• il y a 19 heures
Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 10/02/2025.

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Transcription
00:00Giovanni, on vous garde au chaud. Il y a une semaine, le PSG s'imposait 5 à 2 en Ligue 1, confirmant son exceptionnelle vitalité actuellement.
00:07Faut-il s'attendre à une classe d'écart demain entre Brest et le Paris Saint-Germain ? En faveur, évidemment, du Paris Saint-Germain.
00:12Deux chroniqueurs ne sont pas d'accord. Sont en désaccord. Jingle. Et on y va en Régis.
00:20Faut-il s'attendre à une classe d'écart entre Brest et le Paris Saint-Germain ? Oui, nous dit Régis. Non, nous dit Filou.
00:27Filou, je suis toutoui. Vous êtes surpris. Oui, je suis sidéré. Mais on vous écoute. Sur le cul, quoi. Oui, sur les fesses.
00:39Écoutez, on rentre dans la deuxième partie de saison. C'est-à-dire qu'on oublie la phase de poule et on rentre dans ce qui, chaque année, redevient une chape de plomb sur le PSG.
00:49C'est-à-dire, depuis dix ans, c'est cette compétition qu'il faut absolument gagner. Et ça mange un peu les têtes, quoi qu'on en pense.
00:56L'an passé, quand ils jouent au Real Sociedad, huitième de finale, la première période au parc, elle est consternante. Je pense qu'ils seront un peu rattrapés par ça.
01:06Il y a deux matchs. Ils ont tout à perdre. Brest a tout à gagner. Et Brest, s'ils doivent mourir, ce sera les armes à la main avec ce supplément d'âme qu'ils ont déjà démontré en championnat,
01:15C'est-à-dire, je pense que Jordi fera cinq centimètres de plus et Brest sera au rendez-vous.
01:18Filou, vous êtes pris dans le grand dioc d'Ertel, là. C'est 30 secondes, là. Attention. Régis, c'est un oui à vous de jouer.
01:26Non, je pense que la dynamique est clairement parisienne. On a une vraie équipe de Ligue des champions qui est le PSG, qui monte en puissance, qui est là où son entraîneur avait dit qu'elle serait en février,
01:35qui a l'habitude de ces rendez-vous-là et qui est vraiment une équipe Final 4. Alors qu'on a vu Brest contre le Real, ils en ont pris trois. Contre Barcelone, ils en ont pris trois.
01:44Il y a un écart colossal entre ces deux équipes. Je ne dis pas qu'il y aura cinq buts d'écart à l'arrivée sur les deux matchs, mais je pense qu'il y aura deux ou trois buts d'écart
01:50parce que la dynamique et la vitalité du PSG sont telles, en ce moment, qu'il n'y a pas grand-chose à faire contre cette équipe.
01:56Quelle ponctualité ! Merci Régis. Je salue votre travail d'orfèvre. Régis ou Philo ? Philo ou Régis, c'est à vous de trancher. Vous qui êtes derrière votre écran.
02:05Le président va trancher. Il y a-t-il ou il y aura-t-il demain ? Il faut-il s'attendre demain à une classe d'écart déjà au match aller, au barrage aller ? Roland ?
02:13Sur les deux matchs, oui. Mais justement, si on insiste sur demain, demain, pour moi, pas obligatoirement. Donc, en ce qui concerne la qualification, je pense qu'il n'y aura pas de surprise
02:23avec, en plus, un deuxième match à Paris. Mais sur ce premier match, avec des Brestois survoltés qui puissent accrocher le PSG sur le premier match, je pense que c'est fort possible.
02:38Philo aux conférences de presse, il y a retrouvé Eric Roy qui a fait un petit appel du pied à Tom Cruise. Pourquoi ? Écoutez-le.
02:45Je l'ai dit, nous, on a déclenché le projet Mission Impossible il y a deux jours, après notre match de Nantes. Et puis, on a vu en plus que Tom Cruise est à Nantes. Il était à Paris pour recevoir une distinction.
