Dans 180 minutes info, Maurice Signolet, commissaire divisionnaire honoraire, est revenu sur le meurtre de Louise, indiquant qu’«aujourd’hui, ce sont les 5 premières minutes de l’enquête qui sont extrêmement importantes».
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00:00Oui, il va être présenté au parquet, le parquet va demander l'ouverture d'une information judiciaire,
00:06il va être déféré devant un juge d'instruction qui va l'entendre, ce qu'on appelle une audition de première comparution
00:11pour voir s'il souhaite confirmer les aveux qu'il a fait durant la garde à vue.
00:17Donc là on arrive un peu au bout de l'enquête de flagrance qui a duré 48 heures parce qu'il y a eu une prolongation de garde à vue.
00:24On peut reconnaître une diligence dans l'enquête absolument extraordinaire, tout a été merveilleusement bien fait.
00:32Vous savez qu'il y a très longtemps, vous êtes plus jeune que moi, vous ne vous souvenez peut-être pas de cette émission des 5 dernières minutes avec le commissaire Bourrel,
00:39mais aujourd'hui ce sont les 5 premières minutes dans une enquête qui sont extraordinairement importantes pour ne pas polluer la scène de crime,
00:48recueillir le maximum d'éléments. Là on voit bien que tout a été bien huilé dans l'enquête.
00:57Et puis il y a le système de ces fameuses portes qu'on ouvre et qu'on referme.
01:01Tout à fait, systématiquement on voit que rien n'a été laissé au hasard.
01:04On a vu qu'il y a eu des gardes à vue je crois dans le nord de la France, à chaque fois qu'il y avait un élément, rien n'a été laissé au hasard.
01:11Et en fin de compte, le rouleau compresseur de l'enquête de police judiciaire habituelle, en fin de compte, s'est déroulé.
01:17Alors ce que je voulais dire c'est que vous savez, il n'y a pas plus dramatique pour des policiers que de prendre ce genre d'affaires.
01:23C'est quelque chose qui vous meurtrit, c'est quelque chose qui vous prend vraiment au tripe, c'est la pire des choses qu'on redoute quand on est policier.
01:32Vous savez quand le coup de téléphone arrive à 6h du soir et qu'on vous dit qu'il y a une enfant qui a disparu, c'est vraiment ce que les policiers redoutent.
01:38Et là ça a été vraiment dramatique.
01:40Je reconnais que l'enquête a été normale en fin de compte, il n'y a rien d'exceptionnel à ça.
01:47Lorsqu'on est saisi d'un fait comme ça, de cette ampleur-là, les moyens sont mis.
01:52La seule chose que j'ai eu un peu peur, c'est au fil des heures, quand j'ai vu l'emballement médiatique, et c'est là que je me suis dit, ça risque là par contre peut-être de polluer quelque part l'enquête.
02:03D'entraver un peu l'enquête.
02:04C'est le risque, mais on n'y peut pas grand chose aujourd'hui, l'information est là, mais c'est le risque quand même.