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Georges Fenech : «Le profil n'est pas le profil habituel. C'est de la sauvagerie à l'état pur. [...] Le débat va se porter là-dessus : sur ce qui a fait qu'il ait eu cet acte de violence sauvage et gratuit.»

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Transcription
00:00Le profil, ce n'est pas le profil habituel.
00:02C'est un jeune qui est dans une bonne famille.
00:04Le père, je crois, travaille dans une banque.
00:07La mère, dans le domaine de la culture.
00:09Ils habitent à un lotissement.
00:10Donc, ce n'est pas les profils habituels
00:13de ce genre d'agressions sauvages,
00:15parce que ça, c'est de la sauvagerie à l'état pur.
00:17Ça, c'est ma première réaction.
00:20Ensuite, je pense que l'instruction,
00:21qui va prendre du temps maintenant,
00:23au moins pour un an ou 18 mois d'instruction,
00:25même si les faits sont déjà circonscrits.
00:27C'est ça qui est extraordinaire.
00:28Et ça lui, au passage, le travail de la police.
00:31Mais l'instruction va porter sur le niveau d'état mental,
00:35sur les facultés intellectuelles.
00:37Moi, je me souviens, mon cher William,
00:39d'une affaire, Sarah Halimi,
00:42où l'assassin de Sarah Halimi,
00:44qu'il avait projeté des fenestrés,
00:46qui était en temps normal,
00:49a échappé à un procès parce que les experts ont dit
00:51qu'il a eu une bouffée délirante à ce moment-là,
00:53qui lui a enlevé tout sentiment de commettre une infraction.
00:57Donc, le débat, il va se dérouler là-dessus,
01:00sur les facultés intellectuelles.
01:02Qu'est-ce qui a fait qu'il a, effectivement,
01:04eu cette acte de violence sauvage,
01:07gratuite, on peut dire, sur une enfant innocente
01:10et sans capacité de se défendre.
01:11Ça va être ça, le dossier, en réalité.

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