02:56On a essayé de le joindre, mais malheureusement, il n'était pas disponible. Donc, on fera sans lui. Mais il est évident que c'est un match très compliqué pour nous.
03:04Effectivement, sur une double confrontation en plus. Parce que se dire que tu peux battre le PSG sur un match, je pense que c'est toujours possible. Après, sur une double confrontation, c'est encore plus compliqué.
03:14La parole est donnée à Eric Blanc, ami intime de Daniel Craig, de Tom Cruise et de Danny Boone. Je vais mourir ici.
03:21Non, mais bon. Moi, à mon avis, c'est déjà difficile de rejouer une équipe trois jours, quatre jours après.
03:26Oui, enfin, ça arrive de pouvoir remettre une rousse. Mais tu peux te dire aussi qu'ils tirent des enseignements. Ils vont peut-être être plus prudents. J'en sais rien. Ils vont peut-être changer.
03:38Ils vont s'accrocher comme des morts de faim. Donc, le PSG a aussi un match retour qui peut largement gérer. Donc, il va démarrer à fond. Parce que c'est comme ça que Louis-Henriquier construit son équipe.
03:49Harry s'est imposé du riz. Mais c'est possible, pourquoi pas, si les conditions sont moyennes. Je ne parle pas de la pelouse. Parce que moi, j'ai vu les 15 premières minutes.
03:57Le ballon avait l'air quand même de circuler. C'est pas l'enfer. Mais de là à voir...
04:02Là, c'est Brest, les images que vous voyez.
04:03Oui, non, non. Mais de voir Brest... Non, mais moi, j'ai vu l'échauffement vers 18h, 18h45.
04:08Ah, vous regardez maintenant les échauffements ?
04:09Je suis tombé dessous. Je voyais le fameux quart d'heure américain ouvert au public. Enfin, ouvert en tout cas aux journalistes. Et c'était pas l'enfer, cette pelouse.
04:20Il fait un pataquès, le président du Paris Saint-Germain, qui n'a pas lieu d'être. Voilà. C'est pas un chandrouille.
04:25Ce qu'il faudrait voir, c'est si elle se détériore ou pas.
04:27Non, mais c'est pas Verdun. En une semaine, dix jours, les joueurs du Real ont joué.
04:30Bon, tout ça pour dire que, bien sûr, tout donne Brest pour couler, direct au port.
04:36Mais bon, moi, je pense qu'ils peuvent peut-être limiter la case demain soir sur ce match.
04:41Bon, après, l'issue sur les deux matchs, on la connaît.
04:44Giovanni, vous voulez nous inviter dans ce débat, évidemment.
04:48Quelle est votre opinion sur ce débat ? Est-ce qu'il faut attendre une classe d'écart dès demain entre Brest et le Paris Saint-Germain ?
04:56Dès demain, je ne pense pas, mémé, puisque même sur la rencontre en championnat d'il y a 15 jours, il y a 5-2 à la fin.
05:04Mais c'était un match qui a été compliqué pour le Paris Saint-Germain.
05:07Par exemple, je n'avais pas vu Pacho en difficulté comme ça depuis le début de la saison.
05:12Et pourtant, il s'est farci de trois attaquants de grande qualité, notamment Erling Haaland au Parc des Princes.
05:18Donc, je ne pense pas que demain, on puisse se dire qu'il y a une classe d'écart.
05:21Maintenant, moi, ce qui m'a frappé dans le discours d'Éric Roy, c'est qu'Éric Blanc a raison de dire qu'ils ne vont pas se dénaturer.
05:27Parce que c'est une équipe qui va jouer avec ses armes et qu'elle a envie de jouer.
05:30Éric Roy l'a souligné, mais il dit déjà sur 90 minutes pour avoir un résultat, il faut que Paris soit inefficace.
