'arbitre n'a plus aucun poids, parce qu'on s'en prend aussi aux arbitres,
00:57en fait, maintenant, la nouvelle marge de la barbarie française,
01:00c'est des joueurs entre eux qui se donnent des coups de couteau.
01:03Donc voyez qu'on descend à chaque fois une marge de l'escalier.

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