05:37Il y a plein de conditions, mais sur 180 minutes, c'est pour ça qu'il fait référence à l'excellent Tom Cruise et Mission Impossible.
05:44C'est que très clairement, ça serait plus qu'un exploit énorme.
05:48C'est ça qui m'a marqué. Je ne dis pas qu'ils vont baisser les armes, mais tu sens que c'est beaucoup trop haut pour eux.
05:53Et moi, je serais plus dans le camp de Régis.
05:55Non, plus dans le camp peut-être de Philo.
05:58Demain, la Ligue des champions va un peu faire vriller les têtes parisiennes.
06:05Il y a en tout cas ce paramètre-là.
06:07Mais pas vriller les têtes brestoises, qui ont pris 8 buts cette année contre le PSG.
06:13Ce n'est pas une classe, deux classes, c'est trois, quatre classes d'écart.
06:16Il n'y a pas photo.
06:20Franchement, comme dirait Régis, la dynamique parisienne, même Dembélé est à 4 buts par match, marche sur l'eau.
06:27Franchement, il y a un collectif incroyable, ils mettent des roustes à tout le monde.
06:31Monaco s'est fait tordre, Brest s'est fait tordre.
06:34On a pris cinq quand même Brest.
06:36Et là, vous me dites que peut-être il va y avoir un match.
06:39Le critère de Philippe, c'est ok, il s'est passé ce qu'il s'est passé.
06:45Tout est possible dans le football, c'est ça le critère de Philippe ?
06:47Non, c'est justement pas ça.
06:49C'est l'aspect psychologique de la Ligue des champions, là où normalement la saison commence à débuter.
06:55Honnêtement, il ne faut pas minimiser ça.
06:57Brest, c'est remarquable ce que fait Brest depuis maintenant un an et demi.
07:01Parce que Brest, on a même eu peur pour eux en début de saison sur leur maintien en Ligue 1.
07:05Bon, ils sont sauvés.
07:06Mais là, franchement...
07:08L'argument de Philippe, il est ressemblable en soi.
07:11Parce qu'effectivement, les années précédentes, il y a toujours eu une sorte de blocage ou de marqueur par rapport aux huitièmes et aux phases finales.
07:17Mais c'était contre des équipes étrangères.
07:19Là, tu joues contre une équipe française qui te regarde comme ça, avec des yeux comme ça, depuis 30 ans.
07:26Il n'y avait qu'à voir les réactions des Brestois quand ils ont su qu'ils jouaient Paris.
07:29Que ce soit Les Melous, que ce soit tout le groupe.
07:32Ils savent que ce n'est pas possible pour eux de battre Paris sur deux matchs.
07:35Ils le savent.
07:36Ce qu'ils ont fait, c'est prodigieux.
07:38Mais ils n'ont jamais passé le gars.
07:41Ils ont fait un partout contre les Vercussen.
07:43Ok, ils ont battu le PSV à une devenne.
07:45Mais ce que je disais tout à l'heure, c'est 3-0 au Real, 3-0 au Barça.
07:48Et cette équipe du PSG, elle est habituée à ces matchs-là, à jouer à ce niveau-là.
07:53Là, on est sur un huitième.
07:55Franchement, un affrontement franco-français.
07:59Je ne vois pas comment Paris peut trembler.
08:01Je ne vois pas.
08:02Mais je peux me tromper.
08:0316e.
08:0416e, oui, un barrage, pardon.
08:06Éric Roy fait référence à ce drôle de match, une drôle de rencontre.
08:09Écoutez, il va préciser.
08:11La seule problématique, effectivement, c'est que c'est une rencontre franco-française.
08:15J'ai connu ça quand j'étais joueur avec l'OM.
08:17On avait rencontré en quart de finale l'année où on est allé en finale de l'UFA.
08:21On avait rencontré Monaco en quart de finale.
08:23On ne nous avait pas excité plus que ça.
08:25Je pense que les Monégasques aussi, à cette époque-là, on les avait éliminés.
08:29C'était bien.
08:30Mais il n'y a quand même pas cette saveur d'aller se déplacer dans un autre pays,
08:35de connaître un nouveau stade, une ambiance différente, de se confronter à un football
08:42peut-être également différent.
08:44C'est juste ça.
08:45Mais après, ça reste un match de Ligue des Champions.
08:49On essaiera de faire honneur à l'indice UFA.
08:53Eric, dans ses souvenirs, a raconté juste une petite imprécision
08:58que je vais me permettre de corriger.
09:00Ce n'était pas le quart de finale contre Monaco.
09:02C'était un huitième de finale puisque le quart, c'était contre le Celta-Ligo.
09:06Sur le banc, notre président, Roland Kourbis.
09:08C'est vrai que d'affronter un adversaire français qu'on rencontre en général en Coupe de France,
09:13de la Ligue parfois quand elle existait ou en championnat, c'est différent.
09:16Il y a quelque chose qui...
09:18C'est vrai qu'on n'y pense même pas.
09:22Et puis après, ça arrive.
09:24C'était Monaco, premier match à Monaco.
09:27On avait fait 2-2 et on les avait battus 1-0 en match retour.
09:31Mais c'est vrai que ce n'est pas le même contexte.
09:36Ce n'est pas du tout pareil.
09:38Et je trouve même que c'est regrettable.
09:41Je n'ai pas vérifié.
09:42D'ailleurs, j'aurais pu.
09:43J'en suis désolé.
09:44Mais les matchs en championnat dans la saison contre Monaco,
09:47je ne sais pas si vous aviez joué les deux à l'époque.
09:50Je ne sais pas si vous vous en souvenez.
09:52C'est totalement différent.
09:54Dans le sens que quand on joue un match de championnat,
09:56on est en train de jouer un match.
09:58Que ce soit le match allé ou le match retour.
10:00Là, on est en train de jouer dans un règlement qui nous donne.
10:03Et en plus de ça, il y a la possibilité.
10:06Je ne dis pas que ça va arriver.
10:08Mais il y a la possibilité aussi de cette fameuse prolongation
10:11qui a disparu dans la Coupe de France.
10:14Si le premier match, c'est pour ça que j'insiste là-dessus.
10:18Je sais très bien que Paris Saint-Germain est supérieur à Brest.
10:22Jusque-là, j'arrive à suivre.
10:24Mais que dans un match de coupe,
10:26si c'était un seul match qui en plus se jouait à domicile,
10:31même si ce n'est pas à Brest.
10:33Et que tu sais qu'au bout de 90 minutes,
10:36il n'y a plus de prolongation.
10:39Et il y a le tir au but.
10:40C'est-à-dire, ce qui se passe aujourd'hui en Coupe de France,
10:42je pense qu'il pourrait y avoir une surprise.
10:44Là, je pense qu'il n'y aura pas de surprise par rapport au règlement.
10:49Cette année-là, lorsque vous avez rencontré Monaco,
10:51vous les avez battus deux fois en championnat.
10:53Donc, on va dire qu'il y avait une sorte de logique.
10:56Après, il ne fait peut-être que communiquer, Roy.
10:59Mais quand il dit, je pense qu'il est assez sincère.
11:01On va essayer de ne pas être éliminé demain soir.
11:05Mais moi, ce que j'attends quand même, on verra.
11:07C'est que même si Brest a des principes de jeu, on les connaît.
11:10Joueur agréable, offensif, possession.
11:13De sortir autre chose.
11:15C'est-à-dire qu'avec autant de buts encaissés sur les matchs qu'ils ont faits,
11:19moi, je serai entraîneur, je ne me renie pas.
11:21Mais je ne repars pas, pas la fleur au fusil,
11:25mais avec la même organisation.
11:26C'est-à-dire que moi, j'espère que Brest, concentré, défensivement,
11:31va quand même poser et essayer peut-être de jouer autrement.
11:34Parce que sinon, il s'ouvre.
11:37Avec leurs forces qui sont bien moindres que celles de Monaco, par exemple,
11:40ils ont beaucoup plus embêté le PSG que Monaco.
11:42Ils ne vont pas se mettre à faire n'importe quoi.
11:45Ce n'est pas fermer la boutique à l'italienne.
11:48Ce n'est pas leur culture.
11:50Mais ils peuvent trouver, et je l'espère,
11:52et il est assez intelligent l'entraîneur,
11:55de proposer quelque chose qui surprenne.
11:57Moi, ce que j'aime, c'est quand même de temps en temps, tactiquement,
12:00voir un mec qui amène quelque chose de différent.
12:02Au moins pour perturber 20-25 minutes.
12:06Giovanni, on va vous faire entrer dans le débat.
12:09Souvent, les défaites de Brest, et notamment cette saison,
12:13c'est quand Brest, on va dire, un peu avait le ballon,
12:16était en mesure d'attaquer, qu'il y a eu des pertes de balles,
12:19des choix de jeu qui ont été comprises par l'équipe d'en face,
12:22où ils se sont fait contrer et ils se sont fait punir.
12:24On est bien d'accord, non ?
12:26Moi, je me souviens d'Éric Roy, au Parc des Princes,
12:29qui avait dit maintenant, cette équipe-là,
12:31c'est quand l'adversaire a le ballon qu'elle est extrêmement dangereuse.
12:35Rallumez la lumière, Giovanni.
12:38Merde !
12:40Ça s'est coupé. Je ne sais pas si on me voit, si c'est bon ou pas.
12:45Je ne sais pas ce que je fais. Je prends la parole ou pas ?
12:47Mais oui, votre physique disgracieux.
12:50Allez-y, Giovanni.
12:54Mais il me semble, et je ne veux pas insulter votre brillante mémoire,
13:00mais c'était l'an passé qu'il avait dit que cette équipe du PSG
13:03était un peu plus difficile à contenir lorsqu'elle n'avait pas le ballon.
13:08Il l'a d'ailleurs rappelé en conférence de presse que c'était lui,
13:11un des premiers en début de saison, qui avait dit
13:13« Attention, cette année, le PSG, c'est une équipe redoutable en termes d'intensité.
13:17Ça court dans tous les sens à la récupération du ballon.
13:20Ils sont excellents, ils sont vraiment monstrueux. »
13:23Il a même dit d'ailleurs, après la rencontre face au Real Madrid,
13:26que selon lui, le PSG, collectivement et sans le ballon,
13:30était beaucoup plus forte que l'équipe de Kylian Mbappé.
13:33Moi, ce que je peux vous dire, et c'est un peu en réponse à ce qu'évoquait
13:36Philippe Sanfourche sur l'aspect mental du PSG,
13:38ce qui me frappe, c'est qu'à travers toutes les déclarations qu'il y a
13:41de Luis Henrique sur Brest, tu sens qu'il n'aime pas jouer Brest.
13:45Que pour lui, c'est un enfer, parce que c'est une équipe qui est au combat,
13:48qui fait mal, qui le redoute.
13:51Il a cité ses rats en conférence de presse,
13:54qui citent des joueurs adverses.
13:56Il a beaucoup insisté sur Ajorque.
13:59Peut-être que ça va se tendre, je ne suis pas devin, je ne suis pas fraude,
14:03je ne suis pas psychologue, mais en tout cas, sur la prépa mentale,
14:06tu sens qu'ils n'abordent pas la rencontre.
14:08C'est Brest, c'est franco-français, on leur a mis 5 à le blé,
14:11ça va être facile.
14:12Il redoute énormément cet adversaire.
14:14Ça peut paraître ridicule, parce que ce n'est que Brest,
14:17mais tu sens de la concentration et beaucoup de respect.
14:20Régis, j'aimerais vous parler.
14:22Vous êtes bons, mais vous n'êtes pas encore prêts.
14:23Régis va vous expliquer un peu comment ça marche.
14:25Vous avez été victime de la manipulation de Louis-Cedric.
14:28Que Louis-Cedric redoute Brest, évidemment.
14:31Que Louis-Cedric redoute toutes les équipes du monde, forcément.
14:34Mais moi, j'ai un souvenir précis du match d'il y a 10 jours.
14:37Et franchement, il n'y avait pas photo.
14:40Alors, on me dit, oui, les Parisiens ont marqué dans le dernier quart d'heure, etc.
14:44Mais si vous avez le match en tête,
14:46vraiment, les Brestois, pour revenir à 2-2,
14:48ils étaient au taquet, mais au taquet, au taquet.
14:50Ils ont eu très peu de situations dangereuses.
14:52Ajorque met un but magnifique.
14:53Del Castillo aussi.
14:54Les deux, d'ailleurs.
14:55Oui, les deux.
14:56Mais sinon, dans le rapport, à l'arrache.
14:59À l'arrache.
15:00À l'arrache, quoi.
15:01Vraiment, vraiment à l'arrache.
15:02Il y avait une marge considérable entre les deux équipes.
15:04Mais malgré cette marge, il y a quand même un moment où il y a 2-2.
15:07Oui, mais...
15:08Et quand tu regardes toutes les confrontations...
15:09Et puis au début, dans les 10 premières minutes, il y a 0-0.
15:12Quand le 75e mondial jouait Nadal, il pouvait, au premier set, faire 2-2 aussi.
15:17Voilà, et puis il y a 3-3, il y a 4-4.
15:19Mais dans le monétable, il y a 5-2.
15:21Il y a 6-4, 6-0, 6-0.
15:22Merci, au revoir.
15:23Revenons au débat du soir.
15:24La question, c'est est-ce qu'il y aura une classe d'écart demain ?
15:26Oui.
15:27Mais non, ce n'est pas demain.
15:28Mais si, c'est demain.
15:29Mais il n'y a pas marqué demain.
15:30Mais si, il faut lire le mail, Pépère.
15:31Le téléspectateur qui nous regarde ne voit pas demain.
15:36Ce mardi, faut-il s'attendre à une classe d'écart ?
15:40Il faut lire le mail, Pépère.
15:42Voilà.
15:43Pépère lit le mail.
15:44Mais quand tu joues un match de Coupe d'Europe en match aller-retour,
15:47et ce n'est pas Roland qui va me démentir,
15:49tu gères quand même le score du match aller.
15:52Si Paris fait 0-0 demain à Guingamp…
15:56Vous seriez surpris ?
15:58Oui, je serais surpris.
16:00Mais dans le principe de la qualification qui joue sur deux matchs,
16:04ce ne serait pas…
16:05Et ça, ce n'est pas le débat, Régis.
16:06Evidemment.
16:07Moi, si tu me demandes qui va passer à la fin,
16:09je te dis…
16:10Moi, je mets mon appartement sur le PSG.
16:12Oui, mais attention.
16:13Je suis sûr qu'ils vont passer.
16:14On ne sait jamais.
16:15Je dis, est-ce que demain, il y aura une classe d'écart ?
16:18Est-ce que ça se traduira dans le score ?
16:20Je n'en suis pas certain.
16:22Moi, j'ai vu très bien une deuxième classe d'écart.
16:25Deux, trois, quatre…
16:27Trois, il y a le bar.
16:28Je ne sais même pas pourquoi elle a lieu.
16:30Il faut y avoir 1-0 pour Paris et qu'il y ait trois classes d'écart.
16:32Je ne sais même pas pourquoi elle a lieu, ce match.
16:34Mais Régis…
16:36Régis, une classe d'écart.

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